Guide de poche de l'Empire, Troisième édition/Cyrodiil

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
Auteur réel : Ted Peterson
Média d'origine : Édition collector de Oblivion



GuidePocheV3-4.jpg

L'EMPIRE DE TAMRIEL 3E432


GuidePocheV3-25.jpg
GuidePocheV3MisePage-2.jpg

LE SIÈGE DES ROIS : CYRODIIL

GuidePocheV3MisePage-3.jpg
T
OUT COMME LE DIAMANT AU CENTRE DE L'AMULETTE des rois, Cyrodiil est le cœur de Tamriel. Très boisée et presque sans accès maritime, la beauté du pays a été chantée depuis des temps immémoriaux. Trois empires ont étendu leur puissance à partir du centre stratégique du continent, il n'est donc pas étonnant que Cyrodiil soit connue sous le nom de Province impériale.
GuidePocheV3-26.jpg
GuidePocheV3MisePage-4.jpgUn peu d'histoireGuidePocheV3MisePage-5.jpg

Les premiers colons aldmers à s'être installés à Tamriel édifièrent des forteresses sur l'archipel du Couchant ainsi que le long des côtes mais ne s'aventurèrent guère à l'intérieur des terres. Seule l'histoire orale et des fragments de la ballade de Topal le Pilote nous permettent d'entrevoir de façon indistincte et voilée les anciennes races animales qui peuplaient le pays. Ce n'est qu'à l'arrivée des Ayléides que l'histoire de Cyrodiil commence véritablement.

Les Ayléides sont les descendants des Aldmers et cousins de toutes les races elfiques existant à ce jour. Avec le temps, ils devinrent un peuple distinct et bâtirent une civilisation dont les ruines et les énigmes fascinent encore les archéologues et les aventuriers modernes. L'ancien peuple nédique se répandant au sud de Bordeciel devint l'esclave de leurs ambitions centrées sur la Tour d'Or Blanc.

Au cours de la 242e année de l'ère Première, la révolte des esclaves d'Alessia fut un événement fondateur de l'histoire de Cyrodiil et de Tamriel. Alors que les Humains et les Elfes se battaient depuis longtemps à Bordeciel, la révolte de la reine-esclave ne saurait en aucun cas représenter la première victoire des hommes sur les Mers, mais elle constitue un point crucial de la structure de la puissance continentale. Le cœur de Tamriel allait appartenir pour toujours à ces anciens esclaves, aujourd'hui Cyrodiliens ou Impériaux.

Grâce à l'aide des Nordiques de Bordeciel, les Cyrodiliens consolidèrent leur pouvoir et formèrent une alliance entre deux régions plutôt disparates : la riche vallée du Nibenay et le Haut-Pays colovien, rude et isolé. Pendant que l'Empire alessien continuait son expansion vers l'ouest et les territoires dirennis de Hauteroche, le plus grand changement de l'époque fut culturel et religieux. Les enseignements du prophète Marukh définirent l'identité de Cyrodiil en codifiant le panthéon que la plupart des habitants civilisés de Tamriel vénèrent de nos jours, mais ils provoquèrent également des conflits en raison des restrictions très sévères qu'il imposa.

La grande transformation suivante du pays provint de forces externes. La tentative d'invasion des Akavirois en 2703 fut repoussée et apporta une nouvelle dynastie, un nouvel esprit de coopération entre les nations indépendantes décidées à combattre une menace commune. Sous l'empereur Reman 1er, Cyrodiil devint véritablement cosmopolite, incorporant à la fois des aspects de Hauteroche, de Colovie, de Nibenay, ainsi que de l'étrange culture sophistiquée des Akavirois. L'Empire cyrodilien, également appelé le Second Empire, reprit sa politique d'expansion et fonda une nation unique et puissante, même s'il ne réussit pas complètement à conquérir le continent entier.

L'assassinat de Reman III et du prince héritier Juilek à la fin de la guerre de Quatre-Vingts Ans avec Morrowind marqua la fin d'une époque, sinon la fin du Second Empire. Sous les potentats akavirois, le système de gouvernement continua à évoluer tout au long de l'ère Deuxième, une progression qui s'arrêta brutalement avec l'assassinat du dernier potentat en 2E430.

La suite de l'ère Deuxième fut marquée par une grande obscurité et le chaos envahit Tamriel, particulièrement à Cyrodiil. En l'absence d'un gouvernement central, le Nibenay et la Colovie se séparèrent, les champs ne furent plus cultivés, les villages furent réduits en ruines et les routes impériales se transformèrent en lieux fréquentés par des bandits de grands chemins. La Cité impériale elle-même devint l'enjeu de nombreux ambitieux désirant tous devenir empereurs, se battant pendant des siècles pour ne laisser qu'une cité dont la gloire n'était plus qu'un faible souvenir des jours de sa puissance.

L'avènement de Tiber Septim a été largement détaillé dans l'histoire, sans compter des centaines de livres consacrés à ce sujet. À Cyrodiil, son influence ne peut pas être niée. Il redonna sa puissance au pays et en devint même le symbole. Il fonda la dynastie qui règne encore de nos jours, Cyrodiil lui retourna son aide et donna sa légitimité et son sens de l'histoire à la légende qui s'amplifiait déjà bien avant ses conquêtes.

La Cité impériale et Cyrodiil retrouvèrent leur splendeur passée, parfois ternie par la faiblesse de certains descendants de Septim, la guerre du Diamant Rouge et le Simulacrum impérial, mais ne perdirent plus jamais leur gloire.

GuidePocheV3-27.jpg
GuidePocheV3MisePage-4.jpgLes événements actuelsGuidePocheV3MisePage-5.jpg

La Province impériale continua à être le cœur inébranlable de l'Empire, offrant un modèle de gouvernement à ses satellites et réglant les conflits par la diplomatie et non par la force des armes. Le récent mariage de dame Alessia, fille de la comtesse de Chorrol, avec le comte Marius Caro de Leyawiin est parfaitement exemplaire en ce sens : l'harmonie entre l'amour et un jugement politique sûr.

Il y eut cependant quelques périodes noires à Cyrodiil ces dernières années. Une épidémie suspecte de peste Knahataine, la première depuis de nombreux siècles, sema la panique le long de la frontière avec le Marais noir au sud. Pour finir, il s'avéra que c'était une rumeur peut-être créée par les Argoniens se défendant contre les incursions menées par la compagnie de Boinoir et rapidement dissipée. Des querelles de famille et d'héritage à Kvatch se terminèrent avec la mort des deux fils du comte Haderus Goldwine.

Dieu merci, à la Cour impériale, ce genre de tragédie n'existe pas. Alors que l'empereur décida de ne pas se remarier après la mort de l'impératrice il y a plus de cinquante ans, elle lui a laissé trois solides fils qui ont consacré une partie de leur vie d'adulte à étudier l'art de la politique avec leur père et suzerain. Le prince héritier Geldall a déjà pris la responsabilité de nombreuses tâches incombant à Uriel et sa finesse a fait grande impression. Comme le cœur de l'Empire est solide, Tamriel l'est également.