Confession d'un loup-garou : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Mais la jeunesse entraîne l'imprudence, et je ne savais pas déguiser adroitement ce que j'étais. On finit par découvrir ma véritable nature, et l'on me chassa du village.
 
Mais la jeunesse entraîne l'imprudence, et je ne savais pas déguiser adroitement ce que j'étais. On finit par découvrir ma véritable nature, et l'on me chassa du village.
  
Mon maître de meute m'abandonna. Il ne me protégea pas. Il se souciait trop de son propre statu pour le mettre en danger par ma faute. J'étais seul.
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Mon maître de meute m'abandonna. Il ne me protégea pas. Il se souciait trop de son propre statut pour le mettre en danger par ma faute. J'étais seul.
  
 
Où que j'aille, j'entendis les cris des foules, vis les torches embrasées de la foule enragée. Je ne m'attardai jamais longtemps au même endroit avant qu'on découvre mon secret.
 
Où que j'aille, j'entendis les cris des foules, vis les torches embrasées de la foule enragée. Je ne m'attardai jamais longtemps au même endroit avant qu'on découvre mon secret.
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Vous n'imaginez pas à quel point je suis heureux que vous m'ayez capturé. »
 
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Ayant fini son histoire, la créature, en tous points semblables à un homme, me supplia de l'achever.
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Version du 3 mai 2014 à 11:48

Modèle:TESO

Média d'origine : TES Online

Par Philmont, capitaine des lanciers de Vieusseuil, Armée de l'Alliance de Daguefilante


Le prisonnier m'a fait appeler hier, et j'ai eu le privilège douteux d'écouter sa confession. Sépara par de fins barreaux en acier dont je savais qu'ils ne me protégeraient pas, je notai ses paroles d'une main tremblante.
Voici la retranscription de ses paroles, quoiqu'il parlât parfois si bas que je devais deviner la teneur exacte de ses propos. Je suis néanmoins confiant que cette retranscription traduit avec exactitude la substance de notre conversation :

« J'acceptai la malédiction assez jeune. J'étais impressionnable. Mon chef de meute était un ami de la famille, et un ancien de notre village. Je voulais être fier, et j'apprécias la force que me conférait la malédiction. À l'époque, je ne l'aurais pas qualifiée de malédiction.

Mais la jeunesse entraîne l'imprudence, et je ne savais pas déguiser adroitement ce que j'étais. On finit par découvrir ma véritable nature, et l'on me chassa du village.

Mon maître de meute m'abandonna. Il ne me protégea pas. Il se souciait trop de son propre statut pour le mettre en danger par ma faute. J'étais seul.

Où que j'aille, j'entendis les cris des foules, vis les torches embrasées de la foule enragée. Je ne m'attardai jamais longtemps au même endroit avant qu'on découvre mon secret.

J'en vins à les haïr. Ces villageois superstitieux. J'en vins à jalouser ce qui m'échappait. Je leur reprochais ma propre imprudence. Ce n'était pas la malédiction qui me pesait, mais l'étroitesse d'esprit de ces hommes et femmes incultes.

J'avais peur de chasser, aussi avais-je toujours faim, et cette faim me rendait féroce. C'est dans cet état que je les trouvai. Une famille de fermiers innocents, comme les fermiers innocents qui m'avaient chassé de tous les villages où j'avais pu m'arrêter. Ma vue se voila de rouge, et j'enrageai. Enfin ma faim était satisfaite.

Mais lorsque la rage retomba, je vis ce que j'avais fait, et j'en fus malade. C'était exactement ce que tous les villageois avaient craint en me voyant. C'était pour cela qu'ils m'avaient persécuté avec leurs torches et leurs fourches.

C'est alors que je reconnus la malédiction comme telle. Je chassai ensuite pendant bien des années, trop effrayé pour me dénoncer, mais écœuré par mes propres instincts.

Vous n'imaginez pas à quel point je suis heureux que vous m'ayez capturé. »

Ayant fini son histoire, la créature, en tous points semblable à un homme, me supplia de l'achever.