La femme de chambre : tradition orale

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 22 mai 2014 à 14:37 par Irthène (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Book|auteur=Télenger|titre auteur=artificier|source=TES Online}} J'ai récemment assisté à une représentation sur scène de « La Femme de chambre argonienne|L... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Média d'origine : TES Online

Par Télenger, artificier


J'ai récemment assisté à une représentation sur scène de « La femme de chambre argonienne ». Grivoise, délicieuse et enthousiasmante, je suis surpris qu'elle ne fut jamais présentée de la sorte auparavant.

D'après mes recherches, « La femme de chambre argonienne » prend sa source dans une longue tradition de contes narrés par des bardes itinérants, chacun intitulé et arrangé de façon légèrement différente, mais partageant la même fin : une femme innocente succombe au charme d'un homme marié et dominant.

Dans le sud, le conte est parfois présenté sous le titre « La Bosmer coquine » ou « Deux Lunes pour du sucre ». J'ai aussi entendu parler de « La grotte humide de Taillemont », de « La lance sablonneuse d'Alik'r », et de « La chambre étroite de la bonne » dans les tavernes du nord et du nord-ouest de Tamriel.

Sur scène, chaque archétype prend vie devant l'audience. À moins que les acteurs ne soient excellents, le sujet peut tomber à plat et manquer d'intérêt. Une pièce doit aussi se dispenser de l'adresse verbale dont est capable un barde, comme le légendaire Chante-conte, un Khajiit. Ce barde félin décrivait les diverses ruses utilisées par l'homme pour faire mettre la bonne à genou d'une façon telle qu'elle faisait accélérer le pouls et la respiration, suscitant l'expectative.

En fait, la « femme de chambre argonienne » emprunte beaucoup aux chansons de Chante-conte (qui n'est jamais crédité, mais naturellement je reconnais immédiatement sa patte), dans laquelle la bonne s'occupe de la lance, du pain ou de la bouteille de lait de coco de l'homme marié.

Heureusement, les acteurs de l'actuelle représentation de « La femme de chambre argonienne » sont excellents et emmènent ce conte ancien vers de nouveaux sommets. L'allusion à la Lance du chasseur ferait rire même les plus moroses. Quant à la meule de fromage… ma foi, je n'ai jamais vu cette variante auparavant, mais elle était réellement bien inspirée !

Je prévois que cette pièce s'extraira de ses origines, un simple conte du coin du feu, pour devenir un divertissement, certes frivole mais de choix, pour les générations à venir.