Ascension des Voiles rouges : Différence entre versions
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− | Les pirates ont toujours été un problème pour les marchands qui parcourent les mers. Mais si vous demandez à quelqu’un d’autre qu’un marin de nommer ne serait-ce qu’un équipage responsable de leurs malheurs nautiques, je suis sûr que personne ne saurait vous répondre. Peu de ces hors-la-loi atteignent les sommets d’infamie nécessaires pour susciter le moindre intérêt sur la terre ferme. Les Voiles | + | Les pirates ont toujours été un problème pour les marchands qui parcourent les mers. Mais si vous demandez à quelqu’un d’autre qu’un marin de nommer ne serait-ce qu’un équipage responsable de leurs malheurs nautiques, je suis sûr que personne ne saurait vous répondre. Peu de ces hors-la-loi atteignent les sommets d’infamie nécessaires pour susciter le moindre intérêt sur la terre ferme. Les [[Voiles rouges]] et leur Reine pirate, [[Fortunata ap Dugal]], sont l’exception notable à cette règle. Leur notoriété s’étend tout le long de la côte abécéenne, au point qu’ils sont devenus une sorte de nom commun, un croque-mitaine pour les habitants des villes côtières. Cette réputation est assez récente. |
− | Il y a peu, les Voiles rouges étaient à l’égal de leurs concurrents, indépendants et insignifiants. C’est l’arrivée de Fortunata ap Dugal qui marqua le début d’une nouvelle ère pour cette simple bande de pillards qui subsistait péniblement le long de la Stride. Elle employa sa position dans la Compagnie commercial de la Côte | + | Il y a peu, les Voiles rouges étaient à l’égal de leurs concurrents, indépendants et insignifiants. C’est l’arrivée de Fortunata ap Dugal qui marqua le début d’une nouvelle ère pour cette simple bande de pillards qui subsistait péniblement le long de la [[Stride]]. Elle employa sa position dans la Compagnie commercial de la [[Côte d'or]] pour rallier les pillards et construire une armada. |
− | Sous la direction ambitieuse, et certains diraient intrépide, de Fortunata, les pillards firent leur premier voyage en mer abécéenne. Lors de ce qu’on peut qualifier que d’attaque suicide, sa petite bande prit à l’abordage un navire pirate plus imposant. Son capitaine avait jugé leur petite embarcation indigne d’intérêt, et avait ignoré son approche. Par la ruse et la brutalité, Fortunata et son équipage capturèrent le capitaine et le forcèrent à la reddition. Annonçant qu’elle accepterait l’allégeance de chaque homme prêt à la suivre, elle ordonna qu’on ficelle l’ancien capitaine et ses officiers aux gréements, avant de les tuer. Fortunata hissa ensuite les voiles, encore trempées du sang de ses riveaux, et valut à son équipage le surnom qu’il porte encore aujourd’hui. | + | Sous la direction ambitieuse, et certains diraient intrépide, de Fortunata, les pillards firent leur premier voyage en [[Mer Abécéenne|mer abécéenne]]. Lors de ce qu’on peut qualifier que d’attaque suicide, sa petite bande prit à l’abordage un navire pirate plus imposant. Son capitaine avait jugé leur petite embarcation indigne d’intérêt, et avait ignoré son approche. Par la ruse et la brutalité, Fortunata et son équipage capturèrent le capitaine et le forcèrent à la reddition. Annonçant qu’elle accepterait l’allégeance de chaque homme prêt à la suivre, elle ordonna qu’on ficelle l’ancien capitaine et ses officiers aux gréements, avant de les tuer. Fortunata hissa ensuite les voiles, encore trempées du sang de ses riveaux, et valut à son équipage le surnom qu’il porte encore aujourd’hui. |
Avec ses contacts de seigneur marchand et la puissance croissante de ses pirates, Fortunata transforma une bande de bandits sans foi ni loi en une hiérarchie féodale de seigneurs et de vassaux, sous forme de capitaines et d’équipages. Après plusieurs abordages réussis qui permirent de capturer d’autres navires, pirates ou marchands, les capitaines furent de plus en plus nombreux à rallier volontairement sa bannière. La terrible réputation de la reine pirate et de ses Voiles rouges se répandit comme un feu de brousse de port en port, porté par les récits édifiants de ses attaques. Tant et si bien qu’on ne parla presque plus que de cela dans les tavernes. | Avec ses contacts de seigneur marchand et la puissance croissante de ses pirates, Fortunata transforma une bande de bandits sans foi ni loi en une hiérarchie féodale de seigneurs et de vassaux, sous forme de capitaines et d’équipages. Après plusieurs abordages réussis qui permirent de capturer d’autres navires, pirates ou marchands, les capitaines furent de plus en plus nombreux à rallier volontairement sa bannière. La terrible réputation de la reine pirate et de ses Voiles rouges se répandit comme un feu de brousse de port en port, porté par les récits édifiants de ses attaques. Tant et si bien qu’on ne parla presque plus que de cela dans les tavernes. | ||
− | Le moment venu, Fortunata et son armada s’engagèrent dans le port de Cœur | + | Le moment venu, Fortunata et son armada s’engagèrent dans le port de [[Anvil|Cœur-Enclume]] et prirent le contrôle de la ville. La gouverneuse provinciale Fortunata et les Voiles rouges devenus guet de ville se proclament maîtres de toute la Côte d’or. On estime qu’elle dispose de plus de vingt navires battant pavillon blanc à sabres rouges. |
Cette petite marine lui permettrait de prendre n’importe quel port ou presque. Et sans l’opposition de la marine impériale, il ne lui faudra guère de temps avant que ses ambitions la portent hors de la Côte d’or. Tous ceux qui pensent que les Voiles rouges ont atteint le summum de leur ambition se voilent la face. | Cette petite marine lui permettrait de prendre n’importe quel port ou presque. Et sans l’opposition de la marine impériale, il ne lui faudra guère de temps avant que ses ambitions la portent hors de la Côte d’or. Tous ceux qui pensent que les Voiles rouges ont atteint le summum de leur ambition se voilent la face. | ||
Version actuelle datée du 4 mai 2018 à 12:51
Média d'origine : TES Online
Par Anonyme
Les pirates ont toujours été un problème pour les marchands qui parcourent les mers. Mais si vous demandez à quelqu’un d’autre qu’un marin de nommer ne serait-ce qu’un équipage responsable de leurs malheurs nautiques, je suis sûr que personne ne saurait vous répondre. Peu de ces hors-la-loi atteignent les sommets d’infamie nécessaires pour susciter le moindre intérêt sur la terre ferme. Les Voiles rouges et leur Reine pirate, Fortunata ap Dugal, sont l’exception notable à cette règle. Leur notoriété s’étend tout le long de la côte abécéenne, au point qu’ils sont devenus une sorte de nom commun, un croque-mitaine pour les habitants des villes côtières. Cette réputation est assez récente. Il y a peu, les Voiles rouges étaient à l’égal de leurs concurrents, indépendants et insignifiants. C’est l’arrivée de Fortunata ap Dugal qui marqua le début d’une nouvelle ère pour cette simple bande de pillards qui subsistait péniblement le long de la Stride. Elle employa sa position dans la Compagnie commercial de la Côte d'or pour rallier les pillards et construire une armada. Sous la direction ambitieuse, et certains diraient intrépide, de Fortunata, les pillards firent leur premier voyage en mer abécéenne. Lors de ce qu’on peut qualifier que d’attaque suicide, sa petite bande prit à l’abordage un navire pirate plus imposant. Son capitaine avait jugé leur petite embarcation indigne d’intérêt, et avait ignoré son approche. Par la ruse et la brutalité, Fortunata et son équipage capturèrent le capitaine et le forcèrent à la reddition. Annonçant qu’elle accepterait l’allégeance de chaque homme prêt à la suivre, elle ordonna qu’on ficelle l’ancien capitaine et ses officiers aux gréements, avant de les tuer. Fortunata hissa ensuite les voiles, encore trempées du sang de ses riveaux, et valut à son équipage le surnom qu’il porte encore aujourd’hui. Avec ses contacts de seigneur marchand et la puissance croissante de ses pirates, Fortunata transforma une bande de bandits sans foi ni loi en une hiérarchie féodale de seigneurs et de vassaux, sous forme de capitaines et d’équipages. Après plusieurs abordages réussis qui permirent de capturer d’autres navires, pirates ou marchands, les capitaines furent de plus en plus nombreux à rallier volontairement sa bannière. La terrible réputation de la reine pirate et de ses Voiles rouges se répandit comme un feu de brousse de port en port, porté par les récits édifiants de ses attaques. Tant et si bien qu’on ne parla presque plus que de cela dans les tavernes. Le moment venu, Fortunata et son armada s’engagèrent dans le port de Cœur-Enclume et prirent le contrôle de la ville. La gouverneuse provinciale Fortunata et les Voiles rouges devenus guet de ville se proclament maîtres de toute la Côte d’or. On estime qu’elle dispose de plus de vingt navires battant pavillon blanc à sabres rouges. Cette petite marine lui permettrait de prendre n’importe quel port ou presque. Et sans l’opposition de la marine impériale, il ne lui faudra guère de temps avant que ses ambitions la portent hors de la Côte d’or. Tous ceux qui pensent que les Voiles rouges ont atteint le summum de leur ambition se voilent la face. Préparez-vous, Abécéens. La tempête approche. |