Le roi Rilis et la guilde des mages : Différence entre versions

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En tant que membre de haut rang de la [[guilde des mages]], j'estime nécessaire de démontrer une bonne fois pour toutes que Rilis XII n'est nullement l'un de nos fondateurs. Le peuple s'imagine que le roi, avant que sa cruauté et son sadisme n'éclatent au grand jour, fut le promoteur d'un accord permettant de contrôler les « dangereux mages » par la mise en place de garde-fous protégeant les gens ordinaires. Rien n'est moins vrai.
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[[Vanus Galérion]], élève d'[[Iachésis]], ignora effectivement les expériences magiques au sein des grandes villes. Il rassembla ainsi de nombreux étudiants et artificiers à [[Prime-Tenure]], non pour accomplir un puissant rituel, mais pour leur offrir par cette proximité une liberté d'études et d'expérimentations, et pour créer entre eux un véritable sentiment de camaraderie.
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Le très discuté « Conclave de la charte » rassembla Rilis, Iachésis, Galérion et une poignée de notables des îles et de l'[[ordre Psijique]]. Il fut décidé d'un commun accord qu'aucune trace écrite ne serait conservée de cette rencontre. Mais je l'affirme haut et fort : Rilis accepta la tenue de ce conclave et laissa les coudées franches à Galérion dans le seul but de servir ses propres desseins.
 
Le très discuté « Conclave de la charte » rassembla Rilis, Iachésis, Galérion et une poignée de notables des îles et de l'[[ordre Psijique]]. Il fut décidé d'un commun accord qu'aucune trace écrite ne serait conservée de cette rencontre. Mais je l'affirme haut et fort : Rilis accepta la tenue de ce conclave et laissa les coudées franches à Galérion dans le seul but de servir ses propres desseins.
  
Rétrospectivement, bien sûr, l'héritage d'[[Artaeum|Artæum]] permet à la guilde des mages de suivre ses pas. Nous avons la liberté de nous rassembler sous la bannière de la guilde, et nul doute que ce privilège perdurera pendant les siècles à venir. Mais n'oublions jamais que Rilis XII était déjà un Mer dangereux à l'époque du conclave. J'en veux pour preuve qu'il n'hésitait pas à faire appel à des forces maléfiques, et qu'il alla même jusqu'à nouer des alliances avec les [[Daedra]].
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Rétrospectivement, bien sûr, l'héritage d'[[Artæum]] permet à la guilde des mages de suivre ses pas. Nous avons la liberté de nous rassembler sous la bannière de la guilde, et nul doute que ce privilège perdurera pendant les siècles à venir. Mais n'oublions jamais que Rilis XII était déjà un Mer dangereux à l'époque du conclave. J'en veux pour preuve qu'il n'hésitait pas à faire appel à des forces maléfiques, et qu'il alla même jusqu'à nouer des alliances avec les [[Daedra]].
  
 
L'ordre que nous servons aujourd'hui existe malgré lui, et non grâce à lui.
 
L'ordre que nous servons aujourd'hui existe malgré lui, et non grâce à lui.

Version actuelle datée du 30 décembre 2018 à 17:17

Média d'origine : TES Online

Par Incunabuliste Valastë, de la Guilde des mages


En tant que membre de haut rang de la guilde des mages, j'estime nécessaire de démontrer une bonne fois pour toutes que Rilis XII n'est nullement l'un de nos fondateurs. Le peuple s'imagine que le roi, avant que sa cruauté et son sadisme n'éclatent au grand jour, fut le promoteur d'un accord permettant de contrôler les « dangereux mages » par la mise en place de garde-fous protégeant les gens ordinaires. Rien n'est moins vrai.

Vanus Galérion, élève d'Iachésis, ignora effectivement les expériences magiques au sein des grandes villes. Il rassembla ainsi de nombreux étudiants et artificiers à Prime-Tenure, non pour accomplir un puissant rituel, mais pour leur offrir par cette proximité une liberté d'études et d'expérimentations, et pour créer entre eux un véritable sentiment de camaraderie.

Cette simple entreprise terrifia tant les habitants de Prime-Tenure qu'ils s'en ouvrirent à leur souverain, le roi Rilis XII. Aujourd'hui connu sous divers sobriquets peu flatteurs, Rilis était avant tout un fin politicien. Il vit dans la « folie de Galérion », comme on la nommait à l'époque, une occasion de diviser le peuple et les mages.

Le très discuté « Conclave de la charte » rassembla Rilis, Iachésis, Galérion et une poignée de notables des îles et de l'ordre Psijique. Il fut décidé d'un commun accord qu'aucune trace écrite ne serait conservée de cette rencontre. Mais je l'affirme haut et fort : Rilis accepta la tenue de ce conclave et laissa les coudées franches à Galérion dans le seul but de servir ses propres desseins.

Rétrospectivement, bien sûr, l'héritage d'Artæum permet à la guilde des mages de suivre ses pas. Nous avons la liberté de nous rassembler sous la bannière de la guilde, et nul doute que ce privilège perdurera pendant les siècles à venir. Mais n'oublions jamais que Rilis XII était déjà un Mer dangereux à l'époque du conclave. J'en veux pour preuve qu'il n'hésitait pas à faire appel à des forces maléfiques, et qu'il alla même jusqu'à nouer des alliances avec les Daedra.

L'ordre que nous servons aujourd'hui existe malgré lui, et non grâce à lui.