Y'ffelon, l'île interdite

Média d'origine : TES Online - Firesong Par le célèbre académicien, étudiant de toutes les cultures, Ignatius Galenus. Extrait de mes voyages sur les îles druidiques de l'archipel des Systres. Je savais depuis mon arrivée sur l'île que ma présence serait importune. C'était un risque nécessaire, pour préserver et archiver les connaissances de ces druides qui refusent de quitter leur île. Fût-ce au détriment de mon bien-être, je savais que je devais persévérer. Mais le danger rôdait en tous sens et la réception chaleureuse que les druides de Lithérature m'avait réservée sur l'Île-Haute et Galen se refroidit rapidement à mon arrivée sur Y'ffelon. Mes études des îles et des bâtiments druidiques me menèrent au contact des druides locaux, certains qu'ils pourraient apporter à mon récit une profondeur que je n'attendrais jamais seul ; ce contexte est précieux pour n'importe quelle recherche sérieuse. Comme je l'ai dit, les Lithérature s'étaient montrés généreux et courtois, mais la Marée aînée beaucoup moins. Lorsque j'aibordai les Chantefeu, les druides d'Y'ffelon, plume en main, ils me regardèrent d'abord avec confusion, qui céda la place au stoïcisme, et devint très vite de la colère. Je les saluai, et commençai par des questions innocentes, mais à chaque interrogation, leur grimace semblait s'approfondir. Je notai leurs réactions à mes questions et pris leur silence comme un moyen de communication employé avec les non-druides. Puis l'un d'eux s'avance et tende l'index vers moi. Par réflexe, je levai les mains pour témoigner de mon pacifisme, mais l'encre de ma plume n'était pas entièrement sèche. Plusieurs gouttes furent donc projetées vers les yeux du druide… totalement par accident, je vous prie de me croire. Je jugeai préférable de m'extirper de cette situation et reculai peu à peu. À chaque pas en arrière, ils en faisaient un en avant, dents serrées et bâton brandi. Cela semble inconcevable, mais je pense qu'ils nourrissaient de mauvaises intentions envers ma personne ! Je retournai à mon navire en grande hâte et suppliai le capitaine de lever l'ancre. Je regrette de ne pas avoir pu apprendre davantage sur ces druides qui vivent sous le mont Chantefeu, mais tels sont les aléas des recherches. À très bientôt, chers amateurs de connaissances.