Une main secourable et inébranlable

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES Online - Firesong

Par Adandora, chroniqueuse itinérante


La Société des Inébranlables a forgé sa réputation sur les champs de bataille de Cyrodiil et aux sites de catastrophes naturelles dans tout Tamriel. Fondée par le seigneur Bacaro Volorus, la société est composée de guérisseurs, d'intendants et d'un petit contingent de chevaliers qui envoie des équipes de ravitaillement d'un lieu au suivant à mesure que le besoin s'en fait sentir.

« Nous faisons ce que nous pouvons, » a souvent répété le seigneur Bacaro. « J'aimerais avoir assez de bras et de ressources pour en faire davantage. »

Près de la ville de Bravil, au lendemain d'un combat acharné entre les forces du Pacte de Cœurébène et du Domaine aldmeri, la société s'installa rapidement pour secourir les blessés et les déplacés de ce conflit. J'ai parlé à un soldat et à un civil, tous deux en convalescence des blessures reçues pendant la bataille dans un des paillons de la société.

« Je suis certain que l'intervention rapide de ces bons guérisseurs a sauvé ma jambe. J'étais certain de la perdre, quand la lance haute-elfe m'a transpercé la cuisse, » expliquait Heibritt, soldat nordique loin de son Nord natal.

« Et moi, j'ai été pris dans le souffle d'un sort, » ajouta Lurius, habitant de Bravil. « Ça a détruit ma maison. Sans la Société, je n'aurais nulle part où dormir, et ma famille aurait faim. Les dieux soient loués pour le seigneur Bacaro et sa générosité ! »

« Maudite guerre, » ajouta le guérisseur Pulor. « Vivement que je n'ai plus jamais à tenir les entrailles d'un homme ou d'une femme entre mes mains. En attendant, je ferai tout ce que je peux pour aider. C'est le moins qu'on puisse faire. »

Par la suite, je me rendis au siège des Inébranlables, sur l'Île-Haute, où la société possède aussi un centre de convalescence et de soins pour ceux qui ont besoin de plus de temps que les pavillons mobiles ne pourraient leur en offrir. Le seigneur Bacaro a consacré une grande portion de sa demeure familiale à la Société.

« Je pense que tous ceux qui en ont les moyens devraient faire leur possible pour aider leur prochain, » expliqua le seigneur Bacaro. « Comment pourrait-on refuser ce secours, en toute conscience ? »

Si les trois alliances honorent et acceptent la neutralité et les bonnes œuvres de la Société des Inébranlables, cela ne les dissuade pas de renoncer à toute défense. Je m'en suis entretenue avec le capitaine Marguerite, officier en seconde la Société et capitaine des chevaliers.

« Nos pavillons et nos caravanes transportent des vivres, des médicaments et autres provisions. Cela en fait des cibles tentantes pour les bandits et autres monstres en maraude, » admet-elle. « Donc, si les combattants pris dans leur guerre nous menacent rarement, nous avons tout de même besoin de nous protéger. Nos chevaliers sont peu nombreux, mais bien entraînés, et d'un courage sans faille. Je suis fière de les diriger. »

Si vous avez un jour besoin d'aide, que ce soit des suites de la guerre, de la famine ou de la maladie, cherchez les étendards reconnaissables des pavillons de soins des Inébranlables. « Nous ne refusons jamais ceux qui ont besoin d'aide, » assura le capitaine Marguerite.