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De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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  • Orques ancestraux : haches - Le temps a presque désintégré ce livre. Je m'étonne que son contenu soit encore lisible. Nous devrions le manipuler avec soin, la reliure ne tiendra pas très longtemps sans quelques précautions.
  • Orques ancestraux : ceintures - Les Orques du passé représentaient les personnalités historiques avec leur armure. C'est une pratique qu'on redécouvre tout juste. Je suis sûr que ses origines remontent encore plus loin. Ce n'était que la première produite avec un souci de cohérence.
  • Orques ancestraux : bottes - Vu l'odeur, un Orque avait dû cacher ce livre dans ses bottes depuis quelques siècles. Mais c'est une lecture fascinante.
  • Orques ancestraux : arcs - S'il faut en croire les histoires, Torug gro-Irgon aimait les arcs, et devint très doué pour chasser le gibier. On le représente souvent avec deux haches, mais c'est peut-être une licence artistique.
  • Orques ancestraux : plastrons - Les Orques redécouvrent à peine ces techniques de précision pour le travail du métal. Nous les avons oubliées à la chute d'Orsinium, en 1E 980. C'est grâce à ce genre de textes historiques que nous pouvons les reconstituer.
  • Orques ancestraux : dagues - On dirait que ce livre est passé dans la gueule d'un tigre à dents de sabre avant de ressortir par l'autre bout. J'ai eu du mal à déchiffrer certains de ces mots, mais avec un peu d'effort, on reconstitue le texte.
  • Orques ancestraux : gants - Il y a une vieille légende populaire, sur un guerrier appelé Urzatash le Sanglant, qui a cherché des noises au mauvais Orque, et s'est fait refaire le visage. Dans l'histoire, il est forcé de vivre avec le visage concave jusqu'à la fin de ses jours. C'était peut-être une histoire vraie.
  • Orques ancestraux : casques - Il est en excellent état. Quelqu'un a pris grand soin de préserver ce livre. On dirait même qu'il a été réparé, au niveau de la reliure. Mais sinon, tout est d'origine.
  • Orques ancestraux : jambes - La reliure de cuir de ce livre est bizarre. Elle est souple, mais n'est pas tombée en morceaux au fil des siècles. Quelqu'un l'a peut-être remplacée, ou a essayé de l'arranger pour que ça fasse joli sur son étagère.
  • Orques ancestraux : masses - Les Orques aiment beaucoup les masses, ça a toujours été comme ça. Celles dont parle le livre ont l'air particulièrement brutales. Les masses avec une tête pointue, c'est franchement à part.
  • Orques ancestraux : boucliers - On parle rarement de beauté quand on décrit le travail des Orques. L'auteur semble avoir beaucoup de respect pour les détails qu'on trouvait sur ces boucliers.
  • Orques ancestraux : épaules - Ce livre a l'air… plat. Le texte est lisible, mais on dirait qu'un mammouth a marché dessus. La reliure est broyée, les pages trop fines, et la couverture étirée de manière presque comique.
  • Orques ancestraux : bâtons - À chaque fois que j'ai vu un Orque avec un bâton, je me suis dit qu'on pourrait s'en servir d'arme contondante, en cas de besoin. Je parle du bâton, bien sûr. Même si beaucoup d'aspects de cette pratique ont été oubliés, c'est un instinct qu'on a conservé de nos jours.
  • Orques ancestraux : épées - C'est une bonne lecture. L'auteur propose des théories que je n'avais jamais lues, mais elles étaient peut-être courantes à l'époque où il a écrit. Je pense que le plus important, c'est l'objet dont il parle. Et remarquons que Turog est encore mis en avant.
  • Nordiques ancestraux : haches - Harald avait beau rêver d'une armée uniforme à Bordeciel, les sagas de cette période tournent toutes autour de guerriers grandioses aux armes légendaires. Soit on tolérait des écarts pour ceux qui pouvaient fournir leur propre équipement, soit les scaldes prenaient de grandes libertés.
  • Nordiques ancestraux : ceintures - L'auteur oublie le fait que les insignes devaient être validés par le roi en personne, et étaient interdits à ceux qui n'avaient pas les faveurs d'Harald. Ça ne faisait qu'exacerber les différends, mais la pression sociale ramenait beaucoup de rivaux sur le droit chemin.
  • Nordiques ancestraux : bottes - Il y a un bon nombre d'œuvres comiques autour d'un bagarreur impétueux et extravagant appelé Korm Sans-Orteils. Mais c'est la première fois que je le vois mentionné dans un texte historique. Du coup, il faut se demander si certains de ses exploits et mésaventures improbables sont inspirés d'événements réels.
  • Nordiques ancestraux : arcs - Beaucoup de forts pré-impériaux à Bordeciel ont été construits pendant cette période, car l'absence de conflits intestins permettait de construire sans interruption. On taillait des blocs dans les pierres à catapulte tout en faisant des flèches des rondins de palissade.
  • Nordiques ancestraux : plastrons - S'il peut paraître inutile de frapper l'insigne royal en acier pendant une période de pénurie, Ugron m'assure qu'il était placé à l'un des endroits que l'on frappe le plus souvent lors des corps-à-corps.
  • Nordiques ancestraux : dagues - C'est peut-être à cause de leur taille, mais les Nordiques ont une prédilection historique pour l'énormité, que ce soit dans leurs chopes, leurs meules de fromage, leurs montures, leurs dagues ou même tout le reste. Ils ne font pas dans la demi-mesure. C'est ce que j'aime le plus, chez eux.
  • Nordiques ancestraux : gants - On m'a dit que certains Nordiques avaient aussi pris l'habitude d'utiliser de la salive de troll pour assurer leur prise pendant les combats. Je ne peux pas le confirmer, mais vu l'odeur, on en a peut-être utilisé comme colle pour ce livre.
  • Nordiques ancestraux : casques - Les casques nordiques des productions théâtrales sont souvent délirants dans leur représentation traditionnelle, au grand chagrin du Collège des Bardes.
  • Nordiques ancestraux : jambières - Heureusement, Harald était avant tout un pragmatique, ce qui épargna aux Nordiques la sombre période des coques aux proportions aberrantes que l'on rencontrait à la même période à Hauteroche.
  • Nordiques ancestraux : masses - Le développement de pièces universelles ne fut pas entièrement adopté dans la manufacture d'armes, mais les forgerons en prirent l'habitude pour fabriquer leurs outils courants.
  • Nordiques ancestraux : boucliers - Puisque l'infanterie lourde nordique ne se souciait pas de pouvoir flotter, c'était la plus résistante de toutes, à l'exception possible des Orques. On raconte qu'au terme d'une charge lancée, un de ces boucliers pouvait enfoncer une cuirasse elfique.
  • Nordiques ancestraux : épaules - Les éléments imposants sont courants dans la conception des armures. Les cuirasses impériales ont, à un moment, adopté des moulures de musculature puissante. Les Ayléides comme les Akavirois employaient des masques daedriques pour inspirer la peur, et les premiers allaient même jusqu'à porter des ailes.
  • Nordiques ancestraux : bâtons - On ne sait pas vraiment si les Nordiques utilisaient couramment la magie à la guerre. Les hommes et femmes astucieux occupaient sans doute des rôles de conseil bien plus souvent qu'ils n'investissaient le champ de bataille, mais ce texte semble indiquer que cela pouvait arriver malgré tout.
  • Nordiques ancestraux : épées - Parmi les armes de cette période de l'histoire nordique que l'on retrouve le plus souvent, ce sont les épées qui arrivent en tête. Mais on ne sait pas si c'est parce qu'elles étaient populaires, ou parce qu'on les boudait pour emporter autre chose au combat.
  • Hauts-Elfes ancestraux : haches - Ce livre a été recouvert d'une substance inconnue. Presque cireuse. Sans doute une sorte de résine pour préserver les pages… et on dirait que ça a marché !
  • Hauts-Elfes ancestraux : ceintures - J'adore le ton insolent de cette entrée ! Je pense que ce n'est pas volontairement humoristique, mais la « trop grosse boucle de ceinture » m'a fait éclater de rire.
  • Hauts-Elfes ancestraux : bottes - Le cuir qui relie ce livre est dur comme de la pierre ! J'ai failli le laisser tomber, et j'ai eu peur qu'il n'éclate en mille morceaux ! Nous devrions vraiment le manipuler avec prudence.
  • Hauts-Elfes ancestraux : arcs - C'est une lecture intéressante ! Cela tient autant du commentaire historique contemporain que d'une étude sur ce que les Elfes apprécient dans leurs armes.
  • Hauts-Elfes ancestraux : plastrons - Ce livre a un éclat doré étrange. À moins que ce ne soit mon imagination ? Il y a beaucoup d'images dorées dans ce livre, ça m'a mis le cœur… tout en émoi ! Je l'ai peut-être regardé trop longtemps.
  • Hauts-Elfes ancestraux : dagues - L'état de ce livre me déprime. Les pages sont déchirées, la reliure est décousue et l'encre commence à se délaver par endroits.
  • Hauts-Elfes ancestraux : gants - Je donnerais tout pour étudier les coups préférés des Elfes qui portaient ces gants. Ça devait être fascinant !
  • Hauts-Elfes ancestraux : casques - Le reflet du soleil sur les casques aquilins de cette armée devait être époustouflant. Je l'imaginais avec une telle clarté en lisant ces lignes ! Je me demande ce que ça signifie…
  • Hauts-Elfes ancestraux : jambières - Je pense que ce livre a été réparé de A à Z. La reliure n'est clairement pas d'origine. Non pas que ça me dérange ! Au moins, le texte est authentique, et c'est la partie la plus importante.
  • Hauts-Elfes ancestraux : masses - Je pense que quelqu'un a essayé sa masse sur ce volume avant de nous le transmettre. Le pauvre document en est à peine lisible !
  • Hauts-Elfes ancestraux : boucliers - L'auteur écrit de la mort de ses ennemis en termes si poétiques… il ne manque que des rimes ! Quelle inspiration ça devait être pour les guerriers de l'époque.
  • Hauts-Elfes ancestraux : épaules - On dirait que ce livre est prêt à tomber en poussière à la moindre provocation. Nous devrions le manipuler avec un soin extrême, voire pas du tout !
  • Hauts-Elfes ancestraux : bâtons - J'aime imaginer que j'étais un forgeron de l'époque, obéissant à ces instructions. Ça devait être terrifiant, de fabriquer un objet aussi grandiose. La pression est incalculable !
  • Hauts-Elfes ancestraux : épées - L'encre de ce livre est remarquablement bien préservée. On dirait presque qu'il a été écrit aujourd'hui. Je me demande comment il a pu rester dans un si bon état.
  • Couplage d'échine dwemer - Incroyable ! L'usinage de cette échine en métal lui permet d'imiter les mouvements d'une colonne vertébrale animale. Mais quel animal ? Il est remarquable qu'une race qui prenait toute la distance possible avec l'anarchie du monde organique ait utilisé des structures naturelles dans ses créations !
  • Canalisation à vapeur dwemer - Quel petit tube ! Il devait appartenir à une sorte d'automate. Un vamidium, peut-être ? Ce métal présente plusieurs pinces de renfort. Les Dwemers l'ont clairement conçu pour résister à des pressions colossales.
  • Cage thoracique dwemer - Ces bandes de métal s'incurvent toutes vers le centre, depuis des arêtes clairement conçues pour se fixer sur un autre support. On dirait des côtes. Sans doute là pour protéger des éléments vulnérables sans empêcher les architectes d'y avoir accès.
  • Plaques dwemers alignées - Une série de plaques d'ébonite alignées rehaussées de détails en métal dwemer ? On dirait presque la structure d'un serpent. On m'a parlé de créatures similaires à la Cité mécanique. Par Auri-El, si j'ai l'occasion d'y aller un jour, je suis sûre que je m'évanouirai sur place !
  • Rouages dwemers patinés - Intéressants. Ces traces d'ébonite ne font penser que le rouage était incrusté dans du métal. Alors, noir et bronze ? On garde le sens du style, à ce que je vois ! On ne voit pas souvent ces alliages dans les créations dwemers.
  • Rouages dwemers usés - Vu leur taille, ces rouages doivent appartenir à quelque chose de plus petit qu'un Centurion dwemer, mais plus gros qu'une sphère. Que c'est excitant ! Un animoncule encore inconnu qui n'attend qu'un assemblage !
  • Arbres à came dwemers cassés - Ces essieux sont à fixer dans un cadre. L'inscription en dwemeris est-elle un jeu d'instructions ? Clairement, ils se fixent sur un autre segment d'une machine plus grande. Avec plusieurs membres, on dirait.
  • Résonateur tonal en étherquartz - Cette pierre translucide émet un son lorsqu'on la place dans son logement. J'ai ressenti comme un picotement électrique en la touchant, alors il lui reste une charge résiduelle. Extraordinaire ! Je me demande ce que cette relique alimente !
  • Selle en cuir dwemer - Aha ! Clairement, ça fait partie d'un vamidium. Un quadrupède, sans doute. Peut-être un cheval ? Les inscriptions en dwemeris semblent bien plus féroces que celles que j'ai vues sur d'autres montures mécaniques. Serait-ce un engin de guerre ?
  • Corne de saisie dwemer - Cette poignée appartient clairement à un vamidium, mais son style en ébonite est pour moi tout à fait inédit. J'imagine à peine quelqu'un saisir cette poignée et enfourcher sa monture !
  • Protections incurvées dwemers - Hmm. Amaliën me corrigera si je me trompe, mais j'ai la nette impression que ces plaques étaient là pour protéger et renforcer un membre ou autre élément de support. Elles sont assez racées, pour des éléments dwemers !
  • Panneau incliné dwemer - Vu les éraflures mineures, ces plaques de métal se chevauchent, pour former une sorte de cou ? Bizarre, les Dwemers estimaient la précision avant tout. Quelqu'un a dû tenter de l'assembler… sans y parvenir.
  • Plastron dwemer - Cette plaque est clairement à relier à un support vertébral et une structure cervicale qui accueillent les mécanismes intérieurs d'une machinerie articulée de type vamidium. Mais il lui manque de la pierre. Il y a peut-être moyen d'y fixer un résonateur.
  • Membres dwemers en ébonite - Quatre membres ! Un quadrupède ! Les formes indiquent un gros chien ou un loup, peut-être. Oh, mais ne nous emballons pas. Connaissons ma chance, on va se retrouver avec un crabe quadrupède particulièrement laid.
  • Pattes articulées dwemers - Ce sont des pattes de chien ou de loup vamidium. On peut se demander si les Dwemers les considéraient de la même manière que les Nordiques de Solitude voient leurs loups argentés. Sans doute pas. De toutes les races de Tamriel, les Dwemers étaient la moins sentimentale.
  • Grandes lentilles d'aethérium - Ah, du précieux aethérium ! Ces pierres précieuses pouvaient apporter une forme de vision, peut-être comme lentille dans un instrument de vision à distance ? Elles n'étaient certainement pas prévues pour une personne de la taille des Dwemers. Elles appartenaient peut-être à un vamidium ou autre grand animoncule.
  • Tête de loup dwemer en ébonite - Ah. Une tête de loup en métal. Malgré leur isolationnisme, on dirait que même les Dwemers n'étaient pas indifférents au charme inhérent des chiens ! Tout le monde aime les chiens fidèles, hein ? Vu sa taille, ce loup était certainement prévu pour un cavalier.
  • Carte antique de Glénumbrie
    • Une carte de l'Hégémonie de Direnni, vers 1E 484. Je remarque quelques imprécisions dans la topographie. Disons que certaines frontières naturelles ne sont pas alignées avec le territoire actuel, ni même les cartes dessinées une vingtaine d'années plus tard.
    • Je suis d'accord. Ces irrégularités prennent de grandes libertés avec la région. Cette carte pourtant de la même année oublie entièrement Camlorn. Il ne peut pas s'agir d'une étourderie. Je pense que c'est une tentative volontaire de cacher le rétrécissement de leur territoire.
    • Les Direnni possédaient parmi les mages les plus puissants au monde, au faîte de leur règne. Ils ne changeaient peut-être pas seulement la carte ? Et si leur Camlorn avait vraiment disparu ? Comme les Dwemers ? Ou Artæum ? Nous pourrions la trouver ! Ce serait fantastique !
  • Carte antique de Havre-tempête
    • C'est une carte orque. J'en reviens à peine. On n'a presque aucun vestige de la première Orsinium, après la guerre qui l'a détruite. Cette carte présente le territoire autour de la Bjoulsae. On y voit même une agglomération : Golkarr.
    • Ce n'était pas le nom du roi orque du siège de trente ans ? J'avais lu qu'il avait envahi Havre-tempête et mené le blocus des voies commerciales d'Haltevoie. On ne parlait pas d'une agglomération. Golkarr aurait-elle été rasée au début de la guerre ?
    • Ou alors, on n'a même pas eu le temps de construire la ville. Je doute qu'un monarque aussi traître que Joile ait toléré des voisins orques, même si Golkarr avait été établie de manière pacifique. La rationalisation de la destruction d'Orsinium n'était sans doute que la première trahison de Jolie, et le début d'une longue série.
  • Carte antique de Fendretour
    • Un brouillon annoté de la carte politique du royaume de Fendretour, qui appartenait autrefois au cartographe royal de Taillemont. Les lignes ont été redessinées plusieurs fois, avec différentes couleurs d'encre. On dirait que la noblesse était très divisée sur la question.
    • S'ils étaient comme leurs descendants, c'est un euphémisme. Les trois grandes maisons se disputent perpétuellement le contrôle. C'est un miracle que le royaume ne soit pas constamment en état de guerre civile, surtout sans roi sur le trône.
    • Ces baronnies et comtés étaient attribués au bon plaisir du roi. Les possessions de la noblesse changeaient en permanence au fil des faveurs qu'accordait le monarque. Ces brouillons sont peut-être aussi fidèles que possible.
  • Carte antique du désert d'Alki'r
    • La carte d'une tribu nomade d'Alik'r, avec un cadre de référence fragile et aucune frontière à proprement parler. Sentinelle est la seule agglomération digne de ce nom. Mais on y a porté le plus de points de repère possible, et signalé les dangers. Avec un corps de serpent géant qui se poursuit sur tout le paysage.
    • Un peu comme les serpents marins qu'on trouve sur les cartes de navigation, hein ? Il doit s'agir de Satakal, le dieu serpent yokudan. Ils croyaient que nous vivons tous sur le dos du serpent, alors on peut supposer qu'il s'agit d'une représentation symbolique.
    • J'ai longuement discuté avec des chefs de tribus nomades. La plupart affirment que les éventreurs des dunes actuels ne font qu'une fraction de la taille de ceux que les premières Ra Gada rencontrèrent. C'est peut-être lié, mais toute preuve a été ensevelie par le sable.
  • Carte antique de Bangkoraï
    • Je dirais que cette carte date de la première moitié de la Première Ère. Le royaume d'Ojwambu occupe la moitié sud de Bangkoraï. Il fut mis à sac par le seigneur de guerre Mahgzoor Rochemain, sans doute pour se venger de l'expulsion des gobelins vers Martelfell.
    • Ce genre d'attaque servit à justifier la mise à sac d'Orsinium, alors qu'aucun Gobelin n'occupait la ville. D'après les histoires orales, les clans orques et les tribus gobelines observaient une trêve dans les monts de la Queue-du-Dragon, mais ne se fréquentaient pas.
    • Si cela remonte à avant le siège d'Orsinium, c'était sans doute après l'exode des Orques et des Gobelins en 1E 874. Cela inscrirait donc la chute d'Ojwambu et l'établissement de la Fierté d'Hallin aux soixante-quatorze années qui les séparent ! On se rapproche !
  • Carte antique des Éboulis
    • L'histoire des origines des Éboulis regorge de récits de lutte et d'invasion. Les frontières se sont beaucoup déplacées pendant l'Ère Meréthique et la Première Ère. Cette carte saisit un instant fuyant, où les frontières antiques ressemblaient à celle de notre époque.
    • Tout à fait. Seul un cartographe au service du Premier Empire des Nordiques aurait pu dessiner une telle carte. Je dirais qu'elle date d'environ 1E 400.
    • Si c'est le cas, je plains le pauvre cartographe qui a dû tout redessiner quelques années plus tard. Morrowind avait mené une poussée pour chasser les Nordiques. Les empires fondés sur la brutalité durent rarement très longtemps.
  • Carte antique de Deshaan
    • D'après les ombres noires dans la région nord de cette carte, on a dû la tracer peu de temps après la première éruption du Mont écarlate. Très peu de temps après 1E 668. Deshaan a connu de grandes perturbations de son climat au cours de cette période.
    • Ah oui. La Mort du Soleil ! J'ai vu plusieurs routes qui sortent de la zone obscure. C'étaient peut-être les caravanes dwemers qui partaient vers leurs nouvelles cités ?
    • L'idée qu'un cartographe a réussi à créer une carte dans ces conditions défie la crédulité. L'éruption du Mont écarlate la fin de la guerre du Premier Conseil, la malédiction d'Azura… un artiste a dû illustrer cela pour le présenter comme carte historique un siècle plus tard.
  • Carte antique de Fangeombre
    • C'est un vrai trésor ! Une carte ayléide de Fangeombre, du tout début de la Première Ère. L'apparence de Fort-tempête tient presque du vœu pieux. Plusieurs marques indiquent qu'ils avaient prévu plusieurs emplacements pour son établissement.
    • Ces marques n'indiquent pas forcément des emplacements putatifs. Il pourrait s'agir de mises en garde. La population argonienne n'aurait sans doute pas accueilli favorablement leur installation dans la zone. Ils étaient bien plus isolés, à l'époque.
    • Vous avez peut-être raison. On parle d'une énorme bataille entre les Argoniens locaux et les Ayléides barsaébiques se disputant le contrôle du territoire où ils allaient construire Silyanorn. Dommage qu'ils n'aient pas pu cohabiter en paix.
  • Carte antique d'Estemarche
    • Bordeciel, les Anciennes Châtelleries. Estemarche, spécifiquement. L'ancien cœur de l'Empire Nordique.
    • Vendeaume en particulier est la plus ancienne agglomération humaine dans tout Tamriel. On se demande quelles histoires et quels trésors ont été oubliés dans ce territoire antique.
    • Ce qui m'en rappelle une : une ancienne légende nordique sur la manière dont le héros Wuundig affronta un puissant Daedra et le fit fondre avec un marteau de feu. Les sources chaudes d'Estemarche seraient les vestiges de ce monstre.
  • Carte antique de la Brèche
    • Oh, on dirait une carte de la Brèche ! On ne peut pas se tromper sur le lac Honrich et la Treva. Le climat est bien plus tempéré que le reste de Bordeciel.
    • Et un territoire de géants, en plus ! Je me demande si les sites funéraires des géants sont indiqués sur cette carte ? On m'a dit que les géants partent pour leurs sites funéraires antiques lorsqu'ils sentent la fin approcher.
    • Les sites funéraires des géants sont moins intéressants qu'on le croit. Ils emportent peu de choses avec eux, et leurs frères ne s'occupent pas de l'endroit où ils gisent. On ne trouve que des tas d'os avec des bouts de cuir de mammouth.
  • Carte antique d'Auridia
    • Oh ! Clairement, c'est l'archipel du Couchant ! Enfin, spécifiquement Auridia. Et l'Accostage des Neuf proues est indiqué, ce qui en fait sans doute une carte ancienne.
    • Ou alors, quelqu'un a voulu noter l'emplacement sur cette carte à cause de son importance culturelle, Amaliën. Vous le faites aussi lorsque vous dressez vos propres cartes.
    • Hmm… très juste. Je le fais souvent. Et je vois une note sur les emplacements potentiels pour établir la guilde des mages, ce qui nous placerait vers 2E 230, bien plus tard que je l'espérais !
  • Carte antique du bois de Graht
    • Hmm, c'est difficile à lire, mais je pense qu'il s'agit d'une carte du sud-est de Val-boisé. La région s'appelle bois de Graht, à cause des chênes-graht que l'on y trouve en grands nombres.
    • Étrange… Falinesti est indiquée. Je sais que l'on n'a pas revu cette ville depuis des années, mais même lorsqu'elle était accessible, je croyais que l'emplacement de la Cité ambulante était incertain.
    • Incertain ? Non, même si je comprends d'où vous vient cette idée. Falinesti se déplaçait avec les saisons, pour se rendre à différents endroits de Val-boisé. D'année en année, elle plaçait ses racines au même endroit à chaque saison. Cette carte indique son site hivernal.
  • Carte antique de Prasin
    • On dirait le Val-boisé du sud-ouest. Oui, ça doit être Prasin.
    • Oui, ça a l'air très ancien. Les cartes modernes de la région évincent l'influence des Hauts-Elfes. Rappelez-vous que le Domaine tente d'influencer Prasin, de manière aussi culturelle qu'architecturale. Cette carte semble antérieure à leurs tentatives concertées.
    • Oui, les Bosmers ne tolèrent qu'à peine mon peuple. Je les comprends. Les voyageurs ne connaissent pas véritablement la topologie de la zone, parce qu'ils se cantonnent aux villes pour le commerce et le voyage. La carte est assez détaillée pour avoir été dressée par des Elfes des bois eux-mêmes !
  • Carte antique de Malabal Tor
    • Une vieille représentation de Malabal Tor, le foyer bosmer. Voilà Silvenar, et ici le site estival de Falinesti, il me semble. Bien sûr, ça fait longtemps qu'on n'a pas vu la ville.
    • Intéressant. La carte indique plusieurs forteresses et cités ayléides : Abamath, Belarata, Ilayas. On a dû dresser cette carte au début de la Première Ère, peu après le retrait des Ayléides vers Val-boisé. Certains de ces sites étaient perdus depuis des siècles.
    • Cette carte a sans doute été créée par un cartographe à partir de sources antérieures. Les cartographes incorporent souvent l'œuvre de leurs prédécesseurs dans les nouvelles cartes, pour les corriger ou les améliorer. Ce parchemin est vieux, mais il n'a pas trois mille ans.
  • Carte de la Marche de la Camarde
    • Une carte de la Marche. Je connais bien ce territoire. Bosmers, Khajiits, Coloviens et Impériaux se battent sur place depuis des siècles. Je pourrais vous raconter de ces batailles !
    • L'histoire de conflit dans la région a certainement façonné la culture martiale des tribus khajiits nomades. Le reste de Tamriel connaît les Khajiits comme des marchands itinérants, mais Anequina, le royaume nord des Khajiits, a toujours été un domaine martial.
    • Malgré son nom, la Marche de la Camarde n'est pas un simple champ de bataille. C'est un creuset où les cultures se mélangent. Oui, les Khajiits y ont livré bien des guerres, mais ils ont aussi échangé avec d'autres peuples, et prospéré en temps de paix.
  • Carte antique de Wrothgar
    • Une vieille représentation de Wrothgar, si je ne m'abuse.
    • Je ne vois aucune référence aux treize forteresses fondatrices. Bien sûr, les cartographes impériaux n'ont pas passé beaucoup de temps à étudier les détails de la loi des forteresses orques.
    • Ce n'est pas impérial, Ugron. Je sens une influence brétonne, sur ce document. Je le trouve trop chargé, presque fleuri. C'est sans doute un illustrateur de Hauteroche qui l'a créée, pour commémorer le premier sac d'Orsinium.
  • Carte antique de Vvardenfell
    • La géographie volcanique unique de Vvardenfell en fait l'un des endroits les plus difficiles à cartographier dans tout Tamriel. Mais la silhouette de Tamriel est inimitable.
    • Ha ! Ce sont les prêtres du Tribunal qui limitent le plus la cartographie dans la région. Je suis toujours fascinée de voir à quelle fréquence l'île est fermée, puis rouverte, et ainsi de suite. Il est devenu assez simple de se rendre sur l'île de nos jours, mais les étrangers rencontrent tout de même de nombreuses portes closes.
    • Comme vous le savez, peu de cartes sont des créations originales. Je parierais que c'est là un composite de plusieurs cartes… peut-être même des documents dwemers !
  • Carte antique du Couchant
    • Je reconnaîtrais cette carte n'importe où. C'est chez moi. Le Couchant. Cette carte est vieille, mais pas trop. J'ai vu des cartes dessinées par les Aldmers, et honnêtement, je reconnaissais à peine le paysage.
    • Amaliën a raison. Cette carte semble plus utilitaire que décorative. C'est un document de travail pour un marchand ou un navigateur.
    • Bizarre qu'on n'y trouve ni Auridia ni Artæum. Le cartographe voulait sans doute établir l'autorité du Couchant sur la zone.
  • Carte antique de Tourbevase
    • Difficile à dire, avec des rives qui changent aussi souvent, mais je pense que cette carte représente le marais noir. La région de Tourbevase, plus spécifiquement.
    • Vous avez raison, Vérita. Et vous avez tout aussi raison sur les changements et révolutions du paysage côtier. Regardez où le cartographe a placé la Prison de la Rose noire et Lilmoth.
    • Le marais noir est virtuellement impossible à cartographier de manière utile. Demandez donc aux cartographes impériaux qui ont essayé. Très peu sortent vivants de cet endroit maudit, et tous reviennent déçus.
  • Carte antique du Nord d'Elsweyr
    • Ah ! On ne peut pas se tromper, vu les problèmes qu'il y a eus récemment dans la région. C'est Anequina, ça. Enfin, le Nord d'Elsweyr.
    • Hmm. C'est clairement ancien, mais le cartographe n'a pas inclus les frontières des seize royaumes d'Elsweyr. J'imagine que l'illustrateur l'a dressée peu de temps après la consolidation de la moitié nord sous l'étendard d'Anequine.
    • Oui, cela représente clairement la région juste après la peste thrassienne. C'est bizarre de voir une carte entièrement finalisée de cette province. Le voyage en Elsweyr se fait souvent par bouche-à-oreille, surtout pour assurer du travail aux caravanes baandari.
  • Carte antique du Sud d'Elsweyr
    • Ah, les merveilles de Pellitine, immortalisées en véritable encre d'Elsweyr ! Quelle splendeur !
    • Les choses paraissaient clairement plus propres lorsque ce cartographe a posé le pinceau sur ce parchemin. Regardez ces coups de pinceau. Je doute que même l'archimagistère Vanus Galérion ait pu égaler cette adresse au pinceau et au crayon.
    • Je suis tout à fait d'accord. Il serait bon que le monde retrouve l'art de la plume et du pinceau. Hélas, je doute que la culture soit une priorité dans le Sud d'Elsweyr, de nos jours.
  • Boîte tonale en bois laqué
    • Vu le grain du bois, on sent que la personne a réutilisé le bois d'un autre objet. Ces petites déformations ne gâchent pas sa beauté. C'est difficile à croire, vu son fini, mais je pense que la boîte faisait partie d'un navire, auparavant.
    • Certaines des plus anciennes reliques en bois du Couchant ont la même apparence. S'ils ont réussi à convertir un objet utilitaire, comme un navire, en un objet aussi beau… eh bien, je n'aimerais pas être un travailleur du bois face à un tel défi.
    • Ils l'ont peut-être pris sur un navire-cygne du haut seigneur Torinaan ! Une prophétie peu connue annonçait que les enfants perdus d'Aldmeris pourraient « faire de leurs branches un nouveau foyer en terres lointaines. » Cette histoire de branches m'a toujours paru incompréhensible. Ça parlait peut-être des navires en bois !
  • Décorations aldmeries dorées
    • L'essentiel de l'imagerie des Aldmers a été repris par les cultures qui en descendent, comme les Hauts-Elfes. Amaliën sait combien son peuple apprécie l'aigle. Cela explique peut-être la figurine d'oiseau. Mais le lien avec Magnus est un peu étonnant.
    • Vous parlez de la marque solaire ? Je l'ai déjà vue sur certaines mosaïques de Prime-Tenure. Notamment autour de la ruine de Torinaan. On dirait plus de l'héraldique que de l'iconographie religieuse. C'est peut-être le sceau-calan de Torinaan.
    • Serait-ce un symbole d'Aldmeris elle-même ? Nous autres Hauts-Elfes aimons prétendre que nous savons tout sur notre origine, mais j'ai toujours trouvé qu'il s'agissait de conjectures. Et si c'était ce qu'ils voyaient dans leur ciel ? Un autre soleil !
  • Mécanisme de boîte à musique
    • Malgré l'âge de l'objet, les aspects minuscules de cette boîte à musique semblent en parfait état de marche. Nous devrions le manipuler avec soin. Amaliën, je vous conjure de ne pas essayer de la démonter.
    • Les légendes disent que la musique aldmeri apaisait l'esprit et repoussait le deuil. Ce serait un bien très précieux pour une race dotée d'une telle longévité. De toute évidence, ce mécanisme en est incapable, mais tout Elfe serait heureux d'écouter une mélodie aldmerie.
    • Je ne sais pas. On dirait un chant funèbre. La brûlure de la mort était bien plus cruelle pour mes aïeux, puisqu'elle leur rappelait leur malédiction mortelle. Cela me rappelle les requiems traditionnels des Hauts-Elfes.
  • Danse baroque d'Alinor - Une danse antique, hein ? Vu l'espacement et la notation minutieuse, c'est clairement une création des Hauts-Elfes. Pff. Ce que nous pouvons être raides ! Rappelez-moi de vous montrer de véritables danses antiques, lorsque j'aurai graissé l'essieu arrière de mon fauteuil !
  • Diadème de Compagnon - Lorsqu'Ysgramor a quitté Atmora pour venger la Nuit des Larmes, il a appelé les guerriers l'accompagner. Ceux qui lui ont répondu ont remporté un renom éternel en devant les Cinq Cents compagnons. C'est sans doute l'un de ces puissants héros qui portait ce diadème !
  • Marquage corporel d'élu d'Ysgramor - Les scaldes affirment qu'Ysgramor et ses compagnons furent les premiers à porter la peinture de guerre bleue que les Nordiques portent encore de nos jours. Ysgramor aurait tué tant de géants des glaces qu'il était couvert de leur sang bleu. Le reste de ses ennemis prit la fuite !
  • Marquage facial d'élu d'Ysgramor - Quelle découverte importante ! Personne ne se rappelait quelles marques Ysgramor et ses Cinq Cents compagnons portaient. Ces spirales sont des symboles de mort. Les Atmorans les portaient pour montrer qu'ils cherchaient une mort glorieuse au combat !
  • Couronne dwemer - Un excellent exemple d'artisanat dwemer. Les gravures géométriques symbolisent certainement la sagesse et l'autorité. Les pierres blanches, la noblesse. Cette couronne devait appartenir à un architecte dwemer, ou autre artisan de haut rang.
  • Marquage corporel dwemer - J'aime vraiment les Dwemers, mais le terme « narcissique » ne couvre même pas la vanité ébouriffante de leur culture. Ils décoraient presque tout de visages stylisés qui ressemblaient sans doute au leur. Ce tatouage détaillé reprend magnifiquement ce thème.
  • Marquage facial dwemer - Le tracé est simple, mais doté d'une importance symbolique capitale. On trouve rarement un pilier, une forge ou un animoncule qui ne porte pas un visage barbu. Je pense qu'on peut sans risque supposer que cette décoration donnait une image d'adresse, de sagesse ou d'autorité.
  • Gardes en coquille de nautile
    • La Mer des Perles est connue pour la myriade de coquillages qui échouent sur les côtes de ses îles. Beaucoup portent des tourbillons similaires à celles des nautiles, qui sont souvent légères mais très résistantes.
    • Les Sloads utilisaient rarement les coquillages. D'après ce qu'on m'a dit, ils n'utilisaient presque jamais d'outils. Parce que leurs mains glissaient, vous comprenez ? Mais ils utilisaient parfois des armures (à en croire les journaux de bord des Toutes voiles). Leur corps flasque n'avait presque aucune protection naturelle.
    • Apparemment, les nautiles autour de l'île d'Agonio sont particulièrement grands. Puisqu'il s'agit de la plus grande île de l'archipel, elle possédait peut-être des ressources abondantes qui leur permettaient une croissance particulière.
  • Incrustation d'anémone inerte
    • Je ne suis pas expert des Sloads, ni des anémones d'ailleurs, mais je sais que les anémones des marais poussent souvent dans les zones saumâtres. Comme la région marécageuse au centre de l'archipel thrassien, d'où cet objet doit être originaire.
    • Vous pensez que les Sloads s'en servaient à des fins nécromantiques ? Les propriétés poisseuses uniques de l'anémone renforçaient peut-être leur magie particulière, et c'est pourquoi ils la manipulent avec tant de talent !
    • On m'a rapporté des récits particulièrement troublants de la… maturation des Sloads. Certaines anémones ont des comportements reproducteurs similaires. Je ne suggère pas de lien direct, mais il faudrait y penser ! Personnellement, je préfère éviter.
  • Plaques de corail
    • J'ai lu que les coraux denses formeraient toute la fondation de Thras. Ils ont dû l'exploiter, comme nous extrayons la pierre et le minerai, non ?
    • Assurément. Les Sloads ont dû utiliser le nid de formations de corail pour se déplacer, mais ont aussi dû développer un moyen de l'exploiter. Je n'imagine pas comment ils ont fait. Ce corail est aussi dur que la pierre, et je n'imagine pas un Sload manier la pioche !
    • Regardez bien les plaques. De subtiles variations dans la couleur et le motif des creux. Différents coraux devaient apporter différents avantages au combat. Légèreté, résistance, etc. Et le mieux : ça ne vous entraînait pas sous la surface.
  • Cuir d' intégument poisseux
    • Vous pensez qu'il s'agit de cuir de Sload ? Je pense qu'on pourrait le prendre sans tuer la créature, mais ce serait sans doute douloureux. Comme écorcher quelqu'un.
    • Peut-être qu'ils muent ! Beaucoup de créatures marines changent de peau pour grandir, non ? Les crabes, ce genre de choses. J'imagine bien un truc rose et puant qui sort d'une gangue de cuir !
    • Merci de cette description si imagée, Amaliën. Oui, c'est peut-être un produit de la maturation. Ou alors, un cuir prélevé sur les jeunes. Les rares études sur la question suggèrent que les Sloads ne traitaient pas particulièrement bien leurs jeunes.
  • Acier flottant
    • Il y avait du métal, à Thras ? Sinon, je me demande comment ils ont mis la main sur ce métal. Ce n'est pas comme s'ils avaient noué des relations commerciales avec les peuples de Tamriel.
    • Ils ont dû le prendre dans des épaves englouties. Des Maormers qui se seront un peu trop approchés. Voire des Yokudans ou des Elfes gauchers. Cela dit, ce métal paraît plus léger que la norme. Je me demande s'il pourrait flotter.
    • Ha ! Je sais ! Du métal de grenouille ! Syrabane avait découvert un alliage alchimique au milieu de la Première Ère pour fabriquer l'armure des Elfes de la marine. Cela leur évitait de couler s'ils tombaient par-dessus bord. Ça devait intéresser les Sloads !
  • Fourrure de smilodon neigeux
    • Au fil des ans, de nombreux artistes ont imaginé que la tenue des Elfes des neiges était composée de fourrures élégantes des pieds à la tête. De longues capes en fourrure, des bonnets décoratifs, de grosses bottes… ces coutures suggèrent que ces bandelettes servaient pour des vêtements.
    • Les tigres à dents de sabre neigeux devaient être abondants dans les zones habitées par les nobles Elfes des neiges, surtout à l'époque. Il n'est pas inimaginable qu'ils aient fourni le gros des matériaux pour leurs vêtements et autres ressources.
    • Je ne suis pas tailleuse, mais j'aime les vêtements. Ces morceaux sont coupés de telle manière à faire une doublure de chapeau, ou de gants. On voit clairement l'endroit où la couche extérieure a été retirée des coutures.
  • Cèdre neigeux pétrifié
    • Le cèdre neigeux pétrifié est incroyable résistant. Les Elfes des neiges les utilisaient apparemment pour résister au froid intense et à l'absence de nutriments. Mais je n'avais jamais vu une branche séparée de son tronc vivant !
    • Certaines pratiques alchimiques peuvent pétrifier le bois en quelques heures. Cela produit un matériau solide, presque indestructible, que l'on peut utiliser de manières très différentes, même si je ne sais pas à quoi on a pu employer celui-ci.
    • Je suis sûre que c'est le travail des Elfes des neiges ! Ils ont dû trouver un moyen de solidifier le bois pour l'utiliser. Ils en faisaient peut-être même une armure, c'est assez solide pour ça. Et il y a des marques sur cette pièce qui pourraient être assez profondes pour avoir été causées par une épée !
  • Gravures en métal d'Auri-El
    • Ces gravures semblent être un hommage à Auri-El. Mes recherches indiquent qu'il occupait une place capitale dans le panthéon des Elfes des neiges. Et ce métal est très souple. Je ne sais pas à quoi ça pouvait leur servir.
    • Beaucoup de personnes vénéraient Auri-El à l'époque, et c'est encore le cas aujourd'hui ! Il n'y avait pas que les Elfes des neiges. Nous savons si peu de choses sur leur histoire, et même ça n'est pas certain. Mais je reconnais que la zone où nous avons retrouvé cet objet étaie votre théorie.
    • Vu la flexibilité du matériau, même après tout ce temps, je me demande si c'était une sorte de symbole de vénération à porter sur sa personne. Quelque chose à arborer sur une armure ou un bouclier. On aurait même pu le fixer sur des vêtements ordinaires !
  • Plaques de métal imprégnées de Magie
    • Elles sont inertes, à présent, mais je vois des traces de Magie fusionnée dans le métal. Les traces de brûlure suggèrent qu'il s'agit de magie du feu, ou au moins d'une forme contrôlée. Ces marques proviennent d'une utilisation récurrente, et pas d'une décharge de chaleur unique.
    • La forme est un peu vague, mais on dirait des semelles de chaussure. Ce serait la bonne longueur pour un pied altmer, si on suit la théorie selon laquelle cet objet serait d'origine elfe des neiges. Mais ça pourrait aussi bien être un ustensile de cuisine.
    • Oh ! Les Elfes des neiges avaient peut-être trouvé un moyen de faciliter la marche dans la neige. Des semelles de métal qui font fondre la neige quand on marche ! À moins que ce ne soit récréatif ? Ça pourrait être amusant de glisser sur des traces de neige tout juste fondue.
  • Rivets en métal glacial
    • Ils sont très petits. Les détails sont incroyables ! Je n'imagine absolument à quoi on a pu utiliser ces rivets. Honnêtement, on voit rarement de telles fixations dans les tenues elfiques. On dirait une construction presque dwemer.
    • Est-ce vraiment si étrange ? Les Elfes des neiges et les Dwemers ont coexisté pendant des siècles dans l'actuel Bordeciel. Ces rivets pourraient être une preuve de collaboration interculturelle, non ? Les deux civilisations avaient tellement de choses à apprendre l'une de l'autre.
    • Quelle que soit leur origine, ils sont d'une fabrication exemplaire. Je doute que même un couturier elfique actuel puisse façonner un objet aussi petit. Il faudrait une concentration de bijoutier. Cela permettrait de créer un objet solide sans pour autant sacrifier son esthétique. Après tout, c'est une idée typiquement elfique.
  • Symbole d'Y'ffre
    • Le charme lui-même est petit, mais il ressemble bien aux autres représentations d'Y'ffre, le dieu de la forêt des Elfes des bois. Puisque sa tête est percée de part en part, il devait faire partie d'une collection de charmes.
    • Je suis d'accord, on dirait Y'ffre. Mais cet aspect semble bien moins distant qu'à la normale. Il a l'air de hurler, ou de grogner derrière une guirlande de feuilles. C'est plus que dérangeant.
    • Il libère peut-être le pouvoir d'une Chasse sauvage des Elfes des bois ! Y'ffre exigeait que les Elfes des bois conservent leur forme dans le cadre du Pacte Vert, mais il leur permet toutefois d'en changer lorsque le besoin s'en fait vraiment sentir. Les dieux sont parfois bizarres.
  • Visage du Serpent
    • Certains pourraient trouver que ce machin monstrueux a l'air maormer, mais je suis sûr que c'est une image liée à la Chasse sauvage. Apparemment, les Elfes des bois peuvent prendre toutes sortes d'apparences hideuses pendant une Chasse sauvage. Là, on dirait quelque chose entre un serpent et un poisson ?
    • On ne voit pas beaucoup d'imagerie reptilienne dans les arts des Elfes des bois, mais oui, je suis d'accord avec Ugron. Les créatures invoquées par la Chasse sauvage défient toute tentative d'identification. On dirait un serpent un moment, puis un poisson l'instant d'après. Terrifiant.
    • J'ai lu des histoires sur un monstre créé par la Chasse sauvage, avec le corps d'un serpent et une gueule de requin. Il paraît qu'il existe encore dans les eaux peu profondes de Val-boisé. C'était peut-être un Elfe des bois, avant !
  • Anneau de l'eau
    • Trop petit pour être une bague. On dirait presque une vague de bague, aussi étrange que ça puisse paraître. On dirait qu'il est fait dans le même matériau que les autres charmes de la région. Ce serait en rapport avec la Chasse sauvage ?
    • Les Elfes des bois pris dans un rituel de la Chasse sauvage seraient capables de se changer en animaux étranges, mais certains disent qu'ils pouvaient aussi se changer en eau. C'est peut-être une représentation de Bosmer liquéfié.
    • Oui ! On m'a parlé de Bosmers qui devenaient de terrifiants raz-de-marée de sang, au lieu d'animaux ! Vous imaginez le spectacle ? Enfin… ce serait horrible, bien sûr. Mais quel spectacle !
  • Visage du Loup bestial
    • Une gravure petite, mais tout de même entêtante. C'est assez monstrueux, mais je ne sais même pas de quel monstre il s'agit vraiment. Trop inquiétant pour ne pas être lié à la Chasse sauvage, cela dit, hein ?
    • Attention avec ce charme. Il est vieux, mais les crocs sont encore assez pointus pour percer la peau. La Chasse sauvage arracherait la chair des os en un clin d'œil… c'est peut-être une sorte de rappel.
    • Des loups, ça ne vous paraît pas un peu facile ? Les créatures de la Chasse sauvage adoptent bien des aspects, tous horrifiants. C'est peut-être une représentation du Roi Loup-Cerf Mort ! Il est mi-loup, mi-crocodile, ou je ne sais quoi. Et certains disent qu'il rôde encore à Val-boisé !
  • Charme de l'informe
    • Je vais être honnête… je ne sais pas vraiment ce que je regarde. J'imagine que ça pourrait être un visage ? Si on plisse les yeux ? Vu la forme bizarre et la teinte verdâtre du métal, je pense que c'est une relique de la Chasse sauvage.
    • Si je ne me trompe pas, des êtres informes apparaissent souvent dans la chasse. D'après ce volume sur l'histoire bosmer, les Elfes des bois transformés par le rituel prennent souvent l'aspect de « grandes langues torves, libérées de dents ou de crocs. » Beurk.
    • Vous imaginez voir une langue géante vous poursuivre ? C'est dommage que la Chasse sauvage ne laisse pas de survivant, pas même ceux qui y participent volontairement. Il va falloir attendre que les Elfes des bois se sentent assez contrariés pour en appeler une nouvelle !
  • Filament de torque de la connaissance
    • Inhabituel. Ce tube de métal paraît assez gros pour faire un collier, mais j'ai l'impression qu'il est incomplet. C'est clairement une fabrication dwemer. Le motif géométrique est très courant dans les objets dwemers. Si c'est un torque, où est le reste ?
    • Si ce torque semble incomplet, c'est parce qu'il l'est. Les Dwemers devaient forger ces bijoux en différents brins de métal tressés. C'est logique. Les métallurgistes m'assurent qu'ils combinaient différentes sortes de métaux pour fabriquer leur alliage.
    • Mais quelle magie possède cet objet ? Ces petites encoches dans le brin sont clairement alignées avec les caractères du dwemeris. Je pense qu'ils symbolisent la connaissance ; ce brin façonne et lie la magie du torque aux connaissances dwemers. La connaissance est la base de tout, vous comprenez.
  • Filament de torque du chant
    • Ces encoches nettes… ça me dit quelque chose. Ce sont les symboles dwemers pour le bruit, ou le chat. Comme vous le savez, le son jouait un rôle essentiel dans la vie et la pratique magique des Dwemers. Je me demande souvent si cela s'étendait au chant.
    • Les chants ? Certainement pas d'une manière qui plairait à un Haut-Elfe, je pense. Les Dwemers préféraient la logique à la beauté, et je ne vois rien de moins logique que les chants. Ils devaient laisser leurs instruments parler pour eux.
    • Un métallurgiste m'a dit un jour que les métaux d'un alliage sont comme les notes d'une harmonie. C'est une bonne métaphore, non ? Je doute que les Dwemers aient fait la différence entre le chant et le son, en vérité. La magie tonale et les chansons antiques sont toutes les deux une source de connaissance.
  • Filament de torque de la puissance
    • Un brin de métal dwemer tordu, marqué d'encoches dwemers qui signifient le pouvoir. En soi, cet objet ne sert à rien. Mais avec d'autres brins, peut-être tressés en collier, il renforcerait l'ensemble.
    • Les Dwemers devaient fabriquer des torques pour de nombreuses raisons différentes. Les colliers canalisent souvent des enchantements puissants, alors je ne m'étonne pas de trouver un morceau de torque censé renforcer la magie de cet objet.
    • Attention avec ces marques. Mêmes les colifichets dwemers les plus simples, fabriqués juste pour s'amuser, peuvent être mortels si on ne les manipule pas avec soi ! Quand les éléments de ce torque seront réunis, nous verrons bien à quoi cet objet devait servir.
  • Gardes de gorge de torque
    • Bizarre. Je n'ai jamais vu de torque dwemer équipé de ce genre de protection. Ça sert peut-être à amplifier la voix ? Ou à protéger la gorge de celui qui le porte ? Mais pour quoi faire ? Un gorgerin renforcé serait plus pratique.
    • Ah, j'ai trouvé ! Ce torque a été créé pour canaliser l'architecture tonale. L'art dwemer de modeler la réalité grâce au son. C'était une forme de magie… ou de mécanique. Je ne sais pas si les Dwemers faisaient la différence entre les deux.
    • L'architecture tonale ! J'ai vu à quoi les Dwemers l'utilisaient, bien sûr, mais je ne m'attendais pas à voir un appareil utilisé par les architectes tonaux. Comment savoir quelles merveilles ce torque a façonnées ?
  • Focalisateur tonal de torque
    • Du quartz courant, façonné sans adresse ou finesse particulière. Vu le talent déployé à construire les autres pièces de ce torque magique, je me demande si cette pierre de focalisation n'a pas été remplacée par un ersatz par un autre artisan inepte.
    • Du quartz courant, certes, mais pas dans le contexte de ce torque magique. Le quartz est un cristal, et le cristal possède de nombreuses qualités inhabituelles en matière de transmission sonore. Si l'on avait taillé ou façonné cette pierre, cela aurait gâché sa résonance naturelle. Enfin, à mon avis.
    • Mon cher collègue Reginus est, comme souvent, plus pertinent qu'il ne s'autorise à l'admettre. Différents cristaux conféraient naturellement des propriétés tonales différentes. Chaque élément de ce torque était exactement façonné pour concentrer la résonance spécifique de ce cristal. C'est parfait !
  • Cercle de fléau brutal de Malacath
    • Une découverte fascinante ! Vous voyez la délicatesse des nœuds ? C'est clairement le cercle supérieur d'une Bande brutale de Malacath ! Avec le cercle, le cœur et la boucle, cela formera un anneau parfait.
    • Une création de la secte de Malacath qui a pris le pouvoir après le sac de la première Orsinium ? Vous êtes sûr ? D'après ce que j'ai compris, il n'en a existé qu'une poignée. Et elles sont maudites, non ? On devrait peut-être la remettre là où on l'a trouvée…
    • Absurde ! Si les érudits comme nous prenaient peur chaque fois qu'on parlait de malédiction, on n'accomplirait jamais rien ! Ce cercle supérieur représente la bénédiction du fléau de Malacath, au fait. C'est une défense pour celui qui le porte.
  • Boucle de force brutale de Malacath
    • Regardez, un élément de la Bande brutale de Malacath ! C'est clairement un élément d'un anneau qui appartenait à un membre éminent de la Branche Brutale de Malacath, une secte née dans les cendres d'Orsinium vers 1E 1000. C'était un groupe fascinant !
    • Fascinant ? Mes recherches les désignent comme des fanatiques de Malacath décidés à éliminer les Brétons et les Rougegardes pour tous les torts, réels ou imaginaires, infligés aux Orques. Ces anneaux ne sont qu'un symbole de vengeance.
    • Que savez-vous des torts et de la vengeance, estimée collègue ? Certains Orques estiment que la Branche Brutale avait raison, et furent attristés de son élimination. Ce n'est pas mon cas, mais c'est le cas de certains de mes compatriotes.
  • Huile rituelle brutale de Malacath
    • Cette urne rituelle porte la marque de la Branche Brutale. Un Orque appelé Borug gro-Bashnarz fonda cette secte et servit de grand-père. Les légendes affirment qu'il reçut les Bandes brutales des mains de Malacath en personne. C'est difficile à croire, même pour un Orque.
    • Exact. Je me souviens de cette histoire. Elle est tirée du Codex d'Orsinium. Malacath est apparu devant lui et lui a offert un anneau pour chaque membre de la secte… après qu'ils avaient sacrifié tout un village de Brétons pour les envoyer à Fossendre. Terrible.
    • Vous pensez vraiment que cette urne contient l'huile rituelle qui permet d'oindre les Bandes brutales ? On pense que chaque adepte portait cette huile pour l'appliquer sur son anneau en guise de prière, ou pour demander la persévérance face à une adversité incessante.
  • Cœur runique brutal de Malacath
    • Encore une découverte colossale ! Il ne peut s'agir que du cœur d'une des Bandes brutales de Malacath ! Remarquez les inscriptions runiques complexes. La secte affirmait que ces anneaux avaient été forgés dans Fossendre, et que Malacath en personne les leur avait offerts.
    • Comme toutes les légendes, je suis certain que cette histoire possède un fond de vérité. J'ai vu bien des faux au fil des ans, mais il n'existait qu'un tout petit nombre de ces anneaux. Et c'est bien l'un d'eux. N'importe quel Orque pourrait faire la différence.
    • Je suis du même avis. Et j'irais jusqu'à dire qu'il s'agit du cœur de la bande du grand-prêtre en personne ! Vous voyez ce symbole ? Avec le trait incliné et l'angle ? C'est une portion du vrai nom de Malacath ! Croyez-moi, je l'ai déjà vu.
  • Poussière rituelle brutale de Malacath
    • Une bourse de poussière rituelle associée à la secte de Malacath appelée Branche Brutale. Il est stupéfiant qu'elle nous soit parvenue. Elle est très bien conservée. Sans doute à cause du cuir et de la manière dont il a été traité. À moins qu'elle ne contienne vraiment de la poussière de Fossendre ?
    • Je me suis piqué le doigt sur une de ces dents. J'ai eu l'impression que quelqu'un suçait la plaie, et j'ai retiré le doigt ! Si je voulais faire une ceinture suceuse de sang, pourquoi mettre les dents à l'intérieur ? À moins que ce ne soit un instrument de torture ?
    • Ils devaient déposer leur Bande brutale dans la poussière pour dormir, convaincus que cela les chargerait de l'énergie du domaine de Malacath. Je me demande si la guilde des mages pourrait imaginer un moyen de déterminer si cette poussière vient ou non d'Oblivion ?
  • Gaine assoiffée
    • Au premier regard, il n'y avait rien d'extraordinaire dans cette ceinture de cuir vierge, mais les apparences sont parfois trompeuses. Il y a des canaux creux sous la surface, qu'on ne pourrait décrire que comme des veines… et l'intérieur de la boucle est hérissé de dents !
    • C'est ce que la légende voudrait nous faire croire. Encore un cadeau de Malacath pour ses adeptes les plus fidèles. Bien sûr, ils étaient aussi complètement fous. Des fanatiques décidés à mourir pour leurs convictions. D'ailleurs, c'est ce qu'ils ont fait. Une existence brutale, et assez brève.
    • Bon, elle boit bien du sang. Et pendant qu'elle le fait, on sent une certaine pulsation, qui semble renforcer ses enchantements. À moins que quelqu'un ne se porte volontaire pour l'enfiler, je n'en saurai pas plus. Si je voulais un vêtement qui sape mon énergie vitale, j'achèterais un corset.
  • Doublet de Sanghin
    • Je ne reconnais pas le style de ce doublet. Sans doute un vêtement taillé sur mesure pour un client fortuné. La souplesse du cuir est plus que plaisante. Il ne grince pas lorsqu'on l'étire, et reprend sa forme de manière élastique. Le porter, c'est comme être enlacé.
    • Son contact a ravivé un souvenir désagréable que j'aurais préféré laisser à sa place. On dirait l'œuvre d'un tanneur bosmer que j'ai rencontré au Val boisé, qui était dévoué au Pacte Vert. Son cuir est vivant, et ça me donne la chair de poule.
    • Les soupçons d'Amaliën sont fondés. Malheureusement, j'ai assez d'expérience avec les nécromanciens pour savoir à quoi ressemble le cuir d'Elfe. Cette peau n'est pas vraiment vivante, mais elle se comporte tout comme. On dirait même qu'elle peut guérir les coupures et les abrasions.
  • Gorgeron gobelet
    • En général, un gorgeron se trouve plus près de la gorge, et couvre entièrement le cou. Cette échancrure offre une protection limitée contre autre chose que des flèches qui auraient dévié vers le haut après avoir frappé la carapace. Mais elle permettrait de porter un gros casque.
    • Ce n'est pas mon domaine d'expertise, loin de là, mais on dirait qu'il y a un interstice volontaire entre les plaques et la jonction au cou. Honnêtement, on dirait une bonde. À quoi pourrait-elle servir ?
    • Je viens de gratter la rouille dans cet interstice, Reginus, et c'était en fait du sang séché. On en trouve souvent sur les armures, mais… et si c'était vraiment un écoulement ? Si cette armure appartenait à un vampire, se nourrir pendant le combat serait forcément salissant.
  • Cuirasse à crocs
    • Une conception inhabituelle. La colonne vertébrale et la poitrine sont puissamment renforcées à l'avant et l'arrière, mais les flancs et l'abdomen sont à découvert. Le gain de mobilité que cela apporte ne justifie pas de sacrifier la protection. Ces piques semblent purement esthétiques.
    • J'ai sondé le métal, là où l'émail s'écaillait. Il est daedrique. Ce matériau plutôt rare pourrait expliquer qu'on ait fait des économies, mais dans ce cas, pourquoi le gaspiller en pointes superflues ? Un armurier aussi doué, pour un accessoire aussi peu pratique… ça doit être cérémoniel.
    • Je ne pense pas, Ugron. On a imprégné ce métal d'une magie puissante. Assez pour que je me demande si on a choisi le métal pour sa résistance ou pour sa capacité à absorber les enchantements. C'est un peu effrayant, en fait.
  • Tassettes de l'hécatombe
    • C'est une conception hybride assez étrange. Normalement, ce genre de pièce se sangle sous la cage thoracique, pour protéger l'abdomen et descendre le long des jambes. Cet accessoire ne fait ni l'un, ni l'autre, ce qui couvre les reins, les hanches, le pelvis et presque rien d'autre.
    • Il y a une série de trous sur toute la circonférence de la taille, sans doute pour la fermer. Je trouve ça excessif. Autant de points de contact, ça n'améliore pas la stabilité, et ça augmente les risques de s'accrocher dedans. Je ne vois pas à quoi ça pourrait servir.
    • Elle était peut-être cousue au reste ? Ce serait la bonne distance pour y passer un lacet en cuir. Ou des vis, des rivets ? On ne voit qu'une petite partie d'un ensemble. Je suis sûre que ça aura du sens une fois qu'on aura tous les éléments !
  • Idole d'accouplement Mer-Homme
    • Comme c'est étrange. Cette figurine d'une Elfe porte tous les symboles habituels des représentations aldmeries de Mara, mais elle est trop rudimentaire. Était-ce l'œuvre d'un enfant ? Elle est peut-être inachevée…
    • C'est une sculpture nède, en fait. Les idoles de vénération étaient monnaie courante, mais je n'en avais jamais vue pour représenter un Divin elfe. Sa poste suggère une étreinte romantique. Clairement, il doit y avoir une autre pièce.
    • Vous aviez raison ! Cette nouvelle figurine complète celle de Mara, mais je ne m'attendais pas à ce que son amant soit un Homme ! S'agit-il de Lorkhan ? Je ne pense pas avoir déjà vu une preuve que la culture aldmerie était accueillie aussi… chaleureusement.
  • Panneau de triptyque de Rislav
    • Je suis intriguée par les thèmes religieux de cette représentation où Rislav frappe son frère Dorald. J'avais toujours supposé que l'appellation « Rislav le Juste » lui avait été attribuée par les historiens, mais ce panneau remonte à l'époque de son règne.
    • Votre penchant pour les suppositions est intolérable, Reginus. Dorald était un prêtre de l'Ordre alessien qui cherchait à imposer une théocratie aux Coloviens. La résistance de Rislav face à l'Empire était considérée comme la résistance d'une secte tyrannique.
    • L'apparence hirsute de Dorald est donc symbolique, pour représenter Marukh. J'imagine que la victoire improbable de Rislav contre les légions de l'empereur Gorieus fut considérée comme une faveur divine. Avez-vous remarqué que la reine Bélène ressemble à Gabrielle dans le panneau du couronnement ?
  • Étui à parchemin phynastique - Les érudits direnni estiment depuis longtemps que le génie stratégique du prince Aiden fut l'élément salvateur pour ses forces largement en sous-nombre, mais une théorie controversée propose que les déplacements de l'armée dirennie sur le champ de bataille sont à la limite de la prophétie, et attribue leur victoire à leurs méthodes de communication supérieures. Les enchantements placés sur cet étui suggèrent qu'il s'agit d'une ancre pour une forme de téléportation. Si seulement j'en avais un autre pour tester cette idée.
  • Tampon d'impression sécessionniste
    • Un bloc de bois inachevé, taché d'encre noire. Vers 2300 de la Première Ère. J'ai fait un prélèvement de la face taillée. C'est une diatribe appelant les citoyens d'Haltevoie à faire sécession de l'Empire Alessien, accus de préjugés contre l'héritage elfique.
    • C'est une excellente conclusion, quoiqu'un peu sèche, Ugron. Ces textes vagues et incendiaires empestent la propagande visant à utiliser la populace comme arme dans une lutte privée. Je peine à croire qu'Haltevoie ait toléré un millénaire d'oppression avant de se révolter.
    • Alors vous devriez lire L'Orsinium perdue et les Porcelets. Vous seriez étonnée du nombre d'indignités que les peuples acceptent. L'emphase mise sur l'augmentation des tributs impériaux va dans votre sens, ce mouvement devait être motivé par l'argent.
  • Totem de malédiction nède
    • Cette silhouette de bois semble être un Orque, mais ses traits sont largement exagérés pour paraître menaçants. D'après les dégradations qu'il a subies et son apparence hostiles, je pense que les Nèdes n'avaient pas une relation très amicale avec les clans orques locaux.
    • Ça dépend du clan. Il y a de nombreuses preuves d'harmonie entre les Nèdes et les Orques de Raidelorn. Mais vous avez raison, les clans de Havre-tempête étaient souvent plus agressifs contre leurs voisins non-Orques, et même entre eux. Nous n'avions pas encore appris la valeur de l'unité.
    • J'imagine que les objets métalliques qui dépassent de cette effigie ont été plantés dedans avec une intention rituelle, comme une sorte de malédiction, mais je n'ai trouvé aucune évidence de magie. Elle servait peut-être pour des prières aux Daedra, ou simplement de défouloir.
  • Œuvre palatiale dirennie - Un portrait palatial de la famille royale dirennie ! Il devait être suspendu dans les salles de la Tour adamantine, au faîte de leur règne. J'aimerais en savoir davantage sur les personnes représentées ici, mais ces personnes manquent de traits distinctifs. En fait, la ressemblance familiale est à la limite du simulacre. J'ai du mal à croire qu'un portraitiste royal puisse être aussi fainéant. Mais malgré leur fréquentation des Nèdes, seuls les Dirennis de pure race accédaient au pouvoir. Donc… oh, non. Ils se reproduisaient peut-être vraiment par magie ?
  • Sceau officiel de la maison Tamrith
    • Le sceau de la maison Tamrith a remarquablement peu changé au fil des siècles. Ça ne nous aide pas à savoir de quand date celui-ci, mais il est authentique, et il est vieux. Ce qui est impressionnant, puisqu'on en a produit des tas de faux pendant la guerre du roi Ranser, pour falsifier les correspondances.
    • La marque qui ne trompe pas se trouve dans l'inscription. Elle est écrite en Aldmeris, ce qui indique leur fierté pour leur héritage. La noblesse brétonne cessa cette pratique autour l'époque où Hauteroche a rejoint l'empire alessien.
    • L'inscription semble être : « Nous vivons et mourons par la grâce d'Arkay, mais la lignée de Tamrith est infinie. » Je pense qu'ils prenaient un gros risque, avec une devise pareille, mais pour l'instant ils n'avaient pas tort.
  • Pièce de la fondation de Pointe-Nord
    • Alors ça, c'est difficile à trouver. Yric Flowdys a fait frapper ces pièces d'or pour commémorer la fin de la construction de Pointe-Nord, vers 1E 900. Il n'y en avait que quelques centaines, et la plupart se trouvent dans des collections privées.
    • Erreur. Ces chiffres étaient une tentative délibérée, de la part d'archéologue peu scrupuleux, pour augmenter leur valeur. Mes recherches suggèrent que Flowdys a fait circuler ces pièces dans tous les établissements commerciaux de Pointe-Nord pour faire connaître son nouveau port marchand.
    • Les archéologues n'étaient pas les seuls. Ces pièces sont un peu légères. La différence en poids d'or n'était pas remarquable sans des instruments plus fins que ceux des marchands du milieu de la Première Ère.
  • Frise de la Flèche d'Erokii - Il est si rare de trouver des œuvres d'art architectural ayléides intactes ! L'Ordre alessien avait pris un malin plaisir à détruire la culture elfique. Ils n'en épargnaient que quand il devenait plus urgent de détruire les Elfes eux-mêmes. Ce magnifique bas-relief représente la légendaire flèche d'Erokii dans toute sa splendeur. Ces ruines infâmes ne sont plus connues que sous le nom de Morteroche. Un jour, je persuaderai quelqu'un de me porter jusqu'au sommet pour étudier les vestiges de la flèche.
  • Rasoir à peau de Satakal
    • L'extrémité de cet outil en forme de pelle est fourchue comme une langue de serpent, mais le seul bord tranchant se trouve sur une petite portion de la base, face à la poignée. Je trouve que ça ressemble à un tranchoir à fromages de Haltevoie, mais les gravures religieuses indiquent une autre utilité.
    • On peut dire que l'imagerie serpentine utilisée sur cet objet représente le Premier Serpent, Satakal, dans la mythologie rougegarde, connu pour s'être autodévoré. Les adorateurs modernes s'écorcheraient eux-mêmes lors de rituels infâmes avec des dagues torsadées.
    • Après avoir testé sur du cheddar humide, mais ferme, j'ai conclu que même cette lame émoussée par les ans peut retirer une tranche assez fine pour rester translucide. Cela suggère que les rituels d'écorchage de Satakal étaient plus raisonnable dans les temps anciens. L'autoconsommation reste à prouver.
  • Gantelet à deux doigts no-totambu
    • Quel acier délicieux. Des tourbillons gris s'emmêlent sur une mer d'argent, comme la Ra Gada elle-même. J'ai vu les éléments stylistiques gravés sur ce métal portés par des membres des Couronnes de Sentinelle, mais ce gantelet est clairement cérémoniel.
    • Pas forcément. Les récits des combats entre le clan Cuirfeu et les Yokudans d'Alik'r persistent dans la tradition orale. Ils décrivent des guerriers pour qui la guerre était une danse, et qui pouvaient dévier une lame avec deux doigts.
    • Cet acier est presque aussi solide que de l'orichalque, mais il ne pourrait pas encaisser un coup direct. Si les Yokudans saisissaient vraiment des épées avec leurs doigts, ce n'était pas grâce à leur armure.
  • Baguette de sourcier d'Hégathe - Je n'en reviens pas que cette baguette de verre ait survécu aux millénaires. Elle est aussi légère qu'une plume, et remarquablement solide grâce à la Magie qui l'habite encore. Elle vibre quand on la plante dans le sable. Après quelques tâtonnements, j'ai déterminé que l'intensité des vibrations évolue selon la proximité de l'eau. Les Elfes antiques devaient les utiliser pour traverser le désert d'Alik'r en toute sécurité. Enfin, autant en sécurité que possible, car ils avaient besoin que l'eau soit à moins d'une demi-journée de marche pour la détecter.
  • Motte de terre de Saint-Pélin
    • Ce qu'on pourrait prendre pour une pierre précieuse rougeâtre plutôt laide est en fait une motte de terre laquée. On a pressé la surface de l'insigne des Chevaliers de Saint-Pélin. C'est peut-être une relique du martyr de feu Pélin.
    • Le symbolisme me paraît clair, mais mes recherches indiquent que toute la garnison de Bangkoraï porta de telles mottes de terre dans les décennies suivant son sacrifice. Vu leur penchant pour les rites d'exsanguination, elles ont sans doute été créées par cet ordre chevaleresque.
    • Je peux confirmer que la terre sous la laque provient de Bangkoraï, et que le sang qui l'imprègne vient de la même personne, mais je ne pourrais pas vous dire qui. Malheureusement, cette nouvelle information pourrait aussi bien étayer les deux théories.
  • Figurine en racine du wyrd
    • Cette racine a été usinée par des moyens originaux pour prendre l'apparence d'une femme dotée de bois de cerf et de sabots. Le bois ne porte aucune trace d'outil, et l'écorce reste intacte. C'est donc sans doute une création magique d'un Wyrd local.
    • La racine ressemble à celle que Vérita a étudiée, mais elle représente une femme écailleuse, comme une Lamia mais bien plus humaine que celles que j'ai pu croiser. Je ne sais pas si ces figurines dépeignent différents aspects d'une même femme, ou plusieurs individus.
    • Une autre figurine, et un autre animal. Cette fois, une femme avec six seins. Je pensais qu'il s'agissait de représentations d'Hircine, mais cette nouvelle image infirme cette idée. Ce sont peut-être des Divins totémiques, comme ceux qu'adoraient les Atmorans ?
  • Barre de commerce dwemer - Pour une civilisation aussi avancée et répandue, nous savons très peu de choses sur la vie quotidienne des Dwemers. Ils étaient notoirement isolationnistes, mais on suppose qu'ils pratiquaient le commerce sous une forme ou une autre, au moins entre eux. Cette barre de métal dwemer est bien plus qu'un simple lingot. Elle porte une bande de cristal bleu splendide, incrusté du nom d'Arkngthamz-Phng et d'une série de chiffres dwemers. Il peut s'agir de son volume, de son poids, de sa résonance harmonique… ou même d'un code secret !
  • Sextant d'Hunding
    • Un peu rouillé, mais encore en bon état. Fin de la Première Ère, on dirait. Je crois qu'ils étaient inspirés des plans de l'observatoire dwemer de Stros M'kai. On y a gravé le nom d'Hunding, mais cet appareil est bien trop jeune pour appartenir à cette lignée.
    • Frandar Hunding était un maître navigateur. Il était capable de guider une flotte de la taille de la première Ra Gada vers des terres inconnues sans perdre un seul navire. Son nom est peut-être inscrit là en hommage, même s'il n'avait rien à avoir avec sa création.
    • Il ne faut pas écarter trop vite l'influence de Frandar. Les Yokudans étaient assez avancés pour posséder leurs propres appareils de navigation avant la découverte de l'observatoire. Il est tout à fait possible que Frandar ait été le premier à adopter cet appareil.
  • Moulin à vapeur gobelin
    • On dirait une petite roue à aubes en fer, rehaussée d'écorce tropical flexible. Elle aurait dû tomber en morceaux depuis longtemps, sans l'épaisse couche de graisse qui la recouvre. On dirait qu'elle est exactement de la bonne taille pour loger au bout d'un tuyau à vapeur dwemer !
    • On dirait bien une création gobeline, mais les marques ne sont pas celles de la tribu Dévorechien qui réside actuellement sur place. Les Gobelins étaient sans doute les seuls habitants de ces îles entre la disparition des Dwemers et la colonisation rougegarde.
    • J'étais sceptique, mais j'ai décidé de vérifier la théorie d'Amaliën, et la roue logeait effectivement sur un tuyau à vapeur brisé. Elle est un peu instable, mais les pièces mobiles tournent à une vitesse étonnante. Ce mécanisme aurait facilement pu alimenter de nombreux outils.
  • Cartes astrologiques dwemers - Au début, je pensais que les creux sur ces plaques de métal dwemer étaient des illustrations abstraites, ou les traces d'un essai de projectile, mais j'ai fini par comprendre ! Ce sont des étoiles dans le ciel ! J'étais perturbée par le nombre de points sur chaque plaque, par rapport aux étoiles que je vois à l'œil nu. Leur observatoire est peut-être assez puissant pour voir au travers de l'Aetherius lui-même ? Aurait-il pu guider les Dwemers jusque-là ? Cela expliquerait leur départ de Tamriel…
  • Engins de siège orques
    • Des outils de sape du clan Montemer, à l'époque de leur conquête de Betnikh, anciennement Brétonie. Contrairement à ce qu'affirme le chef actuel, la forteresse de Pierrecroc a sans doute été construite sur les os des défenses brétonnes. Ce ciseau pourrait fendre une clef-de-voûte, bien utilisé.
    • Les lourdes vis d'orichalque avec un anneau pour attacher une corde ou une chaîne. On les plantait dans les portes en bois ou les palissades sous le couvert de l'obscurité, pour permettre aux Orques d'arracher une barricade à bonne distance avant l'attaque.
    • Des brides à baleine, de l'époque où le clan naviguait. Leurs histoires affirment que leurs ancêtres domptaient des baleines tueuses dans la Mer Abécéenne, et les dressaient pour la guerre. Leurs cavaliers pouvaient harponner des navires et les dévier grâce à la force de leurs baleines. Une preuve matérielle d'une tradition envolée.
  • Œil à filaments ayléide
    • La surface de cet œil de pierre sphérique est hérissée de nombreux filaments souples. Je les ai comptés huit fois, et j'ai obtenu huit résultats différents. Il émet vaguement de l'énergie daedrique, mais il ne porte aucun enchantement qui modifie sa forme.
    • Vu l'enthousiasme ayléide pour la vénération des Daedra, cet œil devait représenter Hermaeus Mora, le prince Daedra de la connaissance. On trouve peu d'idoles à son effigie. Peut-être parce qu'il est plus solitaire que les autres princes… ou parce qu'il est difficile à représenter.
    • Jamais deux sans trois ! Avec un motif ! Ces Ayléides devaient considérer Hermaeus Mora comme une divinité tutélaire. S'ils avaient tant d'estime pour la connaissance, ces ruines sont peut-être celles d'une académie. J'entends presque l'appel de leur bibliothèque ! Pas vous ?
  • Pierre angulaire de Réman II - Ceci tendrait à confirmer que le texte qu'on appelle l'Almanach de Bétonie dépasse la fiction brétonne. J'ai trouvé peu de preuves matérielles de l'existence d'une forteresse imprenable taillée dans les imposantes falaises de cette île, mais cette pierre de fondation prouve que l'Empire avait construit ici des fortifications sous le règne de Réman II. Si Crèveciel existait bien, sa construction devait suivre les normes conventionnelles des légions. J'imagine que l'essentiel des pierres de cette forteresse a dû servir pour la forteresse de Pierrecroc.
  • Outre nède
    • Même si elle est bien sûr craquelée par des siècles sans entretien, je suis impressionnée de l'état de conservation de cette outre. Les Nèdes étaient très doués pour travailler le cuir, sans doute grâce à leur culture nomade. Mais je m'interroge sur la qualité de leur vin.
    • Remarquez la forme du col et la conception de la sangle. C'est une outre de guerrier. Son propriétaire avait peut-être pillé les Éboulis pendant la campagne nède contre les Chimers de la zone. Pour une opération aussi brutale, il fallait de quoi s'enivrer.
    • Oui, brutale, c'est le terme. Les symboles délavés sur le côté sont ceux de Rontha, la plus grande tribu ayant envahi les Éboulis. D'une cruauté unique, ils marquaient les objets ou personnes capturés au combat. Je doute qu'ils aient fabriqué cette outre eux-mêmes.
  • Cor de guerre en bronze
    • Quel instrument ravissant. Il est de fabrication nordique, sans doute taillé dans une défense de mammouth, vu la taille. Les bandes de bronze sont râpées et sans décoration, ce qui suggère un usage pratique, et non décoratif.
    • Je pense que cet objet remonte au début de la Première Ère. Les Éboulis ont subi une invasion du Premier Empire des Nordiques à l'époque. Ce cor devait annoncer l'avancée de l'armée sur ce territoire.
    • Oui, un coup de ce cor annonçait peut-être Vrage le Boucher en personne. Nous savons qu'il aimait voyager pour inspecter son territoire. J'ai soufflé dans le cor, et il sonne encore bien. C'était plus royal que terrifiant, contrairement à ce que j'attendais.
  • Insigne militaire chimer - Les insignes militaires chimers sont uniques parmi les Mers, car ils n'incorporent pas les sceaux de maisons individuelles. Je peux toutefois déterminer que cet objet appartenait au légendaire général Balreth, grâce aux couleurs saisissantes qui symbolisent un honneur incomparable. J'admets que ça m'a rendue assez triste. Balreth a tout sacrifié pour protéger son peuple contre la horde nède. Cet objet est le dernier vestige de sa vie avant sa transformation.
  • Bougeoir en serpent lové
    • Le travail du bronze et les motifs spécifiques gravés indiquent une création dunmer de la Première Ère. J'imagine que les trois personnes en évidence à sa base confirment cette idée. Mais son motif de serpent en spirale ne ressemble à rien que j'ai déjà vu chez les Elfes noirs.
    • Pardonnez-moi Reginus, mais je pense que ces personnes ne représentent pas le Tribunal. Vous avez vu leur posture ? Ce sont les « Bons Daedra », comment disent les Cendrais. Mais pourquoi des nomades de la dernière ère auraient-ils un tel talent pour le travail du métal ?
    • Bien observé, Amaliën ! Une création cendraise avec un motif de serpent ne permet qu'une seule réponse : la tribu Mabrigash. Il est incroyable qu'ils aient déjà occupé Deshaan, si peu après la séparation. Ils pensaient peut-être que des bougies allumées pouvaient apaiser le Serpent fantôme enragé.
  • Masque en cuir de netch déchiré
    • Quel visage grotesque. Ces traits évoquent un Mer, et sa construction grossière en bois enveloppé de cuir suggère une création cendraise. Je ne reconnais pas la syntaxe daedrique de l'inscription frontale. Clairement, ce n'est pas un simple masque de guerre.
    • Ce ne sont pas des phrases daedriques complètes ; il s'agit davantage de mots de pouvoir. Une tentative pour conférer au masque une magie de guérison mineure. On dirait un masque de médecine chamanique. Mais les mots comme « stase », « flétrissure » et « stérile » me laissent perplexe.
    • Le sens des mots daedriques change souvent avec le temps. Vu le contexte, ces mots signifient plutôt « retour », « retombée » et « assèchement ». Serait-ce une référence à la peste thrassienne ? Nous savons qu'elle était arrivée si loin à l'est, alors les tribus auraient pu utiliser le masque pour soigner les victimes.
  • Carte de pèlerinage en tissu cassant - Je me demandais au début pourquoi on avait pu peindre cette tranche spécifique de Tamriel avec tant de détails. Grâce à Gabrielle, j'ai découvert qu'on avait par magie inscrit un chemin, du Couchant jusqu'à Morrowind. C'est peut-être le chemin précis que Saint Véloth a suivi pour son pèlerinage ! Quelle chance qu'un Dunmer antique ait utilisé le lin plutôt que le parchemin, ou cette carte n'aurait sans doute pas survécu aux siècles. Nous l'avons placé en stase pour empêcher sa dégradation. Malheureusement, cela signifie que personne ne peut y toucher.
  • Poupée d'arbre pelé pour enfant
    • Comme c'est adorable ! Cette poupée ressemble aux mystérieux Hist du marais noir. Les poupées ne sont pas plus souvent inspirées des enfants à qui on les destine ? C'est peut-être la preuve que les jeunes Argoniens sont à la naissance des pousses d'Hist ?
    • Vu la région, la posture de supplication devant Clavicus et l'absence évidente de vêtements, je pense qu'il s'agit de Kothringi. C'est antérieur à l'adoption de Z'en comme divinité. Ou un artefact d'une secte isolée qui se cramponnait à la tradition.
    • L'analyse magique détermine que cette poupée date de l'Ére Meréthique. J'ai exposé la poupée à un flacon de sève d'Hist, et les feuilles sont devenues iridescentes. Si nous avions un membre du Cercle plus instruit en histoire argonienne, il pourrait peut-être nous expliquer ces mystères.
  • Médaillon à vœux argenté
    • Au premier coup d'œil, j'ai cru à une pièce géante. L'image inimitable du Vil Clavicus apparaît souvent sur les premières pièces frappées comme offrandes aux Daedra. Mais le fermoir montre que c'était un pendentif. Qui est cette autre personne ?
    • L'idée est intéressante, mais il ne faut peut-être pas aller aussi loin. Ces poupées servaient peut-être à inspirer aux jeunes Argoniens un lien immédiat avec l'Hist. Vous remarquez comme l'écorce semble encore poisseuse ? Elle était peut-être autrefois couverte de sève, pour renforcer ce lien.
    • L'analyse montre que ce médaillon est très vieux. Du début de l'Ère Meréthique, voire avant. Mais cela n'a aucun sens, alors mon rituel était peut-être erroné. Et malgré les apparences, ce n'est pas de l'argent. C'est un autre métal, que je n'avais jamais vu. Étrange.
  • Étui en ombrécaille d'onyx - Cet étui à parchemin est très étrange. Un seul morceau d'onyx taillé, sans moyen apparent d'ouvrir le cylindre pour en retirer le contenu. Les sceaux gravés en argent suggèrent un lien avec un membre de l'ancienne famille royale argonienne. Les rares textes que nous possédons sur ** Écaille d'ombre parlent d'un contrat de protection des anciens monarques. Un étui aussi élégant pourrait bien contenir un tel document. Je refuse de détruire un étui aussi unique, mais je ne vois aucun autre moyen de l'ouvrir.
  • Os d'augure
    • Les runes marquées sur ces petits os peuvent prédire l'avenir, si vous savez les lire. L'augure les secoue dans un sac, puis les renverse à terre pour chercher des alignements et des liens. Il faut un talent rare pour lire les runes !
    • Le talent réside-t-il dans les os ou dans celui qui les lit ? Je soupçonne que plus d'un augure fait un grand spectacle pour faire basculer ses runes avant de dire aux visiteurs ce qu'ils veulent entendre. Mais c'est un accessoire âgé, et assez bien préservé.
    • La lecture des runes est transmise de maître en élève au fil des générations ; ils reçoivent leur pouvoir du talent et de la renommée de leurs propriétaires précédents. Chaque nouvel augure ajoute un os et sa rune à la collection… et cette collection est vraiment très fournie.
  • Étendard de seigneur akavirois
    • Je ne m'attendais pas à trouver ça à Bordeciel : un étendard de seigneur de la lointaine Akavir. Les chefs des armées akaviroises fixaient ces étendards au dos de leur armure, pour que leurs soldats puissent facilement les identifier pendant les combats.
    • Ce n'est pas si étonnant, puisque les armées akaviroises ont traversé Morrowind et Bordeciel pendant la première invasion akaviroise, en 1E 2703. Les envahisseurs ont conquis de grandes parties des deux royaumes avant que Réman ne les arrête au Col Pâle.
    • Ah, l'origine de la Garde du dragon. Les Akavirois reconnaissaient Réman I comme l'Enfant de Dragon, et lui ont prêté allégeance. Ce seigneur a peut-être été l'un des derniers Akavirois à lever l'épée contre le futur Empereur, ou l'un des premiers à se prosterner devant lui.
  • Couronne de chef géant - Oh, elle est immense ! La taille même de cet objet est très claire : c'est un couvre-chef de géant… et pas n'importe quel géant. On voit ici un travail d'une adresse et d'un faste inhabituels pour un artefact des géants. Ces cornes, comme des défenses, sont taillées dans de l'ivoire de mammouth, et les tiges qui les maintiennent en place sont en or martelé. Seul un géant très important, un chef comme le légendaire Sinmur, par exemple, pourrait affirmer son autorité en portant une couronne !
  • Bosse à bouclier nordique en cuivre
    • Une bosse de bouclier décorative, nordique, du milieu du 4e siècle de la Première Ère. Les boucliers nordiques se sont agrandis au fil du temps vers la fin de l'Empire nordique, et les guerriers accomplis commencèrent à décorer cette bosse centrale de motifs naturels ou abstraits.
    • Adorable ! Les feuilles stylisées de ce motif semblent représenter des frênes, connus pour leur solidité et la résistance de leur bois. Son propriétaire avait peut-être une révérence particulière pour le Bosquet de Kyne, et cherchait la bénédiction des Gardiens ?
    • Cet objet appartenait à un combattant, pas à un prêtre. Les feuilles de frêne sont aussi des emblèmes du palais de Shor qui se tient dans un bosquet isolé de Sovngarde, gardé par des héros choisis par le dieu ; le porteur de ce bouclier voulait mourir au combat pour rejoindre leurs rangs.
  • Broche à tête de loup
    • C'est inhabituel. On pourrait attribuer ce bijou à l'héraldique d'Haafingar, mais je pense qu'il est antérieur à l'étendard de Solitude. Dans les anciennes coutumes nordiques, la Louve incarnait le dévouement et la fertilité. Cette broche pouvait donc appartenir à une femme guerrière.
    • Pardonnez-moi, mais le visage de l'animal ne m'évoque pas « dévouement et fertilité ». Les crocs me font penser à des chambranles sculptés que j'ai vus près de la rivière Yorgrim. Je pense que c'est l'emblème martial d'un thane.
    • Martial ? Non, maudit ! Le lien est clair : cette broche est l'emblème d'une famille dont les seigneurs sont des loups-garous. Les Jurgalds ont régné sur Yorgrim pendant des siècles, et ils avaient accepté la malédiction d'Hircine. Serait-ce le fermoir de cape d'un thane de Jurgald ?
  • Garde royale en ivoire - Aucun guerrier ordinaire n'aurait pu s'offrir une garde d'épée en ivoire de Mammouth. Le motif de tête de dragon marque aussi son appartenance à la lignée royale. Le métal utilisé est du bronze, pas de l'or. C'est donc une arme de guerre, pas une décoration. C'est tout ce qui nous reste d'une épée de roi ou de prince nordique, de l'époque de la dynastie d'Ysgramor. J'aurais aimé voir la lame elle-même. Elle devait être merveilleuse. Pour des Nordiques, en tout cas.
    • Les capitaines nordiques de l'époque prenaient souvent leur gouvernail pour le fixer sur leur navire suivant. Un gouvernail sculpté était la carte de visite d'un navigateur expérimenté, et montrait aux autres guerriers nordiques qu'ils pouvaient faire confiance à leur capitaine pour traverser la mer.
  • Gouvernail gravé de runes
    • Un gouvernail de navire, du début du 1er siècle de la Deuxième Ère. Celui-ci devait appartenir à un capitaine ayant mené plusieurs raids fructueux. Les runes sont là pour signaler le butin abondant dérobé pendant chaque voyage.
    • Il est étrange de trouver un artefact en bois aussi vieux dans un si bon état. Ce ne sont pas des runes ordinaires, le gouvernail porte encore la trace d'un enchantement antique. Son propriétaire suivait peut-être les anciennes coutumes nordiques, et cherchait la bénédiction de leurs dieux animaux ?
  • Masque rituel fendu
    • Voilà une véritable trouvaille ! C'était un masque du Culte du dragon. Les prêtres dragon pensaient devenir l'incarnation vivante de l'esprit de leur dragon, et parlaient avec une autorité divine lorsqu'ils enfilaient ces masques. Un masque en chêne comme celui-ci appartenait sans doute à un membre mineur du clergé.
    • Bien sûr que c'est un masque du Culte du dragon, ça crève les yeux. Je vais vous proposer une évaluation plus intéressante : la conception martiale de ce masque suggère une posture plus agressive, un accessoire qu'un adepte pourrait porter au combat.
    • Comme le fait remarquer Vérita, c'est un masque de guerre de Fidèle du dragon. Je ne travaille pas le bois moi-même, mais la manière dont il a été ouvert en plein milieu suggère un coup d'épée. Ce type a peut-être péri sous la lame d'un rebelle nordique.
  • Pierre solaire du haut-roi - Mais de quoi s'agit-il donc ? Les vieilles sagas des proto-Nordiques décrivent des pierres solaires vitreuses qui permettaient au capitaine d'un navire de trouver le soleil même par temps nuageux, mais nous avons perdu leur secret depuis longtemps. Et pourtant, voici une pierre aussi transparente que le verre, comme le disent les légendes. Le puissant Ysgramor lui-même aurait utilisé une de ces pierres lors de ses voyages ! Et ces runes inscrites autour du périmètre de la pierre l'identifient comme un cadeau de grande faveur de la part d'un haut-roi nordique. C'est vraiment une découverte exceptionnelle !
  • Jeu de plateau en basalte
    • Un jeu de Dematah traditionnel, hein ? Incomplet, mais ça reste joli à regarder. Le basalte est une pierre assez lourde et rugueuse pour un travail aussi délicat, mais le sculpteur a délibérément choisi un style abstrait pour ses pièces. Ce n'est pas rare dans les premières créations dunmers.
    • Les pièces ont des proportions étranges ! J'imagine que ces petits pions représentent les races esclaves ? Les Argoniens se plaignent des thèmes problématiques du Dematah depuis des siècles. Je dirais que ça confirme leurs inquiétudes ! C'est moi, ou le plateau est plus grand que d'habitude ?
    • Chaque camp reçoit un jeton supplémentaire, car c'est la variante appelée Dematah du Traître. Une variante très populaire auprès des nobles dunmers au milieu de la Première Ère. On pouvait remplacer « l'esclave » d'un adversaire avec l'un des vôtres… pour faire un « traître », vous comprenez ?
  • Calice d'or de grande maison
    • Un motif sinistre, sur un support magnifique ! Le calice est magnifique, comme vous le voyez. Une œuvre dunmeri de la plus haute qualité. Mais si vous regardez attentivement les silhouettes représentées autour du pied, vous verrez les chaînes et les colliers. Ce sont des esclaves.
    • Les silhouettes d'Elfes noirs au repos autour de l'ourlet du gobelet sont soutenues par ceux qu'ils ont asservis. C'est assez cynique, à sa manière. Cette grande coupe devait décorer la table d'un noble de haut rang dans l'une des grandes maisons dunmeries.
    • La maison Drès, il me semble. Ils sont au premier plan du commerce des esclaves dunmeri depuis le milieu de la Première Ère ; là, il y a le symbole de chaîne entremêlée de la maison Drès. Et ces esclaves semblent travailler dans un champ de riz-de-sel. 1E, 26e siècle.
  • Anneau sigillaire resdayni - C'est une découverte rare. Cet anneau porte deux emblèmes : un dunmer, et l'autre chimer. C'est donc un insigne d'office de la brève période de paix de Resdayn, à l'époque du Premier Conseil. Le seigneur Indoril Neverar et le roi-dwemer Dumac régnaient ensemble avec sagesse… pendant un instant. Les Dunmers et les Chimers se sont vite retournés les uns contre les autres en une guerre amère, sans que personne ne s'en émeuve. Bah. La taille de cet anneau et les ornements royaux prouvent que cet anneau appartenait à un haut conseiller du royaume.
  • Jeton du Festival du Défi
    • Eh bien, là, c'est facile : ce jeton lui-même annonce qu'il provient du Festival du Défi, qui fait clairement référence au moment où Gardeciel s'est libérée des Sloads.
    • C'est peut-être une faveur du tout premier festival ? En 1E 2260 ? J'ai lu un journal racontant ce festival, pendant lequel plusieurs faveurs auraient été distribuées, dont des rubans pour les familles qui avaient servi dans la Marines de Toutes Voiles.
    • Je me dois de vous contredire, Amaliën. Le navire représenté d'un côté est d'un style ultérieur, comme le lettrage de l'autre face. Je suppose plutôt un début de Deuxième Ère, vu les caractères. Je sais que cela vous décevra, mais je m'y connais en gravure.
  • Pipe rampante décorée d'écailles
    • Les écailles sur cette pipe serpent sont tellement détaillées… mais qui irait y poser les lèvres, à moins… Maormer ? Cela explique la forme de serpent, mais quel serpent ? Les bandes vertes et bleues s'emmêlent de manière hypnotique. Sert-elle à charmer des gens ?
    • Charmer des gens ? Certainement pas. Ce sentiment que vous ressentez est un effet naturel de l'artisanat magistral. Et la présence d'un serpent n'implique pas forcément les Maormers. J'imagine bien un Mer fabriquer cet objet élégant juste parce qu'il aimait les serpents !
    • Ne dites pas d'âneries ! Regardez les contours du visage, et cette technique de glaçage au sel ! Vous refusez d'admettre l'évidence. Le résidu à l'intérieur paraît verdâtre, et se détache par plaques. Sans doute les cendres d'une algue qu'ils trouvent particulièrement savoureuse. Je suis sûre que ça puait !
  • Sphère calian aquiline - Je ne saurais exprimer toute la portée de cette découverte. Une sphère de quartz aethérique, aussi appelée un calian, est l'incarnation physique de l'honneur d'un Haut-Elfe et de son statut dans la communauté. Je garde la mienne dans une petite boîte en saule, mais elle ne fait qu'une fraction de la taille de celle-ci, et elle est entièrement transparente. Celui qui a créé celle-ci a réussi à y incruster un aigle translucide en verre rosé ! Elle devait appartenir à un grand Athelan, ou autre personnalité religieuse de la même importance. Merveilleux !
  • Cor de chasse bosmer
    • Une création bosmer. Ce cor est taillé dans l'extrémité d'une défense de mammouth, et l'embouchure est en os taillé. L'image inscrite représente une scène de chasse, bien sûr. Le propriétaire devait le faire sonner pour lancer la traque.
    • Une scène de chasse, ou une scène de la Chasse sauvage ? On dirait que les silhouettes monstrueuses poursuivent des silhouettes humaines, et pas l'inverse. Les Bosmers représentent rarement leurs rituels antiques. C'est une découverte inhabituelle !
    • Sonner un cor pour commencer une chasse ? J'en doute. Un Elfe des bois n'irait jamais annoncer le début d'une chasse à toute la forêt. Et ils n'utilisent pas la Chasse sauvage comme décoration. Non, on sonne ce cor pour signaler la fin de la chasse.
  • Statuette ayléide
    • Intéressant. Cette statuette d'or semble représenter le prince Daedra Méridia, incarnation de l'élément de lumière, au moins pour les Ayléides. Une petite sculpture comme celle-ci devait résider dans l'autel personnel d'un noble.
    • Cette figurine n'a pas le capuchon et les ailes dont on dote si souvent Méridia. Cela la ferait remonter aux jours du déclin de l'Empire ayléide, lorsque des Elfes comme les Barsaébiques s'éloignaient de leur patrie et de leurs maîtres sinistres.
    • De nombreux clans ayléides se sont enfuis vers le Val-boisé après la Rébellion alessienne. Je pense qu'il s'agit d'un objet familial des Bawn ou des Anutwyll, emporté de l'une de ces forteresses abandonnées vers 1E 243. Cela pourrait signifier qu'il remonte à l'Ère Meréthique !
  • Couronne à bois atmorane brisée - Ne vous laissez pas abuser par les matériaux communs dont on a fait ce couvre-chef, c'est un trésor bosmer. C'est une couronne de la dynastie camorane, les monarques de la « cité ambulante » de Falinesti. De saison en saison, le grand Breuilaisné se déplace à un endroit différent du Val-boisé, bien que personne ne l'ait vu depuis longtemps. Naturellement, les monarques bosmers possédaient une couronne différente pour chaque saison de Falinesti. C'est une couronne d'hiver, que l'on portait lorsque Falinesti s'installait au Bois de Graht.
  • Totem de fertilité antique
    • Ça a l'air ayléide, et vu la zone où l'on a découvert, c'est logique. Mais il y a quelques influences bosmers qui me poussent à me demander s'il ne s'agissait pas d'une collaboration.
    • D'après ce que j'ai compris, ces totems de la culture ayléide n'étaient utilisés qu'en dernier recours. Il n'était pas courant d'en posséder un à moins d'être un couple qui peinait à concevoir.
    • D'après une certaine théorie, la culture ayléide s'est éteinte dans la zone parce qu'ils ne pouvaient plus se reproduire entre eux, et se seraient mariés avec les Bosmers. Je me demande si ce changement a été graduel et contesté ?
  • Sceau de garde en goudron
    • Je n'ai jamais vu de sceau bosmer comme celui-là. On dirait une marque de protection en chêne-graht, mais de nature plus sinistre, comme s'il protégeait son porteur d'un mal terrible. Ce n'était pas quelque chose qu'on portait par hasard.
    • Le talisman lui-même est en goudron. Il vient peut-être des sites funéraires des fosses à goudron d'Ouze, où l'on enterrait les Bosmers rejetés par le Pacte Vert. Vivants, parfois.
    • On raconte que les esprits d'Ouze ne trouvaient jamais le repos… cela signifie peut-être qu'ils hantaient les alentours ? C'est peut-être un talisman que portaient les habitants de la région pour chasser les fantômes ! Ou empêcher les esprits de sortir de leurs fosses.
  • Chaussures de l'Antre des Aînés - On nous parle souvent des Aînés et des pèlerins de Val-boisé. L'une de ces histoires décrit une mère et sa jeune fille qui cherchaient refuge dans une Antre des Aînés. Comme promis, la mère offre sa première née aux Aînés en échange de la sagesse. On raconte que la fille y resta des années, jusqu'à devenir adulte. Elle enterre ses chaussures d'enfant dans la terre, dans l'espoir qu'elles aideront les Aînés à pousser. Les récits seraient-ils vrais ? Et si ces chaussures appartenaient à la fille élevée par les Aînés ?
  • Os de chant de trameur
    • Les prêtres Elfes des bois vénères Y'ffre par leurs chants et leurs histoires depuis des temps immémoriaux. Les images inscrites sur cet os illustrent un récit bosmer antique… puis on creuse ces os pour en faire un instrument et accompagner le récit.
    • Un os de griffon ou de harpie, peut-être ? On dirait le fémur d'un gros oiseau, mais il est bien trop gros pour un volatile ordinaire. Je pense que la créature dont on a prélevé un os jouait un rôle important dans l'histoire.
    • Vous n'êtes pas loin, Amaliën. C'est le fémur d'un oiseau-terreur, que l'on rencontre communément dans les plaines à l'est de Val-boisé. Je reconnais cette histoire : c'est le récit d'un raid contre les Khajiits d'Anequina, au 6e siècle de la Première Ère.
  • Fourreau ayléide incrusté
    • Ce n'est pas du travail bosmer, ça. Regardez, le fourreau est composé de petites baguettes de bois sous le cuir fin, et les gemmes sont taillées avec précision d'une manière qu'on croise souvent sur les bijoux ayléides. Ce n'est pas très pratique pour une arme de guerre.
    • Beaucoup de clans ayléides se sont réfugiés au Val-boisé pendant l'effondrement de leur empire, mais leur style est représentatif du summum de leur civilisation : EM 850 ou 900, je pense. C'était certainement le trésor d'un noble, qui aura emporté en exil.
    • Peut-être, mais certaines ruines ayléides de ce royaume sont antérieures à l'effondrement de l'empire. Cet emblème de nuage appartient aux seigneurs d'Ilayas, une forteresse fondée plusieurs siècles avant le déclin de l'empire. Ce fourreau est là depuis longtemps !
  • Sceptre du Silvenar - Au fil des siècles, les Silvenars des Bosmers n'ont jamais choisi d'insigne officiel de leur poste. Chaque Elfe des bois de Val-boisé reconnaît son Silvenar. Mais de temps à autre, les Silvenars trouvent utiles de porter un symbole d'autorité que les étrangers peuvent facilement identifier. Les décorations extravagantes de ce sceptre en os montrent qu'un artisan bosmer l'a sculpté pour impressionner les étrangers. Les feuilles sont en fait des étrangleuses. Je pense que c'est une mise en garde subtile. Cette trouvaille est unique.
  • Encensoir à deux lunes
    • Une œuvre khajiit, c'est certain : du bronze avec du filigrane argenté. C'est un encensoir de temple, qui sert à brûler de l'encens aromatique pour plaire à la divinité ou à l'esprit honoré. Les silhouettes décoratives semblent représenter des prêtres en train de saluer les lunes.
    • Des prêtres ? Non, ces silhouettes sont des moines-guerriers, pas des prêtres. Je pense que cet encensoir provient d'un des temples de la Danse des Deux lunes. La proéminence des lunes dans la conception et les poses martiales des Khajiits me semblent très claires sur ce point.
    • Je pense que cet encensoir était suspendu dans le temple de Rawl'kha, l'endroit même ou Rid-Thar-ri'Datta a révélé son épiphanie. Cela se voit à l'alignement de Jone et Jode dans les décorations. Était-il suspendu dans cette salle sacrée au moment où il prit la parole ?
  • Djerid du seigneur de la chasse
    • Un djerid khajiit, 1E, douzième ou treizième siècle. C'est une fléchette de chasse, ou plutôt un petit javelot. Celui-ci est mémorable pour les gravures particulièrement décoratives sur la hampe, et les rubans colorés fixés juste derrière sa tête barbelée.
    • Ce djerid appartenait à un Khajiit très important : les rubans sont un insigne d'autorité. Je pense que c'était l'arme d'un seigneur de la chasse, cher de l'une des tribus nomades de la Marche. Naturellement, l'adresse à la chasse était un critère vital pour obtenir de l'autorité.
    • Les seigneurs de la chasse étaient des chasseurs adroits, mais les tribus nomades considéraient aussi la guerre comme une chasse. Un bon seigneur de chasse était un guerrier très renommé, et nourrissait son peuple. Il dirigeait une armée féroce et dominait des territoires étendus. En d'autres termes, c'était un roi.
  • Couronne élimée de crinière - Incroyable ! C'est la coiffe cérémonielle d'une ancienne Grande crinière des Khajiits. Chaque tresse provient d'un guerrier khajiit honoré ou d'une mère de clan. Quand la Grande crinière chausse cette couronne, il porte figurativement la force et la sagesse de tout un peuple. Il est dommage qu'une partie de ces poils soit perdue, et que les fermoirs d'argent soient affaiblis. Mais elle est très bien conservée ! C'est une belle aubaine !
  • Pipe à skouma de Khenarthi
    • Un objet magnifique. Quelqu'un l'a soigneusement taillée pour évoquer un chat ailé, tout en prenant le temps d'en faire une pipe fonctionnelle. Quoique plus épaisse que les instruments modernes.
    • C'est forcément Khenarthi, n'est-ce pas ? Je me demande si toutes les pipes produites à cette époque étaient inspirées d'elle. Ou si elles avaient été créées comme idoles, puis transformées en pipes par la suite ? On dirait que celle-ci tient quelque chose entre ses griffes.
    • À y regarder de plus près, je me demande si ce n'est pas un hommage ironique. Khenarthi porte paraît-il les âmes vers les Sables derrière les Étoiles. Elle porte peut-être l'âme d'une personne qui a trop fumé.
  • Canne à pêche antique
    • Malgré son âge, cet objet ressemble aux cannes à pêche modernes. Les décorations sont uniques, cela dit. Beaucoup d'imagerie spécifique à Khenarthi. Je doute que le poids ait aidé à pêcher, cela dit.
    • Gardez à l'esprit que les Khajiits de la région étaient des pêcheurs réputés. Leurs innovations dépassaient largement celles d'autres peuples de la même époque, et ils prenaient cette discipline très au sérieux. Leurs ornements n'étaient sans doute qu'une marque de respect et de révérence, plutôt qu'une modification de fonctionnalité.
    • On parle d'un célèbre pêcheur de l'époque, un certain Fazjum, qui aurait attrapé une Ventouse du désert de la taille d'un cheval, qui semait la terreur dans les eaux locales. Il paraît qu'il avait exactement ce genre de canne à pêche !
  • Épée d'entraînement de Pilazjo - Pilazjo était un maître de Rawlith Khaj khenarthien légendaire, qui s'était entraîné dès son plus jeune âge sur l'île des Trois Temples. Un roi jaloux le vendit à Ne Quin-al dans le cadre d'un pacte d'amitié entre les deux provinces. C'était une pratique courante à l'époque, mais qui s'avéra très difficile pour Pilazjo à l'époque. Le guerrier laissa une collection d'épées d'entraînement émoussées dans son adeptorium, en rappel de l'hadaliit qu'il laissait derrière lui. Ces épées devinrent un trésor pour le temple, et furent peu à peu disséminées dans les adeptoriums d'Elsweyr.
  • Rouleau de tortionnaire
    • C'est incroyable ! Sombre et horrible, bien sûr, mais tout de même incroyable ! Vu ces marques, cela devait faire partie d'un chevalet de torture de la Peine de Cœur elle-même !
    • Ça ne me plaît pas. Je suis d'accord avec Amaliën, ça appartenait à un ensemble, mais je pense que ça provenait plutôt du Vil Laboratoire. Le matériau aux extrémités ressemble à du métal dwemer, mais il est plus froid et plus léger. Un simulacre daedrique ?
    • Oh, vous avez raison ! J'aurais dû le voir. C'est évident quand on met le nez dessus. Ce mécanisme est très sophistiqué. Dans ce cas, ça appartenait peut-être à un tortionnaire Xiviliai. Comme c'est excitant !
  • Menottes daedrique inertes
    • Étrange. Ces menottes sont magiquement inertes et n'ont pas de verrou mécanique, ce qui me pousse à croire qu'il s'agissait de menottes enchantées. Et elles sont assez élégantes, vous ne trouvez pas ? S'il fallait que je me fasse enfermer, celles-ci ne me déplairaient pas. Votre avis ?
    • Vu l'endroit où on les a trouvées, je me demande si elles ne pourraient pas provenir des Oubliettes obscures. Le résidu de cristal bleu pourrait nous mettre sur la voie ! On ne laissait entrer aucun cristal blanc ou doré dans cette prison.
    • Je suis d'accord que l'objet vient de Havreglace, mais j'hésite à sauter sur des conclusions sur la simple foi d'un résidu. Les Oubliettes obscures étaient un centre de détention pour les fidèles de Méridia. Des menottes semblent un peu trop douces, pour ce qui s'y passait.
  • Vierge de fer cassée - Les appareils de torture récupérés de Havreglace ne sont pas si rares. Mais c'est intéressant d'en trouver un si bien conservé. Mais ce n'est même pas le plus étonnant. C'est ce qu'il y a à l'intérieur qui me laisse vraiment sans voix. (Ne vous inquiétez pas Amaliën, rien d'horrible). On dirait un lambeau de tenue royale, ou de tenue d'officier supérieur de la Flotte de Toutes Voiles. L'un des capitaines a peut-être été entraîné à Havreglace et torturé dans cet appareil. Terrible.
  • Étole rituelle de veilleur
    • Ça me paraît nède. Les coutures ne mentent pas. La coupe suggère que la personne qui portait ça était importante, dans une position de pouvoir ou de vénération. Elle appartenait peut-être à un membre du clergé de Péréna ?
    • Je m'en remets à Vérita et vous pour les affaires nèdes, mais ce tissu me semble saturé de résidu arcanique. J'ai déjà vu les travaux de mages de campagne qui étudiaient la « magie des âmes ». Ceci en porte tous les signes. Les Nèdes touchaient-ils à l'anima ?
    • S'ils y touchaient ? J'imagine. D'après mes recherches, une secte de mages nèdes appelés les Gardiens éternels a utilisé leur âme pour enfermer une liche appelée Virmaril le Parjure. Cette étole a pu appartenir à l'un d'eux.
  • Pendentif serpent fendu
    • On dirait que cet objet n'a rien de magie, mais ce n'est pas un bijou ordinaire. Je dirais qu'il est d'origine nède. Le serpent lové autour de cette pierre me rappelle ceux que j'ai vus dans les ruines de Raidelorn.
    • Oui, c'est un bel exemple de bijoux en pierre nèdes ! Un artisan a dû le créer pour un Nède de haut rang, comme une reine ou une princesse. Vous avez raison de faire remarquer qu'on retrouve souvent ce serpent dans les ruines nèdes, mais je n'en avais jamais vu dans leurs bijoux.
    • Oui, beaucoup de Nèdes cachaient sagement leur révérence pour la constellation du Serpent. Les récents événements de Raidelorn donnent une meilleure idée des dangers que l'on court à courtiser un tel pouvoir.
  • Arme sacrifiée des Quatre - Mamireh, Akamon, Roshadon et Rok'dun la Flamme, dits les Quatre, étaient parmi les meilleurs guerriers yokudans de la première invasion de la patrie nède. C'étaient des Anséïs du premier rang, bien sûr, et avant de passer leur initiation, ils devaient abandonner leurs armes les plus chères. Le porteur de sandales d'Akamon aurait conservé les fragments de la première dague de son maître pour rappeler chaque jour son sacrifice.
  • Effigie de pierre sans bras
    • Le visage est usé, ce qui empêche de déterminer qui l'artiste voulait représenter. Puisque la statue vient de Wrothgar, ça pourrait être un totem, ou une personnalité des premiers Orques ? Ugron pourra sans doute nous en dire davantage.
    • La taille et le poids m'étonnent. Les effigies orques sont plus lourdes, et plus grossièrement taillées. À en juger par la tenue de cette personne, ça pourrait être une reproduction miniature du roi Thagore. Mais même ça me semble incertain. Il manque un des bras. Je me demande ce qu'il tenait.
    • On dirait un petit Diagna. Un dieu-épée rougegarde. Apparemment, les combattants de l'ordre de Diagna possédaient ce genre de totems pour leur porter chance pendant le siège d'Orsinium. Il a dû tomber de la bourse d'un guerrier rougegarde quand un guerrier orque l'a abattu.
  • Chaudron orque usé
    • À en juger par les motifs grossiers et l'âge de la pièce, je dirais que ça remonter à la Première Ère. Clairement d'origine orque, mais je ne sais pas s'il y a des éléments assez reconnaissables pour déterminer la région ou le clan qui l'a fabriqué. Il est gros, même pour un chaudron orque.
    • Oui, décidément orque. Le matériau évoque une potasse durcie dans le charbon. D'après la carte « Histoire des 13 clans » de Thugbo gro-Thutt, le clan Nazhag était le plus proche des dépôts signalés à l'époque. Ça doit leur appartenir.
    • Ça a plus de chances d'être au clan Barzanakh. D'après les légendes des forteresses, tout le clan Barzanakh mangeait dans le même bol. Cette tradition permettait en théorie que tout le monde mange sa part, et pas plus. J'avais toujours supposé que c'était une métaphore. Fascinant.
  • Cloche de fer fendue d'Orsinium - Le gros des preuves archéologiques de la première Orsinium a disparu pendant les 30 années de siège, mais on dirait une relique du chef Torug gro-Igron. Torug est mort bien avant le début du siège, mais j'ai lu de nombreux récits décrivant la cloche qu'il avait suspendue au lieu de rassemblement de ce modeste village qui donna Orsinium. Le chef faisait sonner la cloche pour rassembler le clan. D'abord, pour les heures de communauté. Puis pour mener la guerre.
  • Moitié de perruque de crinière de lion
    • Quelle pièce incroyable ! Je suis sûre que les poils de lion coûtaient très cher, surtout à l'époque. Ça devait appartenir à l'une des familles marchandes puissantes du Trépas des Cognées. C'est peut-être un symbole de puissance, transmis de génération en génération !
    • Ce truc est laid à pleurer. Je pense qu'aucun seigneur marchand digne de ce nom ne porterait ça, et encore moins ne se le ferait fabriquer. Il doit y avoir une autre explication. Regardez-moi ces coutures ! Il faudrait des mois pour fabriquer un truc comme ça.
    • La musique nous offre rarement des récits dignes de confiance, mais il y a une chanson populaire rougegarde qui parle de plusieurs modes bizarres à la cour du prince Hubalajad. Les fausses barbes, et non les perruques, furent brièvement très prisées. Malheureusement, les tailleurs mouraient souvent en essayant de se fournir le nécessaire.
  • Cadenas en serpent lové
    • Encore des serpents ! J'ai l'impression qu'on les retrouve aux cinq coins de Tamriel ! Je ne reconnais pas cette esthétique. Elle n'est clairement pas yokudane. Le mécanisme de verrouillage semble assez complexe.
    • Regardez de plus près. Ces serpents portent toutes les caractéristiques des premières créations maormers. En fait, je pense qu'on devrait parler de serpent de mer. Ça se voit à la forme des narines, et aux crêtes sur la tête.
    • L'intérieur des terres du Trépas des Cognées était envahi d'esclavagistes maormers, aux dernières années de la Première Ère. D'après les légendes locales, un de ces groupes utilisait une « magie de serpents » pour enchanter ses serrures une fois les esclaves capturés, afin qu'ils restent dociles et obéissants.
  • Portrait de dame Vadaya - Vous avez peut-être découvert le butin du premier cambriolage de la jeune guilde des voleurs au Débarcadère d'Abah ! Peu de familles avaient autant de pouvoir que la famille Vadaya à la grande époque du règne des marchands. Dame Vadaya avait commandé un grand portrait d'elle, qui fut dérobé et remplacé par un faux. Rechignant à perdre la face, elle accusa la famille Mizh rivale d'avoir orchestré ce larcin. La lutte que cela engendra reste toujours aussi vivace à notre époque.
  • Anneau nasal décoré
    • Voilà un bien bel objet. On dirait l'anneau qu'on trouverait dans le nez d'un taureau revêche. En bien plus décoré. Et plus gros. C'est une découverte étrange. Le terrain rocailleux de Kvatch convient mieux aux chèvres qu'aux bovins.
    • Ne nous voilons pas la face, Reginus. Il était clairement fixé aux naseaux d'un minotaure antique. Il montre une finesse de fabrication qu'on voit rarement dans la tenue des minotaures. Et ce motif, là… ce sont des mains jointes ?
    • Pas jointes, Verita. Elles semblent se disputer un même objet, et vouloir se le voler l'une l'autre. Est-ce l'Amulette des Rois ? Cela pourrait être en rapport avec le gouvernement impérial ? Voire un appel à la rébellion ?
  • Buste de Cœur-enclume poli par l'eau
    • D'après les histoires impériales, Cœur-enclume jouissait d'une riche tradition statuaire au début du Premier Empire, avant que l'Ordre alessien n'ait compliqué cette expression artistique. Mais ce visage est très érodé.
    • Regardez la position du cou. Il semble lever la tête, je trouve. Les pêcheurs de Cœur-enclume jurent qu'il y a des statues cassées au fond de la mare sous la célèbre sirène. Quelqu'un ou quelque chose pourrait-il la regarder ? J'irais volontiers vérifier, mais je ne sais pas nager !
    • Nous n'avons pas assez de preuves pour relier cette tête désincarnée à la Sirène de Cœur-Enclume. Je reconnais que la pierre semble d'une composition comparable, mais le visage m'évoque plutôt des statues des seigneurs du conseil de la régence dans la Kvatch voisine.
  • Livre des Rites noirs - Cette fois, nous avons trouvé un objet véritablement dangereux. La couverture est une mise en garde en soi ; un cuir noir qui semble avoir la chair de poule au moindre contact. Et le contenu ne vaut pas mieux. Page après page, au milieu des taches de sang, on ne trouve que des descriptions de meurtres. Je trouve particulièrement dérangeant le « Rite de pénitence. » Ce n'est pas comme le sacrement noir. Les sceaux et les composants physiques évoquent davantage le rituel d'invocation. Mais qu'est-ce qu'un assassin pourrait invoquer de pire que lui-même ?
  • Tige dwemer réusinée
    • Cela semble clairement d'origine dwemer, mais je ne reconnais pas cet objet. Comme vous le savez, il est parfois rébarbatif de discerner la fonction des machines dwemers. On dirait que quelqu'un l'a modifié, en plus. Sans doute après l'avoir récupéré dans les ruines.
    • Je pense que c'était une tige dwemer ; un appareil qui permet de diriger les animoncules, ou d'inscrire leurs mathématiques étranges sur des surfaces dures. Ces modifications ne semblent pas incorporer de machinerie complexe, cela dit.
    • Les Chimers étaient vraiment dans une situation critique, vers la fin du Meréthique. On trouve peu d'outils modifiés par les Chimers comme celui-ci, mais je pense qu'un berger opportuniste a transformé la tige en simple pique à nix. C'est sans doute blasphématoire, mais efficace.
  • Grappin de berger des cendres
    • Je ne sais pas vraiment ce que je regarde. On dirait un grappin grossier, mais vu sa taille, il pourrait sans doute supporter le poids d'un mammouth.
    • Des crabes, Ugron ! Les Chimers utilisaient ces objets pour guider les déplacements de créatures immenses. Bien sûr, des endroits comme Ald'ruhn donnent l'impression que les Cendrais se contentaient de tuer des crabes géants comme Skar, mais ils pouvaient tout aussi bien utiliser ces créatures pour se déplacer…
    • Les Elfes noirs ont une longue (et dérangeante) tradition d'élevage de créatures bizarres. Mais où sont les preuves d'existence de ces créatures ? Ald'ruhn prouve que les dépouilles de crabes survivent très longtemps. Et je n'en ai jamais vu d'autre de cette taille.
  • Verrou de scarabée sanglant - Les prêtres du Tribunal et les autorités religieuses compliquent grandement la découverte des mystères de la Sixième maison. D'après le peu d'informations disponibles, cette noble maison joua un rôle malheur dans la Guerre du Premier conseil entre les Chimers et les Dwemers. Toujours très discrète, la maison Dagoth déployait ces étranges verrous en forme de scarabées sur leurs portes pour goûter le sang de ceux qui voulaient entrer. C'est une précaution utile en temps de guerre, et cohérente avec la prudence inhérente des Elfes noirs.
  • Noyau d'animo version deux
    • Pour une fois dans mon auguste carrière, je suis perplexe. Cet objet remplit clairement une fonction vitale dans l'antre secret de Sotha Sil. Mais je ne saurais en dire davantage. J'espère que vous n'essaierez pas de me divertir avec des histoires de ce son prétendu « royaume mécanique ». C'est ridicule.
    • Ne soyez pas si prompte à refuser ces récits, Vérita. La Cité mécanique est très réelle. Je crois. Quoi qu'il en soit, on dirait un réceptacle antique. Je vois un résidu cristallin à l'intérieur. Une accumulation résiduelle d'une sorte de solution alchimique.
    • Tout à fait, Gabrielle ! Sotha Sil a emprunté toutes sortes d'idées aux Dwemers. Ce réceptacle est sa réponse au noyau dynamo dwemer. Si vous meniez des expériences sur ce résidu, je pense que vous trouveriez de nombreuses propriétés comparables aux gemmes d'âme !
  • Fléau de l'apôtre
    • Une sorte de fléau religieux. Sans doute utilisé par des flagellants. Par la gueule de Mauloch, ce que ce machin peut être vieux. Ces caractères daedras… vous voyez comme ils sont progressivement remplacés par des runes géométriques ? Qu'est-ce qui a pu pousser ces Elfes noirs à se punir comme ça ?
    • Je ne sais presque rien des adeptes de Sotha Sil, mais un mage fou à qui j'ai parlé m'a assuré que ces Apôtres mécaniques adorent de toute évidence Sotha Sil, mais ont aussi renoncé à la vénération des Daedra. Vous imaginez ?
    • Je ne me l'imagine pas. Peu importe qui ils adorent, les Elfes noirs restent des enfants de la tradition vélothie. Mais si un dieu vivant vous dit d'abandonner une croyance, comme refuser ? Les apôtres modernes ne se rappellent sans doute même plus nom des Bons Daedra.
  • Vaisseau élégiaque - Est-ce une marmite ? Un vase ? Ou une sorte d'urne ? Je n'ai jamais vu de récipient aux formes aussi bizarres. On dirait qu'il est fait de pierre striée. Sans doute artificielle. C'est presque comme si l'artisan l'avait construit par couches successives, l'une sur l'autre. Et que contient-il ? Des fleurs de la Larme de Roland, parfaitement préservées. Et un message ? Qui dit simplement « Pardonne-moi. » Très énigmatique. Mais cela rapporterait sans doute une fortune dans un hôtel de vente de Vvardenfell. Grandiose !
  • Décanteur apraxique
    • Je n'ai jamais vu un objet comme celui-là au Couchant. Tout est en parfait état. Ce récipient parfait bancal et de mauvaise qualité. Et pourtant, le verre est presque iridescent. Pourquoi utiliser de si beaux matériaux pour un objet aussi laid ?
    • Oui, on dirait de l'étherquartz. Les aldarques hauts-elfes l'utilisent pour leurs calices sacrés et autres récipients. Je doute que cet objet ait toujours été un décanteur au rabais. Quelqu'un a fait fondre un objet et l'a façonné pour obtenir ce qu'on voit maintenant.
    • C'était un calian, une des sphères précieuses que les Hauts-Elfes reçoivent dans leur jeunesse. Si nous commettons un crime grave, un ascendant la brise et nous force à la réparer. On dirait qu'un Mer apraxique a choisi d'en faire un décanteur, à la place. C'est… décourageant.
  • Œil de grand jurise
    • On dirait un antique insigne. Et quel est ce symbole ? Un grand œil avec trois pupilles d'ébène flottant dans un iris viridien. J'imagine que ça pourrait être littéral. Quelle créature du Couchant possède trois yeux ?
    • Ce n'est pas littéral. Les grands jurises hauts-elfes, des sortes d'inspecteurs, voyagent par groupes de trois, comme à l'époque où les Aldmers sont arrivés au Couchant. Un membre de ce quorum est appelé l'admanen, ou « œil qui écoute. » Je n'en avais jamais vu porter d'insigne.
    • Pardonnez-moi, Amaliën, mais je ne pense pas que cet objet appartenait à un grand jurise. Au moins pas celle ceux que nous connaissons à présent. On dirait une sorte de talisman religieux. La tradition est peut-être née d'un ordre religieux ?
  • Arbre d'Aldmeris de patriarche - Je n'en reviens pas. C'est un authentique arbre de patriarche ! Ce grandiose document détaille la lignée d'un calan haut-elfe, jusqu'au premier ancêtre aldmer qui a mis le pied sur les rives de Tamriel. Vous voyez les motifs de Jeprhine et les branches noueuses ? Très peu de Hauts-Elfes peuvent faire remonter leurs origines aussi loin. Les ressources nécessaires pour créer une telle carte… disons qu'il faudrait davantage d'or que je n'en verrai dans toute ma vie. Et les Hauts-Elfes vivent très longtemps !
  • Piège crânien naga
    • C'est une sorte de piège. Je ne sais pas s'il est destiné à des gens ou des animaux. Connaissant les nagas, c'est sans doute la première hypothèse. On dirait qu'ils ont modifié un crâne de crocodile pour qu'il se referme sur le torse de ce qui l'aura déclenché. Regardez la taille de ce machin. Je n'ai jamais vu de crocodile aussi gros.
    • Je crois que cette espèce est éteinte. Les crocodiles de Helstrom ont disparu pendant la marche du Deuxième Empire sur le marais noir, et le désastre environnemental qu'on appelle la « Grande brûlure » de 1E 2828. Bon débarras. Les crocodiles modernes sont bien assez gros pour moi.
    • Il est remarquable qu'il ait duré aussi longtemps ! Je pense que c'est l'œuvre de la tribu Aigues-mortes. Aucune autre tribu du marais noir n'a leur talent pour la taxidermie et l'utilisation des carcasses.
  • Xul-Vaat de chef de pierre
    • Quelle magnifique sculpture ! Les Argoniens parlent rarement de la mort, mais ils aiment la saluer avec leurs marqueurs funéraires (xul-vaat, dans la langue natale des lézards). Lorsqu'un Argonien meurt, sa famille plante ce marqueur en hommage.
    • C'est presque ça, Reginus. Les Argoniens utilisent les marqueurs funéraires pour maintenir leurs morts en place afin de les empêcher de revenir sous forme de spectre des marais. Mais ce n'est pas la seule chose à remarquer. Le matériau est intéressant en soi. Les Argoniens travaillent rarement la pierre. Ce xul-vaat est clairement antique.
    • Oui, les Argoniens ont abandonné le travail de la pierre depuis des millénaires, ce qui rend ce marqueur vraiment unique. Apparemment, les Argoniens antiques avaient les mêmes pratiques funéraires que la population moderne. Il est vraiment dommage que les Argoniens n'aient rien à faire de cette découverte.
  • Bol solaire de Vakka Bok - Par Auri-El, regardez-moi ce bol de cristal ! Difficile, vu les facettes scintillantes dans le verre. On dirait qu'il absorbe l'éclat du soleil, hein ? Je parviens tout juste à le regarder sans plisser les yeux ! Les légendes parlent d'une tribu argonienne qui pouvait manipuler le pouvoir de Magnus avec des pierres précieuses. L'éclat de ce cristal donnerait envie de croire à cette histoire. Mais je n'en reviens pas qu'ils en aient fait un bol. Pas une arme ou un bijou, ni même une armure. Un bol. Il devait contenir quelque chose de merveilleux.
  • Griffe khajiit décolorée
    • Si vous regardez attentivement, vous verrez que c'est un objet artificiel. Une vraie griffe aurait perdu de sa couleur. On dirait de la pierre. L'inscription est effacée, mais on voit qu'il y avait quelque chose d'écrit.
    • Lors de la scission d'Elsweyr, Anequina était un pays guerrier. Mais Pellitine avait de l'argent, et pouvait engager tous les mercenaires nécessaires. C'était peut-être une carte de visite.
    • Ça pourrait être la célèbre griffe d'exécution de Vashrjo le Tueur ? C'était un célèbre assassin de Pellitine, qui aurait tué des membres haut placés du gouvernement d'Anequina. Apparemment, il laissait une fausse griffe près de ses victimes, pour qu'on sache qui avait fait le coup.
  • Masque de peste khajiit
    • Intéressant, ça. C'est clairement fait pour un visage khajiit, mais ça n'a pas l'air très bien construit. Il y a quelques écarts, çà et là, qu'on ne peut pas imputer au passage du temps.
    • La Peste thrassienne est arrivée par les routes commerciales d'Elsweyr. Ils n'avaient sans doute aucun moyen de s'en protéger, et le temps qu'ils en trouvent, il était déjà trop tard. C'était peut-être une tentative de protection.
    • Aux premiers jours de la peste thrassienne, les guérisseurs khajiits ont commencé par ce genre de masque pour empêcher l'infection de se répandre. Il est vite devenu évident que ça ne suffisait pas, alors on les a abandonnés définitivement.
  • Étoffe à prière khajiit - Je suis sûre que ce sera une idée controversée, mais je sens que ce tissu appartenait à la reine Anequina Vive-Langue. On sait que la reine aimait passer du temps à méditer dans le temple de la Lumière de Jode. L'histoire de Khunzar-ri éclipse souvent celle de la monarque, mais elle était aussi forte que lui, et continue de nous inspirer à l'époque moderne ! S'il faut en croire les histoires, cette étoffe contient les larmes de la reine, lorsqu'elle rentra au temple après la mort de Khunzar-ri.
  • Carreau brisécaille barbelé
    • Quelle arme unique et fascinante ! C'est une sorte de lance, mais énorme. Seul un géant pourrait manier un tel outil sans peine ! Un Pahmar-Raht, peut-être ? Non, c'est quand même trop gros !
    • C'est parce que ce n'est pas une arme traditionnelle. La hampe barbelée devait pénétrer une peau écailleuse et s'y loger, mais seulement si on tirait le projectile à grande vitesse. Je pense que c'est un carreau de baliste.
    • Dans tout ce qui concerne le combat, je respecte l'avis d'Ugron. Ce qui m'intéresse le plus, ce sont les motifs culturels ! La Garde du Dragon était fille de deux mondes, l'Empire et les Akavirois. Ce carreau reflète la fusion de ces esthétiques.
  • Pavois en fer météorique
    • Eh bien, ce bouclier est vraiment… grand. Il devait falloir un effort colossal pour le transporter. Mais son épaisseur le rend sans doute impénétrable… D'où vient ce travail du fer ? Je n'ai jamais rien vu de comparable.
    • Oh, ma douce Gabrielle, c'est parce que ce matériau est très rare. Cette monstruosité martiale est faite de fer météorique. Mais pourquoi ? Si ce n'est pour en imposer à la galerie. Sa nature extravagante indique peut-être qu'il était décoratif.
    • Aucun soldat ne porterait un tel bouclier au bras. On devait le planter dans le sol, comme un pavois. Le fer météorique résiste à presque tous les éléments, alors si on ne veut pas se faire réduire en cendres par un dragon, c'est idéal.
  • Appât de la Garde du dragon antique - Par l'anneau de Syrabane, c'est magnifique ! Je n'aurais jamais cru qu'une sphère de fer puisse être si belle. Elle a quelque chose de si… intrigant. Je l'entends presque me parler. Je tremble rien qu'à l'idée de la lâcher ! Ces symboles… je ne les ai jamais vus nulle part. Akavirois ? Ou dovah ? Non. Ce n'est pas possible. On dirait que les charmes magiques infusés dans ce fer sont encore très puissants. Conçus pour attirer une bête vers la mort, certainement ! Que quelqu'un vienne me prendre cette atrocité !
  • Pendentif en écume de mer nordique
    • Quel beau bijou ! De l'ivoire de horqueur, si je ne m'abuse. Les chasseurs d'ivoire nordiques attendaient souvent que la mer dégèle en taillant de petits jouets ou des bijoux pour leurs êtres chers. Les runes usées devaient rendre hommage à la personne qui attendait son retour sur la terre ferme.
    • Les petites silhouettes semblent avoir tiré leur arme, alors je doute que ce soit un témoignage d'amour. Les runes étaient sans doute plutôt un charme, ou une prière de protection. Dommage qu'elles ne soient plus lisibles.
    • Vous avez presque raison, Ugron. Les armes nous montrent que ce pendentif représente une scène de conflit. Mais aucun Nordique digne de ce nom ne chercherait à prendre l'avantage par magie. Non, c'est un récit des victoires d'un vieux guerrier.
  • Corne à boire nordique rehaussée d'argent
    • Le filigrane d'argent montre clairement que cette corne appartenait à un thane important. Je ne reconnais pas cet ivoire. Une corne de bête surnaturelle, comme un dragon, aurait apporté forge magique et chance à ceux qui y buvaient !
    • La corne de dragon est trop rare pour servir de gobelet porte-bonheur. Mais les décorations d'argent sont exceptionnelles. Je dirais que c'est un objet funéraire du 22e siècle de la Première Ère, commandée pour les funérailles d'un jarl.
    • Cette corne aurait-elle pu appartenir au jarl Vundarr Lapaume de Hjaalmarch ? Les scaldes de son époque composaient des chansons sur sa richesse et sa générosité. On raconte qu'il a été enterré avec une véritable rançon de roi.
  • Plaque de ceinture royale - La ceinture ou sangle ventrale d'un roi nordique est presque aussi importante que sa couronne. Elle symbolise la force, la vitalité et la prouesse martiale. Et la richesse, bien sûr. L'opulence de cette énorme boucle de ceinture en or indique qu'elle faisait partie de la tenue royale d'un roi aux premières décennies du premier empire nordique. Regardez, on voit encore la représentation de la victoire contre le Culte du Dragon, et la première Assemblée des Nordiques, convoquée par le roi Harald dans sa salle commune vers 1E 184. Extraordinaire !
  • Folio psijique délavé
    • S'agit-il d'un folio psijique ? Enfin ! Une occasion de découvrir leurs mystères ! Leurs vérités cachées ! Attendez… pourquoi est-il vierge ? C'est une plaisanterie ? Un livret neuf ? Je me suis réjouie trop tôt… comme c'est déprimant.
    • Vous renoncez déjà ? Ça ne vous ressemble pas, Amaliën. Regardez mieux. Là, près du dos, et le long du bord des pages. Vous voyez ces glyphes ? Presque invisibles à l'œil nu ? Ce livre a peut-être joué un rôle dans des correspondances psijiques secrètes.
    • Bien sûr ! Un groupe aussi puissant et secret que l'Ordre psijique ne peut pas coucher des mots sur le parchemin comme n'importe quel mage ordinaire. Je me demande comment ils ont laissé ces marques. Avec une plume magique, ou en créant ces glyphes par la pensée ?
  • Louche de divination tordue
    • On dirait une sorte de baguette magique. En hêtre ou en caryer, je crois. Tout à fait ordinaire d'apparence, on pourrait l'utiliser pour jouer avec son chien. Mais je vous le déconseille. La magie est puissante.
    • Les Elfes et leur magie délirante. Ça me rappelle un mortier. Pour plonger dans un liquide, le remuer ou écraser des ingrédients. Il paraît que les Psijiques peuvent lire dans l'eau. Une histoire d'augure puissant inspiré par les ondes dans le liquide. C'est peut-être avec ça qu'ils génèrent les ondes ?
    • Vous avez peut-être raison, Ugron. Le bout de cette baguette semble plus foncé et déformé que le reste. Les devins de l'ordre devaient frapper la surface de leur bassine avec cet outil ensorcelé pour mieux voir le monde, et peut-être deviner son avenir !
  • Ardoise de maître des rites - Une ardoise de maître des rites ! Je n'en avais jamais vu ! D'après les écrits psijiques, les maîtres des rites comme Iachesis utilisaient ces objets ordinaires pour écrire leurs théorèmes et leurs sorts, puis les rangeaient dans un demi-plan protégé pour les utiliser plus tard. Un journal tout à fait unique ! Si seulement je pouvais me rendre dans l'étrange univers où résident ces théorèmes. Les pensées se déplacent-elles ? Parlent-elles ? Sont-elles réduites en cendres, puis reconstituées ? Je crains de ne jamais l'apprendre.
  • Perle de grummite jaunie
    • Ha ! Vous savez ce que c'est ? Ce n'est pas un trésor d'huître, je peux vous l'assurer ! C'est une véritable perle de grummite ! D'après le tome de curiosités de Divayth Fyr, ces créatures rôdent dans les marais du domaine de Shéogorath, les îles Trémensides.
    • Les œuvres de Divayth Fyr ne sont pas les documents les plus fiables sur le sujet, Amaliën. Et cet objet ne ressemble à aucune perle que j'ai pu voir auparavant. A-t-elle toujours été jaune ? Est-ce une propriété unique des perles de grummite ?
    • J'ai lu un livre sur un étrange mage de Hauteroche qui avait essayé d'appeler des grummites en Tamriel pour prendre leurs perles. Les habitants de la région ont rasé sa tour, pendant qu'il s'y trouvait encore. Et tant mieux. Vous imaginez si ces créatures s'installaient dans nos rivières ?
  • Cube de folie de Shéogorath
    • Même un paradis abrite des dangers, surtout s'il résidait autrefois dans un domaine daedrique. Remarquez les six côtés égaux, chacun marqué d'un symbole différent. Dérangeant, oui ? Et ne le lancez pas ! C'est la source de toute folie. Littéralement. Nous devrions vite enfermer cet objet.
    • Une relique de Shéogorath ? Peut-être, mais elle est peut-être en rapport avec les Altmers. Il pourrait s'agir d'un hexahédron de méditation. Ils considéraient les chiffres 3, 5 et 8 comme sacrés. Hmm. Maintenant que j'y pense, ils utilisaient des octogones de méditation. Très bien. C'est un Cube de folie.
    • Vous et vos idées délirantes. Cet objet est en os. En os d'animal marin. Et l'âge indique qu'il date de la Première Ère, lorsque les Altmers dominaient cette île. C'est un cube de hasard, utilisé dans la pratique altmer antique de narration collective. Inoffensif, mais divertissant.
  • Pierre à sort daedrique inerte - J'ai déjà lu des livres sur ce genre d'objets, mais je n'en avais jamais vu. Le grand mage Shalidor s'était apparemment rendu dans plusieurs plans d'Oblivion pour recueillir des cristaux dans au moins cinq royaumes différents. Avec un sort de transmutation extrêmement dangereux, il avait réussi à fusionner ces cristaux en une pierre de focalisation magique alliée comme celle-ci. Les siècles d'abandon l'ont rendue inerte, mais vous ne trouverez nulle part d'agglomération de matière padomaïque plus dense.
  • Enclume d'Orsinium-la-Vieille
    • C'est magnifique. La plupart des enclumes mobiles d'Orsinium-la-Vieille ont été fondues, ou prennent la poussière dans les cryptes rougegardes. En trouver une en si bon état… ça me fond le cœur !
    • Regardez moi ces traces de coup de marteau. On dirait que les forgerons orques de la Première Ère maniaient des outils encore plus colossaux que ceux des Orques actuels. Je n'ai jamais soulevé un marteau ou une pince, personnellement, mais je n'imagine pas comment on peut faire du travail de finesse avec de tels outils.
    • Les Orques de la Première Ère connaissaient mieux l'orichalque que les Argoniens ne connaissent la boue. S'ils utilisaient de gros outils, ils devaient avoir une raison. Quoi qu'il en soit, je pense qu'une enclume aussi grosse servait plus pour fabriquer des engins de siège que des armures.
  • Anomalie de cristal du vide
    • Je n'ai vu ça qu'une seule fois, dans une illustration trouvée dans une cachette du Culte du Ver. Cet objet émet… quelque chose. Je ne peux pas l'expliquer, mais je détecte une brèche dans le flux de la Magie naturelle.
    • Fascinant ! Je me demande comment l'Œil de l'Antiquaire a pu la détecter. Cette anomalie vient clairement d'Oblivion. La question est d'où en Oblivion ? Le lien avec Molag Bal paraît évident, mais la forme rappelle plutôt des cristaux de l'Écheveau spirale.
    • Molag Bal pratique toutes sortes d'alchimies étranges dans son Vil Laboratoire. Honnêtement, je ne m'étonnerais pas qu'il arrive à arracher une facette du domaine de Méphala pour l'entraîner dans le sien. Corrompre l'essence d'un autre prince serait difficile, mais pas impossible.
  • Branche de Falinesti
    • Je ne saurais pas dire exactement d'où vient ce trône, mais je pense que nous pouvons sans risque l'attribuer aux Elfes des bois. Même un maître charpentier ne pourrait pas obtenir un tel drapé sous le siège avec des outils et méthodes conventionnels.
    • Très juste, Ugron. J'ai passé un peu de temps à Faneracine récemment, et j'ai vu toutes sortes de merveilles engendrées par le Vert. La seule chose qui m'étonne, c'est la couleur et le grain. Ça ne ressemble pas aux meubles que j'ai pu voir au Bois de Graht.
    • Ça, je peux vous l'expliquer. Ce siège ne vient pas de Faneracine. Il provient de Falinesti, la Cité ambulante, véritable patrie des Bosmers ! Croyez-moi sur parole. Quand on a passé la main sur le grain large de Falinesti, on ne l'oublie plus jamais.
  • Carillon en os creux
    • Bon, cet objet est clairement bosmer. Certes, j'ai moins passé de temps chez eux qu'Ugron et Amaliën, mais je sais qu'on trouve encore ce genre de carillon chez eux à notre époque. Mais… celui-ci paraît particulier.
    • C'est à cause des dents, Vérita ! Je n'ai jamais vu de crocs pareils dans un carillon bosmer. Vous avez remarqué ces anneaux en bronze ? Pourquoi utiliser du métal pour accrocher quelque chose, alors qu'on pourrait employer de l'os et des tendons ? Ces dents devaient appartenir à un gibier tout à fait particulier. Peut-être une bête qui a disparu depuis longtemps !
    • Oui, je ne suis pas naturaliste, mais ces dents me font penser à des crocs de léviathan du marais, pas des cuspides de tigre. C'est peut-être la preuve de l'existence de l'Oddoak, une horrible bête métamorphe. Y'ffre avait chargé les Elfes des bois de l'éliminer, à l'ère Meréthique. Bonne trouvaille.
  • crâne de mammouth gravé de runes
    • Les villages elfes des bois produisent les meilleurs artisans de Tamriel quand il s'agit de travailler l'os, mais certains Nordiques sont d'une adresse comparable. Je n'irais jamais exposer un objet aussi macabre chez moi, mais le travail de l'artisan possède une certaine beauté. Si l'on peut dire.
    • Allons, Vérita. C'est l'un des rares Crânes de Kjervilde ! Un produit de la meilleure taxidermiste de la fin de la Première Ère ! Avez-vous remarqué l'état parfait de l'os et les gravures dorées ? C'est un objet d'une beauté exceptionnelle !
    • Les Orques sont plus doués pour travailler l'os. Bah. Ce débat-là pourra attendre. Apparemment, Kjervilde tuait chacun de ses sujets d'une seule flèche au cœur. Je n'ai jamais entendu d'une flèche capable de tuer un mammouth d'un coup, mais plus rien ne m'étonne.
  • Nid d'ombres
    • Cette statue est imprégnée de magie ancienne. Pas étonnant. La statuaire argonienne semble contenir un pouvoir vaguement malveillant. Pas une vraie malédiction, hein ! Mais du côté pénible du spectre.
    • Sans doute un fruit des liens des lézards avec Sithis. Ce qui m'étonne, c'est l'esthétique réaliste. La plupart des statues argoniennes sont plus carrées. Plus abstraites. Et la pierre polie, là ? Elle n'a pas la texture d'un œuf argonien.
    • Peut-être un échange culturel avec les Kothringiens ? Mais ça placerait l'origine de la culture kothringienne bien plus tôt que nous ne le pensions. Quant à l'œuf, il est métaphorique. Les œufs représentent l'origine. Donc, une représentation de Sithis dévorant une origine ? Difficile à dire.
  • Plume de faucon solaire prismatique
    • J'ai vu quelques mosaïques usées représentant ce genre de plume à côté de trirèmes aldmeries étranges, mais je n'ai jamais vu la plume elle-même. On dirait une substance météorique, mais la couleur est assez unique. Gabrielle nous en dira certainement davantage.
    • Par toutes les étoiles… une relique du faucon solaire ! À l'époque Meréthique, un ordre d'explorateurs aldmeris avait percé le voile entre le Mundus et l'Aetherium en utilisant la magie brute des Ehlnofey. Ou quelque chose dans ce goût-là. C'était peut-être un de leurs focus… un outil d'orientation !
    • Oui, j'ai lu cela, en effet. J'étais même allée en Alinor pour enquêter. Je regrette, Amaliën, mais je n'ai trouvé aucune preuve d'un voyage réussi en Aetherium. Il serait logique que les Aldmers aient essayé, mais une belle plume de verre ne constitue pas une preuve en soi.
  • Vestige de la Fausse tour
    • Vous avez trouvé ça à Fendretour ? Pas étonnant. Cette région attire les reliques dérangeantes comme un petit pain attire les enfants. Ce cristal est clairement d'origine ayléide. Mais je n'ai jamais vu une varla, une pierre de Welkynd, avec une teinte aussi colérique.
    • J'ai rencontré un groupe d'explorateurs à Taillemont, il y a quelques années. Ils m'ont juré leurs grands dieux qu'il y a un cristal rouge au cœur de Morteroche. J'ai un peu creusé la question à Erokii. Et trouvé une fresque partielle représentant la création d'un cristal. Rien de plus.
    • C'est clairement d'origine ayléide, mais je doute que ce soit l'apparence qu'on avait prévu de donner à cet objet. Quelque chose a corrompu sa résonance aethérielle. Cette bague… elle paraît presque diagnostique. C'était peut-être une tentative pour comprendre le cristal rouge. Voire pour le réparer ?
  • Pierre-de-sève silvenarie
    • Une relique de siège qui ne vient pas du marais noir ? Quel changement rafraîchissant ! Je n'ai jamais vu d'antiquité bosmer aussi belle. J'associe généralement les Elfes des bois avec l'os, le rotmeth et les insectes. Alors j'oublie toutes les merveilles que le Pacte Vert peut produire !
    • Oui. J'en viens presque à me demander pourquoi les Elfes des bois ne demandent pas autre chose, comme des vêtements qui ne sentent pas le vieux fromage de mammouth. Je n'ai jamais vu d'arbre de Malabal Tor qui donne une sève pareille. Pourrait-elle provenir de Falinesti ?
    • Les chênes-graht du Silvenar produisent parfois ce genre d'objet, mais seulement lorsque le Silvenar en personne le leur demande. Une personne bien harmonisée au Vert pourrait sans doute lui tirer un miracle d'Y'ffre, mais cela dépasse largement nos capacités !
  • Lame de roi-sorcier
    • Une épée ayléide, hein ? Quel travail merveilleux. Dommage qu'elle ait servi à massacrer nos ancêtres lorsqu'ils résistaient à leur suprématie. Il est étrange qu'ils adorent cette lame brisée. Celui qui la maniait devait imposer un grand respect.
    • Je détecte encore un résidu de magie entre ces éclats. Difficile de déterminer la nature de l'enchantement après tout ce temps, mais ça m'a l'air lié à l'école illusoire… une histoire d'esprits et de volonté des mortels.
    • On comprend pourquoi un sorcier ayléide irait utiliser des armes capables de plier la volonté de ses sujets, surtout vers la fin de leur civilisation, où les appétits étaient devenus très sinistres. Aucune race, aussi dépravée soit-elle, ne peut le tolérer très longtemps.
  • Fragment de la Cicatrice enchantée
    • Ce n'est pas particulièrement vieux, mais cela reste intéressant. On ne comprend pas entièrement d'où vient cet objet, mais cet obélisque de Raidelorne a engendré tout un tas de problèmes arcaniques. On dirait même qu'il a réussi à déformer la loi naturelle.
    • Oui, tout à fait ! Difficile de savoir s'il s'agit de matière tamriélique déformée par l'impact de l'obélisque, ou d'un fragment de l'obélisque lui-même. J'aimerais mener quelques expériences. Ces striations semblent surcharger de magie !
    • Je pense que la magie qui imprègne ce fragment est épuisée. Son lien avec l'obélisque a pu se briser lorsqu'on l'a retiré du site de l'impact, ce qui aurait lentement dégradé sa puissance. Il est inerte, certes, mais magnifique !
  • Fourreau en pierre céleste yokudan
    • Quel fourreau magnifique. Il devait appartenir à un guerrier yokudan de haut rang, peut-être même un saint de l'épée ! Je suis particulièrement intriguée par les pierres. Il doit s'agir de fragments éthérés.
    • Vous avez sans doute raison, Amaliën. Les Yokudans maniaient une magie puissante autour des pierres. Le dégoût rougegarde pour la magie complique un peu les recherches. Mais ces pierres possédaient clairement une puissance magique.
    • Ce qui force à se demander pourquoi un guerrier yokudan, qui pouvait invoquer une épée magique, avait besoin d'un fourreau ? Il était peut-être décoratif. À moins que la présence d'une ancre physique ne facilite l'invocation de l'arme.
  • Autel de vérité triangulaire
    • Oh ! Vu l'iconographie de cette pyramide, nous pouvons estimer qu'elle est antérieure à l'apparition du Tribunal ! Regardez, aucune référence à Almsivi ! Ces marques vénèrent les anciens dieux : Boéthia, Méphala et Azura.
    • Exactement, Amaliën. Il est étrange de trouver un objet aussi beau taillé à la tradition chimérique. L'ascétisme vélothi et les valeurs boéthiennes les poussaient à travailler des matériaux inattendus, même pendant leur âge d'or. Cet objet paraît moderne. Trop géométrique.
    • La relation chaleureuse entre Nérévar et Dumac a dû provoquer certains échanges culturels. La société dwemer était trop intransigeante pour absorber les traditions d'autres cultures, mais même les Chimers les plus pieux voulaient sans doute tailler autre chose que de la pierre et de la chitine, de temps à autre.
  • Trésor du faiseur de rois
    • Le roi Éméric possède un trésor du même genre. Bien sûr, presque personne ne le voit. Mais vous n'imaginez pas tout ce qu'un sort d'invisibilité bien placé permet de faire au château d'Haltevoie !
    • Vu le filigrane, je dirais que ça remonte environ à 1E 2200. J'ai vu des tableaux de bâtiments de la Marine de Toutes Voiles brétonne avec le même genre de motifs autour de la proue. Ce coffre contenait peut-être la prime d'un capitaine qui avait participé à l'attaque contre Thras.
    • J'ai vu les tableaux dont vous parlez, Ugron. Je suis d'accord, les motifs sont similaires. Mais ce bas-relief en forme d'arbre me fait hésiter. Je me demande si ce n'était pas plutôt un pot-de-vin pour les nobles qui ont aidé le seigneur marchand Étien Lenac à prendre le trône de Haltevoie en 1E 1270.
  • Tambour de guerre peint
    • Quel bel exemple de lutherie orque. On associe rarement les Orques et la musique, mais nous avons une affinité culturelle forte pour les percussions. Je vous garantis qu'il s'agit d'un tambour de guerre.
    • Je perçois une magie affaiblie. Vous enchantiez vos percussions, Ugron ? C'est dans les runes. Il y a une intention qui semble… eh bien, elle semble en colère, à dire vrai. Pardon !
    • Aucune raison de vous excuser, Gabrielle. Les Orques vénèrent Malacath. Les liens de mon peuple avec les rituels daedriques étaient encore plus profonds quand on a fabriqué ce tambour. Les runes sont une dévotion à Malacath. Des marques de rancœur. Lorsque le musicien frappait son tambour, le combat était assuré.
  • Fontaine d'Auri-El
    • L'architecture paraît certes elfique, mais la silhouette et la pierre ne sont pas celles des Ayléides, des Dwemers, des Chimers ou autres Mers continentaux. Vu son emplacement, je suis presque sûr qu'il s'agit d'architecture d'Elfes des neiges.
    • Sans aucun doute. Ce qui nous force à nous demander à quoi elle servait. Vu sa forme, on pourrait à tort croire à un oratoire. Mais ça ne peut pas être le cas. Regardez à l'intérieur. L'autel métallique indique une fonction religieuse.
    • Auri-El, à première vue. Honnêtement, je le trouve un peu abstrait. Les Elfes tiennent à intégrer dans leurs autels des traits elfiques, pour renforcer leur lien familial aux Divins. Cette fontaine devait reposer près d'une statue du Divin en Chef lui-même.
  • Échos d'Aldmeris
    • Quel triptyque magnifique. Quelqu'un a placé un sort fixatif sur le cadre. Le tableau est sans doute bien plus vieux qu'il n'y paraît. Mais je n'ai aucune idée du lieu qu'il représente.
    • Moi, si. Le foyer. Aldmeris. Le lieu du commencement pour tous les Mers de Tamriel. Je doute que la véritable Aldmeris ait ressemblé à cela. Mais rien que de la voir, je sens l'émotion monter… comme si j'entrais chez mon père après un long voyage à l'étranger.
    • Cela me désole, mais je ne reconnais pas cette école de peinture. Elle est si vague, et pourtant évocatrice. De hautes tours, des obélisques flottants, des nuages concentriques et diaphanes… le peintre a vraiment fait tout son possible pour capturer la majesté des Elfes.
  • Sphère céleste mnémonique
    • J'ai vu un peu de tout, et je peux dire avec certitude que je n'ai jamais rien vu de tel. Je n'ai aucune idée de la manière dont on peut l'utiliser, de ce en quoi c'est fait, ni de son rôle. Je vous présente toutes mes excuses.
    • C'est tout votre problème, Reginus, vous n'avez aucune imagination ! Cet objet provient de la Cité mécanique, un monde de merveilles arcaniques où tout est possible ! Vu ces « notes exodromales » que nous avons reçues, on dirait qu'il s'agit d'un appareil à souvenirs. Je crois ?
    • Exactement ! Je tiens de bonne autorité que Sotha Sil (l'un des dieux des Elfes noirs) entrepose ses souvenirs dans un grand planétaire plein d'étoiles. Un autre nom pour des pierres mémorielles artificielles, j'imagine. Qui sait quels souvenirs celle-ci contient !
  • Table rituelle de la sixième maison
    • Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu de table chimer aussi bien conservée. La pierre volcanique semble cohérente avec l'esthétique pré-Tribunal. Le sceau au centre est particulièrement remarquable. A-t-elle vraiment pu appartenir à la Sixième Maison ?
    • Oui, c'est clairement de l'artisanat de l'époque du Premier Conseil. Remarquez les caractères autour du sceau. Dagoth, écrit en runes daedriques. Les autres maisons ont tout fait pour effacer la trace de la maison Dagoth dans les livres d'histoire. Quelle découverte !
    • C'est à se demander quelle menace Dagoth pouvait présenter pour le Tribunal ? Je me tiens à l'écart de la politique des Elfes noirs, personnellement, mais de là à effacer l'existence de la Sixième Maison dans toutes leurs histoires écrites… c'est d'un extrémisme qui rend curieux.
  • Saint Nérévar, Âstres-Lunes
    • Un buste de saint Nérévar. Belle découverte, assurément. On trouve rarement une représentation aussi réaliste des figures religieuses dunmers. Le sculpteur a dû passer du temps à la cité impériale. Je vois des ressemblances avec le travail de l'école de Bruma. 1E 2800, peut-être ?
    • Les formes qui apparaissent sur cette panoplie correspondent clairement à certaines œuvres de la collection du Premier Conseil de Gwylim. Un peu plus traditionnel que ce que j'attendais, cela dit. J'ai toujours l'impression que les armures chimers faisaient passer la forme avant la fonction. Plus de peau à découvert, etc.
    • En parlant de peau, j'aurais aimé que ce buste comprenne un peu de couleurs ! Les portraits elfes noirs tendent souvent vers le monochromatique, les compositions abstraites. J'aimerais savoir s'ils conceptualisent Nérévar avec la peau dorée ou cendreuse. Je suis sûre qu'elle est grise. Les Elfes noirs sont des maîtres du révisionnisme.
  • Bassin cérémoniel béni par les lunes
    • Un bassin de pierre cérémoniel, hein ? De toute évidence, c'était un objet khajiit servant à la vénération des Lunes, Jone et Jode. Les bassins plus petits représentent plusieurs phases lunaires. Mais difficile de savoir à quoi les Khajiits l'utilisaient vraiment.
    • Ce ne sont pas n'importe quelles phases lunaires. Ces dix-sept combinaisons correspondent aux dix-sept différentes fourrures des Khajiits. Mais quelle peut être la signification d'un bassin d'eau ? Les jeunes Khajiits étaient peut-être oints d'eau sacrée de la Crique lunaire ?
    • Peut-être. Mais ça n'explique pas les grands bassins. Les Chantres du crépuscule avaient peut-être un rôle à jouer dans la cérémonie ? Ces prêtresses chantent souvent lors de cérémonies religieuses, et apprécient les bains. Je les imagine volontiers oindre un jeune Khajiit dans ces bassins.
  • Soin d'âme de Nisswo
    • Les reliques argoniennes sont infiniment fascinantes, surtout celles de leur période du « nid de pierre ». C'est le cas ici, je crois. Il faut toujours se méfier des conclusions hâtives avec les Argoniens, mais je pense que ceci leur servait pour des rituels de sève.
    • Pas tout à fait. J'ai vu assez de haches de bourreau pour les reconnaître au premier coup d'œil. Les Argoniens vénèrent Sithis. Ils avaient tout une classe de prêtres consacrés à la nuit. On les appelait des Nisswos. Et ça a l'air de leur appartenir.
    • Vous n'avez pas dû vous rendre aux marais noir depuis un moment. La tradition des « Langues vides » est tout à fait vivace dans les régions sud et centrale de la province. J'en ai même rencontré un. Il paraissait assez joyeux… mais sans doute capable de mener des rituels de sang.
  • Repos du noble chevalier
    • Ah, une relique de ma mère patrie ! C'est clairement un sarcophage. Mais qui peut être enseveli à l'intérieur ? Vu l'état de la pierre, je pense que c'est la fin de la Première Ère. Un serviteur d'un des rois-imposteurs qui ont pris le pouvoir après la sécession alessienne, peut-être ?
    • Indubitablement. L'effondrement alessien a frappé Hauteroche plus fort que les autres régions, vu l'entêtement naturel des Brétons et leur dégoût pour les structures de gouvernement unifiées. Les fiefs en guerre se sont soulevés dans toute la péninsule au cours des siècles suivants.
    • Nous autres Brétons sommes têtus, c'est vrai. J'ai mené quelques recherches, et on dirait que ces sceaux sur le côté sont une variation de l'héraldique de la maison Tourbechamp. Ce chevalier a pu perdre la vie lors des Troubles du Gavaudon, juste avant notre fuite d'Haltevoie. Fascinant !
  • Calice sacré d'Ysgramor
    • Voilà une bien jolie coupe. Et solide, en plus ! Antérieure à l'avénement d'Harald, d'au moins quelques siècles. Difficile d'identifier la personne sur le côté avec certitude, mais voilà mon raisonnement par défaut : si l'œuvre est antérieure à Harald, c'est une représentation d'Ysgramor.
    • Je ne peux pas cautionner ce genre de raisonnement à l'emporte-pièce, mais c'est empiriquement correct. C'est bien Ysgramor, flanqué de runes atmoranes. Les silhouettes draconiques et les incrustations de rubis indiquent que ce calice appartenait à une personne de haut rang.
    • Sans doute un des héritiers d'Ysgramor ! Nous identifions Harald comme le treizième de la lignée d'Ysgramor, mais ses ancêtres devaient orner leurs armures, armes et sans doute couverts de l'image d'Ysgramor. Son visage apportait forcément de la légitimité à un acte officiel.
  • Brasero de la Flamme gelée
    • Quelle découverte ! Il faudrait que je l'examine de plus près, mais le corps du brasero a l'air fait en stalhrim ! Vous imaginez ? De la glace imprégnée d'un pouvoir divin pour devenir dure comme de l'acier ! Je ne l'avais vu employé que pour des armes, armures et rituels funéraires.
    • J'imagine que vous citez les anciennes histoires de Skaal, Amaliën ? Pour ma part, je n'ai jamais vu la moindre preuve de lien entre un dieu et ce matériau. Le monde est plein de substances naturelles affublées d'histoires fantastiques. Cela vaut aussi pour le stalhrim.
    • Le stalhrim est clairement d'origine mortelle. Concentrez-vous sur le brasero. Je ne reconnais pas ces marques comme des motifs funéraires, mais le stahlrim était traditionnellement utilisé dans les rituels funéraires. Je sais que les Nordiques ont horreur de la magie, mais on dirait un focalisateur arcanique.
  • Anneau de Satakal
    • Un gong cérémoniel na-totambu ! Je n'ai jamais vu que des disques, jamais leur cadre. On dirait qu'ils le façonnaient à l'image de leur déité globale, Satakal. D'après les mythes, le serpent se dévore éternellement en un cycle de renaissance. Brillant, hein ?
    • Oui, quelques Couronnes de Bergame avaient essayé de me convertir. Mais croyez-moi, la vénération des serpents ne mène jamais à rien de bon. Les gens qui s'obsèdent avec cette idée de mort et de renaissance finissent forcément fanatiques. C'est comme ça.
    • Enfin, Urgron. Satakal n'est pas une divinité sinistre. C'est l'incarnation d'un thème intemporel. Le plus étonnant, c'est la taille. Beaucoup de religions tamriéliques affirment croire en la réincarnation. Mais la réincarnation du Mundus lui-même ? C'est vraiment quelque chose.
  • Guar consciencieux
    • Je dois dire que le réalisme de cette statue de guar est tout bonnement incroyable ! Sculpter des bustes de saints célèbres, c'est une chose, mais sculpter une bête comme celle-ci, avec autant de détails, c'est remarquable pour une œuvre des Elfes noirs d'antan.
    • Il y a une bonne raison, Gabrielle. Ce n'est pas une statue. En tant que mage, vous auriez dû vous douter que c'était un authentique guar transformé en métal. Sans doute l'œuvre d'un apprenti telvanni !
    • Il y a une explication bien plus plausible, et moins plaisante. J'ai trouvé plusieurs scarabées coulés dans le bronze, dans des tombeaux antiques dunmeris. Cette bête a dû subir le même sort. Espérons qu'elle ne respirait déjà plus.
  • Chandelier à huit étoiles
    • On n'en voit pas souvent. Un luminaire ayléide comme celui-ci devait éclairer la salle de banquet d'un roi sorcier cruel. C'est clairement du fer météorique, et les pierres de welkynd sont en bon état. Dans l'ensemble, c'est une découverte agréable.
    • Remarquez le nombre d'appliques dans le chandelier. Huit pierres de welkynd en tout, pour honorer les Huit Divins. Cela appuierait ma théorie selon laquelle la numérologie elfique jouait un rôle dans la civilisation ayléide, autant que dans la culture haute-elfe moderne.
    • Vous faites trop de crédit aux Ayléides, Reginus. Les Elfes du foyer s'étaient tournés vers la vénération des Daedra bien avant que les forgerons ayléides ne fabriquent ce chandelier. Il devait plutôt comporter seize pierres, pour honorer leur infâme panthéon daedrique !
  • Idole dorée de Morihaus
    • Un buste impérial doré représentant un taureau ailé ? C'est forcément Morihaus, l'amant d'Alessia à tête de taureau. Avec Morihaus, la question est toujours « Jusqu'où est-on trop littéral ? » et « Est-ce assez littéral ? ». Je suis sûr que Reginus et Amaliën ont un avis sur la question…
    • Le sculpteur ne comptait clairement pas que l'on prenne son œuvre comme une représentation littérale. L'expression bovine et stupide du sujet ne révèle aucune personnalité héroïque, et les ailes sont bien trop petites. C'est une représentation symbolique du sujet.
    • Évidemment, le buste est symbolique. Mais cela ne dit pas pour autant que Morihaus vous ressemblait, Reginus ! L'existence de minotaures prouve bien qu'il existe des créatures chimériques. Un demi-dieu doté des mêmes traits est tout à fait de l'ordre du possible !
  • Vasque de prêtre de la phalène
    • J'en ai déjà vu. Dans la cité impériale. Les prêtres de la Phalène ancestrale s'en servaient pour leur toilette rituelle, je crois. J'imagine qu'il vaut mieux se laver les mains avant de toucher un Parchemin des Anciens !
    • Oui, j'ai rencontré plusieurs prêtres de la Phalène ancestrale lorsque j'étais à l'université. Les plus âgés se lavaient les mains avant, après, et parfois pendant une lecture. Le résidu dans le bol est intéressant. Un agent astringent, peut-être ?
    • Bien sûr, il fallait nettoyer les parchemins. Mais ils retiraient peut-être quelque chose de ces parchemins ? Un résidu éthérique qui pourrait engourdir les doigts comme les parchemins engourdissent les yeux ? Pensez-y !
  • Sainte-Alessia, Paravant
    • Je n'en reviens pas de dire ça, mais vous avez peut-être découvert une sculpture de la mère du Premier Empire, Sainte-Alessia. Vous voyez ? Elle porte encore les fers de l'asservissement ayléide, et brandit l'Amulette des rois. C'est elle. C'est Paravant.
    • Ce doit être une œuvre brétonne, sans doute offerte à Hestra quand Hauteroche a rejoint l'Empire. Comme vous le savez, l'Ordre alessien faisait peser des limites strictes sur les images gravées d'Alessia. Nous ne saurons sans doute jamais à quoi elle ressemblait vraiment.
    • Reginus, par la clémence de Mara ! Pour une fois dans votre vie, ne pouvez-vous pas apprécier la majesté de ce que notre ami/amie... a découvert ? De toute évidence, le sculpteur ne connaissait pas Alessia, mais c'est la représentation la plus authentique de Paravant que nous ayons jamais vue !
  • Dais sacré d'Almalexia
    • Quel spectaculaire exemple d'architecture sacerdotale des débuts du Tribunal ! Peu de races prennent leurs bâtiments religieux plus au sérieux que les Elfes noirs. La Main du Tribunal décore le dais central, mais cette partie honore clairement l'un plus que les deux autres.
    • Oui, difficile de ne pas remarquer l'esthétique de Longsanglot. Et comme vous le savez tous, Almalexia est la divinité patronnesse de cette ville. Si tous les Tribuns sont un sujet d'adoration religieuse, la vénération d'Almalexia est stylistiquement plus proche des normes tamriéliques.
    • Par « normes tamriéliques », j'imagine que vous parlez de l'adoration des Huit Divins ? Vous pourriez considérer les pratiques religieuses orques et argoniennes avant de parler de « norme ». Mais c'est un autel remarquable, d'autant plus qu'il est d'un seul morceau.
  • Fanal de la Tour Zéro
    • Qu'est-ce que c'est ? La Tour d'or blanc en miniature ? Bizarre qu'on n'y ait pas ajouté la ville. Et bizarre qu'elle émette une aura magique si forte. À quoi pouvait-elle servir ? Et quelle est la lumière qui irradie du sommet ?
    • Ce n'est pas la Tour d'or blanc, c'est la Tour Direnni. Vous voyez la différence, j'espère ? Mais la lumière est une énigme. Vu son poids, la pierre peut contenir un noyau de métal, comme la vraie.
    • Eh bien, ce n'est pas une simple liseuse, croyez-moi ! On dirait un fanal, quelque chose qu'on peut voir de loin. Les Direnni devaient s'en servir de marqueur géographique pour estimer les distances depuis la Tour adamantine !
  • Portail cendré d'Infournaise
    • J'ai déjà vu ce genre de marques, sur les murs de Yasammidan. Ces gravures semblent inertes, mais faites attention à ce que vous dites. Les portails ensorcelés, même abandonnés depuis longtemps, ne se manipulent pas à la légère.
    • Ugron, toujours à s'inquiéter ! Comme vous l'avez dit, la magie de ce portail doit s'être dissipée depuis des siècles ! La structure ne suit pas l'esthétique chimérique que je connais. On dirait presque un objet conçu par l'Oblivion même !
    • L'inscription dit Infournaise. Un ordre, peut-être ? Ou le nom du domaine où menait ce portail ? Avec le bon rituel, un Chimer antique aurait peut-être pu en faire sortir un atronach. Fascinant.
  • Prisme d'œil de chat
    • D'après l'esthétique du socle, je dirais que cela remonte au début de la Première Ère, au moins un millénaire avant la maladie thrassienne qui brisa Elsweyr. Je doute qu'un des seize royaumes en dehors de Pellitine ait eu les ressources nécessaires pour fabriquer cela.
    • Comme c'est étrange de le trouver au Perchoir de Khenarthi, à moins que Khenarthia n'ait été un état vassal de Pellitine à l'époque. Quant au cristal lui-même, je n'en ai jamais vu comme ça. J'ai trouvé des sphères d'opale similaires utilisées pour la vénération de Magrus. C'est peut-être un objet météorique rituel ?
    • La couleur est trop foncée pour du verre météorique. Et ces bandes métalliques sont curieuses. On dirait presque qu'elles servent à retenir quelque chose dans la sphère. Les prophètes s'en servaient peut-être de pierre de vision. Ce serait logique, vu le lien avec Magrus. Curieux.
  • Miroir lunaire
    • Un miroir décoratif khajiit. Le genre de chose qu'on s'attend à trouver dans l'un des grands palais d'Anequina ou de Pellitine. Le fait qu'il ait survécu dans une région aussi souvent ravagée par la guerre témoigne de sa qualité.
    • Et l'image est saisissante, hein ? Masser et Secunda, ou Jone et Jode, nageant dans des nuages… c'est romantique, je trouve. On pourrait tisser ce genre d'illusion pendant quelques instants, mais fixer cette image dans le verre de manière permanente ? C'est un sort étonnant.
    • Je suis la seule à remarquer la troisième lune à l'arrière-plan ? Les images magiques persistantes, c'est bien beau, mais une véritable expression artistique de la Lune noire ? On peut se demander si ce miroir n'est pas plus sinistre qu'il n'y paraît.
  • Autel serpent maormer
    • On trouve peu de représentations de serpents de mer. Fascinant ! C'est un peu difficile de déterminer l'âge vu la corrosion, mais son origine est évidente : Pyandonée. Les Elfes des mers adorent les serpents de mer !
    • Excellente déduction, Reginus ! Mais vous avez peut-être raté quelque chose. Comme vous le savez, les tapisseries représentent souvent le roi des Elfes des mers, Orgnum, avec trois mains. Vous voyez ? Trois mains, trois anneaux… il pourrait s'agir d'une sculpture d'Orgnum en personne !
    • C'est plausible, si l'on parle de manière métaphorique. J'ai essayé de me transformer en cheval plusieurs fois, sans grand succès. Pour un mage, même immortel, il serait difficile de se transformer en monstre marin gigantesque.
  • Pilier de tourment daedrique
    • Je ne sais pas si on peut qualifier ça d'antiquité. L'âge ne signifie rien en Oblivion, et c'est clairement une création de prince Daedra. Une sorte de pièce d'exposition. Ou une mise en garde pour ramener les serviteurs à l'ordre.
    • Ça porte tous les signes d'un lien avec Molag Bal. Torture, exhibitionnisme, l'esthétique tranchante et ainsi de suite. Je doute qu'il l'utilise pour motiver par la peur. Tout son domaine de Havreglace est une manifestation de peur et d'exploitation. Il s'agit d'autre chose.
    • Cela peut paraître difficile à croire, mais voici ce qui tient lieu d'art à Havreglace. Certaines personnes affirment que les Daedra inférieurs sont incapables d'expression et d'appréciation pour l'art, mais je m'imagine facilement un Kynreeve Drémora contempler ceci pendant des heures.
  • Totem de baleine taillé
    • Un totem de baleine, hein ? Le dieu nordique Stuhn possède encore des racines totémiques. Cela dit, je n'avais jamais rien vu de tel taillé dans l'opale. Généralement, on en trouve en pierre à Elsweyr. Je n'imagine pas des relations commerciales entre les Atmorans et les Khajiits avant la Guerre du Dragon.
    • Je reconnais le lien avec Stuhn, mais cette statue me paraît moins religieuse que d'autres exemples précurseurs. Je n'y vois qu'un exercice esthétique. Vous voyez les tourbillons qui soutiennent la baleine ? Quelqu'un d'autre trouve qu'ils ressemblent à des nuages ?
    • Amaliën, ces rumeurs de baleines volantes sont complètement absurdes. Les guerriers nordiques « traversent le pont en os de baleine » pour atteindre Sovngarde. Les baleines volantes ne sont qu'une métaphore culturelle pour la transition de Nirn vers l'Aetherium. Quoi qu'il en soit, moi j'y vois des vagues.
  • Vitrail des phases lunaires
    • Un vitrail entièrement intact ? C'est remarquable ! Quelqu'un l'avait clairement emballé avec beaucoup de soin. Je me demande pourquoi on a caché un tel chef-d'œuvre. Je n'ai jamais vu de vitrail pareil dans les temples khajiits que j'ai visités.
    • C'est parce que les Khajiits n'ont jamais installé ce vitrail dans un de leurs temples. Vous voyez les ressemblances avec les vitres impériales ? Clairement, les verriers khajiits ont fabriqué cet objet pour un temple converti. Peut-être la Chapelle de Zénithar, à Leyawiin.
    • Ce serait logique. Les rois vagabonds de Bruk'ra avaient presque annexé la ville après les conquêtes de Darloc Brae. Il est possible que les Impériaux aient fini la construction de la chapelle de Zénithar, à l'époque. Mais si les Khajiits l'ont vraiment convertie, les historiens impériaux ne l'admettront jamais.
  • Applique méridienne
    • Pour le néophyte, cette applique paraît représenter Kynareth, mais ce n'est pas le cas. C'est un chandelier votif dédié au prince Daedra Méridia, je vous le garantis. Rien qu'on ait envie de poser sur sa table à manger.
    • Pour un prince Daedra, ce n'est pas la pire. Ce qui m'intéresse, c'est la qualité du travail. Quelqu'un lui a construit un autel à Bordeciel, certes. Mais cet objet ne me paraît pas d'inspiration nordique. Ces bras arrondis me paraissent nibenais. C'est une étrange découverte en Colovie.
    • S'il y a une différence entre les Nibenais et les Coloviens, elle est plus que subtile. Quoi qu'il en soit, je dirais que cet objet date de 1E 1900. Un adepte des Daedra a dû l'emmener sur la côte pour échapper aux inquisiteurs de l'ordre alessien. On dirait que ça n'a pas suffi.
  • Crâne incrusté des rois ayléides
    • Eh bien, c'est une sacrée découverte ! On dirait que c'est ayléide. Ces rois sorciers ont régné sur le centre de Tamriel pendant des siècles, mais je n'avais jamais vu l'une de leurs couronnes. On dirait qu'elle est fixée au crâne, mais je ne vois pas de rivets.
    • Je doute qu'on puisse l'arracher, quelle que soit la force qu'on y appliquera, Reginus. Elle est fixée par un sort. Très puissant. C'est sans doute lié à tout ce verre météorique. Vous voyez les pierres incrustées ? Elles exercent de la force sur le fer.
    • Pas très étonnant. Les Saliaches étaient un peuple fier et possessif. Les héritiers avaient souvent recours à l'intrigue pour obtenir leur trône. Ce roi était peut-être affublé d'un fils retors et trop ambitieux, et aura scellé la couronne sur son crâne comme dernier pied de nez.
  • Puits de lumière ayléide
    • Ah, une sorte d'applique ayléide. Je doute que ce soit un vrai puits de lumière. Beaucoup trop petit pour une construction aétherienne. Et ce fragment de verre, au centre… une pierre de welkynd cassée ? Ça ressemble à un vrai puits de lumière. Curieux.
    • J'ai déjà vu un objet du même genre, dans une ruine barsaébique au sud. Vous avez raison pour la taille, Reginus. Je pense que les Ayléides utilisaient cette pierre avec le fer météorique pour l'aider à fonctionner malgré sa taille réduite. Mais je ne suis pas mage.
    • C'est clairement un puits de lumière, mais nous devrions nous intéresser au cristal. La magie qu'il émet paraît moins artificielle qu'une pierre de welkynd. C'est un fragment aétheriel brut. Sauvage. La façon dont il résonne avec le fer… ne l'agitons pas trop.
  • Crâne de dragon en rubis
    • Vous trouverez de nombreux yeux en pierres précieuses, si vous explorez des donjons, mais tout un crâne en pierres précieuses ? C'est un vrai trésor. Ça a tout l'air d'être une relique de Culte du dragon. Sans doute un focalisateur rituel utilisé pendant les sacrifices.
    • Pas n'importe quel sacrifice. Vu la rareté des bijoux atmorans, j'ai l'impression que les pierres précieuses sont beaucoup moins courantes, ici. Ou plus difficiles à extraire. Les effigies en rubis sont à réserver aux services importants.
    • Mais pourquoi un crâne de dragon ? Avant la guerre du dragon, ces brutes avaient peu de raisons de méditer à leur propre mortalité. À moins que… ce soit un dragon qu'on ait sacrifié ? Des prêtres dragons ont pu se réunir ici pour regarder Alduin mener un de ces rites… c'est glaçant !
  • boîte à énigmes dwemer
    • Quelle babiole fascinante ! D'origine dwemer, de toute évidence. Mais à quoi sert-elle ? Ces éléments circulaires au centre de chaque facette logent peut-être dans un appareil secondaire. Je n'ai jamais vu une clef dwemer qui ressemble à une vraie clef !
    • Non. Regardez les rouages et les joints. Cet objet peut se démonter, j'en suis sûr. Je parierais ma défense gauche que c'est un coffre. Mais je ne sais pas ce qu'il peut contenir. Une dynamo spécialisée ? Une sorte de gemme ?
    • Un coffre ? Mais enfin ! Les Dwemers n'auraient jamais utilisé un appareil comme celui-ci à des fins aussi prosaïques ! C'est un test, une énigme. Et vu le nombre d'axes, de cylindres et de points de jonction, je dirais que nous n'avons aucune chance de le réussir.
  • Totem de renard en ébène
    • C'est une découverte remarquable. On voit peu de totems renards à Bordeciel. Et le style est tout à fait unique. La création totémique atmorane présente généralement des arrêtes plus marquées et des formes plus abstraites. Honnêtement, je ne sais pas qui a pu fabriquer ça.
    • Eh bien, comme vous le savez, les Atmorans associaient les renards à Shor, l'analogue totémique de Lorkhan. Aucun Elfe n'aurait jamais représenté Lorkhan sous une forme aussi peu flatteuse. Mais les contours lisses et les traits nets me paraissent plus mers. Je suis perplexe !
    • Vous savez, les Atmorans ont appris deux ou trois choses des Elfes avant la chute de Saarthal. Honnêtement, je m'étonne qu'on ne trouve pas plus souvent d'œuvres interculturelles de cette époque. Les héritiers d'Ysgramor ont dû tout faire pour détruire ce genre d'objets.
  • Autel de Boéthra
    • Je n'ai jamais rien vu de tel, et j'ai passé bien des nuits à claquer des dents dans des tombes kahjiits. La secte de Mys'Thar a occulté de nombreux mythes khajiits pendant la réunification d'Elsweyr. Vous pensez que ça fait partie des esprits effacés du panthéon ?
    • Sans aucun doute ! Remarquez l'épée et la morphologie de la figurine. Dites-moi si je me trompe, mais ça ne correspond à aucune fourrure khajiit de ma connaissance. On se rapproche d'un Ohmes-raht, mais les traits faciaux sont entièrement différents. Je pense qu'il s'agit de Boéthra !
    • Boéthra… la variante khajiit du prince Daedra Boéthia ? La présence d'un katana, la cape et l'expression impérieuse… ça cadre. Les Khajiits antiques l'honoraient comme tutelle des guerriers et des exilés rebelles. Mais quid de son compagnon félin ?
  • Chanson de la douce Khenarthi
    • J'ai toujours aimé les broderies khajiits. La couleur et la texture de cette tapisserie sont délicieuses, malgré son âge. Je ne veux pas faire de conclusion hâtive, mais j'imagine que la silhouette ailée est une interprétation artistique de Khenarthi, la déesse khajiit du vent.
    • Oui, c'est Khenarthi. On dirait qu'elle emmène ce khajiit spectral quelque part… sans doute aux Sables derrière les Étoiles. Les théologies khajiit et nordique présentent toutes les deux Kynareth comme un guide vers le paradis. C'est étrange, vu la distance qui sépare ces deux civilisations.
    • Ça n'a rien d'étrange ! Le choix joue un rôle central dans le processus de la mort et de la renaissance pour les Nordiques comme les Khajiits. Ces deux peuples doivent mériter une place au paradis. Kyne et Khenarthi récompensent respectivement le courage et la fidélité. Il est logique qu'elle escorte personnellement les méritants.
  • La Patrie
    • Quel paysage saisissant ! On dirait l'œuvre du peintre officiel de la cour de Réman II, Émilia Polus. Elle a révolutionné l'art des paysages, en faisant un pont entre les panoramas oniriques alessiens et le réalisme des premières œuvres du Potentat.
    • Je ne suis pas peintre, alors ça pourrait aussi bien être une œuvre de jeunesse de Laenius. Je trouve que Gavros Laenius n'est pas reconnu à la hauteur de son talent. Personne ne peint l'eau comme lui. On s'attend presque à ce que la Nibène déborde de la toile. C'est splendide.
    • Je suis perplexe. Les Alessiens imposaient de grandes restrictions à leurs peintres, avant leur déclin, ce qui engendra des tabous culturels. Les peintres impériaux n'avaient pas recommencé à peindre la cité impériale dans son entiéreté avant la fin de la Première Ère. C'est étonnant.
  • Siège du Prince des neiges
    • Si j'osais prendre un risque, je dirais que c'est une création des Elfes des neiges. Quelle découverte remarquable ! Ça devait être atroce de s'asseoir sur de la pierre glaciale, mais les rembourrages ont dû se désintégrer au fil des ans.
    • On est vraiment en droit de se demander comment ces enfants des Aldmers se protégeaient du froid. L'Océan elthérique sud n'est pas vraiment une mer de glace. Mais quoi qu'il en soit, ce siège semble digne d'un roi. Peut-être pour un prince, ou un prêtre de très haut rang ?
    • En vérité, on ne sait presque rien de la structure gouvernementale des Elfes des neiges, parce qu'Ysgramor et ses compagnons ont tout rasé pendant leur invasion. Les Atmorans n'étaient pas très intelligents, mais ils étaient systématiques.
  • Défenses du Père-Orque
    • C'est toujours agréable de trouver une relique de ma mère patrie. Un arrangement de défenses comme celui-ci marque généralement l'entrée de la longère d'un chef ou d'une épouse forgeronne. La taille de ces défenses est assez impressionnante. Je n'ai jamais vu un mammouth de cette taille.
    • Hélas, je pense que les Brétons ont volé la plupart de ces monolithes d'ivoire après le sac d'Orsinium en 1E 980. Le commerce d'ivoire à Daguefilante a financé l'expansion économique de Bjoulsae qui a amené Hauteroche à la proéminence pendant les siècles suivants.
    • Je le sais bien. D'après ce qu'on m'a dit, la restitution de l'ivoire était l'une des exigences de Kurog quand Émeric l'a invité à rejoindre l'Alliance de Daguefilante. Et nous avons pris des défenses en butin lors de la Guerre de Ranser. Les Orques finissent toujours par récupérer ce qu'on leur doit. Tôt ou tard.
  • Trône de roi Fendu
    • Facile de savoir à qui ce siège pouvait appartenir. Tous les Brétons connaissent ces symboles ! C'est un trône de la maison Spenard. Et bon débarras à ces mauvais souverains ! Fendretour a subi plus que sa part de despotes, mais les Spenards décrochent la timbale.
    • Oui, avant sa dissolution par la maison Dorell, le territoire de la maison Spenard était en famine perpétuelle. De Frestrien Spenard I à Frestien Spenard VI, ce fut cent quatre-vingt-six ans d'abus continus.
    • C'est parce que ces six monarques étaient une seule et même personne ! J'ai trouvé de nombreux documents qui décrivent l'apparence et le comportement de ces monarques comme identiques. « La lignée de Frestrien portait des traits sévères qui semblaient taillés dans le marbre blanc… » C'était un vampire !
  • Lampe du Haut père
    • Ah, c'est une démonstration de la finesse qu'on attend d'une relique na-totambu ! Ces motifs d'or correspondent à l'héraldique Ra Gada, mais l'intérieur violet correspond à la teinte des rosaires de Ruptga. Je m'étonne qu'on ne voie aucune étoile.
    • Est-il vraiment si étrange d'attacher de la pompe militaire à une expression religieuse ? Pour les Yokudans, la guerre et la religion étaient presque synonymes ! Vos commentaires sur les étoiles sont en revanche intrigants. Ruptga sans étoiles, c'est comme Akatosh sans dragon.
    • L'absence d'étoile sur la relique n'indique pas nécessairement qu'il n'y a pas d'étoile. Le réservoir d'huile porte une couche de dépôt cristallin, je pense d'origine météorique. Cette lampe devait émettre la même lumière qu'une étoile !
  • Bénédiction de Morwha
    • On trouve rarement une statue yokudane qui ne tient pas d'épée. Bravo. On dirait une représentation de Morwha, la déesse de la fertilité. D'après les objets qu'elle tient, je dirais que la statue vient de Yokuda-même.
    • Bien observé, Ugron. Les sculpteurs de l'époque de la Ra Gada prenaient rarement le temps de finaliser des détails délicats comme ces fleurs. La conquête passait avant tout. L'absence d'orichalque m'étonne, cela dit. La statuaire yokudane comprenait généralement un élément métallique.
    • Regardez la pierre. Cette Morwha est fabriquée en albâtre de gypse, c'est un matériau cher aux ennemis des Yokudans, les Mers Sinistraux. Le sculpteur avait dû acquérir cette pierre aux premiers jours de la Ra Gada, ce qui explique l'absence d'orichalque.
  • Cercle de réunion de chant vert
    • Un chaudron rituel elfe des bois ? Je trouve la magie bosmer tout à fait fascinante ! C'est le premier focalisateur magique des Elfes des bois que je trouve, cela dit. J'avais l'impression que les chants suffisaient à mener de la magie. Que pouvaient-ils mettre à l'intérieur ?
    • J'ai accompagné assez de Bosmers pour savoir qu'il ne faut jamais demander ce qu'il y a dans leur marmite. Ils devaient la remplir d'os et de viscères. Du sang pour satisfaire Hircine, et des os pour honorer Y'ffre.
    • Je ne sais pas, Ugron. J'ai vu ce genre de gravures dans les carrés sauvages et les chapelles-de-pousses bosmers. Je pense que c'est en rapport avec la croissance et l'abondance. Elles étaient peut-être remplies de terre, pour invoquer des reliques du Pacte Vert.
  • Lance-givre
    • C'est fascinant. On voit peu d'armes de glace chez les Dwemers. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce qu'ils avaient horreur du froid ? Ils vivaient sous terre et utilisaient les courants thermiques de la terre pour alimenter leur société. Une aversion naturelle ?
    • C'est possible. C'est vrai qu'ils passaient beaucoup de temps autour des volcans et des geysers. Mais si quelqu'un a pu apprendre à canaliser le pouvoir de la glace en temps de guerre, ce serait bien les Dwemers.
    • La magie de givre est très utile pendant un siège. On gèle l'ennemi, on verglace les portails et les parapets, etc. Mais je n'aimerais pas me retrouver sur le terrain face à un de ces trucs. Cyrodiil n'a pas besoin d'une nouvelle course aux armements.
  • Lance-feu
    • On dirait un lanceur de scintillement, comme ceux que les Baandaris utilisent pendant leurs festivals. On a rarement vu les Dwemers s'amuser, mais si c'était un spectacle de lumière, cela pourrait nous faire découvrir une nouvelle facette de leur vie. Fascinant !
    • Amaliën est trop douce avec les Dwemers. Comme toujours. C'est une arme, je crois. Une baliste complexe qui pouvait projeter des projectiles sur une grande distance. Si quelqu'un parvient à le reconstruire, ça pourrait changer la guerre en Cyrodiil.
    • Je ne suis pas métallurgiste, mais ce métal aurait sans doute pu supporter une chaleur colossale. Alors je suis d'accord avec Amaliën. Mais je soupçonne qu'Ugron a raison d'y voir une arme de guerre. Quelqu'un s'en servait pour faire pleuvoir le feu sur ses ennemis.
  • Lance-foudre
    • Même après tout ce temps, on sent encore l'aura magique. Mes poils se hérissent dès que j'y touche. Vous imaginez l'effet d'un pouvoir pareil pendant un siège ?
    • Oui. De conception et d'exécution typiques des Dwemers. Ils étaient tellement plus avancés que les autres races, en matière de technologie. Leur maîtrise de la magie leur permettait de tirer des projectiles de foudre.
    • S'ils s'en servaient contre ceux qui avaient attiré leurs foudres (et je pèse mes mots), j'aimerais ajouter que cela pourrait faire partie d'un système de défense. Les Dwemers étaient très doués pour empêcher les gens d'entrer chez eux.
  • Carte stellaire dwemer
    • Une carte stellaire dwemer ! Merveilleux ! Je pense que le maître de guilde Vanus en a une du même genre dans son étude privée, mais je doute qu'il sache vraiment de ce qu'elle représente. Les constellations clef apparaissent sur l'un des disques, très clairement. Mais le reste m'échappe.
    • Ouvrez les yeux, Gabrielle ! C'est la somme des connaissances astronomiques dwemers ! Les trois grosses sphères en orbite pourraient être des corps-d'équation gardiens, mais nous devrions au moins envisager qu'il s'agit de cloches aethérielles de signalisation. Non ?
    • Des cloches aethérielles ? Vous voulez dire ces embarcations dwemers qui « plongent » dans les royaumes d'Aetherium et d'Oblivion ? Honnêtement, Amaliën, disposez-vous de la moindre preuve de l'existence de ces créations ? Ce sont clairement des marqueurs de constellation, et rien de plus.
  • Autel de convergence céleste
    • De l'architecture nède ! C'est ma spécialité ! Cet autel suit l'esthétique architecturale nède que nous rencontrions à Raidelorn, avec quelques exceptions remarquables. L'élément central ressemble clairement à une pierre du Mundus, mais je ne reconnais pas cette constellation.
    • Pour une fois, nous sommes d'accord ! Il existe des distinctions culturelles dans les constellations, mais la conception nède des étoiles reproduit la nôtre par bien des moyens. Ils voulaient peut-être réécrire les étoiles, d'une manière ou d'une autre ? Fusionner les archétypes traditionnels en nouvelles interprétations ?
    • Ça paraît un peu grandiloquent pour des Nèdes, vous ne trouvez pas ? Quoi qu'il en soit, je ne détecte aucune puissance magique. S'ils essayaient de canaliser de l'énergie aétherielle via cet autel, elle s'est estompée. Mais le meuble reste magnifique !
  • Pièce d'ascension d'Al-Esh - C'est peut-être la pièce la plus rare jamais frappée par des mains tamriéliques. Peu après la dernière visite alessienne d'Akatosh, un célèbre forgeron ayléide appelé Lirulorne frappa une poignée de pièces pour le consort de la défunte impératrice, Morihaus. Certains interprétèrent ce geste comme un dédommagement pour le long asservissement de l'humanité, et d'autres comme un simple tribut. Quoi qu'il en soit, cet artisanat sans égal et la composition extravagante de la pièce prouvent que même les conquis savaient reconnaître la légitimité divine du règne d'Alessia.
    • Je serais curieuse de voir une carte de la région à la Première Ère, si on en trouve une un jour. Des grandes agglomérations ayléides, il ne reste que du marbre brisé et des dangers souterrains. C'est une bonne fin pour ce peuple terrible.
  • Carte antique du Sud d'Elsweyr
    • De toute évidence, c'est une représentation de la Côte d'or. Assez belle, d'ailleurs.
    • Il est intéressant de se pencher sur les cartes dressées avant et après la construction du Mur de Varen. Chacune raconte une histoire différente sur la région et ses habitants !
    • Oui. Les Nèdes, les Orques, les Yokudans, les Ayléides, les Dwemers… La liste n'en finit pas ! Il est presque réconfortant de savoir que malgré son histoire tumultieuse, le paysage lui-même reste à peu près identique.
  • Carte antique de Raidelorn
    • Vu la position relative du territoire par rapport aux Montagnes de la Queue-du-Dragon, ce doit être une carte de Raidelorn. Merveilleux !
    • Peu d'endroits en Tamriel ont autant changé de mains que Raidelorn. Rien qu'à la quantité de ruines qu'on y trouve, on peine à deviner qui est à l'origine de ce document.
    • Je doute que cette carte reste exacte très longtemps. Corrigez-moi si je me trompe, Gabrielle, mais les royaumes daedriques changent aussi souvent que l'humeur de leur monarque. Qui sait à quoi Havreglace ressemblera dans les siècles à venir.
  • Carte antique de Havreglace
    • Nous sommes tous d'accord, il s'agit d'une carte de Havreglace, n'est-ce pas ? Croyez-moi, on n'oublie pas facilement Havreglace.
    • Havreglace est censé imiter Nirn, mais je m'étonne toujours de le trouver si… quelconque, sur une carte. On dirait que ces courageux cartographes étaient assez objectifs.
    • À vous entendre, on dirait un fait de gloire, Reginus ! La vérité est que le Prince des Cognées était un fat irresponsable. Ces cartes ne racontent pas la moitié de ses aberrations.
  • Carte antique du Trépas des cognées
    • Je crois qu'il s'agit d'une carte du Trépas des cognées. Elle possède une forme très reconnaissable. Quelqu'un d'autre voit un cheval ?
    • Le Prince des Cognées établit le premier semblant de ville près du port du côté est de la péninsule. Ce n'était rien de reluisant au début, mais au fil du temps, c'est devenu un port commercial prospère, malgré son environnement cruel.
  • La Crevasse ancestrale : les haches - Étrange. La plupart des vieux livres de la Crevasse sont étrangers, volés lors des pillages. L'officier impérial qui a écrit ce texte faisait sans doute partie de la garnison postée par l'impératrice Hestra au 11e siècle de la Première Ère.
  • La Crevasse ancestrale : les ceintures - Dommage qu'il subsiste si peu de spécimens de travail du cuir de l'époque de l'auteur. Il serait intéressant de comparer l'iconographie crevassaise morderne avec les techniques et motifs des clans de la Première Ère. Les mêmes animaux sont-ils représentés ?
  • La Crevasse ancestrale : les bottes - Intéressant. Les chaussures de la Crevasse n'ont pas beaucoup changé au fil des siècles. J'ai vu de nouveaux exemples de bottes en peau et laine décrits par l'auteur sur les étals de Markarth. Elles sont presque identiques.
  • La Crevasse ancestrale : les arcs - Notre auteur impérial omet le fait que les Crevassais reconstruisaient régulièrement leur arc : les arcs composites se dégradent rapidement en climat humide. Mais la corne ou le bois de fer qui forme l'extrémité de chaque branche pouvaient servir sur plusieurs générations.
  • La Crevasse ancestrale : plastrons - J'ai du mal à croire que même plusieurs couches de cuir durci puissent protéger contre les coups d'estoc, mais Ugron m'assure qu'une armure en peau bien faite peut disperser la force d'une flèche ou d'un coup de lance.
  • La Crevasse ancestrale : les dagues - Je vois peu d'exemples modernes du genre de bois affûtés ou de pierre taillée que l'auteur décrit. Je pense qu'au fil des siècles, les Crevassais ont développé leur maîtrise de la métallurgie, et que les couteaux de métal simple deviennent plus courants dans ce territoire.
  • La Crevasse ancestrale : les gants - Je m'étonne de trouver ce livre en si bon état. La reliure tombe en morceaux, bien sûr, mais le parchemin a résisté aux siècles. J'imagine que peu de ses propriétaires crevassais l'ont manipulé au fil des années.
  • La Crevasse ancestrale : les casques - Remarquez l'utilisation des bois dans la coiffe. Cette tradition est largement antérieure aux observations d'un officier impérial au milieu de la Première Ère. Les bois témoignent de leur respect pour Hircine, Seigneur de la Chasse et chef des divinités crevassaises.
  • La Crevasse ancestrale : jambières - Les grèves et les épaules sont les éléments les plus résistants d'une armure crevassaise. Les guerriers cachaient souvent les dégâts en resculptant les images. Après des années d'utilisation, on ne voit presque plus le motif d'origine.
  • La Crevasse ancestrale : les masses - Intéressant. Le style d'armes que notre officier impérial décrit semble être tombé en désuétude au fil des siècles. La plupart des masses crevassaises que je vois aujourd'hui sont des gourdins de bois renforcés de bandes de cuivre ou de fer martelé.
  • La Crevasse ancestrale : boucliers - J'aurais apprécié que le lieutenant Nestoro fasse quelques efforts pour illustrer les marquages et motifs claniques qu'elle avait rencontrés. Je m'intéresse beaucoup aux clans qui ont disparu, pour savoir si leurs styles ont été absorbés par les clans ultérieurs.
  • La Crevasse ancestrale : les épaules - J'imagine que ces épaulières assez fantaisistes servaient à intimider plus qu'à protéger. Je doute que quelques côtes ou crânes d'animaux protègent vraiment des coups ennemis.
  • La Crevasse ancestrale : les bâtons - Je n'ai jamais vu de sorcière de la Crevasse sans bâton. Je me demande s'il y a un lien entre le type de bois utilisé et l'énergie élémentaire qu'il transmet. Est-ce la forme ou la substance qui dicte les propriétés magiques d'un bâton ?
  • La Crevasse ancestrale : les épées - L'auteur apporte une observation fascinante sur les épées auxquelles on confère de nouvelles formes. Je me demande combien de hachoirs et couperets crevassais ont commencé leur vie comme épée longue brétonne ou nordique. Des lames historiques auraient-elles pu être massacrées de la sorte ?
  • Anneau doré de l'Ordre pâle
    • Voilà qui est bien joli. Facture brétonne, je dirais. Mais l'anneau est trop large et trop lourd pour une simple décoration. Il manque d'ostentation. Est-ce une idée, ou manque-t-il quelque chose  On dirait un élément d'un tout plus complexe.
    • Oui, il nous manque quelque chose. Vous voyez la rainure à l'intérieur, et ces creux au sommet ? Très curieux. Vu le poids, je pencherais pour un anneau de chevalier. Un symbole d'appartenance à un vieil ordre chevaleresque de Hauteroche.
    • Urgon, vous avez tout à fait raison. J'ai vu un anneau de ce genre dans la collection privée d'Alard Dorell. Il appartenait à un chevalier de l'Ordre pâle ! Défunt, mais très craint à la fin de la fuite des Direnni.
  • Ordre - rail de galerie gravée
    • On dirait une monture pour des pierres précieuses. La facture semble brétonne. Fin du cinquième siècle, première ère. Mais il y a autre chose. Une gravure, « La vigueur par le sang. » Oh. Voilà qui n'est guère rassurant.
    • « La vigueur par le sang » était un credo peu connu de l'Ordre pâle. Leur devise plus populaire était « victoire sans aide, mort sans gloire. » Cela reste sévère, mais cela leur a permis d'échapper aux accusations de vampirisme, très courante pour les vassaux de la dynastie Spénard.
    • Gabrielle, on ne peut pas exclure pour autant qu'il s'agissait bien de vampires ! J'ai trouvé des témoignages oculaires décrivant des chevaliers de l'Ordre pâle baignés de sang qui devenaient de plus en plus forts à mesure que le combat se poursuivait. Même s'il ne s'agissait pas de vampires, il y a sûrement une affaire de magie noire !
  • Sceau ancestral d'Aurmine
    • On dirait un sceau. L'héraldique est brétonne, de l'antiquité. Le bouclier flanqué de sangliers et de collets… à moins que ce ne soient des nœuds coulants de gibet ? Difficile à dire. Je n'ai jamais vu ces armoiries. Inquiétant…
    • C'est le blason de la maison Aurmine. Mes recherches indiquent qu'il s'agissait de vassaux très serviables du despote Festrien Spénard I. Mais honnêtement, nous ne les connaissons que pour leur soutien à un groupe de chevaliers appelés l'Ordre pâle.
    • Ceci appartenait à un chevalier de l'Ordre pâle ? Par les os d'Y'ffre ! Sur Balfiera, il suffit de prononcer leur nom à voix basse pour se retrouver à la Tour adamantine. Les légendes racontent qu'ils massacraient les Elfes par chariots entiers, sans jamais se fatiguer. Glaçant !
  • Boucle élégiaque Direnni
    • Ce bandeau de métal est trop fin pour être une bague à part entière. Je pense qu'il s'agit de l'anneau intérieur d'une bague plus large, peut-être un anneau sigillaire. Il y a une gravure. On dirait un nom elfique, mais l'écriture est trop angulaire pour du travail mer.
    • C'est du cyrodiiliaque. Et vous avez remarqué le post-scriptum ? Il dit « tué de ma main ! » Inquiétant ! Les chevaliers de l'Ordre pâle gardaient censément une liste de tous les guerriers et magistères dirennis qu'ils avaient tué. Ce devait être un ennemi remarquable.
    • Tout à fait, Amalien. Mais les chevaliers de l'Ordre pâle ne comptaient pas seulement leurs victoires contre les ennemis dirennis. Ils marquaient leur bouclier et leur fourreau d'une encoche pour toute victoire remportée sans aide. Elfes, trolls, orques, gobelins… tout ce qu'ils avaient tué en combat singulier.
  • Pierres d'accent en onyx
    • Des pierres d'onyx poli, taillées au style de Hauteroche. Elles sont trop petites pour servir de pièces centrales à un collier ou une bague, mais comme pierres d'accent… oui. Vous voyez les griffures ? Elles devaient flanquer une pierre précieuse plus grande, ou un sceau.
    • Regardez plus attentivement, Ugron. Il y a une inscription ! Mara ait pitié, c'est tout petit. Si je ne me trompe pas, cela dit Austérité, Autonomie et Férocité. Par les Huit. Ils devaient vraiment plomber l'ambiance en soirée.
    • Je doute que les chevaliers de l'Ordre pâle aient beaucoup fréquenté l'élite du palais… ou même les autres chevaliers ! D'après ces archives généalogiques, aucun ne s'est jamais marié. Ils restaient dans leur coin, et préféraient voyager, manger et combattre seuls.
  • Fil d'argent de Syrabane
    • Ce fil est si fin et soyeux que je l'ai pris pour de la soie d'araignée. Et en fait, c'est un fil d'argent ! Je n'ai jamais rien vu de tel hormis au cou des sapiarques hauts-elfes !
    • Ce n'est pas du travail haut-elfe, Gabrielle. C'est aldmer. Syrabane a appris à mes ancêtres à façonner des fils d'argent pour les talismans et pendentifs magiques. Mais nous avons perdu cet art. C'est typique des Altmers, n'est-ce pas ? On oublie tout ce qui compte.
    • C'est déjà magnifique en soi, mais regardez mieux. Vous voyez cette ternissure intermittente ? Je pense que quelqu'un y avait enfilé des perles. Si ce qu'Amalien a dit sur l'influence de Syrabane est vrai, il pourrait même s'agir de perles magiques.
  • Grande perle elthérique
    • Je pense que je n'ai jamais vu de perle aussi grosse ou aussi nacrée. Et croyez-moi, j'ai assisté à bon nombre de soirées du quartier des Nobles de la cité impériale ! Je ne suis pas naturaliste, mais elle doit provenir d'un coquillage des profondeurs.
    • Les troubadours ostraces chantent sur les grandes palourdes elthériques que l'on trouve dans les récifs près de Thras, et d'Ehlnofey marins au cœur fait de perle. Reginus affirme que ce n'est qu'une métaphore de mauvais goût, mais je pense que ces perles pourraient contenir un véritable pouvoir aurbique !
    • Je ne nie pas le potentiel arcanique des perles. Contrairement à la plupart des pierres, elles ont une origine vivante. Cela les rend uniques dans le monde des enchantements. Mais de là à dire qu'elles possèdent un lien spécial avec les lois physiques essentielles, cela me paraît excessif.
  • Perles de rivière de Nilumin
    • Belle collection de perles. Vu leur forme étrange et leur teinte rosâtre, je pense qu'elles viennent de coquillages d'eau douce. N'importe qui aurait pu les pêcher, mais l'esthétique haute-elfe de cette bourse rend leur origine assez évidente.
    • Ce ne sont pas n'importe quelles perles d'eau douce, Reginus. Ce sont des perles de rivière de Nilumin ! Les plongeurs aldmers les appellent les « larmes des Ehlnofey. » Les alchimistes antiques les réduisaient en poudre pour en faire des remèdes, et certains guérisseurs d'Aldhessia les portaient même comme talismans.
    • Je peux témoigner de l'obsession des Elfes pour les perles, et pas seulement en matière de soins. Le « Traité sur la vigueur » de Fandamorien consacre tout un chapitre à détailler la puissance de renforcement des perles pour les mages et pour les athlètes. Les Ehlnofey tiennent peut-être vraiment à ces machins.
  • Fermoir en corail
    • Hmm. Clairement, c'est une création elfique. On dirait un fermoir de bijou, mais constitué entièrement de corail. On ne trouve pas beaucoup d'objets de ce genre hors de l'archipel du Couchant. Vu sa complexité, il devait appartenir à quelqu'un d'important. Sans doute un curé.
    • Ce fermoir fait partie d'un collier magique. Mais c'est une magie sauvage. De l'énergie primordiale. On ne trouve ce genre de magie que dans les lieux très anciens. Des rivières ou des récifs où les Os de la Terre ne se sont jamais assagis. Je sens l'influence des Ehlnofey, aucun doute là-dessus.
    • Les sorciers aldmers comme Maelor le Jumeau et Surillion Roi-d'Océan portaient des colliers de pouvoir qui combinaient toutes sortes de pierres d'eau et de perles. Ils avaient un nom, comme les mages qui les portaient. Mais collectivement, on les appelait les Perles des Ehlnofey.
  • Chapelet d'aétherquartz
    • On dirait des perles de quartz poli. Plusieurs cultures tamriéliques emploient ce genre de perles dans leurs pratiques religieuses, notamment les Hauts-Elfes et les Khajiits. Maintenant que j'y regarde de plus près, cela dit, ce n'est peut-être pas du quartz…
    • De l'aétherquartz ! Nous l'utilisons pour toutes sortes de choses, mais avant tout dans nos calian et dans les bijoux des plus hautes ascendances. Les curés et les mages utilisent de la pierre ponce pulvérisée et du sable d'océan pour les polir. Celles-ci sont remarquables. Je n'en ai jamais vu d'aussi belles !
    • Vu les énergies arcaniques qu'elles émettent, je pense que ces perles pourraient être antérieures aux Hauts-Elfes, Amalien. Vu les trous et l'uniformité de leur forme, je parierais qu'elles faisaient partie d'un collier magique. Bien plus puissant que leurs héritiers modernes.
  • Fins gonds dwemers - Regardez-moi cette précision. Ces gonds sont incroyablement petits, mais ils s'ouvrent aussi facilement qu'une porte de taverne bien graissée. Je n'imagine même pas les outils nécessaires pour fabriquer ça.
  • Pédoncules dwemers inclinés - C'est moi, ou on dirait des yeux ? Peut-être d'insectes, ou de crabe ! Et je vois une teinte bleutée dans ce que je qualifierais d'orbites. Si j'osais, je dirais que c'est de l'Aethérium. Oui, c'est presque certain !
  • Thorax dwemer doré - Ces tiges ont l'air de se relier à un cadre central ; une forme ovoïde et basse, on dirait. Les animoncules imitent généralement les formes organiques, alors de quoi peut-il s'agir ? D'une sorte d'insecte ? Difficile à dire.
  • Machinerie interne dwemer - Cet élément étrange doit être le cœur de l'animoncule, avec des logements pour accueillir d'autres pièces. On ne peut pas lire l'inscription, bien sûr, mais il pourrait s'agir des instructions d'assemblage.
  • Ailes dwemers à facettes - Des ailes ! Quelle beauté ! Elles ont été détachées de la créature dwemer qu'elles faisaient voler, mais il s'agit clairement d'un animoncule en forme de scarabée. Et plutôt gros, même !
  • Pattes articulées dwemers - La conception est si délicate que j'ai presque peur de les manipuler. Enfin, je fais confiance à l'artisanat dwemer, mais il ne faut pas les casser. Elles ont l'air fonctionnelles, presque comme si elles n'attendaient qu'une grosse sauterelle pour se remettre à marcher.
  • Tête de scarabée dwemer - Les plaques sur le cou permettent à la tête de se déplacer, ce qui pourrait être dérangeant si la tête elle-même n'était pas aussi mignonne. C'est une tête de scarabée, ce qui est captivant ! Un animoncule inconnu !
  • Heaume de l'Armurerie d'Arkthzand - Les armes et armures dwemers sont fabriquées à partir d'alliages dont les secrets ont disparu avec les Dwemers, mais même après tous ces siècles, ils restent plus solides que tout ce que nous pouvons fabriquer de nos jours. Ce casque particulier me rappelle une fourmi aux antennes prononcées. Ce n'est pas un emblème très terrifiant, mais les fourmis font preuve d'une intrépidité et d'une unité d'intention lors de leurs guerres. Ou alors, je me prends pour Amaliën et je me perds en conjectures…
  • Peinture rupestre de l'Aigle rouge
    • Les Crevassais ne sont pas connus pour leurs créations artistiques, mais leur art premier possède une émotion brute qui m'impressionne toujours. Cette simple peinture représente le plus grand héros de l'histoire de la Crevasse, le légendaire rebelle appelé Aigle rouge.
    • Héros, ou monstre ? L'Aigle rouge a mené une guerre de raids brutaux et d'atrocités pour terroriser les soldats impériaux qui voulaient pacifier la Crevasse au 11e siècle de la Première Ère. À la fin de sa rébellion, il ne vivait plus que pour le massacre.
    • Et « monstre » n'est pas une figure de style. Faolan, le guerrier crevassais connu sous le nom d'Aigle rouge, était peut-être le premier roncecœur. La marque noire sur la poitrine de cette effigie représente la transformation de l'Aigle rouge entre les mains des harfreuses.
  • Vitrail vampirique
    • Ce n'est pas un verre ordinaire. Il porte une magie latente, je la sens même sans y toucher. Sur un coup de tête, je l'ai levé devant la lumière, et je peux confirmer qu'il change la lumière qui le traverse.
    • Des vampires ! Vous comprenez ? Cela pourrait confirmer que des clans vivaient autrefois sous la Crevasse. J'ai lu des descriptions de leurs bastions cachés dans les montagnes, décorés de vitaux qui contraient les rayons nocifs du soleil. Élégant et pratique à la fois !
    • J'ai récemment lu un récit traditionnel crevassais décrivant une force appelée les « Seigneurs de la nuit », qui semblaient préférer le sang des enfants crevassais. Je me demande s'il s'agit là d'un vestige de ces monstres.
  • Carte antique de la Crevasse
    • Je m'étonne de la minutie de ce document. Les cartes authentiques de la Crevasse sont difficiles à trouver, surtout avant 1E 1 000. Je me demande qui a couché tout ça sur le papier, et comment la personne avait obtenu ces renseignements.
    • On peut supposer que ce n'étaient pas les Crevassais eux-mêmes. Tout ça empeste la vanité impériale. Et puisqu'il y a des bouts de territoire non indiqués, je dirais qu'il s'agit des forteresses des clans où les Impériaux n'ont jamais réussi à entrer.
    • On dirait que la Redoute de l'Aigle rouge et Markarth répondent à l'appel, mais elles ont été dessinées à la va-vite. Cette carte doit dater du règne de l'impératrice Hestra, bien après la disparition des Dwemers
  • Défricheuse crevassaise
    • Honnêtement, je ne sais pas ce que je regarde. On dirait presque un équipement agraire, mais je doute qu'ils aient eu quoi que ce soit d'aussi sophistiqué. Je pencherais pour une arme plutôt qu'un outil agricole.
    • Vous avez raison. Enfin, je ne qualifierais pas ça d'arme à proprement parler. Je pense que l'utilité est avant tout tactique. Vous voyez les rainures à la base ? Elles permettraient de trancher facilement les feuillages, et de dégager un passage dans n'importe quel terrain.
    • D'antiques rapports impériaux disent que les Crevassais utilisaient ce genre de tactiques pour égarer leurs ennemis. Ils connaissaient bien leur territoire, et pouvaient souvent embrouiller les adversaires avec de faux chemins qui les amenaient à une position moins avantageuse. Cet outil leur servait peut-être à cela.
  • Outil d'extraction antique
    • On dirait un outil minier, d'environ 1E 240 à vue de nez. Assez sophistiqué pour son époque, mais c'est peut-être dû à sa taille. On dirait un appareil personnel. Certainement pas utilisable pour l'extraction à grande échelle.
    • Je ne pense pas que ce soit n'importe quel outil minier ! Regardez ces gravures. Amalien pourra me corriger si je me trompe, mais on dirait des marques dwemers. Cet objet est unique, il y a un élément magique. Ou du moins, il contenait de la magie. Vous avez une idée ?
    • Oh ! Vu l'endroit où on l'a trouvé et l'aspect très spécifique de cet appareil, je pense qu'il servait à extraire l'aéthérium ! Les Dwemers de Raldbthar avaient dû mener des expériences avec ce genre d'objet avant de passer à des machines plus lourdes.
  • Fer de lance de Roi de la Crevasse - Pendant la Première Ère, dix rois de la Crevasse régnaient sur la région. Nous savons peu de choses sur ces rois eux-mêmes, mais j'ai trouvé un récit impérial sur un chef de clan appelé Noldan. Lorsque son clan se soumit aux forces impériales, il offrit au commandant impérial sa lance de silex, paraît-il trempée de sang. Malheureusement pour l'Impérial, Noldan avait couvert la lance d'un poison mortel, et non de sang. Ceux qui la manièrent avant qu'on ne découvre la supercherie moururent de façon atroce. Alors, mettez vos gants.
  • Carte antique du Bordeciel occidental
    • Une carte du Bordeciel occidental, hein ? C'est bizarre de trouver une carte antique qui fait l'impasse sur les châtelleries à l'est de Morthal. Le cartographe devait accompagner une caravane, alors il se sera concentré sur les routes commerciales près de la sphère d'influence de Solitude.
    • Cette carte représente clairement une agglomération près de l'actuelle Karthald. C'est une grande surprise. Les Crevassais et les Nordiques se disputent ce territoire depuis des temps immémoriaux. Apparemment, la tour est bien plus vieille que je ne le pensais !
    • Mais la question de l'âge de la carte reste entière. D'après l'âge du vélin, je dirais qu'elle remonte à 1E 400. Ça expliquerait l'absence étrange de Blancherive. Le cartographe voulait sans doute effacer le roi honni Olaf le Borgne des livres d'histoire !
  • Akavirois ancestraux : haches - Je m'étonne de l'état de cet objet. Prenez garde en le manipulant, la reliure est très fragile. C'est déjà merveilleux qu'il nous soit parvenu.
  • Akavirois ancestraux : ceintures - Intéressant. Quel dommage que ces symboles originaux n'aient pas survécu au passage du temps. Je me demande quelle a été leur influence sur les tenues impériales.
  • Akavirois ancestraux : bottes - Notre auteur couvre le sujet de manière si désinvolte. Il ne pouvait pas savoir à l'époque l'influence que les Akavirois auraient sur l'Empire, mais le fait même d'écrire ce récit m'indique qu'il en avait une idée.
  • Akavirois ancestraux : arcs - Les arcs sont omniprésents dans toutes les disciplines, toutes les races et toutes les époques. On dirait que celui que décrit ce soldat est similaire aux armes de notre époque. Une corde, une longue de matériau incurvé et de la tension. C'est tout ce qu'il faut.
  • Akavirois ancestraux : plastrons - La manière dont les Akavirois construisaient les armures a changé la société impériale. Il a fallu du temps, bien sûr, mais leur influence est indéniable.
  • Akavirois ancestraux : dagues - Je me demande quel matériau les Akavirois antiques utilisaient pour leurs dagues. Dommage que l'auteur ne le précise pas.
  • Akavirois ancestraux : gants - J'imagine que les tensions étaient fortes entre Akavirois et Impériaux à l'époque, mais j'aurais aimé que notre auteur consulte un véritable forgeron pour écrire sa description. Un peu plus de clarté sur ces bandes aurait été fascinante.
  • Akavirois ancestraux : casques - C'est de loin l'aspect le plus unique des armures akaviroises. Même l'auteur semble impressionné, et je le comprends. On n'avait jamais du voir une telle forme en Tamriel à l'époque.
  • Akavirois ancestraux : jambes - Les Akavirois n'étaient pas les premiers à alléger les armures des jambes, mais cela semble étonner notre auteur. Je me demande le genre d'armure raide que les Impériaux portaient à l'époque.
  • Akavirois ancestraux : masses - Je me demande ce que les premiers soldats qui ont affronté des Impériaux ont pensé des masses décrites ici. Ça devait être un sacré spectacle, avec toutes ces piques.
  • Akavirois ancestraux : boucliers - « Des dragons en vol », hein ? Ça a l'air bien commode, vu la manière dont ils considéraient Réman. Clairement, ça, ce n'est jamais passé de mode.
  • Akavirois ancestraux : épaules - Les mots sont presque illisibles. Le temps a délavé l'encre. Soyons encore plus doux avec ce volume. Ce serait un drame de le perdre.
  • Akavirois ancestraux : bâtons - Ces anneaux dont il parle m'échappent. À quoi pouvaient-ils servir ? Les Akavirois paraissent trop pragmatiques pour sacrifier simplement au style.
  • Akavirois ancestraux : épées - On entend presque la révérence que l'auteur avait pour ces armes. Pas étonnant. Elles devaient avoir l'air redoutables, par rapport aux épées qu'on fabriquait en Tamriel à l'époque.
  • Masque funéraire de putréscence des marais - Quelque chose au Bois noir refuse d'accorder le repos aux Argoniens. Même retenus par les marqueurs funéraires xul-vaat traditionnels, les hommes-lézards morts se redressent et sèment le désordre. Vous en verrez souvent avec ce genre de masque, même si celui-ci est bien plus ancien, et taillé dans bois précieux. Les Argoniens refusent d'expliquer cette pratique. Je me demande parfois s'ils ne mettent pas un masque au mort pour éviter de voir le visage de leur frère d'œur s'il faut le renvoyer brutalement au tombeau.
  • Idole de Z'en
    • Eh bien, ce n'est pas une relique argonienne, c'est clair. Remarquez les éléments courbes. Je dirais qu'elle est kothringienne. Mais reste à savoir ce qu'elle représente. Ces formes me rappellent des vagues. Une divinité nautique ?
    • Le point focal est clairement une pelle, symbole de Z'en, le dieu de l'agriculture kothringien. C'est une divinité fascinante, ce Z'en. Nous savons que les Elfes des bois s'en servent pour jurer vengeance. Je doute que la version kothringienne se soit encombrée de dettes de sang.
    • Z'en n'est pas une divinité vengeresse par nature. Le « paiement en retour » peut indiquer un commerce équitable, une justice équilibrée, ce genre de chose. Les Kothringiens avaient l'air tout à fait charmants, et très à cheval sur la franchise. La révérence à Z'en faisait peut-être partie de cette coutume.
  • Canoe des marées kothringien
    • Quelle magnifique embarcation ! Vu son emplacement, on pourrait l'imaginer de facture argonienne, mais je vous assure qu'il s'agit d'une fabrication kothringienne. Leur tradition navale est tout à fait typique. Le placement inhabituel des pagaies, le faible tirant, et une voile… intrigant !
    • Atypique, c'est le moins qu'on puisse dire. Ce bateau est clairement une sorte de canoë, adapté aux canaux peu profonds du marais noir. Mais pourquoi une voile ? Emmener ce genre d'embarcation en haute mer serait un suicide, même pour des marins aussi doués que les Kothringiens.
    • Ne sous-estimez jamais le savoir-faire kothringien sur les flots ! Ils devaient s'en servir le long des côtes, jamais trop loin dans la baie de topal. Il est assez solide pour traverser la Nibène, et assez petit pour naviguer dans le marais. L'embarcation idéale pour le Bois noir.
  • Pelle de légionnaire impérial
    • Je reconnais ce style de la Première Ère, peu après l'accession de Réman II sur le Trône de rubis. C'est incroyable de trouver un objet aussi vieux en si bon état. Nous avons de la chance d'avoir fait une telle trouvaille.
    • Si vous avez raison, ce pourrait être la pelle d'un soldat envoyé conquérir les marais du marais noir sous Réman. Apparemment, les conditions de vie ont fait plus de victimes que les combats eux-mêmes.
    • Cela pourrait expliquer l'état de conservation de la pelle. Les marécages sont connus pour mieux conserver les objets que les autres environnements. Cette pelle a pu passer tous ses siècles sous la surface.
  • Fermoir de cape ayléide brisé
    • C'est difficile à dire sans voir les autres parties, mais on dirait un objet ayléide. Barsaébique, pour être spécifique. Ces symboles usés louaient peut-être les Aedra.
    • Gidéon a été fondée par les Ayléides, n'est-ce pas ? Le nom de leur aglomération a été perdu par les siècles, mais cela pouvait appartenir à l'un des premiers colons du marais noir après leur départ de Cyrodiil.
    • Oui ! L'angle aedrique est intéressant. Les Ayléides barsaébiques sont partis pour s'éloigner de leurs frères voués aux Daedra pendant le schisme de Narfinsel. Vu l'endroit, tout se tient !
  • Fil à plomb de Saint Kaladas
    • Impossible de savoir si cet outil a vraiment été utilisé par Saint Kaladas. Mais vu la région où on l'a découvert, son âge et sa nature plutôt bien conservée, je dirais que cela reste possible. Kaladas aurait construit la Grande Chapelle de Zénithar à Leyawiin, et certains textes
    • indiquent qu'il aimait les outil très décorés comme celui-ci. On peut l'imaginer. Les bâtiments construits sans mesures précises durent rarement très longtemps.
  • Carte antique du Bois noir
    • Voici une carte de la région du Bois noir. Le parchemin est usé, mais elle reste détaillée, surtout sur la côte. Il y a quelque chose d'étrange, mais je n'arrive pas à dire quoi. Mais la carte indique des cavernes que même moi, j'avais oubliées !
    • Ce qui me frappe dans cette carte, c'est que les lignes ont été tracées à l'encre de sèche, on dirait. Regardez, elle devient brune, comme le parchemin, plutôt que grise ou noire. L'utilisation d'encre de sèche tendrait à indiquer un navire, plutôt qu'un cartographe sur la terre ferme.
    • Regius a raison pour cette carte, et l'accent mis sur les voies navigables trahit l'œil d'un marin. Regardez la manière dont la Rivière de la Queue de serpent s'ouvre dans les marais, au lieu de se déverser dans la Nibène ? Cela placerait cette carte entre l'inondation de 2E 218 et la Tempête du Corbeau en 2E 255.
  • Rubis asymétrique chaud
    • Eh bien ! Il n'y a que moi qui la trouve bizarre, cette pierre ? Pas forcément maléfique, mais… très puissante. Enfin, je ne m'en servirais pas pour jongler, quoi.
    • La couleur me fait penser à du sang. Et il est énorme. Vraiment trop gros. Ça sent l'empreinte de Sanghin, tout ça. Ce rubis est beau, mais dérangeant. Et chaud ! À moins que ce ne soit mon imagination…
    • La forme aussi est curieuse. Irrégulière, biensûr, mais j'ai remarqué qu'un côté était lisse. Cela pourrait avoir toutes sortes d'explications, mais la plus raisonnable est qu'il devait être fixé contre quelque chose. Un collier, peut-être ? Ou un anneau ?
  • Base de chevalière gravée
    • L'inscription est presque entièrement usée, comme par un frottement. On dirait que la personne qui s'en servait l'a lissée au fildu temps. Aucun moyen de savoir si c'était volontaire ou simplement lié à son utilisation.
    • Je ne pense pas que ça ait été un talisman ou une babiole à manipuler. Même effacée, il est clair que l'inscription était détaillée. Donc, c'était un bijou de prix. Peut-être un trésor de famille noble ?
    • C'est moi, ou on se sent plus sûr de soi quand on le regarde ? J'ai l'impression que je pourrais tout me permettre. Je ne pense pas que cet objet soit magique, mais il a dû être touché par un être puissant. Peut-être un prince Daedra !
  • Sertissage pointu lourd
    • Ooh, étrange ! Je n'ai aucun doute, c'est un sertissage qui devait maintenir une pierre précieuse sur un anneau, mais les espaces dégagés donnent l'impression d'une bouche dotée de crocs qui sourit ! On dirait un Daedra, non ?
    • Cet artefact n'est pas à proprement parler horrible, mais il est étonnant. Oui, ça faisait partie d'un anneau, mais je ne sais pas de quelle origine il était. D'après l'état des matériaux, je dirais que l'objet date du milieu de la première Ère ?
    • Je suis d'accord, c'est inquiétant. Mais je me demande si le résultat n'était pas moins menaçant, et plus luxueux, avec les pierres intactes. Pour tout ce qui est d'origine daedrique, je me fie à Amalien. Mais l'origine pourrait être moins maléfique.
  • Tiges d'argent solides
    • Au premier regard, ça ne se voit pas forcément, mais ces tiges (qui devaient servir à maintenir des pierres précieuses en place) sont en fait des conducteurs de magie. Elles sont fabriquées spécialement pour ne pas se déformer même sous le passage d'une magie puissante.
    • C'est clairement très vieux, mais je trouve ça étrange de voir ces tiges séparées du sertissage. De nombreux anneaux du milieude la Première Ère avaient le même genre de fixation, où le processus de forge était assez brutal. Ça rendait les tiges incassables.
    • C'était peut-être un système prévu pour le combat ? Ou pour une activité vigoureuse ? La facture a l'air daedrique, et je connais au moins un prince Daedra qui ne laisse jamais un instant de repos à ses adeptes : Sanghin.
  • Bande à barbes larges
    • Quelqu'un d'autre a remarqué les crochets à l'intérieur de la bague ? Ils sont minuscules, mais ça devait être douloureux de porter un bijou comme ça. Je ne vous conseille pas de l'essayer.
    • Celui qui a fabriqué cet anneau ne voulait pas qu'on risque de le perdre. Donc, il a trouvé un système pour l'éviter. On dirait qu'il a éliminé la possibilité même que cela arrive. Je n'ai jamais été aussi attaché à un bijou, mais chacun sa vie.
    • On a raconté que le prince Daedra Sanghin offrait parfois ce genre de bijoux à des mortels invités à ses fêtes. Il paraît qu'ils se resserraient de manière inattendue, pour empêcher les fêtards de céder à la fatigue. Clairement, il ne faut pas l'enfiler !
  • Chaîne du goliath d'os
    • Quelqu'un arrive à reconnaître le motif gravé ? C'est tellement petit qu'il m'a fallu un moment pour le voir. Ce maillon de chaîne émet une magie puissante, mais faute de reconnaître le symbole, je ne sais pas de quoi il peut s'agir.
    • Mes yeux ne sont plus aussi jeunes qu'avant, mais on dirait un motif squelettique. C'est difficile à voir, mais si on le penche d'un côté, on voit les segments d'os qui composent un corps. Jambes, bras, un visage, peut-être ?
    • Ooh, c'est peut-être un élément du talisman du nécromancien ! On devrait le poser sur un tas d'os et voir ce qui se passe !
  • La chaîne du vampire
    • On dirait une conception impériale, peut-être de l'empire alessien. C'est clairement un élément d'un ensemble. Les maillons cassés à chaque boût indique que c'était une partie d'une chaîne complète.
    • Vous allez trouver ça fou, mais le petit symbole gravé dans le métal ressemble un peu à… Lamae Bal. C'est difficile à lire, alors si ça se trouve, ça dit Lance Balle, en fait. Mais je ne demande si ça n'a pa pu appartenir, voire être fabriqué, par un vampire.
    • Les vampires ne sont pas vraiment ma partie, mais je peux vous dire que ce machin est saturé de magie d'Altération. S'il est question de vampires, ça peut être lié à leur capacité à se transformer en chauves-souris.
  • Chaîne du loup-garou
    • C'est clairement un symbole d'Hircine ! Ça peut vouloir dire tout un tas de choses, mais puisqu'il est gravé sur cette chaîne, je dirais que ça vient d'un collier ou d'une armure spéciale qui rendait hommage à ce prince spécifique.
    • Amalien a raison, mais je ne sais pas si c'était une armure. Vous voyez les fissures dans le métal ? Je pense que c'était un bijou. Ce métal n'aurait pas protégé de grand-chose.
    • Je suis d'accord à propos d'Hircine, mais je pense que le symbole est encore plus parlant. L'angle et le style sont courants dans les ruines où se rassemblent ceux qui souffrent de lycanthropie. C'était à la fois une invitation et une mise en garde.
  • Longueur de piques affûtées
    • Je ne sais pas qui pourrait avoir envie de porter un bijou aussi laid, mais je vous assure que ça faisait partie d'une chaîne qu'on portaut au cou. Je refuserais d'enfiler un truc pareil mais les Ayléides avaient des goûts très avant-gardistes.
    • Pour être encore aussi acérées, après tous ces siècles, l'objet a été créé spécialement pour être intimidant. Ces piques n'ont aucune utilité pratique hormis montrer à tout le monde que vous n'êtes pas un avorton.
    • N'oubliez pas les éléments magiques de cet élément. Il y a beaucoup de magie d'altération latente dans ce métal, et ce n'est même pas l'objet entier. Celui ou celle qui portait ça ne devait pas avoir esoin d'aide pour intimider son monde.
  • Fermoir renforcé
    • Ce genre de fermoir était à la mode pendant la Première Ère, notamment vers 1E 100 pendant le mouvement artistique appelé Enduin. Pendant un bref instant, la fonction était à la mode. Je collectionne les bijoux, alors cet élément-là me plaît beaucoup.
    • Je trouve l'évolution des fermoirs au cours de l'histoire tout à fait fascinante ! Ce genre de mécanisme donne une grande stabilité à un bijou ou une chaîne, et on continue de l'utiliser de nos jours. C'est presque intemporel.
    • Les mages restent très attachés à ce genre de fermoir pour leurs ornements les plus puissants. Les amulettes de puissance, les bracelets charmés et autres possèdent souvent le même mécanisme pour que leur argent enchanté ne se perde pas dans un donjon.
  • Cuir de coupe kothringienne
    • Un rouleau de cuir parfaitement conservé. Très souple pour son âge. Vu la texture, je dirais qu'il vient d'une grosse bête reptilienne. Un wamasu, ou un haj mota, peut-être ?
    • Exactement, Reginus. Mais je trouve le style encore plus intéressant que la source. Remarquez les bords en biseau, et la finesse du cuir. Aucun artisan argonien n'aurait pu produire cela. C'est de l'artisanat kothringien ! Il doit remonter au début des années 2E 200, je pense !
    • On connaît bien le dégoût que les vêtements inspiraient aux Kothringiens, mais quelqu'un a clairement porté ce cuir. Peut-être en robe ou en kilt ? Cet objet possède une certaine puissance arcanique. Quelque chose de primal, pour aider son propriétaire à chasser, sans doute.
  • Fétiche en jaspe bleu-de-maris
    • Les pierres précieuses sont difficiles à trouver au marais noir, mais cela reste possible. Les Argoniens utilisent du jaspe poli dans leurs bijoux. Mais celui-ci a été taillé avec des facettes. C'est inhabituel.
    • D'après mes recherches, les Kothringiens préféraient les pierres à facettes parce qu'elles reflétaient la lumière comme des écailles de poissons. Combinées avec ces plumes à proies, cette pierre devait être un fétiche très puissant pour les chasseurs et les harponneurs.
    • Puissant fétiche, ce n'est rien de le dire ! D'après la tradition kothringienne, les jaspes bleu-de-marais proviennent du gésier des « anguilles bouchères des geels-ha », d'immenses prédateurs fluviaux qui avalent un haj mota d'un seul coup ! Cette pierre contient une puissance culturelle immense, et peut-être également magique.
  • Perles de verre flotté
    • On trouve beaucoup de ces perles dans les cairns funéraires kothringiens. En général sur une ficelle ou dans une petite bourse. Elles ne servaient pas de monnaie, mais étaient souvent portées au poignet ou à la cheville. C'est l'un des rares vêtements qu'ils appréciaient.
    • Les Kothringiens ne considéraient pas ces perles comme des vêtements. C'étaient des instruments à porter ! Les Kothringiens mesuraient la valeur de la plupart des objets à leur son. Mon ami argonien Ree-Tei m'assure qu'ils n'appréciaient l'or que pour son tintement !
    • N'allons pas trop loin, Amalien. Les Kothringiens étaient tout à fait conscients de la valeur de l'or en dehors du marais noir. Mais il est vrai que la musicalité jouait un rôle capital dans leur expression culturelle. Vu leur taille, ces perles-ci devaient être portées à la taille.
  • Écharpe en queue de loup
    • Une véritable écharpe de taille de Lilmoth ! Avec une queue. Imaginez, un être avec une queue qui porte la queue d'un autre être ! On dirait des bandes de fourrure de loup, je crois. Je n'ai jamais vu de loup au marais noir.
    • Il y avait une espèce de loups des marais, avec de longues pattes, qui a disparu vers 2E 10. La Grande Brûlure a fait des ravages irrécupérables à leur population. On en retrouve quelques traits chez les loups sanguinaires du Bois noir. Il a dû y avoir des croisements.
    • Quelle que soit son origine, cette queue porte un enchantement important. La magie kothringienne est si inhabituelle que j'ai failli le rater. Elle affûte les sens de la personne qui la porte, je crois. Ou ses réflexes. Ou les deux ? Quoi qu'il en soit, ce n'est qu'un élément d'une parure plus complexe. Remarquable !
  • Corde tressée d'argent
    • Voilà une relique que j'aimerais bien ajoutera à ma collection personnelle. On ne trouve pas de corde aussi solide dans les marchés que j'ai pu voir. On dirait un cordage nautique. Un gréément, ou l'accroche d'un harpon. C'est magnifique.
    • Le tressage de la corde est très serré, mais ce n'est pas la seule source de sa solidité. Je vois des fils de métal tressés dans la corde. Les artisans kothringiens étaient peut-être capables de ce genre d'exploits, même si je ne l'ai jamais vu réalisé avec tant de finesse.
    • Je pense que Reginus a raison. Les marins kothrigiens riches devait l'utiliser dans leurs bateaux ou le porter à la taille. La coloration indique quelque chose y était fixé. Des perles de verre ou des talismans. L'union de la fonction et de l'élégance.
  • Visage squelettique en verre
    • Voilà ce que l'on appelle un demi-bienfait, dans la tradition funéraire. Du verre sculpté à la main, une symétrie de sculpture parfaite, etc. C'est un chef d'œuvre. Et donc, je peux presque vous garantir qu'il est maudit.
    • Allez, Ugron. Je ne te croyais pas si superstitieux. Oui, le motif de crâne est inquiétant, d'un point de vue esthétique. Mais les Argoniens utilisent une imagerie squelettique dans bon nombre de leurs idoles et effigies de Sithis. Cela remonte à l'époque des xanmeers.
    • Vérita, ne faites pas si peu de cas des inquiétudes d'Ugron. Je détexte de profondes réserves d'énergie chaotique dans ce verre. Je pense qu'elle propose un échange. Ce n'est pas inhabituel dans les reliques enchantées argoniennes, mais cela reste inquiétant.
  • Plumes de wraxu pressées
    • Un éventail de plumes parfaitement conservées ? Quelle découverte étrange. Les gens font rarement autant d'effort pour conserver ce genre d'objet. Je ne reconnais pas l'espèce de volatile, mais on dirait des plumes de poules betca que les anciens naheesh portent souvent.
    • Ce sont des plumes de wraxu ! Un parent éteint de l'oiseau terreur d'Elsweyr. D'après le Guide des volatiles étranges écrit par Varid, ils étaient grands comme des mammouths, avec des queues longues comme un attelage de chariot ! Hélas, ils ont dusparu pendant la Grande Brûlure de l'incursion de Réman, vers 1E 2830.
    • J'ai vu un bas-relief dans un xanmeer près de Quiétude, qui représentait un oiseau comme ça en train de dévorer un œuf encadré par le soleil. Je pensais que c'était une illustration de la réincarnation argonienne, mais maintenant, je me demande si ces oiseaux n'avaient pas un lien culturel avec Sithis.
  • Diadème rituel
    • On voit rarement un objet de métal aussi pesant dans les reliques argoniennes. Trop lourd pour de l'acier. Quel que soit l'alliance, je ne le porterais pas, à votre place. Reginus m'accuse souvent d'avoir la grosse tête, mais même un cou aussi fort et grâcieux que le mien peinerait sous un tel poids !
    • Vérita a raison. Je parierais que c'est un mélange de fer du marais, de nickel et d'autre chose, sans doute importé. Ce qui m'intéresse, ce sont ces symboles. Beaucoup d'angles, comme ce qu'on voit dans n'importe quel objet de l'époque des xanmeers, mais je ne reconnais pas tous les motifs.
    • On considère souvent Helstrom comme la capitale immortelle du peuple argonien, mais j'ai découvert des preuves d'une lutte d'hégémonie régionnale à Quiétude. Un accès accru aux côtes de Quiétude permettait d'importer davantage de marchandises et d'esthétiques étrangères.
  • Dents de requin Pad-Sa
    • Des dents ! J'adore ces objets macabres ! La plupart du temps, on trouve des dents d'animaux terrestres ou semi-aquatiques dans les antiquités argoniennes, mais là, on dirait de dents de requin. Elles proviennent peut-être d'une opération maritime antique ?
    • Il y a peu de chances. Ce sont des dents de pad-sa. Les requins pad-sa sont des survivants coriaces, avec des variétés qui vont de l'eau douce à l'eau salée et tout ce qui existe entre les deux. On les trouve généralement loi en amont, de l'embouchure du Nibène jusqu'à la baie de Topal.
    • J'ai depuis longtemps abandonné toute ambition d'identifier les vernis argoniens, mais ces dents sont trop bien conservées pour être un simple outil. Elles devaient faire partie d'un habit cérémonien. Peut-être pour canaliser l'endurance des requins ? Ou leur appétit ?
  • Bandes sacerdotales de Niss'wo
    • De longs bandes de tissu, et pas de cuir. Inhabituel. On voit généralement les tissus argoniens dans les bandages ou les cataplasmes, mai celles-ci sont immaculées. Elles devaient servir de ceinture, ou autre accessoire pour un Argonien de haut rang.
    • On dirait des bandelettes funéraires, comme pour fixer un masque de spectre du marais à son visage. Elles devaient aussi maintenir un masque, mais quel genre ? Le tissage est serré. On n'imagine pas ça sur un prêtre.
    • Vous avez raison, Ugron. Ce motif, qui rappelle le point croisé des Khajiits, apparaît souvent dans les tenues martiales des Argoniens. Les gardes de Tsojei, les armures et les sangles de bouclier. Un guerrier riche a dû s'en servir pour son casque !
  • Morceau de tapisserie sali - Difficile de voir ce que ce fragment de tapisserie représente, avec toute la terre qu'il y a dessus. Nous finirons peut-être par l'identifier. Il faudra juste un nettoyage minutieux et délicat.
  • Fragment de tapisserie élimé - Ce motif de tissage est assez typique. On voit souvent le même dans les tissus du Trans-nibenais. La technique a pu naîte en Elsweyr, mais c'est la noblesse de Leyawiin qui l'a rendue célèbre.
  • Morceau de tapisserie taché - Je ne sais pas ce qui peut être étalé sur cette tapisserie, mais je ne crois pas que ce soit du sang. De l'ambre gris, peut-être ? Quel dommage. Les points sont remarquables.
  • Fragment de tapisserie déchiré - Vu les images employées, je dirais que cela a été arraché à une tapisserie plus large. Du genre qu'il fallait dix ans pour fabriqué. Hélas, les tissus résistent rarement aux ravages du temps.
  • Lambeau de tapisserie - On dirait qu'un chien s'est acharné dessus. Je ne plaisante pas. Regardez l'étirement ici, et le dépôt sur les bords. Celui qui a donné sa à son chien ne se doutait pas combien c'était précieux.
  • Fragment de tapisserie détérioré - On dirait que quelqu'un s'en est servi dans un patchwork. Très usé, c'est cerain. Manipulez-le avec soi, ou il tombera en morceaux.
  • Fragment de tapisserie décousu - On dirait un visage de femme, non ? Difficile à dire, avec toute cette usure. Ce devait être une figure vénérée. Mara ou Dibella, très certainement.
  • Fragment de tapisserie déchiré - Il y a une boussole sur ce fragment, j'y mettrais ma chaise au feu ! C'est étrange de voir une carte sous forme de tapisserie. Une cartisserie ! Ugron, je t'entends grogner, mais le monde mérite d'autres mots-valises amusants !
  • Fragment de tapisserie crasseux - Quelqu'un s'en est servi de chiffon pour cirer quelque chose. Des bottes, ou des meubles. Quel dommage. Le peu qu'on voit de l'image est splendide.
  • Morceau de tapisserie poussiéreux - On dirait que ce fragment de tapisserie n'a plus vu la lumière du jour depuis un siècle. Quelqu'un l'a gardé bien à l'abri, sans doute dans l'espoir de rassembler tous les morceaux. Espérons que nous pourrons finir le travail.
  • Fragment de tapisserie sale - C'est moi, ou quelqu'un s'en est servi de serviette ? Peut-être même comme bavoir. Vous n'imaginez pas le nombre de reliques qui terminent sur la table des paysans.
  • Morceau de tapisserie trouvé - C'est peut-être le visage de Zénithar ! Hélas, il a été transpercé une dizaine de fois. On dirait qu'un iconoclaste s'en servi pour apprendre à tirer à l'arc. Il appréciera sans doute les sept ans de malheur qu'on gagne à profaner une représentation des Divins !
  • Fragment de tapisserie reprisé - Quelqu'un a essayé de réparer ce fragment de tapisserie avec du fil et une aiguille. Malheureusement, le travail est très mal fait. Les points sont approximatifs, mais avec un peu de patience, nous pourrons les défaire.
  • Fragment de tapisserie mangé aux mites - Oh, quel état. On dirait que toute une famille de mites s'est régalée avec cette tapisserie. On pourra peut-être la réparer, avec beaucoup de patienceà et de créativité.
  • Fragment de tapisserie usé - Regardez-moi les bleus de ce fragment de tapisserie. Je n'ai jamais vu de fragments aussi riches. Ça devait coûter une fortune d'acquérir de tels pigments. Il devait y avoir un noble riche qui aimait tisser.
  • Style Daedra antique : les haches - On dirait un traité sur la fabrication des haches ? Intrigant. Je ne m'attendais pas à trouver un texte elfe noir antique dans les Terres mortes, mais avec tout ce qui se passe en Tamriel et au-delà de nos jours, ça ne devrait pas m'étonner.
  • Style Daedra antique : les ceintures - On dirait que ce livre a brûlé, à un moment. Pas étonnant. Les Terres mortes ne sont pas tendres avec le papier. La seule chose qui a protégé les pages, c'est la reliure elfe noire. La lave, ils connaissent.
  • Style Daedra antique : les bottes - Le texte est étrange. C'est peut-être parce que l'encre a bavé, mais je trouve l'écriture plus proche des anciens écrits chimers que du style contemporain des Elfes noirs. Remarquez la longueur des coups de pinceau, et l'espacement. C'est très, très ancien.
  • Style Daedra antique : les arcs - C'est remarquable ! Un texte mortel emporté dans un domaine Daedrique depuis les dieux savent combien de temps ! Je parie que ça remonte aux toutes premières années du Tribunal. Si j'ai raison, mes théories sur les parchemins anti-feu des Elfes noires sont justes !
  • Style Daedra antique : les plastrons - Presque tout le texte est illisible. Comme s'il avait été pris dans un orage ou emporté par une inondation. J'ai toujours cru que les Terres mortes étaient un immense désert de feu à perte de vue. On dirait que c'est plus compliqué que ça.
  • Daedra antiques : dagues - Il y a pas mal de sang, là-dessus. Difficile à dire si c'est du sang daedrique ou mortel. Les Orcs et les Drémoras font les mêmes taches. Les Elfes noirs aussi, d'ailleurs. Attention où vous rangez ces pages. Les faucheclans flairent le sang, quel que soit son âge.
  • Style Daedra antique : les gants - Ce livre est noir comme le charbon. Ça va être difficile de séparer l'encre de la suie. Mais ça en vaudra sans doute la peine. Celui qui a écrit ça était un Elfe noir fortuné. La qualité des matériaux est impressionnante, même pour un Dunmer.
  • Daedra antiques : casques - Ces pages ont vraiment été réduites en lambeaux, hein ? On dirait qu'un Daedroth affamé les a confondues avec un bon thanataire bien juteux. Enfin, on lit encore pas mal. Vous voyez les diagrammes ? Je pensais que c'était une représentation du Rasoir de Mérunès, mais c'était une tout autre dague, en fait !
  • Style Daedra antique : les jambières - Vous voyez les notes dans la marge ? On dirait qu'un chasseur de trésors Hexos a mis la main dessus. Sans doute pas très longtemps. Les notes s'arrêtent là, près des marques de crocs. Je ne sais pas si ça vient d'un Ogrim ou d'un Daedroth. Mais ça a dû être fatal.
  • Style Daedra antique : les masses - Je ne comprends pas comment ces pages ont pu résister à des siècles d'intempéries sans être détruites. Elles sont légèrement roussies, certes. Mais dans l'ensemble, elles sont presque intactes. Elles ont dû faire partie du trésor d'un Drémora pendant un moment.
  • Daedra antiques : boucliers - Quelqu'un a fait beaucoup d'efforts pour cacher ça. Peut-être pour le déterrer plus tard ? Malheureusement, le sol des Terres mortes ne reste jamais très longtemps au même endroit. On a de la chance qu'il ne soit pas tombé dans une crevasse, ou dans la lave.
  • Daedra antiques : épaules - C'est triste de se dire que la personne qui a écrit ça n'a jamais dû s'enfuir. Personnellement, j'aimerais beaucoup explorer les ravines et les reliefs d'un domaine daedrique ! Bien sûr, les roues de mon fauteuil prendraient sans doute feu immédiatement, mais qui ne risque rien n'a rien !
  • Style Daedra antique : les bâtons - Vous voyez le sceau du Tribunal, là, dans la marche. Il faut du courage pour venir dans les Terres mortes en portant un symbole pareil. Mérunès Dagon a de nombreux ennemis, mais il paraît qu'il déteste Sotha Sil et Almalexia plus que tout.
  • Daedra antiques : épées - On dirait qu'un Ogrim s'en est servi de serviette de table. Heureusement, il reste une partie du texte. Et des diagrammes d'épée. Ces Ogrims sont des bêtes affreuses. Mais ils sont adorables. Je les adore. Non, ça ne vous fait pas ça ? Ah bon…
  • Canne de loi de patriarche
    • Cette longueur de bois n'est pas naturelle. C'est une canne noueuse, taillée dans un des arbres de la Forêt cendrée, je pense. Je doute qu'il y a beaucoup de Drémoras boiteux. Et ils ne vieillissent pas. Très étrange.
    • On dirait une sorte de baguette, un peu comme les baguettes de en sarments de vigne que portent nos centurions impériaux. Les Drémoras accordent une grande importance à l'ordre et à la discipline au combat. Ils l'utilisent peut-être pour corriger des varlets rebelles ?
    • Oui, un kynval ou un patriarche devait s'en servir pour diriger son unité et administrer des châtiments. Mais ce n'est pas tout. Vous avez vu les encoches ? Le Drémora l'avait aussi abattue sur le dos d'autres soldats indisciplinés. Des ruinarques et des Daedroths, peut-être ? C'est courageux.
  • étendard du clan Scindesprit
    • Je ne reconnais pas ce blason. C'est une œuvre Drémora, cela ne fait aucun doute. Mais ce clan n'apparaît dans aucun de mes textes de daedrologie. Je sais qu'il existe potentiellement des milliers de clans Drémoras, mais je croyais que nous connaissions au moins ceux qui servent Dagon.
    • J'ai trouvé un catalogue des premières explorations de de Divayth Fyr en Oblivion dans la bibliothèque de la guilde des mages. Il a esquissé les armoiries de centaines de clans. Celle-ci semble correspondre au clan Scindesprit. Mais à part le nom, je n'ai pas trouvé de renseignements.
    • L'absence d'informations sur les Scindesprit n'est pas un accident. Les favoris actuels de Dagon, les Sang-de-ruine, ont expurgé toute trace de leur existence. J'ai trouvé un parchemin des Brûlefléau qui les décrivait comme une police secrète honnie, déposée par une alliance de clans inférieurs !
  • Ciseau à morpholithe antique - Le traité de Calimonwe sur les ponts liminaires reste le travail le plus abouti sur les pierres sigillaires, mais il reste beaucoup de zones d'ombre. Par exemple, il explore le processus des sceaux en grands détails, mais fait à peine référence à l'acquisition initiale du morpholithe. Ce ciseau enchanté pourrait être la clef du processus. Vous voyez les runes daedriques ? Des mots comme « extraire » apparaissent de manière récurrente, et sa courbure semble parfaite pour travailler des objets sphériques. Les Daedra pourraient s'en servir pour creuser des morpholithes exotiques !
  • Table roussie par les sorts - On dirait un établi. Mais pas un espace de travail ordinaire. Des Drémoras ont dû l'utiliser pour des recherches arcaniques. Vous voyez ces traces de brûlures inhabituelles ? Je parierais sur de l'alchimie ou de l'enchantement. On ne trouve pas ce genre de chose en Tamriel. Et c'est tant mieux.
  • gibet brûlant de Dagon
    • Vous allez trouver ça macabre, mais je suis fou des instruments de torture. La torture est infâme, bien sûr ! Mais nous pouvons en apprendre long sur une culture en examinant leurs pires instincts. Dans le cas des Daedra, cela englobe presque tous leurs instincts, mais ça reste fascinant.
    • Reginus aime les instruments de torture ? Ça explique beaucoup de choses. Enfin, outre les obsessions étranges de l'érudit Buca, ce genre de gibet est tout à fait logique. La mort ne fait pas très peur aux Daedra. Mais la douleur les motive autant que les mortels !
    • Je doute que ça ait été construit pour des Daedra. La largeur du gibbet peut accueillir toutes sortes de morphologies, de l'Orc le plus large au Bosmer le plus maigrelet. Par Mauloch, on pourrait sans doute y faire tenir un Pahmar, avec un peu d'effort. Horrible.
  • Carte antique des Terres mortes
    • On dirait une carte du domaine de Mérunès Dagon. Les sujets cosmiques, comme les dimensions d'un domaine daedrique, sont hors de ma sphère de compétences, mais je n'ai aucune raison de douter de son authenticité. Le vélin est d'une matière tout à fait troublante, cela dit.
    • C'est l'œuvre d'un Drémora. Vous voyez ces bords crantés ? Le parchemin a été assemblé de manière grossière. Je ne saurais dire à partir de quoi il a été fait. C'est étrange qu'ils aient choisi de cartographier cette région. Gabrielle semble croire que les Terres mortes sont largement incompréhensibles.
    • Gabrielle a raison ! Je connais un daedrologiste fiable selon qui les Terres mortes abritent sept cent soixante-dix-sept fortifications différentes. On n'en retrouve qu'une poignée ici, alors elles doivent être très importantes !
  • Sarcolinceul du Cuirassé - Cet objet n'a pas été fabriqué avec des pinces et des marteaux de Tamriel, croyez-moi. On dirait de l'obisidienne, de loin. De l'ébonite, peut-être. Mais le métal est étranger. Il a un grain… et ces cornes ? Arrachées de la tête d'une bête daedrique, c'est certain !
  • corne de Daedroth pétrifiée
    • Le biseautage de cette corne ne m'a pas l'air naturel. Et vous voyez ce trou, là, en bas ? Quelqu'un a dû la fixer sur quelque chose. Une arme, ou un élément d'armure. C'était peut-être un élément offensif, ou un accessoire pour dévier les coups.
    • Cette corne est clairement organique. Si je devais émettre une théorie, je dirais que c'est une corne de Daedroth. On trouve beaucoup de ces brutes à tête de crocodile dans les Terres mortes, et d'après le Guide des Daedra mineurs de Zexelax, ces cornes sur leur tête peuvent émousser les épées les plus affûtées !
    • J'ai lu le guide de Zexelax, et la moitié de ce qu'il écrit est de la pure fiction. Une corne de Daedroth peut dévier un ou deux coups d'épée, bien sûr. Mais à moins de la durcir par des moyens alchimiques, elle ne résistera pas très longtemps. Un magicien daedrique a investi beaucoup de travail dans cet objet.
  • Rivets en acier du vide
    • De petits rivets, hein ? Les Daedra aiment bien les objets qui restent fermés. Je vous mets au défi de trouver un élément d'armure daedrique qui ne soit pas couvert de rivets, de clous ou de piques. Mais ceux-ci ont l'air spéciaux. C'est Ugron l'autorité en la matière, mais ils ont l'air fait d'acier du vide.
    • Oui, le forgeron qui a fabriqué ça a utilisé de la pierre du vide, mais je ne pense pas qu'il s'agit d'acier du vide. On dirait une sorte d'alliance spécial, le genre de chose qu'on ne trouve que dans un domaine daedrique. Cette couleur de sable, ce fini mat… je sèche.
    • Les minéraux d'Oblivion sont difficiles à cataloguer. Tous les domaines daedriques suivent des règles différentes, et les matériaux des domaines des Princes imitent souvent le tempérament de leur maître. La composition d'un minerai des Terres mortes pourrait changer d'une heure sur l'autre !
  • Plaques d'alliage du vide
    • J'admets que la silhouette de ces plaques de métal est tout à fait séduisante. Des lignes élancées, des angles nets, et un filigrane robuste mais simple. Dommage qu'elles aient sans doute été produites par un Drémora assoiffé de sang.
    • Ces plaques semblent effectivement plus raffinées que la panoplie daedrique habituelle. Les gens disent souvent que les Daedra n'ont pas d'imagination, mais je trouve que les objets de ce type prouvent qu'ils sont plus créatifs qu'on veut bien le reconnaître.
    • Seulement parce qu'il s'agit d'un objet utilitaire. Les Daedra ne peuvent rien créer qui ne soit pas utile. Ce n'est pas une exagération. Seules les créatures d'origine aedrique peuvent créer par simple amour de la création. Si vous me trouvez une nature morte daedrique, je changerai d'avis !
  • vernis d'amure auréal
    • Quelle substance étrange. On dirait une sorte d'onguent ou de cire. Les Daedra se soucient peu de traiter des blessures, alors j'imagine qu'il s'agit d'une encaustique. Mais l'odeur est assez agréable. Ce qui est une première pour l'artisanat Drémora, en ce qui me concerne.
    • L'odeur est agréable parce que ce n'est pas du travail de Drémora ! À moins que je ne sois à côté de la plaque, c'est un Saint doré qui a fabriqué ça. Un Auréal, je veux dire. D'après mes recherches, ils cirent leur armure de manière compulsive. Quant à savoir ce que ça fait dans les Terres mortes… aucune idée.
    • Les explorations de la guilde des mages menées en Oblivion indiquent que les voyages dans le vide sont bien plus fréquents qu'on ne le pense. Les groupes Drémoras et auréaliens sont très régimentés et belliqueux. Vu l'existence de la Tombe du Fin fond, il est tout à fait possible qu'ils pratiquent des échanges.
  • sangles en cuir de faucheclan
    • Rugueux. Un peu bosselé. Ça vient certainement du dos d'un faucheclan. Ces bêtes sont bien plus intelligentes qu'on ne le croit en général. Je doute qu'ils apprécient de croiser quelqu'un qui porte le cuir d'un de leurs frères. Mais ça donne des sangles très solides.
    • J'aimerais bien les examiner en détail. La résistance, la solidité et la fiabilité des matériaux daedriques restent sujets à débats dans la guilde. Les éléments d'un cadavre daedra qui tiennent le coup et ceux qui se désagrègent semblent totalement aléatoires.
    • Oh, Gabrielle, il y a tellement de théories sur les dépouilles daedriques ! Nous devrions prendre le thé et en discuter un de ces quatre ! Ma théorie est que de fortes concentrations de forces dynamiques entraînent une résistance supérieure. Voilà pourquoi les cœurs de Drémoras durent si longtemps !
  • bande de Scindesprit
    • On dirait la base d'un objet plus élaboré. Je ne reconnais pas les symboles sur la bague, ce n'est pas une symbolique que je connais. Et le métal est assez terni. Comme si quelqu'un avait essayé d'effacer les gravures.
    • C'est difficile à distinguer, mais on dirait les symboles du clan Scindesprit. À ma connaissance, ils ont été déposés par les Brûlefléau et les Sang-de-Ruine. Cet objet est peut-être antérieur à leur chute ?
    • Les Drémoras ne sont pas mon champ d'expertise, mais lorsque deux clans collaborent pour en éliminer un autre, pas besoin d'un expert pour savoir que l'affaire est grave. Le fait que ces symboles aient été effacés est également très parlant.
  • anneau Sang-de-Ruine
    • Le clan Sang-de-Ruines est l'un des clans de Drémoras les plus puissants au service de Mérunès Dagon. On ne plaisante pas avec ces types ! Cet anneau porte clairement leur symbole, mais on dirait qu'il était pris entre deux autres objets.
    • Les mages du clan de Sang-de-Ruine ne sont-ils pas experts en ce qui concerne la magie du sang ? Ça pourrait expliquer la couleur. Je me demande si c'est un choix cosmétique, ou une conséquence des matériaux utilisés. Avec les Drémoras, on ne sait jamais.
    • Je pense qu'on devrait évoquer le poids et la signification de cet objet. Clairement, il était porté par un Drémora de très haut rang, à moins que ça n'ait carrément été un insigne de son rang. Il y avait peut-être d'autres clans accolés à cet anneau ?
  • bande de Brûlefléau
    • On dirait un élément d'une bague. Rien de très élaboré. Ce n'était pas un objet esthétique. Je dirais que c'est un bijou construit pour indiquer un grade. Les symboles à l'intérieur sont clairement daedriques.
    • Et pas n'importe quels Daedra ! Ce sont les symboles du clan Brûlefléau. Ce sont les fantassins de Mérunès Dagon. Ils ne brillent pas par leur imagination, mais ils restent puissants. Je me demande si cet anneau était porté par un de leurs membres ?
    • Un de leurs chefs, peut-être. Un Markyn ? Je me mélange toujours dans leurs clans de défensés. Les marques suggèrent qu'il n'a pas été construit pour un bleu-botte. C'est un objet qui indique un grade, qui rappelle leur place aux inférieurs et aux pairs.
  • gemme ardente
    • Un rubis, peut-être ? Ou quelque chose de plus sombre. Les Daedra utilisent toutes sortes de pierres exotiques dans leur travail. Je mettrais ma main à couper qu'on ne trouve rien de comparable sur Nirn?
    • Vous avez raison de dire que cette pierre vient d'ailleurs, Reginus. C'est une gemme ardente, un fragment cristallisés de dynamisme daedrique. Je ne sais pas si ces objets sont extraits dans des mines ou fabriqués. Aucun membre de la guilde des mages n'a jamais eu l'occasion d'en examiner une.
    • Oh, ils proviennent de mines. Je le sais ! C'est un minerai « naturel » des Terres mortes. Enfin, si on peut dire que quoi que ce soit est naturel là-bas. C'est intéressant, puisque tout ce qui apparaît naturellement dans les Terres mortes est une émanation de Mérunès Dagon sous forme physique. Merveilleux !
  • Cercle de morpholithe
    • Un anneau, de toute évidence, mais fait d'un matériau étrange. Pas tout à fait du métal, ou du moins aucun métal que je connais. Il est assez vieux, mais on voit encore l'endroit où le cercle a été creusé. Peut-être pour sertir une pierre ?
    • Je pense que c'est du morpholithe ! C'est un minerai très rare, qu'on ne trouve que dans des royaumes de poche d'Oblivion. Seuls les Daedra parviennent à les récolter ! La plupart du temps, le minerai est instable, mais celui-ci ne l'est pas. Enfin… je crois.
    • Je pense que s'il était instable, on s'en serait déjà rendu compte. Ce n'est vraiment pas le mot que j'utiliserais pour décrire cet objet, tellement le travail qui y a été fait est encore détaillé. Si les Daedra se souciaient le moins du monde de richesse, cet objet vaudrait sans doute une fortune.
  • sertissage en tête de taureau
    • On dirait un élément de bague. Nous n'avons pas tous les détails, mais je remarque que le travail fait sur cet anneau est de meilleure qualité que pour les anneaux ordinaires. Cette bague a été conçue pour résister à une utilisation brutale.
    • Les symboles sont intéressants. Au premier coup d'œil, j'ai cru qu'il s'agissait simplement de cornes, mais à y regarder de plus près, cela ressemble à des effigies nibenaises de Morihaus, ou même Belharza l'Homme-Taureau, qui sont très rares.
    • Oh, voilà qui est intéressant, Reginus ! Mais dans ce cas, pourquoi au nom d'Y'ffre cela terminerait-il dans les Terres mortes ? Un mage impérial qui se serait égaré dans le domaine de Dagon ? Ou un Drémora qui s'intéresserait à la légende de Belharza ?
  • diamant écarlate
    • Eh bien, quelle beauté. Les facettes de cette pierre évoquent une technique de taille ancienne. Premier Empire, peut-être. Difficile à dire, sans le sertissage. Je croyais qu'il s'agissait d'un rubis, mais en fait… est-ce que ce ne serait pas un diamant ?
    • C'est presque certainement un diamant de facture impériale. Cela se voit à sa forme. Mais comment a-t-il obtenu cette coloration rouge, et pourquoi se trouvait-il dans les Terres mortes ? Un mage alessien aurait-il percé le voile sciemment ?
    • J'ai trouvé un rituel d'invocation dans le Tome des Rites de Maborel qui utilise un diamant comme point focal. Il s'agit d'un sort nibenais, alors bien sûr, la teinte écarlate du diamant n'a rien d'accidentel. L'invocation en question devait être liée à sainte Alessia.
  • bande impériale inoxidable
    • L'absence de corrosion est tout à fait remarquable, vu le contexte. Il paraît que les Terres mortes infligent de lourds dégâts aux objets tamriéliques ! Cet anneau est clairement de facture impériale, et très élaboré. Je doute qu'il se soit retrouvé en Oblivion par hasard.
    • Cet anneau est solide. Impérial. Mais ce n'est pas une bague de légionnaire. On dirait le genre de chose qu'une épouse forgeronne pourrait se fabriquer avant son mariage. Lourd, royal, bien poli. Ça appartenait à quelqu'un d'important. Et vu l'endroit, sans doute un mage de bataille.
    • Je pense que vous avez raison, il devait s'agir d'un mage de bataille impérial, Ugron. Vous voyez les traces d'usure à l'intérieur de l'anneau ? Ce sont des striations d'Isandor, pour éviter que l'anneau ne glisse. On les trouve sur les anneaux magiques les plus dynamiques, ceux qui vibrent sur le doigt.
  • cornes d'argent gravées
    • Que c'est mignon ! Ce sont de petites cornes de Xivilaï ? Elles pourraient provenir d'une petite statue, ou peut-être d'un bijou ? Un sculpteur mortel des Terres mortes a peut-être craqué pour elles ?
    • Je pense qu'elles sont trop grosses pour des Xivilaïs. On dirait davantage des cornes de minotaure colovien. Je n'ai pas entendu parler de beaucoup de minotaures arrivés dans les Terres mortes, si c'est même possible. Pourrait-il y avoir un lien avec Morihaus ou Belharza ?
    • Remarquez la courbure des cornes. Cette inclinaison correspond aux dessins hérétiques de Tertia Gallus sur Belharza, autour de 1E 1300. Cette forme de cornes reconnaissable est la seule différence esthétique entre son célèbre père et lui.
  • huile de sacrement alessienne
    • Elle est très bien préservée. Une huile sacrée, peut-être ? Est-elle d'origine magique ? Je doute qu'un récipient de ce genre puisse résister aux Terres mortes très longtemps sans aide.
    • Il me paraît certain que cette substance possède des propriétés arcaniques, mais son origine m'échappe. Le récipient est gravé de ce qui pourrait être l'Amulette des rois, mais je ne reconnais pas les éléments rajoutés. Ce sont des cornes, là ?
    • Oui. Les cornes de Morihaus, je pense. Ou de son fils Belharza. J'ai toujours considéré que cette idée que Morihaus et Belharza étaient de véritables hommes-taureaux complètement ridicule, mais les références s'enchaînent ! Les prêtres alessiens de l'époque leur rendaient peut-être hommage avec cette huile.
  • dispositif d'enchantement daedrique - C'est un appareil pour les enchanteurs, ça ne fait aucun doute. Regardez la configuration de ce cristal. Je trouve ça étrange que les Daedra utilisent une méthodologie d'enchantement similaire à celle de Tamriel. Malheureusement, toutes les affaires magiques m'échappent entièrement.
  • tome runique non-consacré - Qu'est-ce que c'est ? Des Daedra qui utilisent la magie runique ? Que Mara ait pitié, voilà qui est étrange. Les traités de Telenger sur la praxis runique parlent de plusieurs origines potentielles pour les pierres runiques, mais aucune n'aborde les domaines d'Oblivion ! Des runes qui transcenderaient le voile ? Quelle découverte !
  • Coque d'orteils à solerets de Dov-rha
    • Une trouvaille remarquable. C'est une pièce de solerets, ou de chaussures renforcée. On dirait qu'elle est d'origine nordique, mais les ornements draconiques sont tout à fait inhabituels. Je dirais qu'elle date de l'empire Nordique, du quatrième ou cinquième siècle de la Première Ère.
    • Certains dragons formaient parfois des alliances avec des mortels et offraient à leurs alliés de puissants cadeaux. Le dragon Nahgahlaar offrit autrefois sa corne au héros khajiit Ja'darri. J'imagine que cette armure a pu être offerte de la même manière. Mais à qui ?
    • Un cadeau, ou un tribut… Le roi Olaf le Borgne captura le dragon Numinex vers la même époque. On m'a dit que le dragon avait payé sa rançon en offrant aux rois de Bordeciel une armure draconique Des récompenses pour de grands champions.
  • Lames de solerets de Dov-rha
    • Des bandes articulées d'acier antique, sans doute d'origine nordique. Je pense qu'il s'agit des lames d'une paire de solerets, des bottes blindées. Ces bandes protégeaient le dessus du pied.
    • Ce n'était pas l'équipement d'un guerrier ordinaire. Seul un champion nordique du plus haut rang aurait pu porter une armure forgée avec un motif draconien. Je pense qu'il appartenait à un Enfant de dragon dont nous ignorons le nom.
    • Tous les Nordiques qui maîtrisent la voix ne sont pas des Enfants de dragon. Oui, une Langue est un grand champion, il manie un pouvoir semblable à celui d'un Dragon. Mais les rois de Bordeciel engageaient souvent ce genre de héros pour en faire des gardes ou capitaines d'élite.
  • Talon de solerets de Dov-rha
    • Cette pièce appartient à un soleret nordique de la Première Ère, tout à fait inhabituel. Les ornements draconiques suggèrent qu'il appartenait à un héros très estimé. Mais je ne comprends pas ce qu'il peut faire dans les Systres.
    • Ces solerets devaient appartenir à l'un des héros qui sont venus sur l'Île-Haute avec la Flotte de Toutes voiles, au cours de la Première Ère. Des gens venus de tout Tamriel se sont rassemblés pour affronter les Sloads.
    • Amalien a raison. De nombreux Nordiques avaient rejoint la Flotte de Toutes voiles, dont un groupe appelé les Thanes-haches Dov-rha. Il s'agissait de guerriers d'élite, les gardes et champions des rois de bordeciel au cours des dernières années de la Première Ère.
  • Genouillère de solerets de Dov-rha
    • Quelle trouvaille ! Il s'agit d'une genouillère d'acier, une plaque qui protégeait le genou sur des solerets antiques. L'acier semble de facture nordique, à la Première Ère. Mais je ne reconnais pas le motif. On dirait une tête de dragon ?
    • J'ai des doutes sur les origines nordiques. Les Dragons de la Première Ère concluaient parfois des alliances avec de fortunés mortels, et offraient armes et armures à ceux qui combattaient à leurs côtés.
    • Tout à fait. Les chroniques nordiques antiques parlent parfois de guerriers Dov-rha, ou de thanes Dov-rha… dov-rha étant un mot nordique qui désigne les dragons. Mais seul un grand champion ou un chef bien-aimé aurait porté une armure de ce type.
  • Garde de solerets de Dov-rha
    • Je n'ai jamais rien vu de ce type. Clairement, il s'agit du renfort d'un soleret appliqué sur le tibia. C'est une d'une qualité incroyable, et je ne jureraus pas qu'il s'agit bien d'acier. Je pense que ces écailles superposées pourraient être… de la peau de dragon !
    • C'est bien de la peau de dragon. Comme c'est excitant ! On m'a parlé de crocs ou de griffes de dragon utilisées comme armes, mais les armures fabriquées en peau de dragon sont incroyablement rares. La personne qui portait cela devait être un héros ou un roi véritablement légendaire.
    • Ils appartenaient à un thane-hache Dov-rha de l'Empire Nordique de la Première Ère. Les rois de Bordeciel offraient à leurs guerriers les plus graves des armures fabriquées avec le corps des dragons. Sans doute transmis de génération en génération, jusqu'à ce qu'un héros nordique de la Flotte de Toutes voiles l'apporte sur l'Île-Haute.
  • Tentacule sclérotique
    • C'est sans doute une des antiquités les plus repoussantes que j'ai jamais cataloguées. Elle continue de bouger. Ce tentacule ne correspond à la description d'aucun être vivant de Nirn. C'est clairement une relique daedrique.
    • On a gravé des runes dans la chair. Hmm. Difficile de déchiffrer l'inscription, mais je lis Hekhem et Meht. À première vue, ça vient d'un Observateur daedra.
    • Je n'ai jamais rien vu de tel. On a dû prélever ce membre à des fins sinistres. Honnêtement, j'ai l'impression qu'il va se mettre à ramper sur mon visage pour me rentrer par les narines. Nous devrions faire attention.
  • Œil tremblant
    • C'est une relique terrifiante, je trouve. Il continue de perdre du fluide occulaire ? Ce n'est pas un organe mortel, c'est très clair. Je laisse les examens plus poussés à mes collègues au cœur plus accroché.
    • Je vous confirme que cette relique étrange provient d'une créature qui ne vient pas de Nirn. Je suppose que c'est un œil d'Observateur daedra, mais ce n'est que de la conjecture. J'imagine qu'il doit avoir une odeur très désagréable.
    • La sclera est censée être souple et moelleuse, mais elle a durci, comme de la kératine. Je ne vous conseille pas de le manipuler à mains nues. Ce genre d'objet laisse souvent des taches impossibles à rattraper.
  • Fil en tendon de chercheur
    • Une grande longueur de fil, tressé avec les tendons d'un Daedra. Cette relique émet une chaleur désagréable. Mais je ne comprends pas pourquoi on a pu utiliser le corps d'un Daedra de cette manière.
    • J'ai contacté une collègue de la guilde des mages pour qu'elle regarde cet objet. On a investi beaucoup de Magie dans sa création. D'après mon associée, un examen rapproché de cette relique pourrait entraîner une migraine carabinée et une longue crise d'aphasie.
    • Il m'a fallu du temps pour lire le Traités d'Elizanev sur les Tenues d'Outre-monde. Apparemment, lorsqu'on coud ce fil sur un vêtement, le tissu se déplacera et ondulera de manière organique. Horrible !
  • Oculus injecté de sang
    • Je pense que cet œil se tortille pour me regarder quand j'ai le dos tourné. C'est plus que dérangeant. L'origine est clairement daedrique. Mais quel Daedra en particulier ?
    • J'ai sorti un livre sur les curiosités daedriques de mon étagère, et par Mauloch, je pense que l'œil lisait le texte à mesure que je passais la main dessus. C'est forcément un œil d'Observateur, hein ?
    • Ce machin se déplace effectivement tout seul, mais je ne sais pas si cela indique qu'il est en vie, ou simplement qu'il porte un enchantement bizarre. Je me demande… si l'œil perçoit ce que nous faisons, quelqu'un nous observe-t-il à l'autre bout ?
  • Fourreau en peau de suturé
    • Ce fourreau blindé ressemble de manière poussée à la peau des créatures appelées suturés. Ils servent le prince Daedra Hermaeus Mora, et on les voit rarement en dehors du plan d'Apocrypha.
    • En examinant les coutures de ce fourreau, j'ai remarqué que cette peau a sans doute été prélevée sur un être vivant. Mais je ne sais pas s'il était volontaire ou non.
    • C'es bien noté, Igron, mais la peau est encore vivante. Mes recherches indiquent que son traitement alchimique pourrait maintenir ce fourreau dans un état de quasi-vie. Il va falloir continuer de l'étudier. Malheureusement.
  • Onyx du grand Hattu
    • Je n'ai vu que deux autres pierres d'onyx comme celles-ci dans ma vie, toutes deux dans des tombeaux na-totambu de Martelfell. Elle est déjà remarquable par sa taille, mais es origines sont bien plus intéressantes. À ma connaissance, on ne trouve de l'onyx qu'en Yokuda !
    • J'ai rencontré un Rougegarde à Sentinelle qui jure que les mines du sommet de Hattu contiennent encore une fortune de pierres de ce type. Il ne reste qu'à les trouver. Les zélotes hundings empêchent toute exploitation. Quel dommage.
    • D'après mes études, la plupart des mines d'onyx avant les Yokuda Ra Gada ont été prises aux Elfes gauchers comme butin de guerre. Les ancêtres des Rougegardes n'ont jamais vraiment appris à tailler ce genre de pierre. Je pense qu'il s'agit d'une relique de Gaucher.
  • Chrysocollas totambu
    • Ces gemmes uniques étaient considérées comme un signe d'appartenance à la famille royale à Yokuda, dès avant l'ascension des Na-Totambu. C'est à cause des inclusions dorées, je crois. Les ennemis des Yokudans, les Elfes gauchers, les incrustaient souvent dans leurs armes.
    • Je trouve toute cette histoire de Mers Sinistraux très douteuse. Des Elfes gauchers ? Qu'est-ce que ça signifie ? Enfin, oui, les Chrysocollas n'étaient pas simplement un signe de royauté, mais aussi un symbole d'invincibilité. Souvent enchantés, d'après ce que j'ai lu.
    • Les Chrysocollas sont étroitement associés à la défense, mais dans la langue yoku, le terme défense n'est qu'un variation temporelle de l'attaque. Ils mettaient moins d'emphase que les Gauchers sur la défense en tant que concept. C'est clairement elfique.
  • Disque doré
    • Un disque doré ? Sans les autres éléments, difficile de savoir à qui il a pu appartenir. Sans doute un bijou, mais bien trop gros pour une couronne ou un collier. Les incrustrations semblent vaguement yokudanes, mais différentes. Des Gauchers, peut-être ?
    • J'ai déjà vu cette forme. La configuration se prête à des enchantements défensifs. On la trouve souvent embossée sur des boucliers, mais vu sa taille, cela pouvait faire partie d'une ceinture ? Cette chasse au centre devait accueillir une pierre précieuse énorme !
    • Ça provient bien d'une ceinture, une gaine-bouclier de Gaucher. D'après le guide de Zirad sur les Yokuda, les Elfes gauchers tenaient à protéger leur abdomen, car ils y voyaient le trône de l'âme. Et parce que personne n'aime se faire éventrer.
  • Sangle en cuir d'aspic
    • Eh bien, voilà un accessoire particulièrement menaçant ! Clairement, c'est de la peau de serpent, mais je ne reconnais pas le motif. On dirait un peu les aspics qu'on trouve au Trépas des Cognées… mais beaucoup plus grand ! C'est peut-être un cousin géant.
    • Je ne suis pas zoologue, mais il me semble que c'est de la peau d'aspic Yath. Nous avons de la chance qu'ils ne soient jamais arrivés jusqu'en Tamriel. Les Couronnes affirment qu'ils sont énormes, aussi colériques que Maaloc, et que les Elfes Gauchers les avaient domestiqués… apparemment, ils en faisaient même des vêtements.
    • D'après les histoires yokudanes, la frontière entre animal de compagnie et tête de bétail était ténue, pour les Gauchers. Le cuir de yath était résistant… donc idéal pour une ceinture de guerre.
  • Fermoir en acier chantant
    • Quelle étrange relique. Un fermoir de ceinture, mais d'un métal et d'une configuration très spécifiques. Regardez, il se ferme depuis la gauche. Cela aurait pu appartenir à un noble Gauche de l'antique Yokuda !
    • Le métal est un alliage, neuf parts d'acier pour une part d'orichalque. Les Rougegardes l'appellent l'Acier chantant. Selon les mythes, les Yokudans auraient utilisé l'orichalque pour chasser les Elfes. Les Gauchers en avaient peut-être trouvé aussi un peu ?
    • On parle parfois du gong des HoonDing. Diagna l'aurait frappé du poing, et les épées seraient tombées des murs de la Tour d'orichalque comme autant d'aiguilles de pin ! Évitons de dire aux Couronnes que les Gauchers ont utilisé leur métal sacré pour tenir leur ceinture !
  • Crocs de serpent en acier
    • Ces morceaux de métal semblent forgés pour ressembler à des crocs de serpent. Ce n'est jamais bon signe. Je ne saurais pas le jurer, mais vu la finition irrégulière et les rayures, je dirais qu'ils ont au moins quelques siècles. La deuxième moitié de la Première Ère, disons.
    • J'ai déjà vu ce genre d'ornement, bien trop souvent. Ce sont des charmes d'Elfes des mers. Les marins les portent à la cheville, au cou ou à l'oreille en l'honneur de leur répugnant roi-serpent, Orgnum. Je vous préviens : ils sont certainement maudits !
    • C'est bien une facture d'Elfe des mers, mais rien à voir avec les babioles que les pirates portent de nos jours. Vos voyez ces bardes ? C'est de l'acier au creuset-de-venin. Les Elfes des mers ont arrêté d'en fabriqué parce qu'il coûtait trop cher. C'est un métal atroce, mais magistralement travaillé.
  • Chaîne d'argent de mer
    • Quel collier délicat ! La fabrication de ces maillons a dû être très laborieuse, mais les résultats parlent d'eux-mêmes. C'est bien maormer, je pense, vu les motifs et la teinte bleutée de l'argent.
    • Vous avez raison, Reginus. C'est du travail d'Elfe des mers. Selon la légende, le roi Orgnum fut la première personne de Tamriel à travailler l'argent. Il le tirait du sol comme des échardes tirées d'une plaie. Étrange, pour un sorcier vampire effrayant !
    • Les enchantements de cette chaîne sont extraordinaires ! Ils ont l'air liés au concept de concentration, en sacrifiant des résultats potentiels. Un peu de la même manière que les Psijiques coupent le temps. Limiter les choix est une perspective dangereuse, mais elle peut s'avérer utile.
  • Perles elthériques noires
    • Oh, des perles noires! D'après les Récits du soir de Browaeliel, elles sont apparues lorsque Trinipac a tranché une poignée des yeux d'Hermaeus Mora pour les éparpiller dans l'Ethérique. Alors attention à ce que vous en faites !
    • Hormis ces histoires de contes de fées, les perles d'un noir profond comme celles-ci ont une origine fascinante. Certaines se forment naturellement, mais la plupart proviennent des fermes à perles maormers où ces pirates insèrent des écailles de serpents dans les palourdes pyandonéennes. C'est un processus intéressant, mais un peu dérangeant.
    • J'ai lu un traité sur la taille des perles par les Elfes des mers, dans mon adolescence. J'avais beaucoup de temps libre ! Bref, il y avait un débat pour savoir si les perles fabriquées par les mers avaient le même potentiel alchimique que les autres perles. Après cette découverte, je crois que la réponse est claire.
  • Perles météoriques
    • On ne voit pas souvent des perles en verre météorique. D'après mon expérience, le potentiel arcanique de ce verre est tout à fait lié à ses dimensions physiques. D'après les trous que je vois ici, elles devaient être passées sur une chaine ou un fil pour former un collier.
    • Je n'ai jamais étudié de petits fragments de verre météoriques utilisés ensemble, mais il est possible qu'enfiler ces perles ensemble sur un conducteur magique, comme une chaîne enchantée, puisse leur permettre d'exprimer une puissance comparable à celle d'un fragment plus important !
    • Si ce genre de perles ont un vrai potentiel magique, il est étrange qu'on ne voie pas plus de mages en porter. J'ai découvert une perle de ce genre dans une épave elfe des mers près du Guet de Vulkhel. Les Pyandonnéens sont peut-être les seuls à savoir s'en servir.
  • saphir frigide
    • La pierre est froide ! C'est étrange, car je ne sens aucun enchantement lié au givre. Les gemmes imprégnés de sorts sont parfois froides. Personne ne comprend pourquoi. Cela doit avoir un effet sur la perception ou les limites naturelles.
    • J'ai vu une pierre de ce genre, un jour, au collège des Sapiarques. Elle faisait partie d'une collection sur les reliques focales, des objets qui étendent la perception ou étouffent les phénomènes parasites pendant les rituels. Elle sert peut-être à se concentrer ? Ça me serait bien utile !
    • Je m'intéresse plus à ses origines qu'à ses pouvoirs. Cette technique de taille de pierre précieuse m'est inconnue. On dirait presque un lapidaire tombé dans un tas de sable après la fin de la taille. Les Elfes des mers aiment les tailles inhabituelles. Je parierais que ça vient de Pyandonnée.
  • Anneau de chêne pétrifié
    • On ne voit pas souvent ce genre de choses. On dirait un morceau d'anneau, certes, mais pas métallique. J'ai vu des anneaux faits avec des ronces ou des morceaux de carapace, mais jamais rien de tel. On dirait de la pierre.
    • Comme souvent, vous êtes très près de la vérité, Reginus. On dirait une sorte de bois pétrifié. Difficile de dire de quelle sorte de bois il s'agit, mais vu le terrain, sans doute un chêne.
    • Les Elfes des bois adorent travailler le bois pétrifié, mais je ne vois aucune trace d'artisanat elfe. C'est de facture brétonne. Vu la magie qui en irradie, je pense qu'un druide a dû fabriquer cela il y a au moins huit cents ans. Et sans doute plus !
  • Gemmes de larimar
    • J'ai vu ce genre de pierres à Hauteroche, mais rare. On dirait presque de la turquoise, mais plus claire, et plus crémeuse. Comme un bleu Mer de Topal. Adorable ! Mais l'objet n'a pas l'air complet. Vous voyez les gravures ? Je ne reconnais pas les formes.
    • C'est de la larimar. Les marchands de Daguefilante l'appellent pierre-de-mer, à cause de sa couleur. À ma connaissance, on n'en trouve que dans l'archipel des Systres. Ça la rend très coûteuse et très, très rares. Pour les gravures, par contre, je sèche.
    • Les gravures sont des draiofoglyphes, des runes druidiques. Ce n'est pas mon domaine, mais je crois que ça dit quelque chose comme Enraciner, ou Saisir fortement. Les pierres sont un peu lourdes, non ? Peut-être servent-elles à maintenir quelque chose en place.
  • Cadre de sertissage
    • J'adore les bijoux en or, mais ce sertissage en pierre possède un vrai charme rustique. La rainure centrale semble usée, comme pour accueillir un deuxième anneau. Même sans l'élément central, c'est très beau. Et je dirais que ça a au moins mille ans.
    • On voit ce genre de techniques de meulage dans les antiquités de Hauteroche, pré-Direnni. Plus souvent sur la vaisselle que les bijoux, cela dit. L'artisan maîtrisait autant le travail de la pierre que la magie. Les énergies protectrices sont si puissantes qu'on dirait un sort de bouclier.
    • C'est une trouvaille prodigieuse. Ce sertissage combre l'intervalle entre le travail e la pierre nède et les premiers travaux Dirennis, et s'inspirent du meilleur des deux traditions. Les druides étaient maîtres dans la taille de la pierre et plutôt adroits en magie. Cet objet doit être druidique.
  • Résine sacrée
    • Vu l'âge de cette bourse, il est miraculeux que la résine ait conservé sa viscosité. Entreposée comme ça, la résine pourrait avoir une dizaine d'utilisations différentes. Surtout médicinales, mais aussi esthétiques. Les Khajiits à la frontière de Val-boisé s'en servent parfois pout vernir leurs armures.
    • Vous sentez ça ? C'est de la résine de chêne odorifère. On appelle parfois ça les Larmes d'Y'ffre. Les Elfes des Bois ne sont pas tous convaincus que le Pacte Vert autorise son utilisation, mais les adorateurs de la nature à Hauteroche et au Couchant l'utilisent souvent dans les cérémonies consacrées à Jephre.
    • À Hauteroche, on nous dit surtout que les sœurs du Wyrd utilisent les larmes d'Y'ffre dans leurs potions, mais j'ai lu qu'elles jouaient aussi un rôle capital dans les sorts druidiques. Ils l'appliquent à leurs bâtons, ils se cirent la barbe avec, et ainsi de suite. Fascinant !
  • Incrustations ignées
    • Ces éclats de roche ignée sont très délicates. Vu leur taille et leur motif, je pense qu'un joaillier antique les a utilisés pour rehausser un anneau ou un collier. Leur iridescence est splendide.
    • On trouve souvent des bijoux volcaniques fabriqués sur les Systres. Il paraît que cela s'inscrit dans la tradition druidique. Ils ont une très haute estime de leur Chantefeu. Quiconque portait un anneau avec ce genre d'éclats devait être une personne importante.
    • Les Elfes noirs adorent les volcans, mais oui, je comprends qu'un cercle de druides puisse fonder tout une religion autour de Chantefeu. Il paraît qu'il représente la force immuable. La magie imprégnée dans ces éclats est peut-être liée à cela ?
  • Haches brétonnes ancestrales - La couleur de l'encre est étrange. Soit elle a très mal vieilli, soit l'auteur a utilisé un pigment de baies écrasées… peut-être pour sembler proche des anciens qu'il décrivait… ou plus vraisemblablement faute de moyens ?
  • Ceintures brétonnes ancestrales - Les formes triangulaires apparaissent souvent dans l'art bréton, mais presque toujours en relation avec Julianos. Le symbole de boucle gravé dans la couverture de ce livre a peut-être été inspiré par le dieu de la sagesse.
  • Bottes brétonnes ancestrales - Vous voyez ces croquis dans les mages ? C'est un vieux symbole que les Druides utilisent encore comme marque de leurs cercles combinés. Trouver ce symbole en dehors des terres druidiques signifie sans doute que ce site remonte à 330 1E. Voire même avant !
  • Arcs brétons ancestraux - J'ai déterré de nombreux accessoires d'archerie brétons devant la Crypte des Cœurs, mais ce que le livre décrit ne me dit rien du tout. Il y avait un dessin sur la moitié inférieure de la page, mais il n'a pas survécu aux périls du temps.
  • Plastrons brétons ancestraux - Helvaine Ragon a révolutionné les plastrons brétons à la Première Ère lorsque les armées d'Orsinium ont affronté les tribus fluviales de la Bjoulsae. Je me demande si cet auteur avait trouvé une de ses armures.
  • Dagues brétonnes ancestrales - Étrange. J'ai étudié les permis et archives d'expéditions dans les antiques cryptes et les sites funéraires brétons, mais je n'ai trouvé aucune trace de cet auteur. Ses découvertes seraient-elles dues à des fouilles clandestines ?
  • Gants brétons ancestraux - Je pense qu'il y avait quelque chose de collé dans ces pages, peut-être un fragment du cuir utilisé pour fabriquer les gants ? Quoi qu'il en soit, cet échantillon a disparu, et a laissé un résidu très collant.
  • Casques brétons ancestraux - On dirait qu'on a arraché quelques pages de la fin de ce livre, mais le texte semble complet. Il y avait peut-être aussi des dessins ? Je ne comprends pas comment ni pourquoi on peut arracher des pages de livre.
  • Jambes brétonnes ancestrales - Vous voyez ces petits cercles autour de certains mots ? Ils n'ont pas été tracés par l'auteur, car l'encre est un peu plus sombre. La personne qui avait ce livre devait s'ennuyer, ou alors elle avait des remarques à faire sur le style de l'auteur.
  • Masses brétonnes ancestrales - L'ancien propriétaire de ce livre, avant qu'il ne soit enterré, n'aimait clairement pas les interprétations de l'auteur. Vous voyez les notes dans la marge ? Le ton est de plus en plus agacé ! Pas étonnant qu'on ait fini par le jeter.
  • Brétons ancestraux : Boucliers - J'ai dû très soigneusement retirer la terre qui tachait ces pages avant de pouvoir les lire. La personne qui a enterré ce livre l'a fait volontairement. Je peux à peine y toucher sans couvrir mon lutrin de terre.
  • Épaules brétonnes ancestrales - Les dessins sur ces pages semblent correspondre au style du maître artisan Rumlirdilmo. Son travail ultérieur semble d'inspiration très brétonne, ce qui est étonnant. Il va falloir que je le compare ces dessins à ses carnets d'esquisses.
  • Bâtons brétons ancestraux - Notre bibliothèque contient quelques récits, et même des manuels, sur la manière dont les druides et les mages brétons d'antant fabriquaient leur bâton. Les autres livres sont triés, des œuvres de fiction totale aux guides pratiques. Je me demande dans quelle catégorie celui-ci se range.
  • Épées brétonnes ancestrales - On raconte que les guerriers brétons incluaient parfois des fragments d'éclats célestes dans la garde de leur épée. J'espérais vraiment que ce livre me confirmerait la chose, ou proposerait une nouvelle théorie. Bah, peut-être une prochaine fois.
  • Pot en argile avec élan peint - Vu l'apparence et la facture de l'objet, je pense qu'il est druidique. Utilisé pour la cuisine, peut-être, vu les marques sur le fond. L'élan pourrait être une représentation d'un des esprits mineurs vénérés par les druides, Una l'Élan vert.
  • Pilon druidique - Les artefacts druidiques ne sont pas mon fort, mais on ne peut pas se tromper sur la provenance de cet objet. Le mortier a depuis longtemps disparu, mais ce pilon devait servir pour des aliments, pas pour des préparations magiques ou curatives. Il est trop fin pour ça.
  • Grill en pierre fendu - J'en ai déjà vu. Je pense qu'il s'agit d'un très vieil instrument de cuisine. On trouve des rainures sur le côté, comme s'il avait logé dans un élément plus grand. Je ne sais pas si j'ai déjà rencontré l'objet en question, mais ce serait intéressant de le chercher.
  • Meule de pierre lisse - Le fond de ce pot étrange possède un compartiment creux. Je pense qu'on y mettait du grain. Le haut sert de meule, pour transformer le grain en pâte ou en farine. Voilà une invention druidique très ingénieuse !
  • Bec de bouilloire druidique - Difficile à dire, puisque nous n'avons que le bec de ce qui, j'imagine, était une bouilloire, mais si l'on regarde attentivement, les gravures racontent une histoire ! Si je ne m'abuse, ce bec est décoré de symboles d'Y'ffre, ou plutôt de l'Homme Vert.
  • Bol-passoire tissé - La finesse du travail de cet élément est ahurissante, et très bien conservée. Pas la peine d'être expert pour savoir qu'il s'agit d'une passoire. Les trous sont soigneusement espacés, mais j'ai l'œil. C'est un tissage druidique, ça.
  • Chambre à feu - On dirait un élément d'un tout plus gros. Les éléments du haut et du fond sont inégaux, comme si on avait cassé le tout, mais la chambre reste intacte. Les marques de brûlure indiquent qu'il s'agissait d'un petit four, peut-être ? Mais il pouvait remplir d'autres fonctions.
  • Surface de préparation - Au premier coup d'il, on dirait un simple billot de boucher, mais il était clairement fixé à autre chose. On dirait une plateforme, qui était posée sur une base. Pour être plus stable ? Le couteau a laissé des marques profondes, elle a dû beaucoup servir.
  • Balai à mélanger - On pourrait croire qu'il s'agit d'un balai pour gens de très petites tailles. On dirait effectivement un balai, mais vu la souplesse des brins, malgré tout le temps passé, il servait certainement à mélanger des ingrédients.
  • Pot de refroidissement en argile - Les druides d'antant trempaient souvent leur argile avec des cendres de bois et de fibres végétales. Je pense que c'est un bon exemple. Vu la largeur du fond de ce pichet, il devait servir à refroidir des liquides très chauds pendant la cuisine.
  • Capuche de chasseur nocturne
    • J'ai failli la rater, mais il y a une prière à un Élan des Flèches brodée dans cette capuche. Vu son origine et son âge, c'est sans doute la preuve d'une rencontre entre la Vraie Voie des druides et la théologie crevassaise. Ne vous indignez pas tout de suite ! Hircine et les druides ont beaucoup de points communs. ** Quoi de plus volontaire et précieux que la relation entre le chasseur et sa proie ? Le cycle naturel de la vie et de la mort est aussi la volonté d'Y'ffre !
  • Pierre à histoires draoife
    • On ne s'attendrait pas à ce que de vieux barbus dans la forêt sachent tailler la pierre avec autant de talent, mais les druides savaient vraiment manier le burin. On trouve ce genre de mégalithes un peu partout dans les Systres, mais celui-ci est particulièrement bien conservé.
    • Les druides de Lithérature appellent ce genre de sculptures des pierres à histoires. Elles représentent les grandes figures de leur conseil suprême, le Draoife, marquent des événements majeurs, ou servent parfois d'outils astronomiques, même si je l'ai jamais assisté à leur utilisation.
    • Les gens s'étonnent de la popularité des structures de pierre chez les druides, mais la pierre n'est pas moins naturelle que les arbres. Les druides sont en revanche uniques dans leur conviction qu'ils peuvent améliorer ou perfectionner la nature. On est loin des animistes du Wyrd.
  • Barre de galion elfe des mers
    • Une conception fascinante, comme on n'en trouve rarement dans une flotte tamriélique, bien sûr. Elle vient certainement de Pyandonée, la patrie des Elfes des mers. Même si leurs mécanismes sont souvent plus pragmatiques que cet objet raffiné.
    • Et on n'y trouve pas non plus le motif traditionnel de tête de serpent de mer. Je pense qu'il s'agit d'une barre de navire de la flotte de l'amiral Uhlchesis, un adepte d'Hermaeus Mora, fléau de l'océan Elthérique.
    • On raconte que la flotte de l'amiral Uhlchesis aurait pillé les rives d'Alinor plus d'une dizaine de fois avant que son maître funeste ne le rappelle en Apocryphe. Ils avaient volé assez d'or pour fondre cent barres, mais la plupart des navires furent perdus après que leur amiral quitta Nirn.
  • antique carte de l'Île-Haute
    • On dirait une carte de l'Île-Haute, mais il y a des ports dont je n'ai jamais entendu parler. Rocheniche ? Castel Notte ? Je vais l'étudier plus avant, mais cela prendra du temps. Le parchemin est très fin et usé. Cette carte doit être très âgée.
    • Vous voyez cette tache dans le coin ? On dirait qu'il y avait un dessin à cet endroit ! La forme m'est étrangère… ça pourrait être druidique ? Leurs symboles sont encore plus complexes que les runes aldmeries !
    • Cette tache, comme vous le dites un peu vite, est le huitième du sceau de l'amiral Bendu Olo. Si cette carte de l'Île-Haute porte son sceau personnel, et pas celui de l'Empire, c'est qu'elle doit remonter à 1E 2241.
  • Sextant de marine antique
    • Un instrument solide, fabriqué en bronze et autres métaux. Je l'estimerais à l'époque des Seigneurs de la monnaie brétons. Disons 1E 2330, à la décennie près. C'est un exemple ordinaire mais parfaitement conservé de cette époque.
    • L'estimation est bonne, mais que dire du contexte socio-économique de cet objet ? Mon peuple commettait des actes vraiment barbares à l'époque où ils régnaient sur les Systres. Ne faut-il pas le rappeler ?
    • Bonne observation, Gabrielle, merci. Je comptais écrire un petit article sur une partie des reliques retrouvées dans les Systres. Nous pourrions y collaborer pour incorporer ces observations à nos découvertes. Je vous en reparlerai.
  • Effigie du cercle de Lithérature
    • Excellente découverte. Un exemple des premiers travaux druidiques sur l'archipel des Systres, je pense. Ça se voit aux détails graphiques sur le bord. La symbologie des autres branches du Wyrd utilise des motifs tout à fait différents.
    • Observez également la façon dont ils ont exploré le concept de la Vraie Voie grâce aux imageries symboliques variées. La transcition entre la culture pré-cercles et post-cercles reste évidente. Quelques éléments ont disparu dans les années qui ont suivi cette fabrication.
    • L'un des éléments que je trouve le plus intéressant se trouve dans ces bas-reliefs qui représentent l'Archidruide. C'est une figure très discutée dans les cercles universitaires. Après la scission des druides en différentes sectes, sa symbologie disparaître presque du jour au lendemain.
  • Urne funéraire en orichalque - Une urne funéraire en orichalque presque pure, fabriquée selon un style que je n'ai que rarement vu. Les runes ne sont clairement pas originaires de Tamriel, et l'imagerie insiste sur ces silhouettes ailées. Pour répondre à votre question, Urgon, à moins de l'ouvrir, je ne peux pas garantir qu'il s'agit d'une urne funéraire des mythiques Elfes Sinistraux. J'ai contacté le célèbre chercheur Trilam Heladren, de l'université de Gwylim, pour recueillir son opinion.
  • Fragment de cristal thrassien
    • Trouver un artefact sload aussi loin de leurs fosses rituelles, c'est vraiment étrange. Mais il venait d'un site de fouilles de Galen. Impossible de se méprendre sur l'origine de son énergie résiduelle. Un membre de la Flotte de Toutes voiles a pu le rapporter de Thras ?
    • Si seulement nous avions eu des universitaires sur place lorsque l'armada est revenue de cette ultime confrontation. Imaginez les connaissances que nous aurions pu recueillir ! Nous savons que les Sloads sont extrêmement doués en magie, est-il possible que ce cristal ait été un accessoire rituel ?
    • Vous pourriez bien avoir raison. Remarquez les facettes et la façon dont elles réfractent la lumière vers un point éloigné. Je pense que cet objet faisait partie d'un cristal de focalisation qui servait autrefois à capter et conserver l'énergie. Mais magique ou autre, je l'ignore.
  • Jeton runique du Draoife
    • Un bel exemple de fabrication druidique juste après la diaspora, si je ne m'abuse. Ces pierres plates comportent chacune une rune, mais j'avoue ignorer ce sceau spécifique.
    • Une représentation de la graine sacrée de la Marée aînée, il me semble ! J'ai exploré un site sur l'Île-Haute où l'on fabriquait de nombreux jetons runiques de ce type, à la main. Bien sûr, de nos jours, la plupart servent de souvenirs pour les touristes.
    • Dans la tradition, ces pierres permettaient aux druides de raconter de longues histoires découpées sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines ! Chaque personne choisissait une pierre à ajouter à une zone centrale. L'ordre et la disposition de ces pierres ajoutaient du sens et du contexte. C'est une coutume orale remarquable.
  • Fourreau de l'armada de Toutes voiles
    • Remarquez le blason alessien délicatement gaufré près de la gorge, et les détails très fins à l'autre extrémité. Tous les capitaines se firent remettre un fourreau de cuir traité, mais c'est la première fois que j'en vois un en aussi bon état. Après la perte de la moitié de la flotte, les autres capitaines signèrent le concordat de fraternité et consacrèrent leurs équipages à la cause de la paix. Pour cela, beaucoup détruisirent symboliquement leur épée. Fourreau inclus.
    • Intéressant. Les faunes entretiennent une relation compliquée avec les autres habitants de l'archipel, mais ils n'ont pas toujours été violents. Celui qui a fabriqué ceci devait avoir une dent contre eux.
    • J'ai lu un récit troublant, un jour, sur un groupe de faunes qui avait rempli la bouche d'un homme avec des clous de girofle après l'avoir attaché. Ils utilisent ces bulbes odorants comme bijoux. Cela pourrait leur appartenir.
  • Maillot en peau de seigneur cerf
    • Ooh, je ne reconnais pas ce matériau ! Il semble très différent des peaux ou cuirs que nous utilisons, il est très dur, mais tout de même souple. Cela semble presque surnaturel ! Vous pensez qu'il pourrait s'agir de peau daedrique ?
    • J'ai déjà vu quelque chose de ce genre, et je regrette, mais je ne pense pas qu'il s'agisse d'un produit daedrique, Amaliën. Toutefois, il est effectivement rare. Je pense qu'il s'agit d'une peau de faune, ces hommes-bêtes que l'on croise sur les Systres.
    • Quel qu'il soit, cet objet n'appartenait certainement pas à un seigneur faune. Ces marques sont peut-être plus puissantes qu'une simple mise en garde, si quelqu'un a pris la peine de les broder sur du tissu.
  • Gorget en ail flétri
    • Ce sont… des bulbes d'ail ? Ils sont presque pétrifiés, mais s'ils ont conservé leur forme, je ne vois pas d'autre interprétation. Et selon la même logique, les autres composants doivent être une sorte de poivre ou de racine.
    • On dirait que cet élément se connectait à un autre, plus gros, mais je ne pense pas que ce soit pour une raison pratique. Cette pi-ce-ci ne devait pas protéger, en tout cas pas au sens traditionnel d'une cuirasse. Des protections magiques ? Peut-être, mais ce n'est pas mon domaine.
    • On dirait des bois de faune. Ils ne sont pas très vieux, ils ont dû tomber pendant une mue. Et notre adroit artisan est tombé dessus par hasard en parcourant les Systres.
  • Marque du seigneur faune
    • Les marques sur ce tissu ressemblent presque à des runes. Je ne reconnais aucun de ces symboles. Il s'agit peut-être d'un langage ? Mais à nous cinq, je pense que nous aurions du mal à trouver un sujet dont nous n'aurions pas au moins entendu parler en passant.
    • J'ai lu d'anciens récits de chasseurs des Systres. Ce genre de marque servirait à prévenir les autres qu'ils entrent sur le territoire d'un seigneur faune. Nous ne connaissons pas suffisamment leur dialecte pour déterminer le sens de ces symboles, au-delà d'un « Défense d'entrer » générique.
    • On m'a dit la même chose. Personne ne sait vraiment pourquoi les faunes avaient ces poils, ni quand ils ont disparu, mais je comprends qu'un artisan d'antan ait pu désirer s'en servir. Le résultat est pour le moins… solide.
  • Fermoir brillant
    • Les griffes de ce fermoir sont tellement brillantes ! Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'argent ou d'un autre métal poli, mais dès que je l'ai eu en main, j'ai compris que je me trompais. Il est trop léger, on a presque l'impression qu'il est creux ! Les gravures sont complexes, mais le matériau n'est pourtant pas fragilisé.
    • Si vous examinez attentivement l'objet, on voit un anneau sur chaque fermoir. Je pense que cela indique de l'os. Ce sont des fermoirs en bois de cervidé. Vu les traces de coupure, je pense que le massacre d'origine était de grande taille.
    • C'est un accessoire ouvragé, et vous pensez qu'il sert simplement à indiquer à quel groupe un membre appartient ? Vous n'avez pas entendu parler du collier du Vert du Corbeau ? Voir la Vraie Voie sur ces cadrans, cela signifie qu'un seul cercle suit vraiment les traces indiquées par Y'ffre.
  • Doublure hivernale en fourrure
    • Cette fourrure est très drue. On dirait presque du crin de cheval. Mais la façon dont elle est croisée en couches successives rappelle plutôt un loup ou une bête du nord. La dureté des poils en fait presque une armure.
    • Oh, oh ! Je sais ce que c'est ! Des faunes, les gros hommes-bêtes des Systres. Ils ont ce genre de poils sur leurs… tibias ? C'est le bon terme ? Les anciennes représentations qu'on en a les montrent couverts de poils drus au-dessus des sabots.
    • Quel que soit le sens des nœuds, avez-vous regardé la corde elle-même ? On dirait qu'elle est faite de coton et de lin mêlés. C'est sans doute le sens des nœuds, deux matériaux croisés pour fabriquer un vêtement.
  • Cadrans solaires de la Vraie voie
    • Les nœuds et les lignes tortueuses ont plus de sens pour les druides que pour toute autre culture, mais ce symbole n'est pas très courant. Je pense que c'est le signe de la Vraie Voie. Si les druides suivent la Vraie Voie, ils plaisent à Y'ffre. C'est peut-être pour ça qu'ils portent ce symbole.
    • Pourquoi un seul de ces disques d'argile porte-t-il ce symbole important ? Il y a trois cercles druidiques, et trois disques. Il serait logique que la Vraie Voie apparaissent sur le disque représentant le cercle que porte le druide.
    • Un quatrième cercle ? Quelle merveille, même si j'ai peine à y croire. Ou alors, le quatrième brin représente Y'ffre, de telle sorte que la promesse d'unité entre ces cercles s'étende à ce qu'ils vénèrent tous.
  • Corde à nœuds de la double récolte
    • Les druides attachent davantage de signification à leurs nœuds et tresses que tous les autres groupes de Nirn. Avec ces deux nœuds différents, je pense qu'elle fait référence à l'histoire brétonne, qui trouve ses origines chez les Mers et les hommes.
    • Vérita, vous voyez deux nœuds, et vous extrapolez hommes et mers ? Ne pourrait-il pas s'agit des Brétons et des Druides ? Ou de la civilisation et de la nature ? Les druides honorent de nombreuses dichotomies. Oh ! Il pourrait s'agir d'Y'ffre et d'Ehlonofey !
    • Maintenant que vous le dites, ces ronces ressemblent à une herbe qui poussent sur les tombeaux du Couchant. Ça doit être leur origine. Les druides les portent pour garder la force vitale des défunts avec eux.
  • Cuir de la promesse des cercles
    • Tant de chaînes et de tassettes de cuir tressé. Il parait que les druides tressent leurs bénédictions et leurs prières dans leurs objets de cuir. Trois brins, trois cercles. Cea a peut-être un sens.
    • Si votre théorie est juste, Ugron, alors la promesse tressée dans ces lanières de cuir est celle de l'unité. Certaines tresses contiennent quatre brins. Y avait-il un quatrième cercle, plus secret que les Chantefeu ?
    • La traduction de Reginus est exacte, mais les druides l'interprètent de manière moins littérale. Ils considèrent ce symbole comme les Nœuds des Os de la terre, mais décrivent ces os comme des lignes d'énergie naturelle qui courent dans le sol.
  • Ronces bénies tressées
    • Hmm, on dirait les sortes de branches des spectres forestiers. Vu le lien qui existe entre les cercles druidiques et les spectres, je me demande si elles ont été prélevées sur des spectres morts, ou données librement.
    • Des druides, tuer des spectres ? Amalien, vous connaissez bien les druides, vous pensez vraiment qu'ils affronteraient une créature de la nature ? Non, ces ronces doivent être une sorte d'herbe. Sans doute idéale pour la protection et l'isolation.
    • Tout indique qu'il s'agit d'une première source. Si les documents sont vrais, et si c'est bien Syrabane qui a développe le processus pour créer artificiellement ce métal, c'est peut-être lui qui a forgé cette boucle. Elle est bien assez vieille pour ça.
  • Bas-reliefs des Os de la terre
    • J'ai entendu parler de ce motif, les traductions les appellent les Nœuds des Os de la terre. Beaucoup de mythes disent que le corps d'Y'ffre a formé les fondations mêmes de Nirn.
    • Je ne connais aucun os tressé, ni aucun mythe des Aedra qui mentionne des nœuds. Reginus, je ne discute pas l'exactitude de votre traduction, mais êtes-vous certain que ce ne sont pas des Racines nouées ? Cela aurait plus de sens, vu l'image.
    • Distanciation avec les normes de Tamriel, dites-vous. Quelle que soit la narration associée, ce fil est très beau. Si les histoires sont vraies et si c'est bien Syrabane qui a enseigné cet art à mon peuple, nous ne le remercierons jamais assez. J'aimerais que nous sachions encore le faire.
  • Boucle en métal grenouille
    • Comme c'est étrange, une boucle de ceinture en acier flottant. Peut-être fabriquée pour une ceinture de marin ? Les propriétés du métal grenouille sont connues, même si ses origines restent troubles.
    • Tout à fait. Face à une telle pièce, il faut déterminer s'il s'agit d'une création de première source par processus alchimique ou si l'objet a été fabriqué à partir d'un bidule thrassien récupéré. Le vieux Syrabane reprend du service !
    • D'un point de vue symbolique, l'association de la perle avec la coquille dure des palourdes pourrait représenter un élément défensif ? J'entrevois une dizaine de façons d'incorporter cette eau de perle dans des sorts protecteurs, mais je n'ai jamais vu de réactif de ce type.
  • Couture en fil d'argent
    • Un fil d'argent, ça n'a rien d'inhabituel, surtout dans les ateliers des artisans un peu portés sur la magie. Mais l'adresse qui a permis de filer celui-ci est époustouflante. Cela me rappelle les bijoux portés par les sapiarques.
    • Tout à fait. Et envisagez aussi les implications générales du filage d'argent dans la culture aldmerie. La pureté, la distanciation avec les normales de Tamriel. Je ne sais pas pour quel travail ce fil a été préparé, mais l'artisan y tenait, cela se voit.
    • J'ai peut-être une réponse. Un petit poinçon sur un des objets, laissé par l'artisan. Syrabane lui-même, à l'époque de la Flotte de Toutes voiles. Comme vous l'avez dit, Vérita, ce mélange de métaux est peut-être une résonance symbolique de l'armada.
  • Dégraissant à l'eau de perle iridescente
    • Comme c'est troublant. Ce pot contient un mélange d'eau de mer (elthérique, il me semble) et de perles pulvérisées. Elle donne aux objets un très bel effet nacré lorsqu'on l'applique. Vous pensez qu'il était de nature mystique ou cérémoniel ?
    • Je ne connais aucune culture qui utilise régulièrement de l'eau de perle dans ses cérémonies, mais la plupart des groupes marins utilisent des produits océaniques. L'effet esthétique est très agréable. Vérita, quelles implications mystiques cet objet pourrait-il avoir ?
    • Je penche pour la première proposition. Ou du moins, je pense que l'artisan avait un certain respect pour les normes sociales du Couchant. Je pense que la bête était morte depuis un moment lorsqu'on a coupé cette sangle, ce qui est digne d'une bête aussi majestueuse.
  • Renforts runiques
    • Ces renforts sont composés de plusieurs métaux différents, et vu leur taille, ils sont faits pour une ceinture. Intéressant, mais un peu excessif. Pourquoi utiliser des techniques de forge multiples pour renforcer ce qui tient votre pantalon.
    • Les matériaux aussi ! De l'or, du métal grenouille, de l'argent, du stahlrim. D'une complexité inutile, mais très puissant, d'un point de vue arcanique. Si je devais émettre une hypothèse. Ces métaux ont été choisis autant pour leurs propriétés symboliques que pour leurs capacités physiques.
    • Peut-être pas un mariage littéral. Cela expliquerait Y'ffelon, et la représentation de Vastyr dans ses jeunes années suggère que la carte date environ de 1E 2240. Dommage que cette union n'ait pas duré, mais j'imagine que deux siècles de vie commune, c'est déjà beaucoup demandé.
  • Sangle en peau d'indrik
    • Je ne sais même pas par où commencer. Il faut de longues recherches pour déterminer la bête d'origine. J'ai eu la surprise de reconnaître la peau d'indrik. Ce n'est pas un matériau que l'on croise très souvent en couture, et encore moins pour une simple ceinture.
    • Cette utilisation de cuir d'indrik indique une relique sacrée de la foi aldmérie, ou peut-être simplement que l'artisan avait accès à un indrik mort. D'une manière ou d'une autre, c'est une occasion unique d'étudier les propriétés matérielles de cette peau.
    • C'est fascinant de voir comme il conserve bien la chaleur, même après avoir été éloigné si longtemps du volcan. Si leurs œufs sont aussi résistants, les descriptions de ces bêtes nageant dans des mers de magma ne sont peut-être pas tirées par les cheveux !
  • Carte antique de Galen
    • Étrange. La forme d'Y'ffelon est la même que sur les cartes modernes, mais on voit autant d'influences druidiques que brétonnes sur cette carte. Comme s'il y avait eu deux cartographes, tous deux aussi impliqués sur cette carte. Un couple marié, peut-être ?
    • Je pense que l'on peut associer la création de cette carte aux « Années vertes » des Systres. Remarquez la prédominance de Vastyr, qui représente l'harmonie entre les druides et les habitants du continent. Aucun commentaire sur le couple marié.
    • Je suis du même avis. Je vois une influence brétonne forte dans sa conception, mais pas récente. Sans doute à l'époque des premiers chantiers navals de la Baie de Gonfalon !
  • Spécimen de couvain pétrifié
    • Dire qu'un site de fouille dans un site volcanique aussi actif a pu produire un spécimen aussi fabuleux ! Nous en savons si peu sur les Vulk'esh, cet œuf pétrifié nous éclairera peut-être.
    • Honnêtement, je pensais que ce serait un alliage, pressé en forme ovoïde par les pressions volcaniques. Je viens de demander à de vieux amis de l'université de nous éclairer. C'est une grande trouvaille.
  • Table à dessin usée par les orages
    • Intéressant, on ne voit pas souvent ce genre de bois en dehors d'un chantier naval. Mais je comprends pourquoi on l'utiliserait comme surface à dessin. Le matériau est solide, peut supporter tous les temps, et comme vous le voyez, il résiste au passage du temps.
    • Il est tout à fait possible que cette table ait été utilisée dans un chantier naval. Je ne suis pas spécialiste du sujet, mais l'usure ne semble pas typique d'une table à dessin ordinaire. On l'a travaillée de manière assez agressive. Le fait qu'on puisse l'incliner m'étonne !
  • Boîte à scarabée - Tout à fait troublant. D'origine druidique, cette boîte n'a aucun gond identifiable, ni trou de serrure, ni ouverture. Quand je la tiens entre mes mains, j'ai vraiment l'impression de sentir quelque chose de vivant qui se promène à l'intérieur. À quoi cela peut-il servir ?
  • épaules de la Marée aînée - Ces pages sont usées par les ans et aussi fragiles que des feuilles. À moins que la comparaison ne me soit imposée par les dessins. En outre, les runes druidiques sur la page sont subtilement différentes de celles qu'on associe aux trois cercles druidiques. Fascinant.
  • Cœur d'ambre - J'ai honte de le dire, mais j'ai failli le lâcher. Je l'ai senti battre entre mes doigts, comme s'il était vivant. Oui, il est anatomiquement exact, mais il est composé de sève d'arbre durcie. Hormis pour la magie druidique, je ne comprends pas pourquoi on pourrait fabriquer un tel objet.
  • Tablette en écorce pétrifiée - Il y a sort gravé dessus ! Clairement druidique, et il parle de revêtir « la peau de la forêt ». Le motif de l'autre côté ne vous rappelle pas un visage ? Je vous jure qu'il n'arrêtait pas de sourire dès que je tournais la tête.
  • Plateau de boîte à musique druidique
    • J'ai déjà vu ce genre de roues dans les tombeaux broyeurs du désert d'Alik'r. Plus grandes, bien sûr, et leurs rainures étaient creusées par l'usure. Mais ce plateau tournait, cela se voit à l'œil nu.
    • Une plaque en bois avec un motif de boucle coloré ? Je m'étonne que vous pensiez à Alik'r avant d'envisager Balfiera, Urgon. Cette plaque est clairement druidique, mais j'avoue que je n'avais jamais vu ce symbole sur des artefacts antérieurs à la diaspora.
    • This turnstyle doesn't have a druidic symbol, see the coloration and angle? It's more likely that whoever stained this wood is a Breton paying homage to the druids. That's the only way I can explain the different techiques and patterns.
  • Pierres de boîte à musique druidique
    • Nous voyons ici une représentation des impressionnantes techniques architecturales des druides. Leurs foyers sont coniques pour aider à régulier la température quand il fait chaud.
    • Architecture impressionnante ? Je me méfierais de l'intégrité de ces colonnes. Un maelström ou un blizzard, et les fondations d'argile s'effritent. Les fenêtres de la tour sont ingénieuses, cela dit. Elles permettraient de faire circuler l'air frais dans tout le village.
    • Les blizzards sont rarement un problème pour les druides des Systres. Et puis, ils construisent avec des pierres à facettes qu'ils recouvrent de l'argile des berges des Larmes d'Y'ffre pour lisser l'aspect. Je doute que quoi que ce soit puisse renverser ces tours.
  • Rouleau de boîte à musique druidique
    • Le titre inscrit sur ce rouleau me dit quelque chose. Je crois que ce sont les « Voiles vrombissantes de Norsalant », mais il y a une ligne supplémentaire dans la mélodie qui ne correspond pas à la version que chantait ma mère.
    • Je connais cet air ! C'est « Les Vagues déferlaient sur Aldmeris. » Je n'avais jamais fait le lien, mais il semble que la chanson que vous connaissez, Gabrielle, soit dérivée de celle des Elfes. Vu leur ressemblance, cela semble inévitable !
    • La théorie d'Amaliën n'est pas forcément fausse. J'ai écrit à un ami antiquaire de l'Île-Haute d'après qui les druides appellent parfois cet air « Bénédictions des pierres ». Cette mélodie pourrait faire partie de ce que les Aldmers ont transmis aux Brétons.
  • Clef mécanique de boîte à musique druidique
    • Oh, du cuivre ! Les mages du continent s'en servent pour détecter la magie, alors je me demande si elle sert sur les Systres pour détecter les ammonites. Dans ce cas, cette boîte à musique pourrait avoir des propriétés magiques.
    • En voyant cette clef, je n'ai pas tout de suite pensé à ses propriétés magiques, mais je me suis demandé pourquoi elle était en cuivre. Les druides utilisent rarement le métal, et encore moins le cuivre. Je sens que ça va me travailler.
    • Les druides préfèrent généralement travailler le bronze ou le fer. Mais cette clef n'a peut-être pas été forgée par un druide. Regardez comme elle est polie. Les druides préfèrent que leurs métaux se ternissent naturellement. Elle a sans doute été fabriquée par un artisan bréton de Galen.
  • Peigne de boîte à musique druidique
    • Un peigne de boîte à musique, même pas rouillé. Je dois avouer que j'ai commencé à le gratter en cataloguant cette découverte. Les notes sont claires et précises, il doit faire un son magnifique quand il est utilisé avec intention.
    • Je me demandais d'où venait cette musique. J'ai fait exactement la même chose en étudiant le peigne. Je ne connais que peu de choses à la musique, mais la gamme ne me rappelle rien de connu.
    • Avez-vous regardé les livres de musique des classes inférieures ? Ce peigne peut jouer une variété d'airs des Ballades de Balfiera. Je ne sais pas quelle chanson il devait jouer à l'origine, mais je pense qu'il est de tradition nède.
  • Carte antique de la Tombe du Fin fond
    • Vu les représentations de squelettes énormes, il doit s'agir d'une carte de la Tombe du Fin fond. Elle est un peu approximative. La Place des Portails est représentée, mais le reste semble éviter mon regard. C'est pour le moins désorientant.
    • C'est désorientant, mais vu l'encre et le papier, je pense qu'elle a été créée par une main mortelle. Vu ce qui arrive aux mortels lorsqu'ils passent trop de temps en Oblivion, je pense que le phénomène dit de « Drain » n'ait joué un rôle.
    • Vérita a raison ! Il y a de nombreux points de repère que je ne reconnais pas des représentations modernes de la Tombe du Fin fond. S'agirait-il d'anciennes fortifications oubliées du Palanquin céleste ? Ou de simples égarements d'un esprit mortel sur le déclin ?
  • Base de tréteau sculptée d'amiral
    • Alors ça, c'est de l'artisanat solide. Vu l'âge, je dirais que ça a été assemblé un peu après le concordat de fraternité. Un bon nombre d'ouvriers brétons avaient amené leur famille sur l'Île-Haute et s'étaient installés dans les chantiers navals.
    • Vous voyez la forme le long des pieds ? Urgon en parlerait mieux que moi, mais il me rappelle le style de la Flotte de Toutes voiles. Cet objet aurait-il été laissé là par l'un des équipages après la signature ? Ou fabriqué par un des ouvriers qui serait resté sur place ?
    • Reginus a raison. Je pense que ceci a été fabriqué par les ingénieurs et ouvriers chargés de bâtir le monument à la mémoire du triomphe contre les Sloads.
  • Plateau à outils en bois
    • Vous voyez les charnières à l'intérieur ? Il devait être fixé à un élément plus grand, vu la taille des rivets. On dirait une conception brétonne, mais je ne sais pas à quoi cela pouvait servir. À cuisiner, peut-être ?
    • Je pense que cet objet faisait partie d'un poste de travail. Les rainures sur le fond du plateau indiquent une longue utilisation, elles ont été formées par le temps et les déplacements répétés. Pas assez délicat pour la cuisine ou une activité artistique, je pense.
    • Ah ! Intéressant, merci Vérita. Maintenant que je l'examine plus attentivement, je vois ce que vous voulez dire. Il y a aussi des rainures sur le côté, il s'agissait peut-être d'un tiroir ? Il pourrait s'agir d'un rangement d'outils dans un établi plus élaboré.
  • Argile à dolmen - Une analyse détaillée suggère que cette argile a été extraite sous l'un des cercles de pierre au cœur de Galen. Les pratiques druidiques utilisent souvent de l'argile à dolmen dans leurs rituels, du plus ordinaires au plus fantastique.
  • Brosse en poils de chimère - Une poignée en bois sculpté, du chêne des vallées profondes de Galen. Je n'ai aucun doute là-dessus. Le plus intrigant, ce sont les poils ! Il me semble qu'il s'agit d'une chimère. Je m'avance peut-être, mais regardez comme sa forme et son épaisseur sont régulières. La différence avec une crinière de lion est subtile, mais indéniable.
  • Masse de ronces agitées - Désagréable, mais l'étude mérite bien cet inconfort. Cela colle à la peau avec une poigne subtile, et s'étale sur le corps humain si on la laisse faire. On parle de ce genre d'appareils rituels depuis des années, mais c'est la première fois que j'ai l'occasion d'en étudier un.
  • Humus de la Vieille croissance - Une motte de matière à l'arome riche. Les druides de Galen utilisent cet humus pour leurs précieux jardins d'herbes. Mélangée à d'autres matières rituelles, elle pourrait devenir un activateur puissant. Et potentiellement déchaîner un potentiel insoupçonné.
  • écorce vivante - Par des moyens alchimiques et magiques, cette écorce a été prélevée encore vivante. Vous pourriez la planter dans le sol et faire pousser plusieurs arbres, si l'envie vous en prenait. Je ne connais pas son utilité rituelle pour les druides, cela dit.
  • Pousses de tapis de bosquet - Ces petits bourgeons sont encore vivants, aussi incroyable que cela semble. Les druides de Galen l'appellent « Tapis de bosquet ». Elle est pratiquement indestructibles sous forme de boutons. On peut même arroser des boutons qui remontent à l'antiquité, et l'on obtiendra une plante verdoyante en quelques jours.
  • pigment de papillon phénix - Un pigment lumineux, mais pas les rouges ou les orange que l'on attend du magnifique papillon phénix. Ce marron profond s'obtient en écrasant les pupes. Cet acte rituel s'accomplit en préparation de certains rituels de Galen.