TESO:Archives du maître du savoir/Les cercles druidiques de Galen : Différence entre versions

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Version du 29 octobre 2022 à 08:11

Date de publication : 27/10/2022

Par Laurel, 2E 582
Découvrez les cercles druidiques de Galen : la druidesse Laurel est là pour répondre aux questions dans les nouvelles Archives du maître du savoir !


Loremaster Archives - cercles druidiques de Galen.jpg

Sentiers et jours cléments, mes amis. Je m’appelle Laurel, druidesse du cercle de Lithérature. Il est rare que des adeptes de la Vraie Voie aient l’occasion de s’adresser à un public aussi intéressé par notre histoire et notre foi. Je suis honorée que les archidruides m’aient envoyée représenter les épigones des cercles de Lithérature, de la Marée aînée et de Chantefeu.

La Vraie Voie est une promesse que nous faisons aux bosquets, aux mers et au ciel. Elle n’est pas toujours facile à tenir. Notre dévotion a souvent été mise à l’épreuve. Mais nous sommes encore là, pour protéger le Vert comme nos ancêtres nous ont appris à le faire.

J’espère seulement que mes réponses pourront cultiver votre intérêt. Qui sait, si le vent dans les arbres et le soleil sur votre visage vous appellent autant qu’ils me parlent, nous nous verrons peut-être un jour ici, au cœur du druidisme.


D’où vient le nom de Galen ? Vos ancêtres s’identifiaient comme les Druides de Galen bien avant d’atteindre l’île éponyme des Systres, selon le journal de bord du druide Bétrys. Qu’était la Galen des origines ?

—Analeah Oaksong

De toutes, c’est cette question qui revient le plus souvent. Je sais que l’époque avant que les druides ne quittent les terres des Direnni intéresse beaucoup les historiens. J’ai parlé à Trilam Heladren et Varona Vedralu lorsqu’ils sont venus sur l’archipel, et c’est sur leur suggestion que j’ai écrit « L’exode des druides ».

Ce que nos visiteurs ont eu du mal à comprendre, gente Oaksong, c’est que mon intérêt pour le passé n’est pas académique. Pas à la façon des habitants du continent. Comprendre le roi Kasorayn est une sorte de vénération personnelle, pour moi. J’en sais sans doute davantage sur notre passé lointain que tout adepte de l’île. C’est un truisme chez les druides que le maintenant, le présent, est le lieu de vie le plus important. À mes yeux, c’est un point de vue sain, mais il dissuade souvent les études académiques.

Mon amie, s’il vous semble que je lambine à vous répondre, c’est que vous êtes très perceptive. Parce que ma réponse ne va pas vous plaire. J’ignore d’où vient le terme de Galen, et je pense que quiconque vous affirmera le contraire vous cache la vérité.

En revanche, je peux vous raconter de nombreuses histoires. On dit que Galen était le nom d’un esprit qui vivait au cœur d’une forêt au cœur d’un antique campement proto-Bréton. C’est l’esprit qui chanta les chansons d’Y'ffre à nos lointains ancêtres. C’est lui qui nous aurait enseigné la voie du Vert.

Ou, si vous préférez croire une autre histoire, Galen fut le nom de la première archidruidesse, la première reine des druides. L’une des toutes premières Nèdes à canaliser les chansons du Chanteur puis à prendre la tête du premier cercle, dans les forêts profondes de Hauteroche.

Ou, dans encore un autre récit, Galen était le nom d’une île sur un lac. Un endroit de vénération où l’on sentait battre le cœur d’Y'ffre jusque dans le domaine des mortels. C’est là, sur cette île, que nos ancêtres entendirent les chansons et apprirent à soigner les bosquets.

Où est la vérité ? Le fait honnête, ancré dans la terre ? Je n’en ai aucune idée. Et malgré des années d’étude et toutes mes tentatives pour répondre à cette question, je ne suis pas plus proche de la réponse aujourd’hui qu’au premier jour où j’ai commencé à traduire les tablettes antiques. Tout ce que nous savons avec certitude, c’est que ce nom possède une place à part dans le cœur de mon peuple. C’est un nom qui désigne la consolation, la chaleur du foyer, la révérence et la préservation. Ainsi, nous sommes et resterons à jamais les druides de Galen. Où que nous portent nos exodes.


Pensez-vous que le druidisme possède un avenir sur le continent de Tamriel, peut-être parmi les adeptes du wyrd de Hauteroche ?

—Legoless, Tigre-Doyen des Explorateurs unis des poursuites académiques

Quelle question fascinante. J’aimerais le croire, oui. Les événements récents m’ont donné l’occasion de connaître certains de nos frères du continent. Personne ne s’étonnera, pour peu d’avoir étudié notre foi, de trouver tant de points communs entre les croyances de nos sœurs de Beldama et de Glenmoril et nous-mêmes. Avec les voyages de plus en plus fréquents vers l’Île-Haute et Galen, j’aime à croire que nos croyances pourraient trouver leur voix parmi les habitants de Tamriel. Mais cette récolte n’a pas encore été semée.


On m’a dit que certains adeptes du druidisme avaient appris à prendre l’apparence d’animaux comme ces ours effroyables qu’on appelle ursauks. J’aimerais savoir en quoi cette pratique diffère des métamorphes du wyrd de Glenmoril, qui sont liés au prince des Cerfs Hircine.

—Tyrrosh du clan Loup-de-Feu

La magie des formes, la capacité à portée momentanément la peau d’un autre être vivant, est un cadeau qu’Y’ffre nous a fait à tous. Il existe un grand fossé entre les adeptes de la Vraie Voie et les Wyresses de Glénumbrie, comprenez-le. Les Wyresses se tournent vers le passé, vers les anciens dieux du passé lointain, et le masque bienveillant du « Prince des Cerfs. »

Tout comme les druides ont la clarté de vision nécessaire pour leur regard vers le monde extérieur, ils possèdent aussi une clarté de foi. Y'ffre seul est la source de notre pouvoir. Tout comme l’on peut changer une chanson ou une histoire, la réviser et la remanier pendant son récit, un être vivant peut facilement canaliser la force du Chanteur pour se retrouver oiseau, daim ou bien ours.


Combien de druides faut-il pour allumer un lampadaire ?

—Spartaxoxo

Oh, je la connais ! Ahem. « Au moins trois. Un pour allumer la lampe, un pour planter un arbre, un pour vous endormir en vous racontant comment la nature nous a offert le don du feu. » J’espère que mes histoires ne sont pas soporifiques, mais je comprends que tout le monde n’a pas la même curiosité pour les fondements de la Vraie Voie.


Les druides peuvent-ils prédire l’avenir ?

—Maj'Thorax

D’une certaine façon, oui. C’est un don très rare. La capacité à se laisser soi-même si loin derrière que l’on s’unit entièrement au Vert, au moins de voir par-delà demain, n’ai été conférée qu’à quelques archidruides au fil des siècles. Le roi Kasorayn lui-même, bien sûr, est le prophète le plus connu de l’histoire des druides, et son « Rêve du roi Kasorayn » est un excellent exemple de ce que donnent ces prévisions. C’est une vaste métaphore, que l’on peut déchiffrer de nombreuses façons différentes.

Les chansons que chante Y'ffre sont très difficiles à comprendre pour l’esprit mortel. Ainsi, nous ne pouvons qu’interpréter, imaginer et espérer que nos prophètes apprendront de ces visions ce que le Conteur voulait leur enseigner.


Je voulais par cette lettre vous demander votre aide pour régler un contentieux survenu parmi les dirigeants de ma guilde, les Aetherium Sankers. Quelle pourrait être la cause de l’apparition des êtres baptisés « Chimères » sur l’île de Galen ? Est-ce un plan des Chantefeu, ou cela dépasse-t-il les connaissances du continent ?

—Barsai Poigneflambe, Chevalier errant de Magnus

Les Chimères sont un produit de magie ancienne, même du point de vue de la Vraie Voie. Ce sont des bêtes gardiennes engendrées par la vénération et le sacrifice à Y'ffre. On sait que l’utilisation de la magie du sang en l’honneur du Vert est connue, quoique souvent source de gesticulations inutiles, dans tout Tamriel. Mais c’est là un domaine où les druides du cercle ont un jour déversé la vitae sur la pierre pour accomplir de grands rituels. Vous devez comprendre que les adeptes de la Vraie Voie ont à plusieurs reprises manqué de disparaître. Notre histoire antique est baignée de peur, de répression et de recherche de liberté.

Lorsque les premiers druides sont arrivés sur les Systres dans leurs embarcations créées par le Chanteur, ils conservaient en leur cœur une peur profonde. Ils ignoraient les épreuves qui pouvaient encore les attendre, mais ils désiraient avant tout se sentir protégés, après tout ce qu’ils avaient subi. Ainsi, le roi des druides et le premier Draoife chantèrent-ils pour que le Conteur donne vie à une antique légende.

Dans notre ère présente, il ne reste qu’une poignée de ces créatures. Alors qu’elles défendaient autrefois les druides contre leurs ennemis, la plupart se souviennent à peine aujourd’hui de la mission pour laquelle elles sont nées. Si vous ne l’avez pas déjà lu, Phraste d’Élinhir a écrit une œuvre intéressante sur ces magnifiques créatures, avec une compréhension supérieure à bien des membres de mon ordre.


J’ai lu l’histoire des Systres écrite par Trilam Heladren. Dans ses écrits, il évoque la capacité des Systres à terraformer une île volcanique en un lieu verdoyant et plein de vie. Quelles sont les limites de ces capacités ?

—Arwa at-Razia, banquier commercial

Je respecte au plus haut point les écrits d’Heladren, mais vous devez comprendre que de son point de vue, l’essentiel du passé de Galen est dénué d’histoire. Les chercheurs et Varona veulent étudier des documents physiques, palpables, écrits par ceux qui se trouvaient sur place. Et s’il existe effectivement des sources de ce type, comme le journal du druide Bétrys, l’histoire de mon peuple est avant tout une tradition orale. Lorsque vous lisez les descriptions où Trilam évoque des druides créant par la magie de leur chant des navires, des arbres et des provisions, c’est un mélange de fait et de fiction bienveillante.

Je pense que d’après nos plus anciens récits, notre foi dans le Chanteur joua un grand rôle dans notre survie. Mais vous devez vous souvenir que les anciens druides étaient aussi des fermiers, bergers, marins et éclaireurs de talent. Puisque notre foi est ancrée, d’une certaine manière, dans le pouvoir de la nature, il est facile de prendre une grande maîtrise agricole pour de la magie. Si cette réponse ne vous satisfait pas, je vous présente mes excuses. Mais la faute en revient aux imbéciles au crâne plein d’algues qui ont archivé les récits historiques de notre île volcanique sur des supports inflammables.


De temps en temps, je cède à la tentative de griffer des arbres, et même des Spriggans. Je conserve une grande tendresse pour les arbres, et il est certain que tous les Khajiits trouvent sous les arbres bonheur et grattoirs. Mais je m’inquiète : qu’en pensent réellement les arbres ? Apprécient-ils cette pratique ?

—Sammy

Je suis à la fois honorée et un peu perplexe de parler au nom des arbres de Tamriel. Je vais essayer de ne pas trahir leur intention. C’est une vérité de la nature que les chats de tout le continent se font les griffes sur l’écorce des arbres, et Y'ffre ne commet pas d’erreur. Alors si vous vous trouvez plongé au cœur du Vert et ressentez le besoin de gratter, je pense que vous ne risquez rien à le satisfaire. Toutefois, si c’est généralement vrai de tous les arbres, les Spriggans auront peut-être un avis différent.

La prochaine fois que vous vous trouverez près d’un des gardiens de la nature, prenez donc l’option la moins dangereuse, et demandez-leur la permission avant de planter vos griffes dans leur enveloppe. La patience du Chanteur est infinie, certains de ses adeptes sont indubitablement mortels.


J’ai parcouru tout Hauteroche, Martelfell, le Val-boisé et à présent les Systres pour trouver le légendaire centaure. Mi-homme, mi-cheval, cela me promet une viande tout à fait unique. Mais malgré toutes les histoires, malgré tous les gens dans les villes qui m’indiquent où je pourrai en chasser, je n’ai rien trouvé, pas même une trace de leur piste. Les centaures existent-ils vraiment ? Ou s’agit-il d’une métamorphose druidique pour voyager plus rapidement ?

—Tsrak-ri

J’apprécie l’esprit de votre question, même si je considère avec méfiance la dichotomie que vous établissez. Je pense qu’il y a une marge entre « les centaures n’existent pas » et « les centaures sont une métamorphose druidique. » Je n’ai jamais rencontré de centaure, il faut l’avouer. La plupart des histoires que j’ai lues sur des guerriers mi-homme, mi-cheval étaient des fictions totales (et parfois charnelles). Mais certaines des histoires les plus anciennes transmises par les cercles parlent des centaures comme de peuples sages et spirituels. Une culture profondément en accord avec la volonté du Chanteur.

Ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas voir ou toucher quelque chose qu’elle n’existe pas. La foi est parfois surprenante, Tsrak-ri.


Quels sont vos liens et votre degré de connaissance avec l’archidruide Dévyric ? Comment était-il avant cette situation des Racines de la terre ? Qu’est-ce qui a pu le changer à ce point ?

—OolongSnakeTea

Que ses racines pourrissent. Les événements des Racines de la terre m’inspirent toujours la même colère, comprenez-le. J’essaie de soigner le jardin de mon âme tout en assimilant l’idée qu’il a pu lever la main contre nous.

Le roi des druides fut sage de séparer la foi en trois. Chacun des cercles apporte un point de vue unique et beau au conclave du Draoife. Avant ce revirement, avant sa corruption, l’archidruide Dévyric était un homme sage et plein de vie. Un peu égotiste, mais l’on s’élève rarement au rang d’archidruide sans en conserver une certaine autosatisfaction. Je déteste ce qu’il est devenu, mais je pleure sa perte.

Je pense sincèrement que Dévyric ne représente pas le cœur des Chantefeu, une tradition ancestrale et poétique. En notre époque tumultueuse, une défense ardente du monde naturel pourrait s’avérer idéale pour tout Tamriel.


Pardonnez-moi de vous quitter sur cette note sombre, mais je vais conclure ainsi notre correspondance du jour. Ce fut un privilège de vous parler des druides de Galen, pour vous présenter une partie de notre foi ancestrale.

Le Conteur nous enseigne que nous devrions laisser les histoires germer en nous, comme une graine dans un terreau fertile. Laissez ces idées croître en vous, et partagez-les à votre tour. Que le Vert vous garde, mes amis.