Regroupement de Force/Chapitre 2
Auteur réel : David S. J. Hodgson (Écrivain), Caio Cacau (Artiste) Média d'origine : The Hero's Guides to The Elder Scrolls Online
Par Longinus Attius, 2E 581
B IEN DES hommes de Hauteroche ressentent une attirance pour le surnaturel ou pour la vie mercantile, mais cela a causé une perte d'intérêt pour la force de l'acier ou la sauvagerie d'une lame. Nos cousins du nord-ouest ont été prudents d'avoir négocié l'Alliance de Daguefilante et de demeurer unis derrière le Haut-Roi Emeric. Pour que sa poigne sur le nord de Tamriel soit toujours ferme, une armée permanente, du plus modeste homme de main au capitaine de la Garde du Lion, doit être prête à défendre sa vieille et pittoresque province. Bien qu'ils ne soient pas disciplinés et entraînés à la manière d'une armée impériale, nous partageons plus de similarités qu'il n'y a de choses qui nous séparent, surtout comparé aux Nordiques brutaux ou aux bêtes vêtues d'écailles ou de fourrure. Je ne veux pas manquer de respect par ces mots.
Les armures brétonnes son incroyablement fiables, en termes de résistance comme de confort. De la visière, placée au sommet des plus solides heaumes, aux lamelles d'acier imbriquées qui vous harnachent étroitement, l'ouvrage des meilleurs forgerons offre une protection qui ne nécessite pas constamment de le huiler d'onguents. Le tannage est presque vu comme un art raffiné, où les pièces de cuir les plus souples (de guar ou de bétail) sont utilisées aux jointures du gorgerin quand les pièces les plus rigides (de loup) le sont pour les brassards. Pour les dandys à la richesse surabondante, des minerais additionnels peuvent être ajoutés dans le processus de forgeage pour varier la couleur des plaques, du rouge profond au blanc marbré. Pour l'essentiel, les armes brétonnes sont de fabrication standard. Lorsque l'on visualise avec son esprit l'image d'une épée, il s'agit habituellement d'une lame brétonne. Mais ne pensez pas que ces armes soient inintéressantes ou ennuyeuses d'une quelconque manière. Du ciselage de la sculpture du faîte d'un bâton au bloc de garde d'une dague, espérez y contempler un élément au ciselage incurvé le plus plaisant qu'il vous ait été donné de voir. Attendez-vous aussi à voir l'usage de gemmes enchantées, ainsi que la surabondance de têtes de lions lorsque les boucliers sont levés ou lorsque vous approcherez enfin d'Haltevoie. Mais c'est l'inclusion d'orichalque, conjugué au métal de base, dans le meilleur armement bréton qui prouve la puissance des maîtres marchands. Raffinés, solides et de qualité artisanale, la lame, l'arc ou le bouclier d'un Bréton sont d'un poids plaisant, si l'on ignore peut-être une surabondance de symboles héraldiques aux finitions stylisées.
G AGNANT LENTEMENT LE respect réticent de l'Empire, les bêtes barbares des Monts de la Queue du Dragon et de Wrothgar sont extrêmement à l'aise sur la ligne de front d'un champ de bataille. Bien que la plupart des races les plus cultivées portent encore du ressentiment envers leurs manières grossières, et que nul ne parle à un Orque sans entendre un grognement rustre et oppressif, leurs forges font rage d'une profonde ardeur. En effet, leur artisanat révèle un poids qu'aucun autre forgeron ne pourrait atteindre, un produit des souffrances historiques des Orques, d'une résolution astucieuse et d'un pouvoir brut.
Si vous êtes d'une nature plus délicate , l'armure orque n'est pas la tenue appropriée pour vous. J'ai autrefois vu un solide Argonien se débattre sous une épaisse plaque orque, être frappé au visage et dans les parties inférieures alors qu'il essayait de se retourner vers ses assaillants, avant de s'effondrer sous le poids de sa protection. Même les Nordiques sont à la peine, rouges et essoufflés, jurant après quelques minutes de combat d'entraînement sous cette tonne d'acier. Mais l'Orque, qui possède la carrure suffisante après s'être entraîné à porter le poids phénoménal de cette armure depuis son enfance, se gausse de l'irritation et de l'immobilité. L'armure orque est épaisse et fonctionnelle. Les bords sont tranchants et dentelés car il n'y a pas de mot en Orque pour nommer la délicatesse. Les gantelets et solerets sont ponctués d'épines pointues pour offrir davantage d'agonie à ceux qui sont frappés, piétinés ou malmenés de toute autre manière. Pour éviter de se blesser soi-même, de la fourrure est ajoutée dans les plis, augmentant encore davantage le volume. On trouve sur l'armure des annihilateurs vétérans des ornements stylisés, avec des couches d'acier sous des chaînes de maille. Les armes sont portées avec fierté et souffrent du même manque inepte de subtilité, bien que les nombreux crânes éclatés, provenant probablement de Nordiques d'Épervine, sont une preuve de leur efficacité. Si les Orques ont tendance à éviter la magie, ils sont aux enchantements ce qu'un chien serait à un morceau de viande rôti, hypnotisés par les jolies couleurs et la perspective d'une nouvelle sauvagerie à infliger. Ces encombrants outils de destruction s'accompagnent souvent de nombreuses références au Code de Malacath, nommé d'après leur grand chef et archisaigneur, ou à son visage grimaçant.
B IEN QUE LES vétérans du Glorieux Empire pourraient le désapprouver avec raison, beaucoup semblent croire que les Rougegardes sont les plus innés des guerriers. Alors que leur stature et leur rapidité de déplacement leur permettent d'exceller dans les domaines de la reconnaissance et de l'escarmouche, leur féroce indépendance et leur fierté déplacée font que ces hommes du désert prennent la voie de l'accomplissement de soi avec le détachement obstiné d'une bête de somme acharnée.
Bien que notre champion ait revêtu l'armure la plus raffinée de la province, la plupart des hommes d'épée de tradition rougegarde préfèrent les vêtements bouffants, aux couleurs pâles, avec peut-être un atour couvrant la tête afin de se protéger du soleil, et des sandales remontant jusqu'aux mollets. Quand le cuir est rejeté en faveur du métal, celui-ci est imbriqué de telle sorte qu'il est comme une seconde peau, couvrant fermement le corps tout en autorisant une importante flexibilité (avec par exemple les tassettes feuilletées qui permettent le fléchissement de la cuisse et les mouvements adroits lors du combat). Les Rougegardes ne perdent jamais une occasion de fondre des gemmes dans leurs plastrons et genouillères, comme s'il s'agissait d'un ordre de Grand Papa lui-même. La majorité des armes rougegardes sont conçues de la même façon. Des gemmes de turquoise et d'améthyste sont scellées sur la cime d'un bâton ou dans le pommeau d'une épée et servent de décorations aux boucliers. L'estampage d'or et d'acier y est commun. Les pièces sont lourdement couvertes de cuir de guar ou de kagouti, qui, par leur nature résistante et leur plaisante teinte brune, sont cousus sur la poignée et le tenon. Attendez-vous aussi à des gravures toujours plus recherchées sur les épées les plus lourdes comme sur les plus finement forgées, des motifs remontant aux traditions yokudanes du saint de l'épée. Les Rougegardes privilégient la rapidité plutôt que la masse pour leurs épées étrangement incurvées ; elles sont légères à manier, en comparaison de l'arme avec laquelle un Nordique ou un Bréton combattrait. Les armes contondantes sont tombées en désuétude chez nos amis à la peau sombre, mais sont toujours forgées pour ceux qui ne sont pas obsédés par "les voies ancestrales". À part le cimeterre, ces exemples de l'armement rougegarde sont rarement utilisés. Ornés par des gravures de lions, de chevaux, d'eau, et de Satakal, le-serpent-qui-se-dévore-lui-même.
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