Recherches de Nathien Morthieu, Vol. 1
Média d'origine : TES Online Commentaire : Texte illustré d'après le Journal de Razum-dar.
Par Nathien Morthieu
 Quel ravissement que ce temple. Oui, ces conditions glaciales font des merveilles pour mes mixtures. Et pas de gardes gênants pour nous poser des questions. Aucun œil pour considérer nos bénédictions avec un dégoût ignorant. Beaucoup ont douté de ma décision, mais ils ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Moi, je pensais bien au-delà. Mes recherches auprès des ogres dans les cavernes ont produit des résultats... mitigés. Ils étaient faciles à infecter. Leur comportement prévisible et leur intelligence restreinte en faisaient des sujets d'expérience adorables. Nous avons constaté les premières manifestations physiques de la maladie, oh que oui. Splendide, tout à fait splendide. Ces créatures dégoûtantes ont pu devenir belles, sous ma férule. Oh, quelle chance elles ont eue, d'être les premières à sentir le baiser d'une si tendre maladie. Mais ensuite, tout a dégénéré ! Et eux aussi ont dégénéré. À la manière dont ils se comportaient, on n'aurait jamais deviné qu'ils étaient malades. Ces vilaines créatures stupides refusaient de mourir ! Elles sont simplement devenues... colériques. Plus fortes. Franchement méchantes ! Elles ont attaqué mes chercheurs. J'ai peur que nous n'en ayons perdu plusieurs, rien que la nuit passée. Espérons que je respecterai tout de même mon emploi du temps prévisionnel. Mais le retard me semble déjà manifeste. Je suis navré d'abandonner de telles recherches, mais je me dois de conclure que ces ogres sont trop bestiaux. Nous aurons besoin de sujets plus humains pour continuer nos recherches. Nous n'avons pas le temps de suivre les procédures habituelles, vu l'isolement de ces montagnes. On m'a plusieurs fois suggéré que les géants pourraient être utiles. Dangereux, certes, mais on ne fait pas de découverte sans quelques morts... D'un point de vue personnel, ma deuxième oreille a fini par définitivement pourrir, et tomber. Il en reste encore un peu, mais mon état actuel est prometteur. Chaque jour, je deviens plus beau, plus parfait. Plus béni.
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