Ode à la Fondation

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES Online - Greymoor


[La transcription suivante provient de la dernière représente de l'Elde des Puits, qui récita cette composition originale devant le jarl de Solitude à la veille de l'entrée dans la Guerre de Succession.]

ENTENDS, Haafingar, notre humble hommage à ceux dont nous héritons ;
Le croissant céleste à la crête, caresse courbe au ciel de la cité
Rigide dans la roche rugueuse, ce repaire raide et rageur
Nous prémunit des marées mauvaises, de la mer menaçante
Nos maisons d'antan, mes amis, étaient des masures amères.
Le fouet frigide des flots aériens sur la Mer des Spectres
Forcèrent de farouches fidèles vers ce foyer féroce,
Parqués sous l'à-pic précaire qui pousse depuis la plage,
Ils suppliaient Shor de les secourir des assauts de la saison.

LORS, le sable s'écoula au sablier de saint Akatosh
Notre peuple prospéra, perché sur son nid de pierre
Leurs remparts et leurs puits, pour repousser la plainte du vent.
Ils brisent les blocs de leurs poings brutaux, pour bâtir les tours –
Un Morne donjon, et un temple pour qui est dévoué aux Divins.
Ces fondations, forteresses et maison de foi, jusqu'au faîte
De notre cité, Solitude, si saluée par les odes scaldiques.

MAINTENANT sis, ce rempart de roche ravagé et robuste,
Solitude s'élève, surveille et scrute sa situation ;
De son allonge inflexible, de son attention infaillible
Elle façonna, fabriqua et fit fleurir le fort d'Haafingar.
Parmi les pleurs, les plus paisibles patientèrent, puis
Lorsque le Jarl tendit la tiare argentée de sa couronne
Où se dressait le loup, libre, lucide et loyal –
Un symbole de la ville, sceau solennel de Solitude la solide.

ALORS prenez les armes, amis admirables, fils féroces, filles farouches,
Et ralliez-vous sous le règne du loup royal !
Si notre sang coule au combat, nous serons bénis de savoir
Que nous nous éveillerons aux salles sacrées de Sovngarde,
Une fois bouté les bêtes brutales hors des frontières de Bordeciel.
Reposez-vous, radieuses recrues, reposez-vous et rêvez
De la guerre qui sera gagnée à l'aube nouvelle
Et de celles que nous remporterons aux aubes suivantes.

NOUS sommes les enfants de Solitude,
NOUS sommes les enfants de Bordeciel.