De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Par Anonyme
Volons ensemble, mon cher oiseau rouge,
Pour oublier les verbiages des anciens raides,
Comme nous oublions le sol si loin.
Le sable s'égrène sous le verre :
Mais quand nous volons ensemble,
La nuit est un voyage sempiternel.
Pose-toi sur mon épaule, ma nuque ou ma joue,
Laisse de ton doux bec une centaine,
Un millier de baisers duveteux.
Confondons-les donc,
Afin que nul ennemi ne puisse sourciller,
Lorsqu'on connaîtra le nombre des baisers.
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