Les pirates abécéens : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « {{Book|sous titre=|auteur=Anonyme|titre auteur=|date=|source=TES Online|commentaire=|langue=}} La tempête venait de bouleverser les plans du capitaine Saraja. Elle co... »)
 
m
 
Ligne 36 : Ligne 36 :
 
Saraja donna l'ordre à tout le monde de regagner leur navire, mais il était déjà trop tard. Personne n'avait jamais survécu après avoir aperçu le Vaisseau pourpre, et son équipage avait fait bien plus que de l'apercevoir.
 
Saraja donna l'ordre à tout le monde de regagner leur navire, mais il était déjà trop tard. Personne n'avait jamais survécu après avoir aperçu le Vaisseau pourpre, et son équipage avait fait bien plus que de l'apercevoir.
  
<!-- Pirates of the Abecean -->
+
[[en:Pirates of the Abecean]]
 
[[Catégorie:Livres]]
 
[[Catégorie:Livres]]
 
[[Catégorie:Livre : Fictions]]
 
[[Catégorie:Livre : Fictions]]

Version actuelle datée du 4 juin 2014 à 20:05

Média d'origine : TES Online

Par Anonyme


La tempête venait de bouleverser les plans du capitaine Saraja. Elle contempla les voiles déchirées et le mat abattu de leur corvette. Non seulement leur récent butin venait de passer par-dessus bord, mais ils allaient devoir passer du temps en cale sèche pour effectuer les réparations.

« Autant dire qu'on continue à pied », grommela le second Huruz.

« Si on croise un autre bateau, je suis sûr qu'on pourra les convaincre de nous le donner », lui répondit le capitaine en ricanant. « Nous sommes dans un sale état, mais nous flottons encore. Inutile d'imaginer le pire »

« Mieux vaut être pessimiste que… C'est un autre bateau, ça ? »

Saraja se retourna et sourit. « Oui, et c'est même notre futur navire. »

Huruz regarda au loin et dit pensivement, « Il n'est pas si loin. Mettons le canot à l'eau. »

Quelques instants plus tard, l'équipage khajiit était prêt à ramer vers l'autre vaisseau. Il se trouvait ancré près d'un ban de sable et paraissait intact. Durant leur approche, Saraja examina le bastingage du bateau, à la recherche de mouvements. Tout était calme. Le pillage pouvait commencer.

Huruz grimpa, en s'agrippant à la coque noire du navire. Son rôle était de neutraliser tout garde se trouvant de ce côté, pour permettre au reste de l'équipage de lancer des grappins et monter à bord. En atterrissant sur le pont, Huruz regarda rapidement à bâbord et tribord. Aucun signe de gardes. Il se pencha au-dessus du bastingage et fit signe à l'équipage.

Un par un, les pirates montèrent à bord, leurs armes à la main, jusqu'à ce que ce que tout le monde se trouve sur le pont.

« Trop gros pour être un navire de plaisance », murmura Huruz au capitaine. « Et trop silencieux pour être bien armé. »

Saraja approuva et montra du doigt la porte de la cabine. « Ils sont cachés là-dedans », murmura-t-elle. « C'est l'heure de les faire débarquer de mon bateau. »

En poussant un énorme cri de guerre, Huruz ouvrit la porte de la cabine d'un coup de pied. Les pirates, griffes sorties et lames brandies, s'engouffrèrent derrière lui avant de s'arrêter au bout de quelques pas dans l'obscurité silencieuse.

« Que se passe-t-il ? »

« Vite ! Apportez-moi de la lumière ! »

Un des pirates fit jouer son briquet à amadou. Il brandit lentement la torche qu'il venait d'allumer, projetant sa douce lueur sur les dizaines de miroir éparpillés dans toute la cabine.

« Par Jone et Jode, des Kothringis ! »

« Des Kothringis morts ! »

Saraja donna l'ordre à tout le monde de regagner leur navire, mais il était déjà trop tard. Personne n'avait jamais survécu après avoir aperçu le Vaisseau pourpre, et son équipage avait fait bien plus que de l'apercevoir.