Les oiseaux de Mornefange

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 16 juin 2021 à 20:16 par Goultard (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Book|developpeur=|auteur=|titre auteur=|date=|source={{média|Online}} - ''Blackwood''|commentaire=|resume=|sous titre=|auteurIRL=|dateIRL=|langue=}} Des bêtes ailées... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Média d'origine : TES Online - Blackwood


Des bêtes ailées qui, pour une quelconque raison, n’ont pas été incluses dans un chapitre plus standardisé du présent ouvrage. Sections apportées par Domind Kamaz et la Chercheuse junior Unila Rotheloth.

CORBEAU « Ces plaies ailées des petits carrés de ciel que je préfère ne me tolèrent jamais, et refusent ma présence. C’est peut-être dû à la malédiction qu’une harfreuse a placée sur ma famille il y a quelques générations. Puisque les habitants de la région ont pris la peine de me signaler la nature particulièrement intelligente des corbeaux dans la région, surtout autour d’Arpenia, j’ai décidé de gracieusement déléguer l’entrée concernant ces méprisables créatures à mon assistante, Unila Rotheloth. »

Chercheur de terre et expert ès oiseaux Domind Kamz

Comme partout ailleurs en Tamriel, on trouve des corbeaux à Mornefange, jusqu’aux régions sud du Bois noir. Pour reprendre ce qui a été dit dans les éditions précédentes, les corbeaux peuvent être aussi petits que la main, ou (dit-on) aussi grands qu’un avant-bras. Avec leur bec noir et leurs plumes principalement noires, ils peuvent offrir un spectacle saisissant dans des paysages désolés. Ces plumes leur permettent aussi de se mêler avec une facilité étonnante au décor dans les forêts denses et les marécages. Ce qui, d’ailleurs, m’a fait passer entièrement à côté d’un petit groupe familial qui me suivit jusqu’au camp de base, mais j’y reviendrai.

Dans l’imaginaire collectif, les corbeaux sont des créatures intelligentes et créatives. C’est principalement vrai. Je devrais préciser qu’on a observé un total supérieur à zéro de corbeaux tombant de leurs nids dans des arbres. Il n’est pas certain que ces événements aient eu lieu par un défaut de capacité cognitive ou par amusement.

Nous pouvons en revanche discuter avec une certaine clarté du fait que les corbeaux semblent rancuniers. Non seulement cela, mais ils peuvent transmettre le souvenir de torts passés à leurs jeunes. J’en vis la démonstration lorsqu’une famille de corbeaux me suivit depuis mon voyage de documentation, alors que je rejoignais Domind pour lui remettre mon rapport. Ils laissèrent tomber sur lui une série de pierres. Je sortis de l’incident indemne. Puis ils plongèrent sur lui en piqué, avec une férocité telle qu’il courut se mettre à l’abri et refusa d’en sortir pendant une semaine.

TRANCHAILES Beaucoup de lecteurs s’étonneront que j’inclue ces créatures dans un livre intitulé « Les oiseaux de Mornefange ». Elles ne ressemblent en rien à d’autres créatures que l’on pourrait identifier comme des oiseaux, et leur morphologie les classifierait plutôt comme de petits dragons.

Bien sûr, ce serait une grave erreur. Les ailes-rasoirs partagent de nombreuses caractéristiques aviaires, et si nous incluons les rats noircis du ciel (voir l’entrée sur les corbeaux), il n’y a aucune raison d’exclure les tranchailes.

Un oiseau est une créature ailée qui pond des œufs et s’élève dans le ciel. Même si plusieurs des créatures que nous considérons comme des oiseaux ne remplissent pas chacune de ces conditions (voir Oiseaux-terreur et vol). Notamment, le tranchaile possède des ailes, pond des œufs et peut s’envoler avec aisance. Ce qui justifie son inclusion.

En termes de comportement, le tranchaile reste plus souvent perché sur des rochers que les volatiles les plus courants. Ils utilisent leurs longues serres pour se cramponner sur les promontoires rocailleux et l’écorce rugueuse des marécages. Souvent, ils passent toute la journée à simplement prendre le soleil, avant de voler des fruits et de la viande dans le panier des autochtones. Malgré ce comportement, on n’a pas encore vu ces créatures dévorer le fruit de leurs rapines. Elles préfèrent se repaître de cadavres abandonnés sur le bas-côté et, dit-on, de la joie de leurs crimes.

D’un point de vue personnel, j’aime beaucoup les tranchailes. Ce sont des créatures amusantes, joueuses et peu menaçante. Leur tempérament les pousse davantage à fouiller votre campement soigneusement organisé, arracher vos draps et renverser vos encriers qu’à vous attaquer en tentant de vous crever les yeux.