Le sentier et la marée

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
Date de publication : 23/01/2014
Média d'origine : Archives du maître du savoir

Par l’épiscope lunaire Hunal


Tous les chats peuvent voir les Lunes, sentir la caresse de leur douce lumière sur leur fourrure. Tous les chats peuvent sentir le flux de la marée, le rythme de la danse des deux Lunes ne peut être ignoré.

Mais tous n’ont pas la chance de pouvoir entendre les mots « Jone » et « Jode » murmurés à leurs oreilles tandis qu’ils rôdent dans les landes célestes entre le bon Nirni et la Noirceur par-delà le Monde, les protégeant des hurlements du vide. C’est pour cette raison que l’épiscope lunaire mène les chatons sur le chemin de la connaissance des Mouvements et des Marées.

Un vrai félin cherche sans relâche le Vrai Sentier, essayant un après l’autre les chemins tracés par les danses de Jone et Jode dans le ciel, faisant fi de leurs coussinets meurtris et leurs gorges asséchées. Ils ont usé plus de pistes qu’il y a de grains de sucre dans le monde entier, et il est aisé pour un chat de se laisser aller à l’ennui et abandonner la chasse. C’est pourquoi l’épiscope lunaire inspire les chatons, partageant avec eux les histoires d’un autre temps, les poussant gentiment à reprendre la traque.

Tous les chats songent aux Sables par-delà les Étoiles, où les dunes sont faites de sucre. Tous les chats rêvent du Refrain au Clair de Lune, un son joyeux si cher aux véritables félins.

Mais tous les chats ne connaitront pas la douce étreinte de Khenarthi à la fin de leur journée, et toutes les âmes ne voleront pas au-delà de la chaleur infinie. C’est pour cela que l’épiscope lunaire se doit de corriger les vilains félins, frappant ceux qui s’éloignent des chemins qu’ont tissé les Lunes.

Un véritable chat peut trébucher et se perdre dans les bois profonds, pour succomber aux tentations d’une sombre danse menée par l’Effroyable Cœur. La peur peut s’emparer de son âme, brouiller son esprit et tromper ses sens. Et c’est la raison pour laquelle l’épiscope lunaire se doit d’être le chat le plus fort, afin de chasser de ses mots la brume puante.