Le conte perpétuel : Différence entre versions

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De la nature surgit une Bosmer à nulle autre pareille. Ses yeux étaient de flammes, sa chevelure de vent et de pluie, et tous ceux qui posaient le regard sur elle tremblaient de peur. Tous sauf le Silvenar.
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Même si elle montrait les crocs, il ne recula pas d'un pas. Même si elle essayait de le perdre dans les taillis, les plantes s'écartaient pour le laisser passer. Elle laissa échapper un grognement, en proie à des désirs conflictuels, voulant à la fois partir et rester.
 
Même si elle montrait les crocs, il ne recula pas d'un pas. Même si elle essayait de le perdre dans les taillis, les plantes s'écartaient pour le laisser passer. Elle laissa échapper un grognement, en proie à des désirs conflictuels, voulant à la fois partir et rester.
  
Dans une clairière ensoleillée, elle fit face au Silvenar et se jeta sur lui toutes griffes dehors. Il évitait ses coups, mais son sang coulait tout de même sur l'herbe, et les fleurs en pleurèrent. Une fois sa rage consumée, la Dame Verte finit par reculer et s'adressa au Silvenar.
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Dans une clairière ensoleillée, elle fit face au Silvenar et se jeta sur lui toutes griffes dehors. Il évitait ses coups, mais son sang coulait tout de même sur l'herbe, et les fleurs en pleurèrent. Une fois sa rage consumée, [[la Dame Verte]] finit par reculer et s'adressa au Silvenar.
  
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« Pourquoi me suivez-vous Vous n'êtes pas des nôtres ! » Elle cracha au sol ses poings toujours serrés, tâchés de son sang.
  
 
« Mais je suis des vôtres », lui répondit tranquillement le Silvenar. « Venez, laissez-moi vous faire découvrir le chant vert. »
 
« Mais je suis des vôtres », lui répondit tranquillement le Silvenar. « Venez, laissez-moi vous faire découvrir le chant vert. »

Version du 27 octobre 2017 à 21:20

Média d'origine : TES Online

Par Anonyme


Le Silvenar avançait les yeux ouverts dans Val-boisé. Son cœur, arraché de ses apparences primates, n'était plus qu'un trou béant.

De la nature surgit une Bosmer à nulle autre pareille. Ses yeux étaient de flammes, sa chevelure de vent et de pluie, et tous ceux qui posaient le regard sur elle tremblaient de peur. Tous sauf le Silvenar.

Même si elle montrait les crocs, il ne recula pas d'un pas. Même si elle essayait de le perdre dans les taillis, les plantes s'écartaient pour le laisser passer. Elle laissa échapper un grognement, en proie à des désirs conflictuels, voulant à la fois partir et rester.

Dans une clairière ensoleillée, elle fit face au Silvenar et se jeta sur lui toutes griffes dehors. Il évitait ses coups, mais son sang coulait tout de même sur l'herbe, et les fleurs en pleurèrent. Une fois sa rage consumée, la Dame Verte finit par reculer et s'adressa au Silvenar.

« Pourquoi me suivez-vous Vous n'êtes pas des nôtres ! » Elle cracha au sol ses poings toujours serrés, tâchés de son sang.

« Mais je suis des vôtres », lui répondit tranquillement le Silvenar. « Venez, laissez-moi vous faire découvrir le chant vert. »

Touchée par la curiosité, la Dame Verte s'approcha du Silvenar. Ils restèrent longtemps à se contempler sans un mot, jusqu'à ce qu'ils s'unissent l'un à l'autre. La forêt frémit lorsque le corps et l'esprit ne firent plus qu'un.

Sous son toucher, elle vit la danse de la frondaison et de la feuille et découvrit les voies et les ruses de Val-boisé. Son vide la remplit de passion et, quant à lui, son désir indéfinissable s'évanouit.

Leur union dompta la nature tout en revigorant la verdure.