La restauration de Fort Deuil : Différence entre versions

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Si les fonds disponibles sont suffisants, je ne vois pas ce qui nous empêcherait d'occuper un Fort Deuil entièrement remis à neuf d'ici un an et demi. Pour la gloire de Mérunès Dagon !
 
Si les fonds disponibles sont suffisants, je ne vois pas ce qui nous empêcherait d'occuper un Fort Deuil entièrement remis à neuf d'ici un an et demi. Pour la gloire de Mérunès Dagon !
 
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Version du 27 novembre 2021 à 19:50

Média d'origine : TES Online - Blackwood

Par le dévastateur Idrian Volturno, printemps, 2E 580


Sur l'ordre du grand prêtre de l'Ordre de la Flamme éveillée, je me suis récemment rendu à Fort Deuil pour inspecter les vieilles fortifications. Ce site est idéal pour une base dans l'arrière-pays impérial, et son emplacement insulaire nous permettra d'écarter les curieux de notre travail. Voici mes recommandations.

D'abord, commençons par un peu d'histoire. Fort Deuil fut construit sur une île à l'embouchure de la rivière Poisson d'argent, entre 1E 2709 et 1E 2718, aux premiers jours du règne de l'empereur Réman Ier. Conçu comme protection de la côte est de la baie de Nibène contre les attaques venues du Trans-nibenais ou du marais noir, la forteresse s'avéra inutile avant même son achèvement. L'expansion rapide du Deuxième empire élimina tout risque qu'une flotte remonte la Nibène, et même les pillards argoniens les plus agressifs ne frappèrent jamais le cœur de l'Empire. En 1E 2900, le fort tomba principalement à l'abandon.

Au cours des trois siècles qui suivirent, les percepteurs et patrouilles de cités voisines utilisèrent parfois le fort impérial comme tour de garde pour combattre la contrebande et la piraterie locales. Mais personne ne fit d'effort pour entretenir la forteresse, qui tomba en ruines. Les murs et tours de pierre restent en bon état, mais la plupart des planchers et des charpentes sont irréparables, vu l'humidité qui règne sur la baie.

Mon plan de restauration est le suivant :

Phase I (2 mois)
J'ai appris que nous pouvons louer le fort à la Chambre des Légats, à condition qu'un noble propriétaire terrien accepte de subvenir au coût de son entretien. Nous n'avons donc besoin que d'un seigneur local coopératif qui pourrait vouloir organiser des « patrouilles anti-contrebande », en ajoutant quelques pots-de-vin bien placés auprès des bons responsables à Leyawiin. J'ai cru comprendre que notre grand prêtre se chargeait de cela.

Phase II (4 mois)
Réparations des quais et dragage du canal. En l'espèce, le fort n'est accessible que par un petit bateau, et il faut débarquer les pieds dans l'eau. Si nous voulons mener des réparations d'envergure, nous devons avoir des quais capables d'accueillir des barges chargées de poutres et de pierres. La main-d'œuvre est peu coûteuse à Bravil et Leyawiin. Il nous faudra aussi trouver des hébergements temporaires pour les ouvriers, mais des tentes ou des cabanes rudimentaires y suffiront.

Phase III (8 mois)
Réparations des fondations endommagées et étayage des murs. Le travail le plus difficile sera l'extension des caves sous la forteresse. On m'a informé que l'Ordre a besoin de place pour un projet spécial. Il faudra éliminer les maçons que nous ferons intervenir pour cette partie de la réhabilitation une fois leur tâche terminée. Nous devrions les engager dans des cités pour éviter les questions embarrassantes des représentants de l'ordre.

Phase IV (4 mois)
Reconstruction des planchers et des charpentes de tous les bâtiments. Ameublement de chaque partie selon les besoins. Des ouvriers locaux devraient suffire pour cela, même s'il faudra leur interdire le fort à proprement parler. Constitution des réserves et des armureries, suffisantes pour accueillir une garnison moyenne pendant jusqu'à trois mois. Bravil n'est pas loin, mais vu sa proximité à la Guerre des Trois étendards, nous ne pouvons pas compter sur cette ville pour nous ravitailler.

Si les fonds disponibles sont suffisants, je ne vois pas ce qui nous empêcherait d'occuper un Fort Deuil entièrement remis à neuf d'ici un an et demi. Pour la gloire de Mérunès Dagon !