La Troisième Porte : Différence entre versions

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<poem>
La troisième porte
 
 
 
Par Annanàr Ormë
 
 
 
 
 
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I.
 
I.
 
+
  Je vais parler d'Ellabeth, la reine de la hache,
 
+
  Qui pouvait abattre un orme de deux coups de hache.
 
+
  Elle pouvait détruire tout Val-Boisé pour s'amuser.
Je chante Ellabêth, la reine de la Hache,
+
  Alfhedil de Tel Aruhn l'avait éduquée.
 
+
  Il lui avait appris à frapper dans tous les sens,
Qui peut fendre un orme en deux coups de hache.
+
  À faire d'un coup de hache une élégante danse.
 
+
  Il lui avait montré les haches des Orques, dentelées,
Elle pourrait ravager Val-boisé pour la lune.
+
  Les haches de Fortdhiver, longues de six pieds,
 
+
  Celles des Elfes de l'Ouest, creuses et angulaires,
Elle a étudié auprès d'Alfhedil à Tel Aruhn.
+
  Qui sifflent lorsqu'elles plongent dans la chair.
 
+
  D'une hache simple, elle pouvait tuer deux ennemis.
Il lui enseigna les coups, les mouvements et les positions
+
  D'une double, elle en tuait dix sans souci.
 
+
  Pourtant, sa place dans la légende est très liée
Pour que ses gestes soient une danse qui fasse impression.
+
  À l'homme qui lui brisa le coeur sans regret.
 
 
Il lui apprit la hache acérée des Orques sévères,
 
 
 
La hache de deux mètres appréciée à Fortdhiver,
 
 
 
La hache aux lames creuses des Elfes de l'ouest,
 
 
 
Qui siffle en mordant la chair à chaque geste.
 
 
 
Avec une hache à un tranchant, elle décapite deux hommes.
 
 
 
Avec une hache à deux tranchants, elle tue dix hommes.
 
 
 
Mais sa place dans les légendes, il se peut,
 
 
 
Ait à voir avec l'homme qui coupa son coeur en deux.
 
 
 
 
 
 
 
  
 
II.
 
II.
 
+
  Nienolas Ulwarth le Puissant, venu de Rose Noire,
 
+
  Un homme qui maniait la hache avec un grand art,
 
+
  Qui abattait les arbres plus vite qu'elle encore.
Niénolas Ulwarth le Puissant, qui venait de Rosenoire,
+
  Elle sut tout de suite que cet homme était en or.
 
+
  Lorsqu'elle lui avoua son amour, Nienolas rit.
Le seul pouvant battre Ellabêth aux coups de tranchoir,
+
  Il lui dit qu'il préférait sa hache et ses tueries.
 
+
  Et si cela ne suffisait pas à la convaincre de renoncer,
En une minute, elle abat cinquante arbres, lui cinquante-trois.
+
  Il lui parla d'une autre femme du nom de Lorinthyrae.
 
+
  La reine de la hache, ivre de rage,
Elle sentit alors qu'il était l'homme de son choix.
+
  Se mit à imaginer de véritables carnages.
 
+
  Méphala et Shéogorath lui donnèrent des idées
Niénolas se mit à rire, quand elle avoua son amour.
+
  Et elle y travailla sans relâche journée après journée.
 
+
  Une nuit, elle enleva sa rivale
Il dit qu'il préférait sa hache à l'amour.
+
  Et lui dit qu'elle était au plus mal.
 
 
Et si cela ne suffisait pas à assouvir ses désirs
 
 
 
Il y avait une autre femme, Lorinthyrae, à qui le dire.
 
 
 
La fureur s'empara de la vierge Ellabêth, la reine de la Hache,
 
 
 
Qui ne songea plus qu'à un chant de mort pour ce lâche.
 
 
 
Méphala et Shéogorath lui inspira une vengeance en rêve
 
 
 
Et durant des semaines, elle s'y employa dans trêve.
 
 
 
Dans le calme de la nuit, sa rivale elle enleva,
 
 
 
Qui doit choisir entre vie et trépas.
 
 
 
 
 
  
 
III.
 
III.
 
+
  Lorinthyrae se réveilla à la campagne, craignant d'être morte,
 
+
  Dans une pièce dotée seulement de trois portes.
 
+
  Ellabeth lui expliqua que derrière l'une des portes se trouvait
Lorinthyrae s'éveille dans un maison des landes mortes
+
  Leur amour à toutes les deux, Nienolas le bien nommé.
 
+
  Derrière la seconde se trouvait un démon,
Dans une salle où n'étaient que trois portes.
+
  Et derrière la troisième, la fin de la prison.
 
+
  Elle devait choisir une porte, et pour l'aider,
Ellabêth explique que derrière l'une d'elle la garce,
+
  Si elle tardait trop, la hache allait trancher.
 
+
  Lorinthyrae pleura, Ellabeth eut pitié d'elle,  
Trouvera Ellabêth et son amour le grand Niénolas.
+
  Et ouvrit la porte se trouvant à droite de la belle.
 
+
  Elle menait dehors, et en disparaissant dans la nuit,
Derrière la seconde guette un démon excité.
+
  Elle conseilla à Lorinthyrae de s'enfuir elle aussi.
 
+
  Lorinthyrae l'ignora, son courage ne l'abandonna pas.
Et derrière la troisième, la liberté.
+
  Nienolas se trouvait derrière la porte qu'elle poussa.
 
 
Elle doit choisir et pour l'aider à prendre sa décision
 
 
 
Si elle attend trop longtemps, la hache se chargera de la question.
 
 
 
Lorinthyrae pleure et Ellabêth se sent maladroite,
 
 
 
Elle ouvre alors la porte à sa droite.
 
 
 
Elle mène dans les landes et alors qu'elle disparaît,
 
 
 
Elle conseille de quitter la pièce à Lorinthyrae.
 
 
 
Lorinthyrae l'ignore et ne flanche pas.
 
 
 
Niénolas est derrière la première porte qu'elle ouvre d'un pas.
 
 
 
 
 
  
 
IV.
 
IV.
 +
  Ellabeth avait menti, il n'y avait pas de démon de quelque sorte.
 +
  La tête de Nienolas se trouvait derrière la troisième porte.</poem>
  
 
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[[Catégorie:Livres]]
 
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[[Catégorie:Poésie]]
Ellabêth avait menti, il n'y avait pas de démon vorace
 
 
 
Derrière la troisième porte, il n'y avait que le troisième tiers de Niénolas.
 

Version du 2 mars 2014 à 12:58

Média d'origine : TES 3 : Morrowind

Par Annanàr Ormë


I.
   Je vais parler d'Ellabeth, la reine de la hache,
   Qui pouvait abattre un orme de deux coups de hache.
   Elle pouvait détruire tout Val-Boisé pour s'amuser.
   Alfhedil de Tel Aruhn l'avait éduquée.
   Il lui avait appris à frapper dans tous les sens,
   À faire d'un coup de hache une élégante danse.
   Il lui avait montré les haches des Orques, dentelées,
   Les haches de Fortdhiver, longues de six pieds,
   Celles des Elfes de l'Ouest, creuses et angulaires,
   Qui sifflent lorsqu'elles plongent dans la chair.
   D'une hache simple, elle pouvait tuer deux ennemis.
   D'une double, elle en tuait dix sans souci.
   Pourtant, sa place dans la légende est très liée
   À l'homme qui lui brisa le coeur sans regret.

II.
   Nienolas Ulwarth le Puissant, venu de Rose Noire,
   Un homme qui maniait la hache avec un grand art,
   Qui abattait les arbres plus vite qu'elle encore.
   Elle sut tout de suite que cet homme était en or.
   Lorsqu'elle lui avoua son amour, Nienolas rit.
   Il lui dit qu'il préférait sa hache et ses tueries.
   Et si cela ne suffisait pas à la convaincre de renoncer,
   Il lui parla d'une autre femme du nom de Lorinthyrae.
   La reine de la hache, ivre de rage,
   Se mit à imaginer de véritables carnages.
   Méphala et Shéogorath lui donnèrent des idées
   Et elle y travailla sans relâche journée après journée.
   Une nuit, elle enleva sa rivale
   Et lui dit qu'elle était au plus mal.

III.
   Lorinthyrae se réveilla à la campagne, craignant d'être morte,
   Dans une pièce dotée seulement de trois portes.
   Ellabeth lui expliqua que derrière l'une des portes se trouvait
   Leur amour à toutes les deux, Nienolas le bien nommé.
   Derrière la seconde se trouvait un démon,
   Et derrière la troisième, la fin de la prison.
   Elle devait choisir une porte, et pour l'aider,
   Si elle tardait trop, la hache allait trancher.
   Lorinthyrae pleura, Ellabeth eut pitié d'elle,
   Et ouvrit la porte se trouvant à droite de la belle.
   Elle menait dehors, et en disparaissant dans la nuit,
   Elle conseilla à Lorinthyrae de s'enfuir elle aussi.
   Lorinthyrae l'ignora, son courage ne l'abandonna pas.
   Nienolas se trouvait derrière la porte qu'elle poussa.

IV.
   Ellabeth avait menti, il n'y avait pas de démon de quelque sorte.
   La tête de Nienolas se trouvait derrière la troisième porte.