L'apothicaire des îles

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES 4 : Oblivion

Par Cinda Amatius


Plein, plein de choses.

Des choses humides et d'autres sèches. Des choses tirées des plantes, des animaux, de la pierre et du ciel, des arbres, des hommes et de la mer.

Tant de belles choses pour faire des potions. Toutes là à disposition, n'attendant que d'être cueillies et utilisées. "Ecrasez-moi ! Prenez mon essence et transformez-moi en quelque chose de merveilleux !" me crient-elles.

J'ai dédié ma vie à découvrir tant de choses merveilleuses de Tamriel et, à présent, celles qui se situent au-delà. Le royaume du Dieu fou, dangereux et attirant, a tant de nouvelles choses à offrir que j'en ai tremblé d'excitation en en prenant conscience. Je m'arrête pour noter ce que j'ai trouvé afin de ne rien oublier dans les jours à venir, où je passerai mon temps à étudier, mixer et faire des découvertes.

L'apprenti découvrira que la moelle des massacreurs et les ailerons de scalons se combinent pour donner un poison mortel qui attaque le coeur lui-même et affecte la santé de ceux qui l'ingèrent. J'ai dû plonger bien des lames dans la chair humide et les ossements desséchés pour apprendre ceci, mais cette découverte me plaît.

Les tiges de feu et l'essence même des atronachs de chair peuvent être mixés même par un novice pour contrer ces dégâts, car on peut boire une potion obtenue à partir de ces deux éléments pour retrouver la santé. L'expert réalisera sans doute que plutôt que d'affronter lui-même ces monstruosités ambulantes, il est possible d'employer une gueule hurlante.

Pour la magie (et sans la magie, où serais-je aujourd'hui ?), l'ichor d'un élytra peut être mélangé avec l'atrophie de lune par un novice ou avec le crochet d'épine par un artisan. Aucun explorateur des Shivering Isles ne devrait s'y aventurer sans en profiter pour collecter ces ingrédients.

La langue du dévoreur, merveille anatomique s’il en est, peut être mangée pour guérir d'un empoisonnement ou mélangée à l'atrophie de lune pour guérir la maladie (quoique je ne peux m'empêcher de me demander quelle maladie pourrait être assez terrible pour risquer sa vie face à un dévoreur...).

J'ai eu la grande satisfaction de découvrir que pour l'expert en alchimie, l'écaille pourrie et le capuchon du ver peuvent être mélangés afin de paralyser les ennemis. Cela s'est avéré des plus utiles pour obtenir des ingrédients auprès des habitants les moins cordiaux de l'archipel.