Journal de Ralis Sedarys

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES 5 : Skyrim

Par Ralis Sedarys


Volume 19

Notre prochaine étape est Solstheim, où nous suivons de vagues rumeurs concernant ce Tertre de Kolbjorn. Mon client pense y trouver les Reliques d'Ahzidal. Je ne suis pas totalement convaincu, mais tant qu'il me paie convenablement, je creuse là où le vieux grincheux me le demande.

A priori, nous avons peu de chances de trouver quoi que ce soit. Je pensais avoir mal lu ma carte au début, mais j'ai fini par comprendre que les lieux étaient simplement recouverts de poussière. Enfin, je creuserai autant que possible, peut-être en demandant de l'aide aux autochtones. Je n'ai vu personne depuis que j'ai quitté Corberoc, mais je ne cesse d'entendre des conversations et des murmures autour de moi. Je vais les suivre et voir où ils me mènent.

Volume 20

Je sens que ces fouilles vont s'avérer particulièrement difficiles. Les ouvriers que j'ai embauchés à Corberoc prétendaient tous être des mineurs expérimentés, mais j'imagine qu'ils n'ont pas l'habitude de rencontrer des problèmes en creusant. Il faut être paré à toute éventualité dans un endroit pareil, on ne sait jamais ce qui peut y avoir été enterré.

Quoi qu'il en soit, nous avons subi de malheureuses pertes en tombant sur des morts... qui n'étaient pas vraiment morts. Les travaux ont dû être interrompus et j'attends maintenant que mon aimable partenaire trouve assez d'or pour engager des remplaçants. Je devrais peut-être faire payer leur place aux badauds qui viennent systématiquement se moquer de moi...

Volume 21

Mes "amis" invisibles continuent de se rapprocher. Il m'a fallu un certain temps pour comprendre qu'ils se cachaient, mais j'imagine que c'est par honte. Il faut être bien lâche pour passer son temps à remettre en question l'intégrité et les valeurs d'un homme. Ils pourraient au moins avoir la décence de me laisser dormir, mais non, ils me harcèlent même dans mes rêves.

Pour ce qui est des fouilles, nous sommes toujours ralentis par les occupants du tertre. J'espérais que les robustes habitants de cette île seraient capables de repousser quelques tas d'os, mais visiblement, je les ai surestimés. Je ne referai pas cette erreur.

Volume 22

Sans mon ami invisible pour m'apporter un peu de réconfort, j'aurais pris la fuite depuis longtemps. Je regrette de ne pas avoir compris plus tôt qu'il ne s'agissait pas d'un groupe, mais d'un maître unique aux aspects multiples. Il m'a permis de découvrir les secrets de ce tertre et je souhaite ardemment le rencontrer.

Ma compréhension de ce lieu est à présent si intuitive, si fondamentale que j'ai presque l'impression de l'avoir bâti moi-même. J'ai eu beau expliquer aux ouvriers comment utiliser les carreaux, ils sont trop effrayés ou trop maladroits pour marcher assez rapidement sur chaque carreau. Mais ce n'est pas un problème, le maître trouvera une solution.

Nous pourrons bientôt discuter de vive voix.

Volume 23

Le seigneur Ahzidal réclame plus de sang et je le lui donne volontiers. Les ouvriers ont des âmes assez pitoyables, il en faut donc parfois plusieurs pour obtenir l'effet désiré.

Je n'écrirai plus. C'est inutile. L'heure est venue de réveiller le maître et de lui offrir le destin qu'il mérite.