Journal décrépi du maître du Guet

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES Online


(De nombreuses entrées sont tâchées et illisibles.)

24 clairciel, 2E 442

Nous n’avons reçu aucun message depuis des mois, les chevaliers s’impatientent. Certains poussent les autres à abandonner le retranchement. J’ai déjà ordonné le châtiment de deux soldats pour sédition. Je crains que bientôt, les châtiments corporels ne suffisent plus.

2 ondepluie, 2E459

J’ai été forcé de faire pendre trois officiers subalternes pour tentative de mutinerie. Les réactions furent variables. Dans certains domaines, il y a un regain d’obéissance, mais le capitaine Retène était populaire. Je redoute que le prochain complot soit plus difficile à convenir. J’ai promu Gisbourne au rang d’intendant, et lui ai ordonné de mettre toutes les armes sous clef, jusqu'à ce que les éléments rebelles soient évincés. Toutes ces difficultés pourraient être dissipées par une simple missive de Daguefilante. Que les huit me viennent en aide. J’accomplirai mon devoir quoi qu’il m’en coûte.

12 semailles, 2E460

Gisbourne et moi avons un plan pour sauver le retranchement et le Guet blanc. J’ignore pourquoi je le couche sur papier. Peut-être pour rasséréner mon esprit coupable ? Si ce plan réussit, cela en vaudra la peine.

Gisbourne et son second ont fabriqué de faux documents. Le document est soi-disant de la main de l’héritier du roi Maxévian, et nous ordonne de rester ici indéfiniment. Cela pourrait bel et bien marcher. De nombreux soldats se sont marié en secret et se sont fait une vie ici. Certaines de leurs habitudes contreviennent au code militaire, mais je laisse faire. Mariages, enfants, confort, routine ... Ces choses enracinent les hommes et calme leur désir d’errance. Tant que la troupe demeure apte au combat et respecte la chaîne de commandement, je regarderai ailleurs.

5 primétoile, 2E471

J’écris ceci d’une main tremblante. L’heure de ma mort approche.

Gisbourne, le Guet (y compris ce journal) sera bientôt vôtre. Pendant des années, nous avons ramené ce régiment malade à la vie. Je suis persuadé qu’il prospérera sous votre commandement.

Continuez notre travail, transmettez nos traditions. Préservez la gloire de Taillemont et ne laissez point les Orques rebâtir. Ceci était, est et sera toujours notre serment. Veillez à ce qu’il soit respecté. Que les huit vous protègent, et notre Guet blanc.