Confessions d'un Dunmer amateur de skooma : Différence entre versions

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{{Book |sous titre= |auteur=Tilse Senda |date= |source=[[TES 3 : Morrowind]] |commentaire=Ce livre contient dans ''Morrowind'' un commentaire sur le récit. Ce commentaire n'apparait pas dans les jeux ultérieurs : ''Skyrim'' et ''TES Online''. La version de [[TES Online]] s'intitule "Confessions d'un consommateur de skooma", avec une traduction française différente.}}
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Rien ne parait plus insoutenable à un Dunmer que le spectacle désolant d'un autre Dunmer asservi par ce dérivé de sucrelune qu'est le "skooma". Et rien n'est plus déplaisant que d'écouter les récits que d'écouter les récits pathétiques d'humiliation et de dégradation qu'une victime de cette substance addictive peut raconter.
 
Rien ne parait plus insoutenable à un Dunmer que le spectacle désolant d'un autre Dunmer asservi par ce dérivé de sucrelune qu'est le "skooma". Et rien n'est plus déplaisant que d'écouter les récits que d'écouter les récits pathétiques d'humiliation et de dégradation qu'une victime de cette substance addictive peut raconter.
 
Dans ce cas, pourquoi diable m'évertué-je à vous faire le récit étendu et détaillé de mes vices et de mes peines ?
 
Dans ce cas, pourquoi diable m'évertué-je à vous faire le récit étendu et détaillé de mes vices et de mes peines ?

Version actuelle datée du 8 avril 2020 à 21:14

Média d'origine : Morrowind
Commentaire : Ce livre contient dans Morrowind un commentaire sur le récit. Ce commentaire n'apparait pas dans les jeux ultérieurs : Skyrim et TES Online. La version de TES Online s'intitule "Confessions d'un consommateur de skooma", avec une traduction française différente.

Par Tilse Senda


Rien ne parait plus insoutenable à un Dunmer que le spectacle désolant d'un autre Dunmer asservi par ce dérivé de sucrelune qu'est le "skooma". Et rien n'est plus déplaisant que d'écouter les récits que d'écouter les récits pathétiques d'humiliation et de dégradation qu'une victime de cette substance addictive peut raconter. Dans ce cas, pourquoi diable m'évertué-je à vous faire le récit étendu et détaillé de mes vices et de mes peines ?

Parce que j'espère qu'en vous racontant mon histoire, l'espoir de rédemption d'un état si pitoyable se répande plus largement. Et parce que j'espère que d'autres qui ont aussi sombré dans ce triste état d'addiction au skooma puissent ainsi entendre mon histoire, celle qui relate comment j'ai sombré dans le désespoir et comment je me suis une fois de plus retrouvé et libéré de mes propres chaînes.

Car tous les Khajiits savent bien, et sont tous censés savoir, que rien ne guérit une addiction au skooma : esclave du skooma un jour, esclave du skooma toujours. Cette idée fort répandue est donc considérée une vérité. Mais il n'en est rien et j'en suis la preuve vivante.

Il n'existe pas de remède miracle, pas de potion à ingurgiter. Il n'existe pas d'incantation magique qui vous libèrerait des frissons provoqués par le skooma qui parcourt vos veines.

Mais c'est en comprenant cette sensation, en acceptant notre désir profond pour elle et en refusant la honte du consommateur qui ne parvient pas à rejeter ce qui devient en fin de compte son seul réconfort et sa seule joie, c'est donc par la connaissance et la compréhension que la victime en arrive à devoir faire une choix, à séparer le désespoir de l'espoir.

En résumé, seuls le savoir et l'acceptation peuvent donner à l'esclave la clé de ses entraves et le libérer.


Le récit de Tilse Senda fait découvrir au lecteur son engouement initial pour le skouma, son obsession de l'extase, puis sa lente dégradation physique et mentale. Au fur et à mesure de l'histoire, elle montre au lecteur que le désespoir provient de la certitude inconsciente du drogué, que seul un individu fou ou désespéré peut tomber sous l'emprise du skouma et que, par conséquent, une telle personne ne peut accepter de renoncer aux délices du skouma. Tilse Sendas démontre que l'espoir de rédemption existe toutefois, à partir du moment où le drogué atteint le stade où il ne se méprise plus. Et, contre toutes les croyances actuelles, elle affirme qu'il n'est pas évident que le drogué doive absolument renoncer à la drogue mais que ce n'est qu'un des choix qui lui sont offerts. L'hypothèse de Tilse Senda selon laquelle la dépendance au skouma n'est pas nécessairement un signe de faiblesse morale ou personnelle est essentielle pour établir qu'un traitement est possible, mais elle n'est pas vraiment du goût des éléments conservateurs de la société dunmer.