Bref journal

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES 4 : Oblivion


J'ai décidé de commencer un nouveau journal aujourd'hui. Voilà quatre mois que je n'ai pas vu Ardwe, depuis qu'il a commencé à restaurer Ebrocca. Il a fini par me demander de le rejoindre jusqu'à ce qu'il ait fini son travail. Je sais que la mort de sa mère l'a terriblement affecté. Je suis heureuse qu'il m'ait permis de le retrouver, je pourrai ainsi l'encourager.

Mon cousin Garwedh aurait dû revenir d'Ebrocca le jour de mon départ, mais il a dû être retardé. J'aurais voulu lui demander l'état de la crypte au cas où j'aurais du matériel à apporter. Peu importe, je pourrai sûrement m'en occuper quand je serai arrivée.

Je suis très surprise des réalisations d'Ardwe. La crypte bien plus imposante que je l'imaginais. Je me suis aperçue que la mort de sa mère lui donnerait le titre de patriarche, mais je ne me doutais pas qu'il prendrait son rôle tellement au sérieux. Il estime qu'il est de son devoir d'ériger ce monument en l’honneur de sa famille. J'ai peur qu'il en oublie de pleurer sa mère, mais je suis très fière de ce qu'il a réalisé.

Il a dû se sentir tellement seul ici que je suis contente qu'il m'ait appelée. Il se plaint toujours que l’endroit lui semble vide. Qu’il doit être difficile de se donner tant de mal pour une chose qui ne sert que pour la mort et le deuil.

Aujourd'hui, on nous a livré un lit. J'imagine qu'Ardwe voulait me faire une surprise, ou du moins faire cesser mes récriminations concernant notre confort rudimentaire – dormir sur un sol en pierre avec un sac de couchage n'est pas des plus agréables – mais j'ai peur que ça ne crée un précédent. J'espérais que nous retournerions à New Sheoth avant son anniversaire le mois prochain.

Pourquoi ne sommes-nous pas rentrés ? Voilà des mois que je suis là et j'en ai assez du climat aride et de ces rochers abrupts qui nous entourent comme des murs. Voilà des semaines que je n'ai vu l'architecte, ni même entendu parler de lui. Même les bruits de la construction ont cessé, alors, pourquoi restons-nous ici ?

Je suis sûre qu'Ardwe écrit des lettres, mais il nie quand je le lui demande. Il y a deux nuits, j'ai entendu une voix appeler, ça venait d'en bas, ce n'était pas la voix grinçante de notre messager argonien habituel. S'il ne veut rien me dire, je vais fouiller dans ses tiroirs demain avant qu'il ne se réveille.