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Récit d'une citadine vivant chez les druides, par Parisse Ergalla
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J'ai grandi à Vastyr. Cette ville a toujours été ma maison. J'ai grandi au milieu des pierres, et j'avais des rues pour guider mes pas d'enfant. Mais comme tous les habitants de Vastyr, j'ai grandi bercée par les histoires des terres sauvages au-delà de nos murailles pour alimenter mon imagination. Vastyr n'est qu'une si petite portion de l'île, même si l'on a parfois l'impression qu'elle représente un monde tout entier. C'était mon impression. Et tout ce qui se trouvait au-dehors était un inconnu magique, dont les adultes ne parlaient qu'à mi-voix.
 
J'ai grandi à Vastyr. Cette ville a toujours été ma maison. J'ai grandi au milieu des pierres, et j'avais des rues pour guider mes pas d'enfant. Mais comme tous les habitants de Vastyr, j'ai grandi bercée par les histoires des terres sauvages au-delà de nos murailles pour alimenter mon imagination. Vastyr n'est qu'une si petite portion de l'île, même si l'on a parfois l'impression qu'elle représente un monde tout entier. C'était mon impression. Et tout ce qui se trouvait au-dehors était un inconnu magique, dont les adultes ne parlaient qu'à mi-voix.
  

Version actuelle datée du 15 novembre 2022 à 20:38

Média d'origine : TES Online - Firesong


Récit d'une citadine vivant chez les druides, par Parisse Ergalla

J'ai grandi à Vastyr. Cette ville a toujours été ma maison. J'ai grandi au milieu des pierres, et j'avais des rues pour guider mes pas d'enfant. Mais comme tous les habitants de Vastyr, j'ai grandi bercée par les histoires des terres sauvages au-delà de nos murailles pour alimenter mon imagination. Vastyr n'est qu'une si petite portion de l'île, même si l'on a parfois l'impression qu'elle représente un monde tout entier. C'était mon impression. Et tout ce qui se trouvait au-dehors était un inconnu magique, dont les adultes ne parlaient qu'à mi-voix.

J'étais plus fascinée par le reste de Galen que la plupart de mes compatriotes. Les histoires des druides me divertissaient toujours. Je finis par décider que ma place n'était pas dans la ville. Je devais vivre au milieu des collines, consacrée à la nature, comme les druides dans ces histoires, et comme les quelques druides que je croisais au quartier des Ronces. Mes parents supposèrent que c'était une lubie de jeune femme qui me passerait bientôt. Ils se trompaient.

Lorsque je passai mes dix-sept ans, je m'aventurai seule au-dehors, sans rien d'autre qu'un sac de provisions et ma canne de marche préférée. Je partis pour Brillelac, le campement des Lithérature au nord de la ville. J'avais compris que les Lithérature étaient les plus accueillants des Cercles, surtout envers ceux qui voulaient adopter le mode de vie des druides. J'avançai d'un pas confiant, prête à ce nouveau départ.

Les druides Lithérature furent aussi accueillants et bienveillants que les histoires l'avaient dit, et ils me donnèrent de suite un endroit où me reposer. La première nuit, les bruits de la nature m'empêchèrent de dormir, malgré la fatigue de ma route. J'entendais les cris de créatures que je ne reconnaissais pas, le bruissement des feuilles, la danse de l'eau. Le lendemain, en explorant les différents chemins qui traversaient et bordaient le campement, je tombai dans des feuilles qui firent naître de terribles irritations sur mes jambes. Le temps de me remettre, on me conseilla de manger pour recouvrer mes forces. Malheureusement, le régime d'un Lithérature ne me disait rien. Il y avait tant de goûts que j'ignorais, et toutes les textures me semblaient désagréables. Et je n'ai même pas parlé des insectes. Je crus qu'on me dévorait vivante. Il ne se passait pas un instant sans que je ne me gratte jusqu'au sang.

Après cinq jours à Brillelac, je décidai que j'en avais assez. Mes rêves de devenir la druidesse Parisse avaient été rapidement et efficacement écrasés par la terrifiante réalité de la nature. Heureusement, les druides Lithérature avec qui j'étais en contact restèrent toujours aussi compréhensifs. Ils m'assurèrent qu'il n'y avait pas de quoi avoir honte, même si je n'étais pas faite pour vivre dans la nature. Je rentrai à Vastyr affamée, épuisée, couverte de démangeaisons et tout à fait déçue. Et je n'en suis plus jamais partie.

Ce récit est important, pas seulement pour ma propre édification, mais pour les autres comme moi qui ont grandi en rêvant de la vie exotique des druides. Je suis heureuse d'avoir écouté le désir de la jeune femme que j'étais, et d'avoir exploré le monde hors des murailles de Vastyr. Même si l'adulte en moi a préféré retourner à l'abri derrière des murailles, j'ai au moins eu le courage d'essayer.