Un Impérial à la cour de Markarth

Média d'origine : TES Online - Markarth Par la consule Cardea, administratrice de l'ard Beaucoup de choses ont changé à Markarth depuis l'époque des Empereurs des Longères. Et pourtant, tant de choses sont restées les mêmes. J'ai été envoyée ici pour ma première affectation lorsque l'empereur Moricar a nommé Caddach gouverneur. La transition de Cyrodiil à Markarth ne fut pas le choc culturel que l'on attend souvent. La Crevasse est très différente, mais la ville elle-même s'était parée de certains conforts domestiques. On m'envoyait maintenir un semblant d'ordre, m'occuper des documents, de l'administration et des différentes tâches associées à la gouvernance d'un tel endroit. D'une certaine manière, c'est la raison même de ma présence qui m'a aidée à m'ajuster et à oublier le mal du pays. Markarth a toujours fait peser sur ses habitants une sorte de supériorité ancestrale qui fascine et dérange à la fois. La Crevasse a la réputation d'être sauvage, indisciplinée, mais Markarth conserve la structure méthodique des Dwemers. Ordonnée et précise, mais remplie peu à peu de gens qui sont tout le contraire. Si l'on m'avait dit que je tomberais suffisamment amoureuse de cet endroit pour y rester après la chute de l'Empire, j'aurais éclaté de rire. Mais c'est exactement ce qui s'est produit. Bien sûr, lorsque Caddach est devenu Ard Caddach, il m'a personnellement demandé de rester, et cela a beaucoup joué. Il est très difficile de lui refuser quoi que ce soit, et j'ai toujours été sensible aux compliments sur mes capacités administratives. C'est peut-être cela qui me fait tant apprécier les Crevassais. Beaucoup ne savent ni lire, ni écrire, et n'ont aucune envie d'apprendre. Cela me rend précieuse à leurs yeux, et c'est une sensation très agréable. Bien sûr, la vie d'une Impériale à Markarth présente son lot de complications. Tout le monde n'apprécie pas mon travail. Certains clans font à peine confiance à leurs propres membres, alors de là à accepter une telle différence… mon devoir est de tenir des archives, de leur parler pour aider à résoudre les différends, mais je pars parfois perdante dans ces discussions. On m'a menacée, humiliée et haïe. J'ai beau servir ici depuis des années, certains Crevassais n'accepteront jamais qu'une Impériale se mêle de leurs affaires. Mais j'aime cet endroit. J'aime le mélange étrange de personnalités et de clans que Markarth présente aujourd'hui. J'aime travailler avec Ard Caddach, et j'aime qu'on ait besoin de moi. Je pourrais surmonter n'importe quelle difficulté par dévouement pour ce lieu et ses habitants.