Les Brétons modernes : hommes ou Mers ?

Média d'origine : TES Online - Firesong Par l'historien de Vastyr Filibert Beauchamp L'histoire des Brétons est très compliquée, et a fait l'objet de copieux débats chez les érudits au fil des ans. Je suis sûr que l'on continuera d'en débattre longtemps après la publication de ce texte. Telle est la nature des mystères. La vieille discussion repose sur une seule question : que sont les Brétons, Hommes ou Mers ? La doxa est que nous, les Brétons, sommes un mélange des deux, mais les opinions diffèrent sur la moitié qui prend le dessus. Au fil de mes recherches, je me suis personnellement rallié tour à tour aux deux positions. J'ai affirmé la préséance du Mer, notre sang elfique, avec autant d'assurance que j'ai défendu notre nature humaine, pour me réveiller au lendemain habité de la certitude opposée ! Mais je pense que j'ai enfin et fermement décidé de quel côté je me trouvais… du côté des Mers ! Comment ai-je atteint cette conclusion ? Permettez que je vous l'explique. La théorie la plus largement acceptée sur l'origine des Brétons tourne autour du commerce entre les Nèdes et les Aldmers pendant l'ère Meréthique. Lorsque le Clan Direnni arriva sur Hauteroche, ils rencontrèrent nos ancêtres nèdes, notamment un groupe appelé les Druides de Galen, qui qui régnait sur la région via sa lignée de rois des druides. En appliquant ses lois, le Clan Direnni établit le système féodal qui perdure, quoique avec quelques changements, à notre époque actuelle. Les enfants des Dirennis et les Nèdes étaient considérés davantage Mers qu'hommes, sans toutefois l'être assez pour que leurs parents Dirennis les acceptent. La distinction leur interdisait d'être des Mers à part entière. Fort heureusement, elle ne les excluait pas de l'espace des hommes. Au contraire, elle semblait les élever. Ces enfants recevaient souvent des positions avantageuses dans la société nède, et ainsi fut fondée une communauté prospère. Ceux qui croient que les Brétons sont plus hommes que Mers attribuent ce distinguo au fait que nos ancêtres, bien qu'en position avantageuse, n'étaient autorisés à épouser que d'autres humains. Il est évident grâce aux textes, dessins et autres récits qu'au fil des ans, cela affecta notre lignée. Les traits physiques des Elfes, comme les oreilles pointues, les visages anguleux, les corps fins et les yeux si reconnaissables se diluèrent peu à peu. Je le comprends ! Il semble évident que le sang elfique ait été noyé au fil du temps, dissous comme une goutte de peinture dans une mare, en quelque sorte. Mais voici mon hypothèse : le simple fait que nous possédions un soupçon de lignée elfique prouve bel et bien qu'elle est encore vivace. De nombreux siècles nous séparent de nos premiers ancêtres brétons. Nos traits se sont humanisés au fil du temps, mais il est important de remarquer que nos aspects elfiques n'ont pas entièrement disparu. Après n'avoir été autorisés à avoir des enfants qu'avec des humains, dès l'origine du peuple bréton, nous ne devrions presque pus rie avoir d'elfique. Le fait que ces caractéristiques aient survécu aussi longtemps avec autant de certitude indique clairement la force de notre ascendance. Dans ce texte, j'aimerais suggérer que ce n'est pas une affaire de ratio, mais de puissance ! Au cours des vingt-trois chapitre qui viennent, j'expliquerai ma théorie en détail et exposerai les recherches que j'ai rassemblées de manière plus organisée.