De La Grande Bibliotheque de Tamriel
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Par le professeur Astinia Bincal, université de Gwylim, département d'anthropologie
Je ne ressens aucunement le besoin de faire remarquer à mes érudits que les chercheurs qui se penchent sur la culture argonienne se trouvent par treize à la douzaine. La manie récente qui pousse récemment notre communauté à dévoiler les « sombres secrets » de cette race bestiale des marais mène à des révélations aussi creuses que « Insectes croustillants et crètes humides – enquête sur les pratiques gustatives des Argoniens du sud. » Toutefois, lors d'un récent séjour au Bois noir, j'ai rencontré une tribu à la culture si distincte que je me suis senti obligé d'en garder la trace. Après que mon entourage eut généreusement éliminé plusieurs de ces Sul-Xans, je m'appropriai leurs effets personnels. Ce qui suit est une description des matériaux et méthodes de fabrication qui semblent propres à ce groupe.
- Haches
- Au bout de leur longue et fine hampe, chacune de ces armes affiche une lame en demi-lune comme je n'en avais jamais vue. De chaque côté de la lame, deux piques argentées saillent de manière menaçante. Mais elles ne sont pas simplement décoratives. Je les ai vu moi-même déchirer la peau de plusieurs gardes une fois que la lame avait failli les trancher en deux.
- Ceintures
- Construites en premier lieu de ce que je pense être un cuir de haj mota épais, les ceintures des Sul-Xans offrent un grand soutien lorsqu'on porte plusieurs armes lourdes. Les boucles semblent faites d'acier basique, mais l'iconographie gravée sur chacune doit demander un œil précis et une main assurée.
- Bottes
- Mes périples dans les marais me laissent malheureusement avec de la boue sur chaque endroit de ma personne, ce que je déplore au plus haut point. Imaginez donc ma surprise de voir que les Sul-Xans ont opté pour des chaussures ouvertes. Les griffes de la tribu sont peut-être particulièrement tranchantes ? Leur construction en cuir souple fournit un soutien impressionnant du mollet. Ils doivent trouver cela utile pour poursuivre des proies qui s'enfuient à grande vitesse.
- Arcs
- Notre groupe a rencontré un petit campement sul-xan, à notre grande surprise. Une fois que ces autochtones hostiles ont été mis hors d'état de nuire, j'ai découvert que leurs arcs sont encordés avec des tendons d'alit, étirés et séchés sur plusieurs étals d'os. La délicate courbure des branches de l'arc forme un contraste étonnant avec les ornements de métal de la poignée.
- Plastrons
- Rien d'étonnant à ce qu'un peuple aussi sauvage tienne à défendre les zones sensibles du corps. Même la plus légère de leurs armures comporte des plaques de métal pour couvrir la panse. Chaque élément est près du corps, pour ne pas s'accrocher dans la végétation pendant les combats ou déplacements. Les plaques en écailles sont couvertes de cuir sombre pour renforcer leur protection.
- Dagues
- Lorsqu'on me parle d'une dague, je pense à la lame de poche que je portais la première fois que suis sorti de chez moi. Pour les Sul-Xans, une dague est longue comme un croc de dragon. Quoique de construction basique, une simple lame d'acier sur une poignée en cuir, elles sont énormes.
- Gants
- Tout comme les bottes, les gants des Sul-Xans sont ouverts pour laisser les griffes libres. Les combattants ont ainsi toujours une dernière ligne de défense s'ils perdent une arme. Sur le haut du poignet et l'avant-bras, ils ont placé une épaisse armature de métal pour éviter au guerrier de perdre ses griffes.
- Casques
- Chaque couvre-chef comporte un masque de mort grimaçant taillé dans le jade. Si c'est à but d'intimidation, cela fonctionne. Certains ajoutent des cornes massives comme les pinces d'un grand crabe. À titre académique, j'ajouterai que lorsque je ferme les yeux, ce spectacle me hante encore.
- Jambières
- Esthétiquement simples, mais parfaites sur le plan fonctionnel. Ce cuir souple entoure la jambe tout en permettant une aisance de mouvements totale. Mais le renfort en métal terne contre le tibia protège des coups tranchants. J'imagine que les piques dressées sur les genoux peuvent également infliger des dégâts cruels pendant un combat.
- Masses
- L'imagination des Sul-Xans en matière de masse ne semble pas avoir dépassé le stade de « lourd et dur ». La tête est un cylindre épais de métal dense, peut-être de l'acier, avec des motifs décoratifs gravés. Les poignées sont simples mais comportent le même cercle de jade que les autres armes.
- Boucliers
- De tous les armements des Sul-Xans, ce sont leurs boucliers que j'apprécie le plus. Contrairement à l'apparence ovoïde de la plupart des autres cultures, les leurs sont très angulaires. Des entailles sur le côté permettent souvent d'appuyer leurs armes afin de piquer sans s'exposer à une contre-attaque. Et les détails décoratifs en jade montrent une sensibilité artistique que je n'aurais pas soupçonnée chez ces sauvages.
- Épaulières
- Inspirées par la gueule des bêtes sauvages des marais, les épaulières des Sul-Xan sont riches en piques mortelles. De large épines d'acier saillent de l'armure, non seulement pour la faire paraître plus grande, mais aussi pour servir de dernier recours en cas de lutte. L'une de ces piques a pénétré le crâne d'un de mes gardes et aussitôt prouvé son efficacité.
- Bâtons
- Bien qu'utilisés le plus souvent par des lanceurs de sorts, les longues piques dont ces bâtons sont dotés sont utiles au combat rapproché. La tête du bâton est décorée du même visage horrible que les masques. Ils représentent peut-être un ancêtre honoré ? Il me faudra un sujet vivant pour l'interroger.
- Épées
- Comme la plupart des armes des Sul-Xans, les épées sont simples mais mortelles. Leur lame est en acier épais, avec une légère courbure pour encourager la chair à se déchirer. Les pommeaux ont en bois noirci et enveloppés de cuir d'alit, avec un anneau de jade à la base.
|