Par Dreyla Indavel, Salles de la Fabrication
Il y a un Vehk de matière, si on a envie de fabriquer des armes et armures qui claquent, mais il y a des manières de tout assembler si on veut que ça marche bien. On utilise principale des bouts des factotums de « série D » mis au rebut, mais il y a aussi de la place pour des pièces de factotums modernes, et même de vieux machins dwemers. Voici mes conseils (et je sais de quoi je parle) :
- Haches
- Pour la lame, il faut un montant évasé numéro 5, voire deux pour le modèle à deux mains. La courbure du montant s'affûte à merveille, et ne s'émousse pas vite. Pour le manche, je conseille les essieux en molybdène légers et résistants des vieilles brouettes motorisées de classe T.
- Ceintures
- Pour une ceinture bien solide, trouvez la sangle élastique des pistons mécaniques à courroie, et garnissez-la d'une série de plaques rigides des vieux paniers de distribution des laminoirs. Vous aurez une ceinture assez solide pour y suspendre ce que vous voulez, y compris une masse en plomb.
- Bottes
- Lorsque vous travaillez dans un environnement plein d'objets métalliques denses qui passent leur temps à tomber, la coque à orteils qui protège le devant du pied est la partie la plus importante de la botte. Prenez quelques écopes de métabronze, détachez les poignées, retournez-les et montez-les sur des cnémides souples, et le tour est joué.
- Arcs
- Un ressort en flexacier tiré de la suspension d'un gyrochariot autonome fait un arc refabriqué parfait, une fois qu'on usine une poignée au milieu et qu'on double les branches avec des montants à étagères de Seht. Un étui à tuteurs s'adapte facilement en carquois.
- Plastrons
- Les meilleures cuirasses refabriquées sont produites à partir de torses de Factotum de série D, dont on retire les servomoteurs et où on ajoute des gilets en duratisse sur le côté, pour que l'on puisse les enfiler. Pas la peine d'ajouter des embossements sur l'extérieur, ils y sont déjà !
- Dagues
- Si vous trouvez que nos dagues ressemblent à des truelles de classe J rallongées, affûtées et retaillées, eh bien, vous avez l'œil ! Vous pouvez chercher une meilleure lame si vous voulez, mais, j'ai trois brouettes motorisées de truelles qui rouillent dans mon entrepôt, alors autant qu'elles servent.
- Gants
- Pour les parties flexibles des gants refabriqués, nous réutilisons le tissu de duratisse assez doux utilisé pour les sacs de détritus du Terminal Ventral, puis nous le clouons avec des synchro-disques trouvés dans les décharges métalliques derrière les Salles de la Fabrication. Pour une armure plus lourde, rajoutez des disques.
- Casques
- Les casques sont difficiles à refabriquer, généralement parce qu'il n'y a que des têtes qui ont une forme de tête. Donc, nous réutilisons de vraies têtes de Factotums et d'assemblages dwemers. Je vous mets au défi de trouver un casque plus solide ou plus résistant !
- Jambières
- Les armures de jambe, et d'ailleurs les manches de cuirasse, sont faites en tuyaux et canalisations dwemers coupées et ébarbées aux mensurations humaines. Après tout, les bras et les jambes, ce ne sont que des cylindres articulés, non ? Quand on sait ce qu'on fait, la conversion est facile.
- Masses
- Trouvez un ascenseur hors service (ou mettez-le vous-même hors service) , si vous ouvrez la colonne du contrepoids, vous trouverez des câbles garnis de poids oblongs, d'un métal que j'appelle le « lourdingium » (c'est une blague de forge, n'wah). Avec un peu de travail, ces poids font une tête parfaite pour des marteaux de guerre.
- Boucliers
- À un moment de notre Première Ère, le seigneur Seht a dû trouver un site de stockage de ces vieux assemblages de transport dwemer qu'on appelle les Tortues dwemers, et a rapporté des tas de pièces détachées. Nous avons de la chance, car si on ajoute des lanières au plastron d'une tortue dwemer, on obtient un excellent bouclier.
- Épaulières
- Les meilleures épaulières que vous trouverez sont faites en joints de tuyaux dwemers, ouverts et augmentés de montants et crêtes soudées. C'est le même principe que pour les jambes et bras refabriqués.
- Bâtons
- Nous avons appris il y a un moment que le meilleur point de focalisation pour un bourdon magique est la pierre d'âme d'un assemblage arachnéen (antique ou moderne). Bien sûr, ces pierres ne sont pas toujours faciles à trouver, mais l'élément poignée d'un carbonisateur de tranches de pain fonctionne presque aussi bien.
- Épées
- Comme vous l'aurez deviné en voyant nos dagues, les épées refabriquées sont également faites de truelles de classe J, mais en multiples : deux truelles pour une lame à une main, et trois pour une épée à deux mains. Le vrai problème étant de les souder sans faire de raccord, mais à température élevée, ces truelles fusionnent comme si elles n'attendaient que ça.
Mes enfants, vous venez me demander quelque chose de plus grand que la vie que vous avez reçue. Je vous ai promis un pouvoir qui dépassait votre imagination. Mon sang ne vous en a donné qu'un aperçu. Bientôt, je vous montrerai les sommets auxquels nous pouvons accéder. Il nous suffit de suivre le Dévoreur élu, pour capturer la plus grande proie que ce monde puisse nous offrir : un dragon. Pour préparer cette chasse, nous devons suivre les leçons de la Garde du dragon et nous équiper convenable. Voici comment se vêt un chasseur de dragon du Croc creux.
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