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Révision datée du 21 mars 2015 à 14:44 par Shadow she-wolf (discussion | contributions)
Numéro | Auteur | Texte |
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1 | Gavin Gavonne | Je m'appelle Gavin Gavonne. Merci de l'occasion que vous me donnez de travailler. J'espère que ces provisions vous seront utiles. PS : Ne vous inquiétez pas des taches de sang sur cette missive. Ma chute dans le précipice ne m'a pas occasionné de blessure grave, elle a été amortie par un épais buisson de ronces. |
2 | Gavin Gavonne | J'espère que ces ingrédients de cuisine vous parviendront rapidement. J'ai perdu mon chemin dans un marais étrange, et laissé une de mes chaussures dans la boue. L'oratoire le plus proche n'était qu'à quelques pas, mais c'était plus long à cloche-pied. |
3 | Gavin Gavonne | Je vous présente toutes mes excuses pour ce retard. Je voyage avec une caravane d'artistes, principalement féminins. Je n'ai guère l'habitude de fréquenter la gent féminine, ni de ses habitudes. Elles lèvent souvent les yeux au ciel, et s'étonnent fréquemment de mes propos. Je n'ai que récemment compris que cela vous laisse l'occasion de corriger vos propos. |
4 | Gavin Gavonne | Je me réjouis d'avoir retrouvé la civilisation. Je reviens à la ville comme j'ai fait mon entrée dans cette vie – humide, le ventre vide et le corps nu. Un conseil. Si vous jouez aux dés avec un Khajiit, ne pariez pas votre armure. Veuillez trouver vos ingrédients ci-joints. |
5 | Gavin Gavonne | J'espère que ces ingrédients vous parviendront rapidement. J'avais juré de ne pas retourner à cette caravane de jeu, mais c'est pourtant là que j'ai perdu toute ma solde. Je me devais pourtant d'y retourner, ne serait-ce que pour leur prouver qu'ils avaient tort, n'est-ce pas ? |
6 | Gavin Gavonne | Une fois de plus, mes biens et moi-même nous retrouvons à deux endroits différents. Cette fois, ce fut par l'entremise de bandits. Bah ! Comme disait mon grand-père : « Plus on en a, plus on en veut. Mais moins on en a, plus on a de choix ». J'en conclus que mon avenir m'offre des possibilités illimitées. |
7 | Gavin Gavonne | Bonjour, mon ami ! Voici votre livraison. J'y vois beaucoup plus clair depuis notre dernière correspondance. M'est avis que je le dois à mes méditations quotidiennes, pratique récente qui vaut largement mieux, je pense, que de rester assis à ne rien faire. |
8 | Gavin Gavonne | J'ai décidé que la méditation ne me convenait pas, et je lui ai préféré l'étude de la musique. J'ai rencontré un marchand orque spécialisé en instruments de musique de tout type. Lorsque je lui demandai conseil, il me vendit un instrument contondant, en m'assurant que les percussions étaient faites pour moi. J'étais en selle depuis une demi-journée lorsque sa facétie m'apparut. |
9 | Gavin Gavonne | J'espère que vous vous portez bien. J'ai fait l'acquisition d'une mandoline, et je tente d'en apprendre l'usage. J'ai d'ailleurs écrit ce jour une chanson sur des chats. C'était peut-être une erreur, puisque mon troisième couplet s'est fait écraser par un chariot. La prochaine fois, j'utiliserai du parchemin. |
10 | Gavin Gavonne | J'ai essuyé hier deux orages, puis un orage de grêle, qui est un peu comme de la pluie dure qui fait des bosses dans l'armure. Je suis toujours surpris quand il fait mauvais. Heureusement que je ne suis pas pessimiste, ce ne serait pas mon fort. |
11 | Gavin Gavonne | Tandis que je rassemblais les composantes pour cette livraison, j'ai réfléchi sur le sujet des papillons de nuit. Pourquoi cette proclivité nocturne ? Je n'avance pas qu'il s'agit de papillons vampires, mais j'emporte à présent des cure-dents supplémentaires, afin de ne pas prendre de risques. |
12 | Gavin Gavonne | Voici une nouvelle livraison de beaux et bons ingrédients. J'ai décidé de renoncer à la musique, peu de temps après qu'un Nordique ivre a brisé ma mandoline. Je cherche à présent un nouveau passe-temps. J'envisage de me pencher sur le jonglage, on m'a dit que c'était de la balle. Qu'en dites-vous ? |
13 | Gavin Gavonne | Ce qui m'horripile le plus, dans mes voyages en Tamriel, ce sont les moustiques qui ne cessent de bourdonner autour de mes oreilles et de me piquer. On m'a dit que ce bourdonnement est le chant romantique des mâles, mais que seules les femelles piquent, alors le silence commence à m'inquiéter plus que le reste ! |
14 | Gavin Gavonne | Voici votre livraison. Je vais à présent prendre un long bain chaud et me demander pourquoi l'on n'apprécie les voyages qu'a posteriori. |
15 | Gavin Gavonne | Veuillez trouver ci-joint votre livraison de ce jour. Il m'apparaît, dans mes voyages, que le reste de Tamriel est plein de ces gens que j'essaie d'ignorer chez moi. Et le pire, c'est que dans leur pays, c'est moi qui qu'on considère en touriste. |
16 | Gavin Gavonne | La semaine dernière, un marchand Baandari m'a appris un peu de khajiit. J'espérais que cela s'avérerait utile, mais pour l'heure, je n'ai pas réussi à leur faire comprendre leur propre langue. Ces gens-là n'ont-ils donc pas d'écoles ? Quoi qu'il en soit, voici votre livraison. |
17 | Gavin Gavonne | Veuillez excuser l'arrivée tardive de cet envoi. Je me suis cassé le bras en deux endroits, ce pour quoi j'ai dû consulter un guérisseur. Il m'a déconseillé de retourner à ces deux endroits-là. |
18 | Gavin Gavonne | J'ai demandé à un sage de m'expliquer absolument tout. Il a répondu : « Les êtres insignifiants se mêlent de leurs affaires, ignorant qu'un être divin pourrait les tuer d'un simple geste ». Je lui ai demandé, « C'est donc cela la signification de tout ? ». « Pardon », m'a-t-il dit « J'ai cru que vous me demandiez comment écraser un pou ». « Ce n'est pas grave », lui ai-je dit, « Les pous m'intéressent aussi ». |
19 | Gavin Gavonne | On dirait que je croise trop souvent des loups affamés lors de mes voyages. Ils m'attaquent rarement à vue, mais s'ils veulent vous rattraper et vous dévorer, ils en sont plus que capables. J'ai cru comprendre que cela n'arrivait pas fréquemment, mais – et l'on m'assure que c'est une notion essentielle à retenir – il suffit d'une fois. |
20 | Gavin Gavonne | Voici une autre livraison. J'ai remarqué que les correspondances que je vous envoie semblent être la seule forme d'écriture à laquelle je m'adonne régulièrement, aussi ai-je décidé de tenir un journal personnel, afin d'y conserver mes pensées. Il se trouve que j'ai moins de pensées que je l'aurais imaginé. J'ai donc entrepris de dessiner. |
21 | Gavin Gavonne | Je n'ai jamais été porté sur la religion, mais je me rends depuis peu dans des autels et temples sur mon passage, afin de me cultiver quant aux faits religieux du reste de Tamriel. Après des semaines d'étude attentive, j'en suis arrivé à la conclusion que tout le monde semble adorer des dieux qui haïssent les mêmes peuples que leurs fidèles. C'est étrange. |
22 | Gavin Gavonne | Les pensées philosophiques semblent légion sur la route. Où que je me tourne, je ne vois qu'Ancres noires, je n'entends que les tambours de guerre. À chaque heure, l'avenir de Tamriel me semble plus sombre. Et si notre présent devenait l'avenir que je redoutais par le passé ? Ah oui, et j'ai bu, aussi. |
23 | Gavin Gavonne | En recueillant ses ingrédients, j'ai rencontré un prêtre de Stendarr. Il m'a dit que nous venons au monde pour aider autrui. Si cela est vrai, lui ai-je répondu, alors pourquoi les autres sont-ils là ? Il m'a donné un coup de pied dans le tibia. Dieu de la Clémence mon œil. |
24 | Gavin Gavonne | Je me suis abrité de la pluie dans une taverne, pour prendre un repas chaud. La nourriture était infecte, et les manières de la serveuse plus encore, mais peu m'importait. Au moins, je ne m'en suis pas voulu de ne pas avoir les moyens de laisser un pourboire. Voici votre livraison. |
25 | Gavin Gavonne | J'ai connu beaucoup de mésaventures sur la route, auprès de bandits, d'animaux féroces et de monstres en tous genres, et pourtant je ne change pas de métier. Pourquoi ? Je n'en sais trop rien. Je n'ai rien d'un héros, croyez-moi. Mais puisque la mort est inévitable, le jour où je mourrai sera comme tous les autres. Quoiqu'un peu plus court. |
26 | Gavin Gavonne | Voici vos provisions. Cette lettre sera brève, car j'ai attrapé un hoquet des plus agaçants. Afin de me faire peur, et ainsi soulager mon état, je compte entrer dans une crypte que l'on prétend hantée. Souhaitez-moi bonne chance. |
27 | Gavin Gavonne | Voici votre livraison. Mon hoquet ne retombe toujours pas. Il me complique la chasse, car les animaux m'entendent venir. La crypte était bien hantée, et j'ai à présent besoin d'un remède à mon hoquet et d'un pantalon propre. |
28 | Gavin Gavonne | Je me demande d'où peut venir ce hoquet qui n'en finit plus, car assurément, nul n'a jamais souffert aussi longtemps que moi. J'ai essayé de respirer dans un sac, de manger une cuillerée de miel, de boire du jus de concombres confits, de tirer sur ma langue, et de me suspendre la tête en bas. Rien de tout cela n'y fait. Je vais peut-être demander conseil à un mage. |
29 | Gavin Gavonne | Je fais des prodiges à la chasse. Le mage a guéri mon hoquet, mais n'a pas pu ramener mes oreilles à leur taille d'origine. En contrepartie, j'ai l'ouïe plus fine que jamais. |
30 | Gavin Gavonne | Je fais route avec un Nordique. Nous nous sommes rendus dans une taverne, et une mouche s'est posée dans ma chope. Je l'en ai sortie pour finir mon verre. Puis une mouche est tombée dans le verre d'un Elfe des bois. Il l'a écartée, et a commandé un nouveau verre. Enfin, une mouche est tombée dans la chope du Nordique. Il l'a sortie de sa chope, l'a tenue au creux de sa paume et a crié « Recrache-moi ça tout de suite, sale horqueur cupide ! ». |
31 | Gavin Gavonne | Aujourd'hui, Clavicus Vil est apparu et nous a accordé trois souhaits. Le Nordique a crié « De l'hydromel ! » et une grosse chope est apparue. Dès qu'il l'eut vidée, elle se remplit. « Par les os de Shor, c'est fantastique ! » s'exclama-t-il. Vile sourit. « Il vous reste deux souhaits. » « Eh bien », dit le Nordique, « Donnez-moi deux autres chopes ! ». Je me pose des questions sur son sens des priorités. |
32 | Gavin Gavonne | Je vais vous faire part de quelque illumination qui m'est venue lors de mes voyages : malgré toutes les insistances de votre compagnon ivre, il ne faut jamais, en aucun cas, agiter les bras devant un loup-garou et dire « Il ne me voit pas, il est dans la lune. » |
33 | Gavin Gavonne | Le Nordique et moi ne voyageons plus ensemble. Nous buvions, et il a raconté une plaisanterie sur les Brétons, à laquelle j'ai ri poliment. Puis j'ai demandé, « Quelle est la différence entre un mariage nordique et un enterrement nordique ? ». « Je ne sais pas » dit-il. Je lui ai alors dit, « Un Nordique de moins ! ». Le guérisseur m'a dit que la fracture était nette et que mon bras devrait être guéri d'ici deux semaines. |
34 | Gavin Gavonne | Mon ami, j'ai d'excellentes nouvelles ! Je suis amoureux ! C'est une charmante créature, élégante et raffinée, pleine d'émotions et d'honnêteté, et elle a des yeux d'un bleu incroyable. Je vais peut-être lui demander sa main dès ce soir. Vous trouverez ci-joint une sélection d'ingrédients de qualité. |
35 | Gavin Gavonne | Je suis parvenu à trouver des ingrédients à vous envoyer, mais j'ai le cœur lourd. Au matin, la jeune merveille dont j'avais demandé la main était introuvable. Je crains qu'elle n'ait été enlevée en pleine nuit par les mêmes ruffians qui ont emporté ma bourse. Je ne trouverai nul repos avant de l'avoir libérée ! |
36 | Gavin Gavonne | J'ai enfin retrouvé mon aimée, dans un établissement de mauvaise réputation. Elle n'était pas la jeune créature diaphane que je me rappelais, et aussitôt, les sages paroles que ma chère mère me tint il y a tant d'années me revinrent en mémoire. « Tu ne devrais pas ramasser ça », m'avait-t-elle dit, « On ne sait jamais où ça a traîné ». |
37 | Gavin Gavonne | Voici vos ingrédients. Je ne sais plus si je vous l'ai déjà dit, mais j'apprécie la confiance que vous continuez de me témoigner. Je n'ai jamais eu d'emploi plus agréable que celui-ci. On me paie juste assez pour que je reste, et je travaille juste assez pour ne pas me faire congédier. |
38 | Gavin Gavonne | J'essaie de varier la nature de vos ingrédients, tout en maintenant une certaine quantité. À cette fin, j'essaie de pêcher plus fréquemment. Je trouve cela très relaxant, et c'est une excellente excuse pour boire alors qu'il fait encore jour. |
39 | Gavin Gavonne | J'aime pêcher. Je n'y ai guère de talent, mais cela me laisse le temps de réfléchir. Après un certain temps et une certaine quantité d'hydromel, je me sens venir une certaine complicité avec ces étranges créatures à branchies. Dès que nous ouvrons la bouche, les ennuis nous guettent. |
40 | Gavin Gavonne | Mes expéditions de pêche n'ont connu qu'un succès marginal. Récemment, j'ai rencontré un Argonien facétieux qui m'a dit qu'un pêcheur, c'est quelqu'un qui surveille sa ligne pour pouvoir manger. Je devrais chasser plus souvent. |
41 | Gavin Gavonne | Pardonnez le retard de ces ingrédients. Je suis bien mal à l'aise, aujourd'hui. Je suis allé dans les bois soulager un besoin naturel, et me suis essuyé avec une poignée de feuilles. C'était une petite plante verte et luisante, à trois feuilles. Je rougis à présent de cette décision. |
42 | Gavin Gavonne | Je suis toujours étonné du nombre de livres que les gens laissent traîner en tous lieux. La plupart de ceux que j'ai trouvés étaient des œuvres d'érudition et d'histoire arides, mais j'ai trouvé aujourd'hui une œuvre de fiction qui m'intrigue. Elle s'intitule « La femme de chambre argonienne ». Je vais rester à la maison commune ce soir et lire dans mon lit. |
43 | Gavin Gavonne | Voici votre livraison. « La femme de chambre argonienne » est un chef-d'œuvre. Un véritable classique qui survivra au passage des ans. Je me demande s'il y a une suite. Il reste tant de questions sans réponses. |
44 | Gavin Gavonne | Je n'emporte jamais assez de croissants. |
45 | Gavin Gavonne | La nuit dernière, j'ai croisé un groupe de fêtards qui m'ont accueilli comme s'ils m'avaient attendu. Ils m'ont donné une boisson forte et quelques tapes dans le dos, et nous nous sommes fort amusés. Je me suis éveillé avec un étrange tatouage. Il semble que je suis à présent membre d'une organisation confraternelle appelée la « Morag Tong ». Ils m'avaient l'air d'être de joyeux lurons. J'espère que je vais les revoir. |
46 | Gavin Gavonne | Voici vos provisions. Je ne sais ni comment ni pourquoi, mais il semble que je suis en train de me tailler une certaine réputation. Des inconnus m'adressent des clins d'œil, comme s'ils me connaissaient. Les marchands me consentent des remises. Je ne sais ce que j'ai fait pour mériter un tel respect, mais j'en suis honoré. Je me demande si mes amis de la Morag Tong y sont pour quelque chose ? |
47 | Gavin Gavonne | Un inconnu encapuchonné m'est apparu en pleine nuit. Je savais que je pouvais lui faire confiance, car il portait le même tatouage que moi. Il m'a parlé d'un habitant du village, et confié un parchemin dont il m'assurait que j'y trouverais la fenêtre par laquelle je pourrais « lui présenter les hommages de la Morag Tong ». En lieu et place, il portait le nom d'un certain Farfal. Je vais aller le voir. |
48 | Gavin Gavonne | Eh bien, cette appartenance à la Morag Tong continue de se montrer fructueuse ! Contrairement à ce qu'avait dit mon visiteur, ce Farfal ne m'a pas ouvert sa fenêtre, mais bien sa porte. Il m'a nourri, et m'a même remis une grosse somme d'or ! C'était un individu un peu étrange, agité d'un tic nerveux, mais très agréable. Vous trouverez vos ingrédients avec cette missive. |
49 | Gavin Gavonne | Une note rapide avec votre livraison de ce jour. Je dois me presser de quitter la zone, puisque j'ai découvert la véritable nature de la Morag Tong. Connaîtriez-vous une personne fiable et capable de retirer un tatouage ? |
50 | Gavin Gavonne | Aujourd'hui, j'ai découvert, après un pari, qu'il n'existe pas de manière simple de traire un Guar. Vos ingrédients de cuisine sont joints à ce message. |
51 | Gavin Gavonne | Voici votre livraison. Par hasard, auriez-vous des notions d'étiquette khajiiti ? Quelle est la réponse correcte lorsque votre hôte recrache une boule de poils durant le dîner ? |
52 | Gavin Gavonne | Mon dernier compagnon de route insistait pour voyager de nuit, ce qui était fort peu pratique et gênait mon cycle de sommeil. J'ai commencé à nourrir quelques soupçons lorsqu'il quittait la route pour partir chasser, et revenait des heures plus tard, les mains vides. Il jurait ses grands dieux qu'il ignorait tout des vampires, mais un matin, la lumière s'est faite. Avez-vous besoin de cendres de vampire ? |
53 | Gavin Gavonne | Aujourd'hui, j'ai vu une araignée si grosse et si velue qu'elle avait l'air de porter une peau de loup. Est-ce seulement possible ? Veuillez trouver vos ingrédients ci-joints. |
54 | Gavin Gavonne | Je me suis éveillé ce matin, triste de n'avoir pas vu ma merveilleuse famille depuis des années, mais je me suis senti mieux lorsqu'il m'est revenu en mémoire que je suis devenu aventurier précisément parce que je ne supporte pas ma merveilleuse famille. Surtout Alphonse. |
55 | Gavin Gavonne | Il se trouve que les Elfes Noirs sont des hôtes merveilleux, lorsqu'ils n'essaient pas de vous tuer. Vous trouverez ci-joints vos ingrédients. |
56 | Gavin Gavonne | Un marchand itinérant m'a vendu un bel élément d'armure, une spalière. Je ne sais pas s'il faut le mettre sur le genou ou le coude, et j'avais trop honte pour lui poser la question. J'en arrive rapidement à la conclusion que la vie serait plus simple si je cessais de vouloir comprendre les choses. Mais ce n'était vraiment pas cher. |
57 | Gavin Gavonne | J'ai vu mon premier Daedra. Je n'arrive plus à m'en sortir l'image de l'esprit. Pendant trois nuits durant, je n'ai pas fermé l'œil. Mais je me sens bien, pourtant. J'ai juste un peu la tête qui tourne. J'essaie de garder mon calme et la raison, alors quand les arbres me parlent, je ne leur réponds pas. |
58 | Gavin Gavonne | J'ai vendu la spalière et réalisé un joli petit bénéfice au passage, ce qui m'a permis d'engager les services d'un bon gros spadassin, au cas où je recroiserais d'autres de ces Daedra. Il a une grosse cicatrice, un bandeau sur l'œil, et il ne parle pas beaucoup. Il a dit que son nom était Sans Conséquence. Drôle de nom, vous ne trouvez pas ? Votre livraison est jointe. |
59 | Gavin Gavonne | Il se trouve que mon spadassin s'appelle Kull. Il ne parle pas beaucoup. Je lui ai demandé s'il avait une famille, il a répondu Morte. Et quand j'ai voulu savoir s'il était marié, il m'a dit « Deux fois. Mortes toutes les deux ». Je lui ai demandé s'il avait beaucoup d'amis, il m'a répondu « Personne à part vous ». Ça m'a rendu nerveux. Peut-être qu'il pense qu'un ami est juste un ennemi encore en vie. |
60 | Gavin Gavonne | Voici votre livraison. Rebondissement intéressant. Kull m'a sauvé la vie. Nous avons été attaqués par des pillards orques en maraude, et il les a abattus tous les six sans s'essouffler. C'est peut-être bien mon ami. |
61 | Gavin Gavonne | Aujourd'hui, Kull m'a dit qu'il repartait en ville pour apprendre l'art de l'arrangement floral. Il va me manquer, ce gros ours, mais chacun doit suivre son cœur. |
62 | Gavin Gavonne | J'adore Tamriel. Ce sont les habitants qui me dérangent. Voici votre livraison. |
63 | Gavin Gavonne | Encore une livraison plutôt maigre. Il a plu toute la nuit, la route est détrempée. Je ne sais pas si c'est l'habitude ou juste la résignation, mais ça me dérange moins qu'avant. Il faut dire que j'ai beaucoup bu. |
64 | Gavin Gavonne | Encore une échappée belle. Un groupe de gobelins assoiffés de sang est passé si près qu'ils ont failli trouver ma cachette. N'allez pas croire que j'aie peur de mourir. Mais j'aimerais être ailleurs le jour où ça arrivera. |
65 | Gavin Gavonne | Je voyage à nouveau avec une caravane, Baandari cette fois. Je pense que ces Khajiits ne m'aiment pas beaucoup. Je n'ai jamais aimé les chats, il faut dire. J'ai grandi avec des chiens. Et je sens que les Khajiits s'en rendent compte au premier coup d'œil. Un coup d'œil oblique, méfiant et sournois. Veuillez trouver vos provisions avec ce message. |
66 | Gavin Gavonne | Voici vos provisions. Je n'aime vraiment pas ces Khajiits. Ils sont insolents et grossiers, et n'apprécient pas mon raffinement. Aujourd'hui au déjeuner, j'ai essayé de nouer une certaine forme de camaraderie en les invitant à chanter une chanson paillarde. Mes invites ont été brutalement refusées. |
67 | Gavin Gavonne | L'un des Khajiits a glissé un lézard dans mon sac de couchage. Il est difficile de rire de ce genre de farce quand on a l'impression que l'univers vous en joue en permanence. Mais voici vos provisions. |
68 | Gavin Gavonne | J'espère que ces provisions vous trouveront en bonne forme. Les Khajiits m'ont donné une friandise appelée sucrelune, et je ne sens plus mes lèvres. |
69 | Gavin Gavonne | Après deux jours à n'avaler que de l'alcool et du sucrelune, je me suis éveillé pour constater que les Khajiits avaient repris la route pendant mon sommeil. Ils m'ont abandonné, et je ne trouve plus mon pantalon. |
70 | Gavin Gavonne | Les gardes de la ville m'ont arrêté et interrogé pendant des heures, tout cela parce que je me présentais sans pantalon. Ils ont fini par décider que j'étais inoffensif, et m'ont même donné une vieille paire de collants élimés. On doit être morndas. J'ai horreur des morndas. |
71 | Gavin Gavonne | Voici vos ingrédients. J'ai pris mon premier bain chaud depuis des mois. C'était merveilleusement relaxant, jusqu'à ce que je remarque que j'ai six orteils à un pied. J'ai paniqué, certain d'être la victime d'une terrible malédiction, et suis allé voir le meilleur et le plus coûteux des guérisseurs de la ville. Il s'avère que c'était simplement une ampoule. |
72 | Gavin Gavonne | Voici une autre livraison. Dure journée J'ai échappé de justesse à une nouvelle attaque de brigands. Malgré ce que les témoins pourraient vous dire, je n'ai pas comme un « lapin affolé ». Plutôt comme un noble lapin courageux, juste en retard à un rendez-vous. |
73 | Gavin Gavonne | J'espère qu'un jour, nous pourrons tous abandonner nos peurs et nos préjugés pour nous moquer des Nordiques. (Livraison jointe) |
74 | Gavin Gavonne | Voici votre livraison. Corrigez-moi si je me trompe, mais on dirait que tous les habitants de Tamriel ont de graves problèmes émotionnels. |
75 | Gavin Gavonne | Il paraît que vous affrontez les forces de Molag Bal. Vous savez, plus l'on me parle de lui, moins il me revient. Bonne chance ! Ingrédients joints. |
76 | Gavin Gavonne | Désolé, je ne me suis pas réveillé, ce matin. J'espère que ces ingrédients vous parviendront tout de même en temps et en heure. Parfois, je pense que la seule chose qui me retient d'accomplir de grandes choses, c'est… moi-même. |
77 | Gavin Gavonne | Voici vos ingrédients de cuisine. Quelle journée intéressante. J'ai participé à une rixe de taverne. Je lui ai donné un grand coup de menton dans le genou, et après, je lui ai mis plein de sang sur le poing, avec mon nez. Voilà qui lui apprendra. |
78 | Gavin Gavonne | Je vous écris depuis une taverne, où je philosophe en buvant de l'hydromel. Je ne trouverai sans doute jamais le véritable amour. Remarquez, le Khajiit édenté là-bas non plus. Ni la dame avec la moustache. Et certainement pas ceux qui sont à la table numéro trois. |
79 | Gavin Gavonne | Voici votre nouvelle livraison. J'ai rencontré une certaine Helga, et nous avons brûlé toute la nuit dans les flammes de la passion. À notre réveil, je l'ai regardée à la lumière du petit jour, et les yeux dans les yeux, elle m'a confié vouloir se marier. J'espère qu'elle trouvera quelqu'un de bien. |
80 | Gavin Gavonne | Vos ingrédients de cuisine sont ici. J'ai plein de nouvelles. Je viens de recevoir une lettre de mon frère Alphonse. Apparemment, on l'a jeté dans les cachots du prince pour un crime qu'il n'a pas commis. Il n'a pas couru assez vite. |
81 | Gavin Gavonne | Alors que j'allais vous expédier ceci, j'ai remarqué qu'un garde de la ville me suivait. Lorsque je l'en ai accusé, il m'a traité de paranoïaque. C'est impossible. Je suis l'inverse d'un paranoïaque. J'ai la délirante certitude que les gens m'apprécient. |
82 | Gavin Gavonne | Voici vos provisions. Rien n'est fait, mais j'envisage de m'engager dans l'armée, afin de soutenir l'effort de guerre de notre Alliance à (Aucune suggestion). Je vous préviendrai dès que possible, afin que vous puissiez me remplacer. |
83 | Gavin Gavonne | Veuillez ignorer ma missive précédente. J'ai décidé de ne pas rejoindre l'armée à Cyrodiil. Je reste ferme dans mes convictions, mais j'ai décidé qu'il serait peu avisé de mourir pour elles, car qui sait, je pourrais avoir tort. Vos ingrédients accompagnent ce message. |
84 | Gavin Gavonne | Je me réjouis d'avoir continué de travailler pour votre compte. Vous êtes un employeur des plus généreux. On dit que l'argent ne fait pas le bonheur, mais si j'en économise assez, je suis sûr de trouver l'artisan qui en sera capable. Voici vos ingrédients. |
85 | Gavin Gavonne | Je quitterai la ville dès que j'aurai expédié ce paquet. Elle regorge de criminels et de voleurs. Les ruelles sont si dangereuses qu'on pourrait se faire poignarder pendant qu'on se fait poignarder. Je dois filer, on me poursuit. |
86 | Gavin Gavonne | Pardon si cette livraison vous parvient avec quelque retard. Je me suis perdu dans les bois la semaine dernière, et j'ai dû m'orienter grâce aux étoiles, ce qui m'a fait me perdre encore plus au nord. |
87 | Gavin Gavonne | Voici vos ingrédients. Hier, je chassais à proximité du village où j'ai grandi. Je me suis arrêté pour rendre visite à ma mère. Elle a passé un très bon moment. |
88 | Gavin Gavonne | Me voici de retour en ville. J'ai horreur des citadins. Je sens qu'ils me jugent rien qu'en me regardant. Voici vos ingrédients. |
89 | Gavin Gavonne | Voici votre livraison. J'espère qu'elle vous satisfera. J'ai décidé de dépenser une partie de mes économies pour m'acheter de meilleures armes, pour la chasse et ma propre défense. J'ai une nouvelle épée à deux mains et un arc robuste. J'ai aussi un nouveau couteau, au cas où cette histoire de gâteau ne serait pas un mensonge. |
90 | Gavin Gavonne | J'ai encore trouvé un lézard dans mon sac de couchage. J'ai horreur des lézards. Ils me flanquent la pétoche, surtout les caméléons. Quand on y réfléchit, on ne sait jamais combien on peut avoir de caméléons juste à côté de soi. Voici vos ingrédients. |
91 | Gavin Gavonne | J'ai un ongle incarné au pied, et un gros bouton sur le nez. Et il se met à pleuvoir. Et une des coutures de mon sac à dos a lâché. Quand j'ai dit « Est-ce que cette journée pourrait être pire ? », ce n'était qu'une question rhétorique, pas un défi lancé aux Divins. |
92 | Gavin Gavonne | Voici vos ingrédients. Je ne sais pas pourquoi, mais je semble attirer les compagnons de voyage qui parlent sans discontinuer. Et tout du long, je n'attends qu'une chose : qu'ils arrêtent de parler pour que je puisse leur raconter ma propre histoire, qui est non seulement meilleure, mais parle en plus directement de moi. |
93 | Gavin Gavonne | En entrant dans la ville pour vous adresser vos ingrédients, j'ai remarqué une quantité inhabituelle de politiciens dans la ville. C'est peut-être lié à la guerre en Cyrodiil. Les politiciens sont faciles à identifier : aucun arracheur de dents n'exerce en pleine rue. |
94 | Gavin Gavonne | J'ai acheté un livre sur les herbes rares, dans l'espoir d'améliorer la qualité des ingrédients que je recueille pour vous. Ce livre est assez technique. Avant de le lire, les herbes rares me laissaient perplexe. Je reste perplexe, mais à un niveau bien plus élevé. |
95 | Gavin Gavonne | Voici vos ingrédients. Je suis stupéfait que vous parveniez à créer des mets succulents à partir de substances aussi simples. La cuisine est aussi mystérieuse à mes yeux que l'alchimie. Je n'ai jamais eu de denrées de qualité, dans mon enfance. Ma mère ne cuisine pas, elle brûle. |
96 | Gavin Gavonne | Il m'apparaît que la collecte que je pratique pour votre compte n'occupe que la moitié de ma journée. Cela signifie que je ne suis pleinement employé que la moitié du temps, et donc que je suis partiellement sans-emploi. Ce qui explique que je suis généralement ivre vers le milieu de l'après midi. C'est le milieu de l'après-midi, au cas où vous auriez un doute. |
97 | Gavin Gavonne | Voici vos ingrédients. Je me demande si vous avez déjà essayé de cuisiner avec du vin ? Je trouve le résultat très plaisant. On m'a même dit que certaines personnes en mettent dans le plat qu'ils préparent. |
98 | Gavin Gavonne | J'ai croisé Helga, la femme qui avait partagé mon lit il y a un moment, et nous avons à nouveau passé la nuit ensemble. Elle est un peu comme un âne : on monte dessus parce que c'est pratique dans certains cas, mais on ne le crie pas sur tous les toits. |
99 | Gavin Gavonne | J'aimerais avoir les moyens de m'offrir un cheval. J'imagine que le plus agréable, quand on voyage à cheval, c'est qu'on ne met plus le pied dans ce que les autres chevaux ont semé sur la route avant vous. |
100 | Gavin Gavonne | Voici vos ingrédients de cuisine. J'espère qu'ils vous seront utiles. |
101 | Nonette Gavonne | Bonjour, j'espère que vous vous portez bien. Je me nomme Nonette Gavonne. Mon cher neveu Gavin a eu une malheureuse… aventure avec une servante argonienne. On m'a dit qu'il serait alité plusieurs mois. Notre famille m'a demandé de récupérer son contrat et j'espère vous porter entière satisfaction. |
102 | Nonette Gavonne | Veuillez trouver vos provisions avec ce courrier et m'excuser pour la gêne occasionnée. Gavin était bien plus occupé à prendre des notes sur les maisons de basse réputation et la qualité des bières dans les tavernes que sur les lieux où trouver des vivres. Ah, Helga… quel chenapan ! |
103 | Nonette Gavonne | S'accoutumer à la vie de vagabond n'a pas été chose facile. Ne vous méprenez pas. J'aime chasser, glaner et dépecer les bêtes, mais cela m'a rappelé combien il est difficile de trouver une tasse de thé digne de ce nom. |
104 | Nonette Gavonne | Après une nuit passée dans la forêt, atteindre Daguefilante fut un réel soulagement. Un bon bain et une couche confortable valent tout l'or du monde. Le lendemain, j'ai trouvé un homme assassiné. À l'heure où je vous écris, la garde interroge tous les occupants de l'auberge. J'espère que ces provisions vous parviendront. |
105 | Nonette Gavonne | La situation est de plus en plus troublante. L'homme retrouvé assassiné n'était autre qu'un comte de la cour du roi Casimir. Ses quatre filles étaient présentes sur les lieux du crime. Toutes relatent une version différente des faits. |
106 | Nonette Gavonne | Mon flair pour les plantes rares et les intrigues ne m'a pas trompée. Je me suis rendue utile auprès des enquêteurs de la garde et j'ai également pu rassembler quelques provisions pour vous. En outre, je crois savoir ce qui est arrivé au comte ! |
107 | Nonette Gavonne | J'avais raison ! Deux des filles du comte ont assassiné le vieil homme pour s'emparer de ses richesses. Vous auriez dû voir leurs mines déconfites lorsque je les ai dénoncées à la garde. Quelle aventure ! Il me tarde de reprendre la route. |
108 | Nonette Gavonne | J'ai repris la route et je profite de l'air frais. J'espère que les provisions que je vous ai fait parvenir répondent à vos attentes. C'est curieux comme les mets les plus délicats proviennent des endroits les plus sordides. La chair des animaux est un véritable régal. |
109 | Nonette Gavonne | J'ai appris à mes dépens que la route n'est pas sans danger. Hier, j'ai été menacée par un brigand qui en avait après votre dernière commande. Fort heureusement, c'était l'heure du thé et il m'a suffi de l'ébouillanter pour le mettre en déroute. Je lui ai ensuite asséné un violent coup de canne avant de l'abandonner à son sort dans un bosquet. |
110 | Nonette Gavonne | Suite à la mésaventure de l'autre jour, j'ai fait la découverte d'une cascade d'eau providentielle. Des Argoniens s'y baignaient aussi, glissant et sautant du haut des chutes, plongeant dans le lit de la rivière et nageant avec leurs queues. N'ayant pas de queue moi-même, je ne peux qu'imaginer ce que cela fait, mais cela semble très utile… tant que vous ne portez pas de braies. |
111 | Nonette Gavonne | Voici les dernières provisions. J'espère que vous vous portez bien. J'ai attrapé froid suite aux averses des derniers jours et je vous écris, blottie au coin du feu. J'ai fait bouillir un bol de riz de sel sur des pierres chaudes. On ne peut pas dire que l'odeur soit des plus appétissantes, mais j'en ai vu d'autres. |
112 | Nonette Gavonne | Le riz de sel était infect, mais il m'a remise d'aplomb et me revoilà sur la route. Marcher fièrement sous le soleil me ramène à mes jeunes années. J'espère que vous apprécierez ces dernières provisions. Ce sont des produits de qualité. Je ne suis pas peu fière de moi. |
113 | Nonette Gavonne | J'ai rencontré un étrange petit Elfe des bois dans une taverne la nuit dernière. Il était plutôt sympathique, quoiqu'ayant des goûts douteux en matière d'alcool. Il m'a fait boire du rotmeth. Une sorte de bière brassée avec une viande d'origine inconnue. Il m'a fallu quelques gorgées pour m'y faire, mais vous savez quoi ? J'adore ça ! Hmm ! |
114 | Nonette Gavonne | J'ai passé les derniers jours en compagnie d'une bande d'aventuriers. Comme c'est agréable d'avoir des compagnons de voyage ! Il semblerait qu'ils projettent d'explorer une petite grotte voisine et ils veulent que je les accompagne. Ils disent que l'endroit regorge de trésors. Comme c'est excitant ! |
115 | Nonette Gavonne | C'était formidable ! N'avez-vous jamais vu un gobelin ? Ce sont d'étranges petites créatures teigneuses et crasseuses, grossièrement vêtues. À dire vrai, elles me rappellent un peu Gavin et ses frères lorsqu'ils étaient plus jeunes. |
116 | Nonette Gavonne | Voici les dernières provisions. J'espère que vous vous portez bien. Certaines d'entre elles proviennent de la grotte que j'ai explorée avec mes nouveaux amis. Nous sommes tombés sur une caverne remplie de squelettes fringants. Je suis loin d'être experte en la matière, mais je croyais que les morts… Eh bien, qu'ils restaient dans leurs tombes ! |
117 | Nonette Gavonne | C'était vivifiant ! Je vous écris depuis ma baignoire où je me délasse et soigne mes contusions. Je ne suis pas certaine de vouloir retenter l'expérience de si tôt, mais mes compagnons sont repartis avec un joli trésor. Un masque, semble-t-il. J'espère qu'ils en tireront un bon prix dans une grande ville. |
118 | Nonette Gavonne | Les provisions du jour ont été chèrement acquises. Aujourd'hui, j'ai rencontré un groupe d'hommes et de femmes étrangement vêtus au détour d'un bois. Ils étaient musclés et avaient les cheveux hirsutes. Une lueur étrange brillait dans leurs yeux. J'ai bredouillé quelques excuses avant de regagner la route en hâte. Pour rien au monde, je ne voudrais les croiser de nouveau. |
119 | Nonette Gavonne | Je dois bien travailler, car notre intermédiaire m'a donné une prime ! J'imagine que je dois répondre à vos attentes et je vous remercie pour l'éloge que vous avez pu faire de moi. J'espère que cette dernière livraison vous portera entière satisfaction. Les Huit vous gardent ! |
120 | Nonette Gavonne | J'ai décidé d'acheter de l'encre et du parchemin avec ma prime. J'ai vu des choses fascinantes au cours de mes voyages et je pense que les gens seront tout autant fascinés par mes rapports. Qui sait ? Peut-être la guilde des mages trouvera-t-elle un jour mes griffonnages dignes d'être publiés à Tamriel ! |
121 | Nonette Gavonne | Vous l'ignorez peut-être, mais nous autres intendants rencontrons de nouveaux contacts au hasard de nos voyages. Chercher des vivres dans la nature ne suffit pas. Il me faut régulièrement m'approvisionner dans les villes traversées pour honorer ma part du contrat. En d'autres termes, si d'aventure vous rencontrez un dénommé Najkeem, giflez-le de ma part. Il comprendra. |
122 | Nonette Gavonne | Je regarde le ciel ce soir et je jurerais que des étoiles ont disparu. C'est très curieux. Il me semble bien que certains points lumineux d'une partie du ciel ne sont plus là. Mon esprit de vieille dame me joue probablement des tours. Qu'importe, cela me donne de quoi méditer sur ma couche de fortune. |
123 | Nonette Gavonne | Puissiez-vous vous régaler avec ces provisions ! À l'heure où je vous écris, je me demande dans quel genre d'aventure vous vous lancez. Peut-être rampez-vous dans des souterrains ou combattez-vous d'effroyables Daedra ? Je suis heureuse de ma petite vie bien tranquille. À mon âge, je ne pense pas être taillée pour le combat ! |
124 | Nonette Gavonne | Une lettre de Gavin m'attendait en ville l'autre jour. Son état semblait s'améliorer, mais la situation a l'air de s'être compliquée suite à une sombre affaire impliquant un vacher et un troubadour. Je vous épargne les détails, mais il semblerait que sa convalescence soit prolongée. |
125 | Nonette Gavonne | Je suis navrée pour le retard de cette livraison, mais j'ai été très prise par une mission délicate. Veuillez trouver vos provisions avec ce courrier. Je vous prie de m'excuser si certaines d'entre elles sont enduites de graisse de porc. |
126 | Nonette Gavonne | J'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai été engagée comme cuisinière d'un grand domaine. C'est une chance unique pour moi qui me permettra de vous fournir des vivres de meilleure qualité. Tenez, aujourd'hui par exemple, j'ai pu récolter des ingrédients dans les jardins luxuriants de la maison de maître. Quelle délicieuse façon de commencer la semaine ! |
127 | Nonette Gavonne | Mais au fait, je ne vous ai pas dit comment j'avais été embauchée au domaine. L'autre jour, j'ai croisé sur la route un homme se tenant à côté d'une charrette à la roue cassée. Il était désespéré, car sa femme était sur le point de mettre leur enfant au monde. Je lui ai prêté main-forte et il m'a engagée en guise de remerciements. Les Huit me sourient ! |
128 | Nonette Gavonne | Il semblerait que la chance finisse toujours pas tourner. Je crains que ma carrière au domaine ne touche à sa fin. Il s'avère que l'enfant que j'ai aidé à mettre au monde ressemble bien peu au maître des lieux. Sa gratitude aura été de courte durée et je commence à lasser son amabilité. J'imagine que ce sont les aléas du voyage ! |
129 | Nonette Gavonne | De retour sur la route et heureuse d'y être. Je suis particulièrement fière des provisions que j'ai trouvées pour vous aujourd'hui. Je suis allée les chercher dans une somptueuse forêt abritant des cerfs et une source bouillonnante. La chasse fut ardue, mais je déguste ce soir un savoureux quartier de chevreuil. Quelle belle journée ! |
130 | Nonette Gavonne | J'apprécie particulièrement les nuits passées en compagnie de sympathiques étrangers. Hier soir, j'ai partagé un ragoût avec un Altmer de l'archipel du Couchant parcourant le monde en quête de ruines à explorer. Même si mon travail est parfois fastidieux, je sais au moins où chercher. Imaginez combien il doit être difficile de trouver des vestiges de civilisations disparues. C'est incroyable. |
131 | Nonette Gavonne | Mon ami elfe m'a invitée à me joindre à lui pour explorer des ruines ayléïdes. Il a découvert qu'elles se situaient au cœur de la forêt en suivant des indices disséminés parmi une douzaine d'ouvrages. C'est fascinant ! Je n'ai encore jamais vu de forteresse des Anciens ! |
132 | Nonette Gavonne | Quel spectacle ! Toutes ces pierres luisantes, ces colonnes magiques de lumière, ces murs épais qui s'écartent en actionnant des leviers… À en juger par les ruines qu'ils ont laissées derrière eux, les Anciens étaient sans nul doute un très grand peuple. Je vous ai dégoté quelques provisions à l'extérieur dont vous me direz des nouvelles. |
133 | Nonette Gavonne | Quand on part à l'aventure, il faut avoir de bonnes jambes ! Après avoir exploré plusieurs ailes de la cité perdue, mon ami a brisé le sceau d'une porte fermée depuis des siècles. Derrière se trouvait une horde de gardiens assujettis par les Anciens. Des créatures magiques dévouées à la protection d'ouvrages antiques. J'ai battu la chamade en regagnant la surface ! |
134 | Nonette Gavonne | Mon ami elfe et moi nous sommes séparés ce soir. En dépit de ces aventures périlleuses, sa compagnie m'a été agréable. J'en garde un souvenir mémorable et des empreintes de fresques détaillées. Quelle chance d'avoir du parchemin et de quoi écrire dans ma besace ! Cela fera une fabuleuse histoire ! |
135 | Nonette Gavonne | Je pataugeais péniblement dans la rivière pour vous trouver quelques délicieux mets à savourer (à ce propos, j'espère qu'ils sont à votre goût) lorsqu'un esprit élémentaire a surgi devant moi. Il m'a regardée longuement avant de m'arracher mon filet et mon poisson des mains et de disparaître dans l'eau. Dans quel monde vivons-nous, je vous le demande ? |
136 | Nonette Gavonne | Les agents d'approvisionnement de Bordeciel me sont d'une aide précieuse. La qualité de leurs marchandises m'impressionnera toujours. Le seul inconvénient est qu'ils insistent toujours pour m'offrir à boire après chaque transaction. Il n'est pas rare que je m'adresse à plusieurs fournisseurs dans la journée. Pour faire court, je ne sens plus mon visage. Hips ! |
137 | Nonette Gavonne | La frontière est parfois ténue entre un terrain vague et les terres d'un domaine. Aujourd'hui, j'ai découvert ce que l'on ressent lorsque l'on est arrêtée pour braconnage par les hommes d'un jarl surgis de nulle part. J'espère que cette lettre vous parviendra, car je suis actuellement détenue dans la prison du domaine. Pff, excitant, n'est-ce pas… ? |
138 | Nonette Gavonne | Depuis ma cellule, j'ai entendu les gardes parler d'une sombre affaire. Un meurtre est toujours un bouleversement dans une communauté, mais dans un petit village comme celui-ci, la nouvelle fait l'effet d'une bombe. J'ai mis mon expérience de traqueuse et mon flair d'intendante au service des gardes. |
139 | Nonette Gavonne | J'espère que vous appréciez vos provisions. J'ai été libérée de ma cellule et je suis libre de me déplacer en ville. J'ai passé ces derniers jours à interroger les villageois pour enquêter sur la mort du forgeron. Il a été poignardé dans le dos avec sa propre dague. Incroyable, n'est-ce pas ? |
140 | Nonette Gavonne | Comme le disait si bien ma grand-mère, le ragoût s'épaissit ! Le forgeron a été vu en compagnie de plusieurs femmes, ce qui est loin de ravir son épouse. Cela fait d'elle le suspect numéro un, mais les choses ne sont pas toujours aussi simples qu'elles paraissent. Je vais poursuivre mon enquête. |
141 | Nonette Gavonne | J'avais vu juste ! Bien qu'un certain nombre de villageoises aient eu des raisons de vouloir sa mort, le forgeron a été assassiné pour un litige commercial. Il vendait à découvert les pièces de l'exploitation minière depuis plusieurs années avant d'être démasqué. L'œil acéré de l'intendante a encore frappé ! |
142 | Nonette Gavonne | L'aide apportée aux gardes du village m'a valu d'être libérée et me revoilà à l'air libre, battant de nouveau le pavé de Bordeciel. C'est fascinant de constater à quel point le goût des céréales et des fruits varie selon les régions. J'espère que ces dernières provisions raviront vos papilles ! |
143 | Nonette Gavonne | La vue en haut des sommets est à couper le souffle pour peu que l'on s'arrête pour le reprendre. La plupart des gens de mon âge pensent que la nature est hostile et son exploration périlleuse. Pour ma part, je trouve qu'avec une attitude humble et une bonne paire de bottes, Tamriel est une terre très accueillante. |
144 | Nonette Gavonne | Dans ses lettres, ma sœur me demande sans cesse pourquoi je fais cela. Pour elle, sillonner les routes si loin de chez soi semble être une sorte de châtiment. Bien au contraire ! Aujourd'hui, j'ai eu le plaisir de cuisiner et de partager des verres en compagnie d'une famille nombreuse de Nordiques. Le seul danger a été de savoir quand éviter les tonneaux qui fusaient. |
145 | Nonette Gavonne | De retour sur la route. La pensée du repas partagé avec les Nordiques me donne l'eau à la bouche. Ces saucisses de lapin aux herbes et au jus de fenouil ! Ces breuvages mousseux dorés, tout droit sortis de fûts gigantesques… Ces volailles farcies aux fruits des bois et rôties au brasero. Hmm. Ma maigre soupe à l'oignon fait bien pâle figure en comparaison. |
146 | Nonette Gavonne | Cette réserve m'a l'air parfaite pour y cacher des vivres. J'espère qu'elle vous sera utile. La frontière des Terres de cendres est luxuriante pour peu que l'on sorte des sentiers battus. Les forêts de champignons sont bien plus riches que ne pourrait le croire un intendant traditionnel. |
147 | Nonette Gavonne | Satisfaire vos attentes est un plaisir quotidien. Une véritable quête spirituelle me confrontant à des défis tous plus ésotériques les uns que les autres comme… traire des netchs par exemple. Croyez-moi, ce genre d'activité vous fait remettre en questions pas mal de choses. |
148 | Nonette Gavonne | Aujourd'hui, j'ai rencontré un voyageur, lui aussi intendant ! Je lui ai échangé un peu de miel contre une paire de bottes de bonne facture, puis nous avons parlé affaires. C'est agréable de converser avec un autre professionnel. Rares sont les gens qui comprennent les enjeux de notre métier. |
149 | Nonette Gavonne | Une pluie torrentielle s'est abattue sur la région et j'ai dû passer ces derniers jours à l'abri d'une charmante auberge. L'architecture des Elfes Noirs est un peu austère à mon goût (je préfère de loin les chaumières), mais l'endroit est confortable. J'en profite pour commencer à consigner mes aventures sur mon parchemin. |
150 | Nonette Gavonne | J'ai puisé dans mes réserves pour vous fournir vos provisions. J'espère qu'elles vous conviendront. Tandis que la pluie danse sur les toits, je suis plongée dans mon premier manuscrit. Pour l'heure, je me suis concentrée sur le récit de mes jeunes années passées au sein de l'aristocratie d'Havre-tempête. Tous ces drames et ces intrigues me semblent bien dérisoires aujourd'hui. |
151 | Nonette Gavonne | Je me remémore ma folle jeunesse passée dans les bals d'Haltevoie. Toutes ces nuits se confondent dans mon esprit, mais ce dont je me souviens fait un excellent récit. Gavin serait sans nul doute scandalisé s'il venait à le lire, mais par chance, mon neveu n'est pas un grand lecteur. |
152 | Nonette Gavonne | Je poursuis mes écrits et j'aborde maintenant mon exil. Lorsque ma famille a été chassée de la grande ville, il m'a fallu du temps pour m'adapter. Adieu luxe, robes somptueuses et mets raffinés… Cela m'a pris plus d'un an avant d'apprendre à faire un simple ragoût. |
153 | Nonette Gavonne | J'ai puisé dans mes dernières réserves pour vous fournir vos provisions, mais n'ayez crainte ! Le ciel est enfin dégagé. J'en ai profité pour consigner par écrit la décision de ma famille de changer de vie. Je suis fière de la façon dont nous avons soutenu notre père lorsqu'il a choisi de se lancer dans la vente de produits alimentaires. |
154 | Nonette Gavonne | Les Terres de cendres sont luxuriantes grâce aux averses des derniers jours et l'air embaume d'un exquis parfum. Plantes en fleurs riment avec cueillette. Les provisions à venir devraient être particulièrement succulentes ! |
155 | Nonette Gavonne | Ah, rien de tel qu'un bon bol d'air frais après avoir passé des jours enfermée entre quatre murs ! Ce voyage a vraiment quelque chose d'initiatique. Se réveiller à l'aube en sachant que l'on dormira sous un arbre différent avec de nouveaux horizons pour perspective vous donne vraiment l'impression d'être béni des Huit. Tout du moins, c'est mon ressenti. |
156 | Nonette Gavonne | Une ancienne connaissance s'approvisionne à la frontière de Fangeombre et a offert d'être mon guide. Je la connais depuis qu'elle est dans l'œuf. C'est un réel plaisir de la revoir à l'âge adulte, des plumes sur la tête. L'un des avantages de l'âge est de voir évoluer les gens ! |
157 | Nonette Gavonne | J'ai beaucoup entendu parler du Pacte ces derniers jours. Mon guide est une fidèle partisane de l'alliance passée entre son peuple et les Elfes Noirs. Je suis ravie qu'elle soit heureuse, mais les quelques Dunmers qu'il m'a été donné de voir dans les marais ne semblent pas avoir saisi le message. Ils arborent toujours leur sempiternel rictus arrogant lorsqu'ils s'adressent aux Argoniens. Pff. |
158 | Nonette Gavonne | Les Argoniens sont très fiers de leurs traditions culinaires et j'espère que ces saveurs uniques vous parviendront intactes. Il vous faudra un léger temps d'adaptation, mais la salade d'écrevisses et la tarte à l'anguille sont un vrai régal. Évitez toutefois le tortille-en-gosier. Beurk ! |
159 | Nonette Gavonne | J'ai passé la journée à travailler dans un champ de riz de sel et j'ai pu voir par moi-même comment ce produit de première nécessité était cultivé. Les gens chics des grandes villes font tout un scandale lorsque l'on souille leurs beaux vêtements pendant que les villageois d'ici passent leurs journées pliés en deux pour nourrir trois provinces. Tout le monde n'a pas les mêmes valeurs… |
160 | Nonette Gavonne | J'espère que cette livraison vous parviendra intacte. J'apprécie les habitants du marais, mais l'humidité des lieux vous colle à la peau. Je me suis arrêtée dans un temple rempli de contemplatifs argoniens. Leur architecture est époustouflante et leur dévotion extrême. Je pense me reposer quelques jours dans le monastère. |
161 | Nonette Gavonne | Envolés mes rêves de recueillement. Hier soir, lors de ma promenade, j'ai découvert la dépouille d'un moine ! Trois gardes du temple ont tourné au coin de la rue tandis que je me penchais sur le corps pour l'examiner. Les moines me prennent pour une meurtrière ! J'ai fait tout ce que je pouvais pour les dissuader de m'égorger. |
162 | Nonette Gavonne | Me revoilà mêlée à une affaire de meurtre et cette fois, aucun garde ne me viendra en aide. J'ai passé la majeure partie de la matinée à m'expliquer auprès des moines et ils semblent croire que je ne représente pas une menace. Ils m'ont donné une chance de prouver mon innocence. Je vais devoir la saisir. |
163 | Nonette Gavonne | Il semblerait que la victime ait été une haute figure de l'ordre. Je réalise que sa mort avait tout d'un meurtre rituel. Si je n'avais pas fait attention, j'aurais probablement trébuché sur son corps, mais ces entailles, ce sang et ces sceaux… tout cela est bien étrange. |
164 | Nonette Gavonne | Mon sens aigu de l'observation et mes interrogatoires minutieux m'ont conduite à la conclusion suivante : les moines argoniens sont des gens très secrets. Tous prétendent ne rien savoir sur la mort de leur confrère, mais mon enquête m'a menée sur la piste d'un menhir ancien gisant aux abords du temple. Je pense aller y poursuivre mes investigations. |
165 | Nonette Gavonne | J'ai eu une belle frayeur la nuit dernière ! Il s'avère que le menhir faisait l'objet d'un culte profane dont certains membres ont infiltré la garde du temple. Par chance, le temps passé sur la route a permis à votre vieille amie d'apprendre à courir assez vite pour sauver sa vie ! Les fidèles moines sont venus à mon secours et ont mis un terme au culte. Je suis maintenant lavée de tout soupçon. Les Huit soient loués ! |
166 | Nonette Gavonne | Bien que je sois heureuse d'avoir pu rendre justice aux moines, je me suis blessée à la cheville en échappant aux fanatiques. Je serais malavisée de poursuivre ma traversée des marécages. Je vais donc regagner la côte en carriole. Je dois embarquer à bord d'un navire en partance pour Elsweyr. Je me suis arrangée avec mes fournisseurs pour qu'ils continuent à vous faire parvenir vos provisions pendant ma traversée. |
167 | Nonette Gavonne | Embarquer dans un port de Fangeombre est un défi en soi et ma cheville blessée ne m'a guère facilité la tâche. Mais tout va pour le mieux, mon aventure dans le marais m'a épuisée et quelques jours de repos forcé en mer seront salutaires. Ce soir, nous prendrons la direction du Sud pour traverser la baie de Topal, puis nous longerons la côte ouest. |
168 | Nonette Gavonne | Je n'avais pas songé à employer mon temps à écrire, mais j'ai trouvé un coin confortable où m'installer au fond de la cale du navire. J'ai placé quelques sacs de riz dans mon dos en guise de coussins et sous ma cheville et ai aménagé un bureau de fortune sur le rebord d'un hublot. Je suis aux anges. J'adore ces moments passés à écrire. |
169 | Nonette Gavonne | J'ai repris le récit de la reconversion de mon père. Écrire me permet de me remémorer combien les choses étaient difficiles en ce temps-là. Mon travail ressemblait plus ou moins à celui que je fais pour vous aujourd'hui. J'explorais les contrées reculées à la recherche de ressources pour nos nouveaux clients. J'ai beaucoup appris en peu de temps. Bien plus qu'au cours de ma vie passée à Haltevoie. |
170 | Nonette Gavonne | En rassemblant ces dernières provisions, je me suis rappelé ma première chasse et j'ai repris ma plume. La première fois que j'ai tué un cerf a été un tournant décisif dans ma vie. Je n'avais alors encore jamais eu de sang sur les mains et voilà que je découpais une bête en quartiers pour nos clients… |
171 | Nonette Gavonne | Mon père a démarré cette affaire et nous a sortis de la misère. Écrire sur sa mort ou la curée qui s'ensuivit n'est pas digne d'intérêt. Le père de Gavin, comme vous vous en doutez, a récupéré l'affaire il y a bien longtemps. Si longtemps, que lorsque mon neveu m'a demandé de reprendre son contrat, je ne me suis pas fait prier ! |
172 | Nonette Gavonne | Nous avons débarqué et je ne suis pas fâchée d'avoir regagné la terre ferme. La vie en mer m'a permis de soigner ma cheville, mais marcher aide à chasser les idées noires. J'espère que sillonner la route me remontera le moral et me dégourdira un peu les jambes. |
173 | Nonette Gavonne | Pardonnez-moi si mes dernières lettres vous ont quelque peu démoralisées. L'histoire de ma famille n'est pas des plus heureuses et mes messages sont bien plus agréables à lire lorsque je reste positive. Aujourd'hui, j'ai passé une excellente journée sur la route. Rassembler ces provisions pour vous (j'espère que vous les aimez) m'a remis les idées en place et m'a redonné le sourire. |
174 | Nonette Gavonne | Les dunes et les savanes d'Elsweyr me changent radicalement du marais argonien et les Khajiits sont tout aussi différents des sauriens qu'on pourrait le croire. Grégaires et amicaux, ils vendent de délicieuses confiseries… C'est un vrai bonheur d'être ici. |
175 | Nonette Gavonne | Les villes khajiits sont bien différentes de celles de Hauteroche ! Mon père aurait parlé de campements, mais je leur trouve une beauté sobre. J'ai conversé avec un commerçant ayant jadis fait des affaires dans ma ville natale. Il m'a dit que son peuple, quant à lui, voyait nos constructions comme des cages. Tout est une question de points de vue. |
176 | Nonette Gavonne | Les hommes-chats d'Elsweyr sont des hôtes accueillants et leurs agents d'approvisionnement ne dérogent pas à cette règle. Tandis que d'autres peuples se contentent de vanter la qualité de leurs produits, les Khajiits, eux, n'hésitent pas à vous les faire goûter. Si j'arrive à me tenir debout demain matin, je devrais avoir quelques bonnes surprises pour vous. |
177 | Nonette Gavonne | J'entame mon troisième jour en compagnie de mes hôtes khajiits. Je n'avais jamais mangé pareils festins depuis les réveillons du Nouvel An donnés au manoir familial où l'on festoyait en l'honneur de ce jour exceptionnel. À présent, la seule pensée de manger autre chose que du pain sec me met l'eau à la bouche. C'est une sensation nouvelle pour moi, et pas des plus agréables ! |
178 | Nonette Gavonne | La dégustation de douceurs, de vin, de cognac, de confiseries, de faisan, de canards, de venaisons, de gâteaux au miel et j'en passe, touche à sa fin. J'ai suffisamment mangé ces derniers jours pour faire le tour de Nirn ! Je pense me mettre à la diète dans les jours à venir et tenter de ne pas penser à la quantité de sucrelune que j'ai ingurgitée. |
179 | Gavin Gavonne | Mon ami ! Votre humble serviteur Gavin est de retour ! Après de longues recherches, j'ai finalement retrouvé ma chère tante sur la route. J'ai vraiment eu beaucoup de mal à la retrouver. Quoi qu'il en soit, voici vos provisions ! J'espère qu'elles vous plairont. |
180 | Gavin Gavonne | En dépit des protestations de ma tante, j'ai négocié toutes nos transactions dans la langue des Khajiits aujourd'hui. J'ai eu beaucoup de mal à les comprendre, mais nous avons réussi à faire affaire. Ces hommes-chats manquent cruellement de vocabulaire. |
181 | Gavin Gavonne | Quel plaisir de retrouver cette vie trépidante ! À la maison, nous mangions du ragoût et du pain sec pour économiser les vivres et envoyer le reste à nos clients et ici, nous mangeons du ragoût et du pain sec pour de tout autres raisons ! |
182 | Gavin Gavonne | Voici votre commande ! J'espère qu'elle vous plaira. Ma vieille tante est d'un ennui ! Elle ne comprend rien à mes blagues, ignore mes conseils professionnels et refuse de se battre. Elle devrait boire un peu plus, ça la dériderait un peu. |
183 | Gavin Gavonne | Cher ami, je suis au regret de vous annoncer que je vais devoir à nouveau faire appel à tante Nonette pour me remplacer. J'ai reçu un courrier m'informant que ma mère est gravement malade. Alphonse, mon incapable de frère, croupit toujours dans les geôles du roi. Il revient donc à son fils préféré de veiller sur elle. À bientôt ! |
184 | Nonette Gavonne | Je suis ravie d'être de nouveau seule sur la route. J'espère ne pas vous décevoir en vous avouant que cette lettre de ma sœur était un faux. Gavin est un garçon très… véhément. Je serais d'ailleurs très étonnée d'apprendre que vous avez reçu les livraisons de ces dernières semaines. Je sais, je suis une mauvaise tante. Mais lui ne doit pas le savoir. Alors pas un mot ! |
185 | Nonette Gavonne | Je suis heureuse de vous annoncer que la récolte du jour a été bonne. Mon mal de tête s'est envolé, ma paupière ne tressaille plus et les cauchemars ont disparu. Lorsque mon neveu ne me torture pas, je suis bien plus efficace au travail ! |
186 | Nonette Gavonne | J'ai atteint la frontière de la savane et Val-boisé s'étend devant moi. Quel soulagement de trouver un endroit ombragé ! Ces bois regorgent d'une grande variété de plantes. J'ai bon espoir de trouver un village bosmer pour acquérir quelques spécialités de la région. Et je ne serais pas contre un peu de rotmeth. De la bière à la viande ! Qui l'eût cru ? |
187 | Nonette Gavonne | La magie de la forêt au petit matin est à vous couper le souffle ! Hier, je me suis endormie dans une clairière, blottie dans ma couverture de fortune comme j'ai coutume de le faire sur la route. Je me suis réveillée dans une immense grotte, des esprits de la forêt penchés sur moi. Leur souffle sent le champignon. Je me suis dit que ça pourrait vous intéresser. |
188 | Nonette Gavonne | J'ai récolté ces dernières provisions dans la grotte d'un gardien de la forêt. J'espère qu'elles vous plairont. Il s'avère que l'esprit de la forêt a été attiré par l'odeur du sucrelune que j'avais dans mon sac. Il ne pouvait pas parler, mais nous avons pu communiquer par la pensée. Qui eût cru que les esprits aimaient les sucreries ? |
189 | Nonette Gavonne | L'esprit m'a guidée au cœur de la forêt. Il n'ya pas de mots pour décrire ce que j'y ai vu et la lumière immaculée qui baigne le monde des esprits a touché mon âme. Elle m'a parlé du passé et de l'avenir… J'ai rencontré mon esprit familier et il a exploré mon âme. |
190 | Nonette Gavonne | Je vous présente toutes mes excuses. J'ai fait l'inventaire de mes réserves et il est clair que je vous ai envoyé des provisions, mais je ne me souviens pas l'avoir fait. Tout ce que je peux vous dire, c'est que les pâtisseries que j'ai emportées avec moi en quittant les Khajiits semblent avoir été parfumées avec autre chose que du sucrelune. Si j'ai écrit quoi que ce soit d'étrange dans mes précédentes lettres, je vous prie de bien vouloir m'en excuser. |
191 | Nonette Gavonne | Maintenant que j'ai les idées plus claires, j'ai pu apprécier l'hospitalité des Elfes des bois. Leur refus de manger des végétaux me rappelle Gavin lorsqu'il était enfant. Il ne voulait rien avaler d'autre que de la viande. Les voyages me confortent dans l'idée qu'une alimentation équilibrée est primordiale. |
192 | Nonette Gavonne | J'espère que cette livraison répondra à vos attentes. Je me dirige vers la côte dans le but d'embarquer pour le Nord. Après avoir fait le tour du monde pour remplir ma part du contrat, je ressens maintenant le besoin pressant de me rapprocher de chez moi. Prions pour que Gavin m'ait pardonné mon petit mensonge. Dans le cas contraire, je devrais pouvoir lui trouver une pierre brillante pour détourner son attention. |
193 | Nonette Gavonne | Nous avons fait escale à Sentinelle. La place du marché regorge de richesses. Espérons que je vous y trouverai des produits de qualité. Je suis frappée par l'air solennel qu'arborent les Rougegardes. À dire vrai, ils ne sont pas sans me rappeler ma grand-mère… le cimeterre en plus. |
194 | Nonette Gavonne | L'architecture de Sentinelle est époustouflante ! Tous ces dômes, ces voûtes et ces couleurs ! J'aurais aimé être une artiste pour pouvoir faire des croquis de ces magnifiques édifices dans mon journal. Mais je devrais me contenter d'agréables souvenirs et de l'indicible jalousie qu'éprouvera ma sœur. |
195 | Nonette Gavonne | Il semblerait que les intrigues me poursuivent ! J'ai rencontré un couple de parents qui vendait du poivre au marché. Ils semblaient angoissés. Lorsque je leur ai demandé l'objet de leur inquiétude, ils m'ont répondu que leur jeune fils avait disparu. J'ai offert de les aider. Nous verrons bien où cela nous mène ! |
196 | Nonette Gavonne | Rien n'est jamais simple. J'ai interrogé les gens présents sur le marché et il semblerait que l'enfant ait tout bonnement disparu. L'un de ses amis raconte une drôle d'histoire selon laquelle il se serait évanoui dans un nuage de sable. Je vais suivre cette piste, mais les petits garçons racontent bien souvent autant d'histoires que les jouvenceaux épris d'amour. |
197 | Nonette Gavonne | Alik'r et ses mystères ! J'ai interrogé la guilde des mages au sujet du nuage de sable. Il semblerait que de petits zéphyrs courent autour des dunes, dansant et sautant comme des enfants échappant à leur mère. Je crois qu'une de ces petites créatures a dû tenter de se faire un nouvel ami. Nous verrons bien ! |
198 | Nonette Gavonne | Je suis heureuse de vous annoncer que le garçon est rentré sain et sauf ! J'ai passé la journée à arpenter les dunes avec des bonbons pour attirer les créatures de l'air. J'ai ainsi pu les suivre jusqu'à leur antre. L'enfant ne voyait pas où était le problème. Ses petits amis lui apportaient des sucreries et de savoureuses racines à grignoter. Dans quel monde vivons-nous ? |
199 | Nonette Gavonne | J'espère que vous aimerez cette livraison. J'ai minutieusement sélectionné les produits, car j'ai embarqué sur le bateau qui me ramènera chez moi. J'ai hâte de reprendre ma mission, mais pour l'heure, j'ai besoin de voir mes proches et d'entendre la voix haut perchée de ma sœur. Même les plaintes incessantes de mon neveu me manquent. |
200 | Nonette Gavonne | Et voilà, j'ai regagné la magnifique ville de Daguefilante. Je prendrai la route de la ferme des Gavonne demain, mais je voulais m'assurer de vous faire parvenir un colis digne de ce nom aujourd'hui. Cette mission a été la chance de ma vie. Il me tarde de voir où elle me mènera ensuite ! |