Visions du Pacte Vert bosmer

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES Online

Par Anonyme


Extraits de l'œuvre originelle en quatre volumes archivée par Morvas Andrys, qui étudia le Pacte bosmer trois ans durant à la Première Ère, jusqu'à ce qu'il soit tué dans une guerre de deuil, et dévoré par le clan même qu'il étudiait.

…Faniriël avait cent ans quand elle consuma la grenouille luisante des marais, et elle lui montra la ville arboricole inversée de Corvers. Elle était peuplée exclusivement d'Elfes qui marchaient sur les mains.

…Vanirion le Voleur, qui parvint à exiger plus de deux cents paiements après avoir invoqué le Droit de Vol, aurait autrefois eu une vision, après avoir grimpé à un arbre apparu au milieu du désert.

Cet arbre portait des feuilles violacées, et selon Vanirion, tandis qu'il s'asseyait en leur sein, elles émettaient le parfum le plus entêtant. Ce doux parfum berça son esprit, et en cet état, il vit un bosquet circulaire. Plus il s'avançait dans le bosquet, plus le cercle s'élargissait, de telle sorte qu'il lui était à jamais impossible d'atteindre son véritable centre.

Tandis qu'il errait, il rencontra la plus belle apparition qu'il eut jamais contemplée. Lorsqu'elle parla, elle commençait ses phrases par leur dernier mot, afin qu'elles dessinent des cercles. « Rivière. Viens, étends-toi avec moi près de la », lui proposa-t-elle.

Vanirion ne reprit ses esprits que lorsqu'il tomba des branches de l'arbre, avachi et stupéfait par le puissant parfum des feuilles. Il survécut à sa chute, mais se cassa la jambe, ce qui mit fin à sa carrière de voleur. Il passa le restant de ses jours à chercher l'arbre aux feuilles violacées dans la forêt. En vain.

Puis je demandai au thane sylvestre s'il est correct pour le Pacte bosmer de dire qu'ils « voient » ces visions, et s'il ne vaudrait pas mieux dire qu'ils les « imaginent ». Il est clair que ces étranges apparitions de villes et de bosquets et d'autres merveilles n'existent pas sur Nirn ou en Oblivion.

Le thane sylvestre prit une longue gorgée de l'immonde lait fermenté qu'il savourait à ce moment, et regarda ses pieds, puis le ciel. « Vous dites que le monde s'arrête à ce que vous voyez de vos propres yeux. Pour nous, c'est là que le monde commence. »