Les Derniers Mots De Sotha Sil
Texte de développeur Commentaire : Peu avant la sortie de Tribunal un certain Sotha Sil a posté cette série de messages dans le sujet "Dwem, little dwemer of me..." du forum officiel. L'auteur réel de ces messages est inconnu mais il est fort probable que se soit un développeur qui soit derrière ces derniers.
Par Développeur inconnu, 2002
Sotha Sil : Mon ami Divayth, cela fait trop longtemps que nous n’avons parlé. Et j’ai récemment, trop souvent vu tes paroles. Tu joues avec les esprits de ces mortels curieux. Les Outils de Kagrénac en ta possession ? Je ne le crois pas. Si tu les avais, je craindrais pour ta vie. Fyr, comme tu le sais si bien, ce ne sont pas des outils pour les mortels. Et qu’en est-il de ta propre mortalité ? Où est-ce que cela en est ? Si tu vis aussi longtemps qu’un dieu, en seras tu moins sublime ? Quand bien même, je pense qu’il y a toujours eu quelque chose de différent en toi. Je crois que tu trouves une certaine joie, si fine soit-elle, dans ta propre mortalité. C’est une grande qualité que tu possèdes. Ta curiosité est problématique. Tu es un sorcier, un érudit, un archéologue des passés et des futurs. Cela je comprends, puisque j’ai été toutes ces choses et même plus. La curiosité est une chose étrange. C’est un chemin lumineux entouré de ronces. Tu es une intéressante créature, mon ami, et je ne te souhaite aucun mal. Je t’implore de prendre le plus grand soin avec tes paroles. L’esprit mortel est facilement brisé par le divin. Pour l’instant, je te regarderais jouer à te divertir toi-même avec toutes ces discussions sur les Pourquoi et les Où. Ce sont les questions les plus faciles à répondre, mais elles seront les moins satisfaisantes. Sotha Sil : Des Voleurs ? Un concept intéressant. Avons-nous volé l’essence divine, ou nous a-t-elle été donnée librement, cela afin de guider notre peuple dans un nouvel Age ? Certains nous appellent voleur quand par leurs mots et leur pacte, les Princes de l’Oblivion était lié à une trêve. Ils étaient beaucoup moins quand Méhrunes Dagon brisa sa trêve et fut lui-même brisé sur le sol de Longsanglot. Les évènements du Mont Écarlate se sont passés il y a si longtemps. Qu’est-ce que le Seigneur Vivec t’a raconté de ce jour ? L’a-t-il entouré de devinettes, te donnant une liste des passées plausibles qui tous renvoient au même inévitable futur ? Telle est sa façon de raconter Ne le maudis pas pour ça, c’est ainsi qu’il est, un puzzle. Une opposition à son propre point de vue. Je pense qu’Almalexia raconterais cette histoire mieux. Elle de nous tous était la plus proche de Nérévar. Son amante. Son Conseiller. Son Général. Et elle de nous tous porte le manteau de Dieu le plus fièrement. Elle a marché avec le peuple et a appris leurs fragilités. Les a même très bien appris. Hommes de dieu ? Dieux des hommes ? Duquel faudrait-il que tu aies le plus peur ? Tu te demandes où les Dwemers sont partis ? Peut-être serait-ce mieux de demander pourquoi il en reste un. Même les Dieux détestent l’absolu, qui est quelque chose de plus grand qu’eux même. Malgré cela je regarde. Sotha Sil : Je regarde. Je me demande. Je construis. Je démolis. Suis-je un Dieu ? Aussi sur qu’il y en a. Les Dieux ont tout le temps pour jauger leurs mots. Les mortels n’ont seulement que des instants pour les entendre. Le Seigneur Vivec est-il un Dieu ? Aussi sur que j’en suis un. Vivec est un poète. Ne crois aucun mots d’un poète, il est né pour séduire. Encore que pour que la poésie saisisse le cœur, elle se doit de sonner les carillons de la vérité. Dame Almalexia est-elle un Dieu ? Aussi sur que Lord Vivec l’est. Almalexia est un soldat. Prend garde au soldat, son acier peut ne pas distinguer l’allié de l’ennemi. Mais dans une main sure, une épée aiguisée peut bâtir l’histoire. Encore tu le demandes, suis-je un Dieu ? Je suis Sotha Sil. Je suis le Mage. Je suis l’Horloger. Tu me demande où se trouve ma Cité Mécanique ? Certains disent qu’elle serait submergée dans les Marais Noir. D’autres proclament qu’elle est profondément enfouie sous Coeurébène. J’ai même entendu dire que ma cité est contenue dans une jarre accrochée au manteau de Dame Almalexia. Ces rumeurs sont toutes vraies, et toutes fausses. Ma cité est là où je vis, et je vis dans ma cité. Sa location n’est pas importante puisque je suis son seul citoyen. Les Dwemers étaient les Dwemers. Les Chimers étaient les Chimers. Maintenant les Dwermers ont disparus et les Chimers ont changés. Les mots d’Azura sont lourd de sens, mais nous avons déjà discuté des paroles des Dieux, n’est-ce pas ? Je suis Sotha Sil. Je regarde. Je me demande. Je construis. Je démolis. |