Nouveau guide impérial de Tamriel/Cyrodiil : Différence entre versions
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Version du 16 janvier 2015 à 11:16
Média d'origine : Édition Impériale de TES Online
Par Flaccus Terentius, de la Société Géographique Impériale, 2E 581
Près de Bravil Ah, la merveilleuse vallée de Niben, cadre bucolique de ma jeunesse perdue. J’aurais volontiers passé toute ma vie à peindre la région au sud du Lac Rumare ; j’ai d’ailleurs essayé, mais le paysagisme est loin d’être apprécié à sa juste valeur dans la ville portuaire et rustique de Bravil. La mission la mieux payée que j’ai pu y trouver consistait à peindre des aquarelles suggestives pour une maison de débauche locale, une tâche aussi déplaisante qu’indigne de mon talent. C’est ainsi que comme tant d’autres jeunes artistes, j’ai plié bagage pour rejoindre la Cité impériale, certain que mon génie y serait enfin reconnu. Malheureusement, jusqu’ici, la gloire et la fortune continuent de me fuir, et j’arrive à peine à subsister en peignant les portraits de marchands avares et de nobles insignifiants. Ma Bien-aimée Honoria Lucasta est la seule à apprécier réellement mon potentiel. C’est ma détermination sans faille à gagner sa main qui me pousse à entreprendre cette odyssée à travers Tamriel…
Une audience avec le chancelier Le soleil était à son zénith au-dessus de la Cité impériale quand je suis entré dans la Tour d'Or Blanc. Deux Paladins ont décroisé leurs lames pour me laisser passer. J'avais espérer un accueil un peu plus fastueux. Où étaient donc les trompettes ? Les quartiers du Conseil des Anciens étaient vides, à l'exception du chancelier Abnur Tharn et de ses intendants. Déjà vieux quand je l'avais vu pour la première fois dans mon enfance, le chancelier semblait n'avoir pas pris une ride. Certains murmurent qu'il aurait pactisé avec les Daedra et s'adonnerait à la magie noire pour prolonger sa vie, mais ce sont là d'injustes diffamations ; il est bien trop noble et intelligent pour tomber dans de tels travers. Il faudra que je supprime cette remarque de mon journal. Mon audience auprès de l'homme le plus puissant de Cyrodiil allait commencer. Je lui ai présenté mon portrait de lui, resplendissant dans son armure de mage de bataille impérial. J'ai senti ma poitrine se gonfler d'orgueil quand il a qualifié mon travail de "convenable". Nous avons ensuite discuté des circonstances de mon arrivée à la Cité impériale, de ma vie de portraitiste, de mon amour pour Honoria Lucasta (puisse Mara toujours veiller sur elle) et de mes difficultés financières, jugées inacceptables par son père, le conseiller Pheumus Lucasta. "Mon ami Pheumus a une mission adaptée à vos talents didactiques. Nous allons vous nommer Conservateur des Arts de la bibliothèque impériale. Votre prédécesseure, Dame Agrippina Gallus, sera bientôt prête à vous transmettre cette responsabilité. En attendant..." Sans terminer sa phrase, Tharn a fait signe à un serviteur de lui apporter un livre épais. "C'est le guide impérial de Tamriel," ai-je remarqué. "Leovic l'a fait rédiger en 573." "Vous êtes perspicace..." a rétorqué le chancelier, avant d'arracher une page à la reliure et de l'enflammer d'un claquement de doigts. "Mais les informations qu'il contient sont en grande part obsolètes. Vous allez donc rédiger une version corrigée, illustrée et plus concise de ce guide. Basez-vous sur sa structure et sur vos propres observations. Vous êtes à la hauteur de cette tâche, n'est-ce pas ?" J'ai acquiescé avec enthousiasme, sans réaliser le mensonge que je venais de commettre. "Parfait. Je vous nomme donc Émissaire érudit du régent. Ne nous décevez pas, Flaccus Terentius. Le conseiller Lucasta vous accordera la main de sa fille à votre retour." J'ai décidé de créer un recueil regroupant mes notes, mes croquis et des extraits pertinents du précédent guide impérial et de m'en servir de brouillon pour mon grand chef-d’œuvre. J'étais déterminé à restaurer l'honneur et la prospérité de la famille Terentius.
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