Fables druidiques : les castors des Systres : Différence entre versions
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Bientôt, d'autres castors arrivèrent, intrigués de ce qui avait pu arriver aux deux premiers, partis depuis si longtemps. leur tour, ils rasèrent les forêts, pour construire de plus gros barrages, et les créatures des Systres se mirent à craindre de se voir chassés entièrement de leur île. | Bientôt, d'autres castors arrivèrent, intrigués de ce qui avait pu arriver aux deux premiers, partis depuis si longtemps. leur tour, ils rasèrent les forêts, pour construire de plus gros barrages, et les créatures des Systres se mirent à craindre de se voir chassés entièrement de leur île. | ||
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Les rares castors survivants vécurent le restant de leurs jours grâce à la compassion des autres animaux des Systres. Mais on ne revit jamais leurs semblables sur l'archipel. | Les rares castors survivants vécurent le restant de leurs jours grâce à la compassion des autres animaux des Systres. Mais on ne revit jamais leurs semblables sur l'archipel. |
Version actuelle datée du 24 avril 2024 à 07:25
Média d'origine : TES Online - Firesong
Telle que raconté par l'archidruide Ilyès. Un arbre tomba dans la forêt, et les animaux des Systres vinrent le voir. C'était le résultat du travail d'un castor et de sa compagne ! Encore trempés d'eau de mer, ils remontèrent bientôt sur la berge pour abattre un deuxième arbre. Les castors sont des nageurs, c'est connu, mais les créatures originaires de Galen avaient toujours pensé que rien ne les pousserait à traverser l'Abécéenne. « Arrêtez de faire tout ce bruit ! » piaillèrent les oiseaux. « Arrêtez d'abattre ces arbres ! » couinèrent les écureuils. « Arrêtez de barrer cette rivière ! » glapit le renard qui avait fui l'inondation avec ses enfants derrière lui. Voici les castors bien pris au dépourvu. Les animaux ne virent aucune réponse à cela. Ils étaient arrivés sur l'île les premiers, et vivaient en harmonie avec la terre, mais leur cœur était bon, et ils savaient qu'il serait cruel de renvoyer les castors alors qu'ils avaient tant nagé. Le renard dit que ses petits et lui trouveraient bien un autre terrier. Les oiseaux et les écureuils admirent qu'il restait bien d'autres arbres où nicher sur l'île. « Nous devrons simplement faire une place à nos nouveaux voisins, » conclurent les animaux. Le temps passa. Les créatures des Systres firent une place à leurs voisins, mais l'on ne saurait en dire autant des castors. Lorsque leurs jeunes grandirent, ils quittèrent le barrage en quête de rivière où abattre d'autres arbres et bâtir leurs propres abris. Bientôt, d'autres castors arrivèrent, intrigués de ce qui avait pu arriver aux deux premiers, partis depuis si longtemps. leur tour, ils rasèrent les forêts, pour construire de plus gros barrages, et les créatures des Systres se mirent à craindre de se voir chassés entièrement de leur île. Puis un jour, la terre se mit à trembler. Le mont Chantefeu chanta, et le ciel se chargea de feu et de cendre. Même les solides barrages des castors ne purent résister à ces secousses. Lorsqu'un barrage céda, il envoya une puissante vague jusqu'au suivant, et au suivant, et au suivant. Des rivières de lave remplacèrent celles d'eau douce, brûlant certains barrages avec les castors à l'intérieur, ou les repoussant jusque dans la mer en ébullition. Les rares castors survivants vécurent le restant de leurs jours grâce à la compassion des autres animaux des Systres. Mais on ne revit jamais leurs semblables sur l'archipel. L'on pourrait croire que si l'on peut construire quelque chose, il faut le faire, mais la nature n'est pas toujours du même avis. Et tôt ou tard, elle l'exprimera. |