Notes d'Huleeya pour Cosadès : Différence entre versions

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Picastre et les autres Incarnés du passé<BR>
 
Picastre et les autres Incarnés du passé<BR>
 
Par le passé, d'autres ont affirmé être le Nérévar réincarné de la prophétie. Le plus récent exemple est un dénommé Picastre, un mystérieux individu qui, au cours de ces trente dernières années, apparaît et disparaît parmi les tribus des terres désolées. Le Temple remarque que ces faux incarnés discréditent les prophéties du Nérévarine. Etrangement, et de manière illogique, les Cendrais acceptent l'existence au cours de l'histoire de ces faux messies. Ils les appellent " fausses Incarnations ". Ils les considèrent non pas comme une contradiction mais comme une preuve de la véracité des prophéties. Parmi les adeptes du Nérévarine, on raconte la légende de la caverne des incarnés où résident les esprits des mal incarnés. Le culte du Nérévarine est un culte mystique et les contradictions le renforcent au lieu de le discréditer.<BR>
 
Par le passé, d'autres ont affirmé être le Nérévar réincarné de la prophétie. Le plus récent exemple est un dénommé Picastre, un mystérieux individu qui, au cours de ces trente dernières années, apparaît et disparaît parmi les tribus des terres désolées. Le Temple remarque que ces faux incarnés discréditent les prophéties du Nérévarine. Etrangement, et de manière illogique, les Cendrais acceptent l'existence au cours de l'histoire de ces faux messies. Ils les appellent " fausses Incarnations ". Ils les considèrent non pas comme une contradiction mais comme une preuve de la véracité des prophéties. Parmi les adeptes du Nérévarine, on raconte la légende de la caverne des incarnés où résident les esprits des mal incarnés. Le culte du Nérévarine est un culte mystique et les contradictions le renforcent au lieu de le discréditer.<BR>
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[[Catégorie:Livres]]

Version du 29 novembre 2006 à 00:12

[Les notes qui suivent ont été rédigées par Huleeya à l'attention de Caïus Cosadès.]


Histoire des Cendrais et du culte du Nérévarine
Dans la culture des barbares dunmers de l'ère Première, les clans dunmers sédentaires (les Grandes Maisons) et les tribus nomades dunmers (comme les Cendrais) étaient à peu près égaux en nombre et en richesses. Au cours de la paix civile du grand Conseil et à l'aide de la puissante autorité centrale du Temple, la puissance économique et militaire des Dunmers sédentaires surpassa rapidement celles des nomades. Ces derniers furent marginalisés et cantonnés dans les territoires les plus pauvres et les plus hostiles comme les terres désolées de Vvardenfell. Pour les Cendrais, la réincarnation de Nérévar représente le retour à l'âge d'or, période de paix au cours de laquelle les tribus nomades étaient les égales des Dunmers sédentaires, avant que le peuple, dans sa grande majorité, n'abandonne le culte séculaire des ancêtres au profit de la théocratie autocratique du Temple des Tribuns.

Le Nérévar des Cendrais
(La légende de Nérévar telle que les Cendrais la racontent.)
Dans les temps anciens, les Elfes des Tréfonds et une horde d'étrangers venus de l'Ouest vinrent voler la terre des Dunmers. A cette époque, Nérévar était le grand khan et le seigneur de guerre des tribus sédentaires mais il honorait les esprits ancestraux et la loi tribale et il devint l'un des nôtres. Aussi, quand Nérévar fit le serment sur son grand anneau des Ancêtres, Un-Seul-Clan-Sous-l'Astre-Lune, de respecter le culte des esprits et les droits des terres, toutes les tribus se joignirent à ceux des Maisons pour livrer une grande bataille sur le mont Ecarlate. Bien que de nombreux Dunmers, nomades ou sédentaires, eussent trouvé la mort sur le mont Ecarlate, les Dwemers furent vaincus et leur magie malfaisante anéantie. Les étrangers furent chassés de la région. Mais, après cette grande victoire, les khans des grandes Maisons, avides de pouvoir, tuèrent secrètement Nérévar et, s'érigeant en véritables divinités, ils négligèrent les promesses faites par Nérévar aux tribus. Mais on raconte que Nérévar reviendra avec son anneau et qu'il mettra à bas ces faux dieux et que, grâce à la puissance de son anneau, il tiendra ses promesses faites aux tribus, d'honorer les esprits et de chasser les étrangers de leurs terres.

La persécution du culte du Nérévarine
Le Temple des Tribuns considère le mysticisme et la prophétie du culte du Nérévarine comme des superstitions primitives. Les cultes des ancêtres des Cendrais et ceux liés au Nérévarine ont toujours considéré comme une abomination la vénération de Dunmers bien vivants. Ils suspectent la longévité particulièrement grande des Tribuns d'être le signe d'une sorcellerie profane ou d'un acte de nécromancie. Bien que le clergé autoritaire et intolérant du Temple ait toujours été enclin à tolérer les pratiques des Cendrais liées aux cultes des ancêtres, il a toujours menacé de mort ou d'emprisonnement ceux qui se réclamaient ouvertement du Nérévarine. Et, bien que généralement tolérante avec les différentes religions, la Commission de l'occupation impériale a déclaré hors-la-loi les cultes hostiles à l'empereur et à l'empire. Elle a menacé les membres de ces cultes d'emprisonnement et même de mort. Les Ordonnateurs ont carte blanche pour régler le problème posé par des cultes hors-la-loi comme celui du Nérévarine.

Picastre et les autres Incarnés du passé
Par le passé, d'autres ont affirmé être le Nérévar réincarné de la prophétie. Le plus récent exemple est un dénommé Picastre, un mystérieux individu qui, au cours de ces trente dernières années, apparaît et disparaît parmi les tribus des terres désolées. Le Temple remarque que ces faux incarnés discréditent les prophéties du Nérévarine. Etrangement, et de manière illogique, les Cendrais acceptent l'existence au cours de l'histoire de ces faux messies. Ils les appellent " fausses Incarnations ". Ils les considèrent non pas comme une contradiction mais comme une preuve de la véracité des prophéties. Parmi les adeptes du Nérévarine, on raconte la légende de la caverne des incarnés où résident les esprits des mal incarnés. Le culte du Nérévarine est un culte mystique et les contradictions le renforcent au lieu de le discréditer.