TESO:TES Online/Fournisseurs/Couture : Différence entre versions
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|| Veesk-Olan | || Veesk-Olan | ||
− | || Patron,ici Veesk-Olan. Je tiens à vous assurer que mon nouveau titre de chantre ne diminuera en aucune façon mes obligations envers vous. Vos cargaisons continueront d'arriver régulièrement. Et je vous laisserai lire les contes du Capuchon Vert en avant-première – et cela au prix d'une modique augmentation de notre accord actuel. | + | || Patron, ici Veesk-Olan. Je tiens à vous assurer que mon nouveau titre de chantre ne diminuera en aucune façon mes obligations envers vous. Vos cargaisons continueront d'arriver régulièrement. Et je vous laisserai lire les contes du Capuchon Vert en avant-première – et cela au prix d'une modique augmentation de notre accord actuel. |
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− | || | + | || Uraviin Drès |
|| Cher futur client, veuillez pardonner mon intrusion. Je suis Uraviin Drès, de la maison Drès. Je sais que vous avez un accord avec Veesk-Olan, mais mes relations et mon expérience me permettent de vous proposer une qualité de service que ce lézard puant ne pourrait même pas rêver d'atteindre. Merci de votre attention. J'attends avec impatience votre accord pour un nouveau contrat. | || Cher futur client, veuillez pardonner mon intrusion. Je suis Uraviin Drès, de la maison Drès. Je sais que vous avez un accord avec Veesk-Olan, mais mes relations et mon expérience me permettent de vous proposer une qualité de service que ce lézard puant ne pourrait même pas rêver d'atteindre. Merci de votre attention. J'attends avec impatience votre accord pour un nouveau contrat. | ||
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− | || | + | || Uraviin Drès |
|| Cher futur client. Peut-être ma précédente lettre ne vous est-elle pas parvenue. Je suis Uraviin Drès, de la maison Drès. Vous auriez vraiment intérêt à passer un accord avec moi, car la maison Drès fournit des ingrédients de façon ininterrompue pour répondre à tous vos besoins artisanaux. En outre, comment pouvez-vous manipuler des objets touchés par cet horrible lézard ? J'attends votre réponse. | || Cher futur client. Peut-être ma précédente lettre ne vous est-elle pas parvenue. Je suis Uraviin Drès, de la maison Drès. Vous auriez vraiment intérêt à passer un accord avec moi, car la maison Drès fournit des ingrédients de façon ininterrompue pour répondre à tous vos besoins artisanaux. En outre, comment pouvez-vous manipuler des objets touchés par cet horrible lézard ? J'attends votre réponse. | ||
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− | || | + | || Uraviin Drès |
|| Ex-client potentiel, je vous considère comme mort. Je ne comprends pas comment vous avez pu préférer ce lézard dégoûtant à une fille de la maison Drès, mais vous en subirez les conséquences. La maison Drès n'oublie jamais ni ne pardonne. Souvenez-vous-en. Je demeure Uraviin Drès, de la maison Drès, et vous regretterez cette décision malavisée. | || Ex-client potentiel, je vous considère comme mort. Je ne comprends pas comment vous avez pu préférer ce lézard dégoûtant à une fille de la maison Drès, mais vous en subirez les conséquences. La maison Drès n'oublie jamais ni ne pardonne. Souvenez-vous-en. Je demeure Uraviin Drès, de la maison Drès, et vous regretterez cette décision malavisée. | ||
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|| Misérable larve, j'espère que vous êtes malade à en crever. Cet idiot de Veesk était si absorbé par l'écriture qu'il ne m'a pas vu prendre son journal dans son sac. Sa saleté de vasard a tenté de me couper quelques doigts, mais Uraviin Drès est plus rapide qu'un crustacé bouffi. Je vous écris pour vous dire que l'heure de ma vengeance approche ! | || Misérable larve, j'espère que vous êtes malade à en crever. Cet idiot de Veesk était si absorbé par l'écriture qu'il ne m'a pas vu prendre son journal dans son sac. Sa saleté de vasard a tenté de me couper quelques doigts, mais Uraviin Drès est plus rapide qu'un crustacé bouffi. Je vous écris pour vous dire que l'heure de ma vengeance approche ! | ||
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− | || | + | || Uraviin Drès |
|| Misérable larve. Les bandits qui vous ont récemment attaqué étaient de ma part. C'était bel et bien une embuscade ! Et ce n'est que le début ! La maison Drès pense que la vengeance est un plat qui se mange poivré, accompagné de flin. Énormément de flin. Mouahahaha ! Mais voici vos ingrédients. Puissiez-vous les gaspiller ! | || Misérable larve. Les bandits qui vous ont récemment attaqué étaient de ma part. C'était bel et bien une embuscade ! Et ce n'est que le début ! La maison Drès pense que la vengeance est un plat qui se mange poivré, accompagné de flin. Énormément de flin. Mouahahaha ! Mais voici vos ingrédients. Puissiez-vous les gaspiller ! | ||
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|| Veuillez pardonner mon intrusion. Ici Uraviin Drès, de la maison Drès. J'ai à nouveau emprunté le journal de ce lézard pour contacter ses clients. Je me pose une question. Comment pouvez-vous continuer à employer un tâcheron qui a calomnié la maison Drès avec son livre rempli de mensonges haineux et de demi-vérités ? Je suis outrée d'indignation. | || Veuillez pardonner mon intrusion. Ici Uraviin Drès, de la maison Drès. J'ai à nouveau emprunté le journal de ce lézard pour contacter ses clients. Je me pose une question. Comment pouvez-vous continuer à employer un tâcheron qui a calomnié la maison Drès avec son livre rempli de mensonges haineux et de demi-vérités ? Je suis outrée d'indignation. | ||
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− | || | + | || Uraviin Drès |
|| Uraviin Drès vous fait à nouveau l'honneur de prendre la plume pour s'adresser à vous. Avez-vous lu la propagande de ce lézard, le Capuchon vert ? C'est de la bave de kwama ! Aucun lézard ne pourrait être aussi héroïque ! Et la façon dont il dépeint la maison Drès ? C'est une mascarade ! Un crime contre les Trois ! Et son prétendu méchant ? Comment a-t-il osé s'emparer ainsi de ma personne ? ! | || Uraviin Drès vous fait à nouveau l'honneur de prendre la plume pour s'adresser à vous. Avez-vous lu la propagande de ce lézard, le Capuchon vert ? C'est de la bave de kwama ! Aucun lézard ne pourrait être aussi héroïque ! Et la façon dont il dépeint la maison Drès ? C'est une mascarade ! Un crime contre les Trois ! Et son prétendu méchant ? Comment a-t-il osé s'emparer ainsi de ma personne ? ! | ||
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− | || | + | || Uraviin Drès |
|| Il ne reste plus qu'une solution à Uraviin Drès, de la maison Drès. Je dois écrire une réfutation contre ce couard de lézard. Dénigrer son livre auprès du grand public, de sorte que nul ne prenne la plein de le lire. Faire de Veesk la risée de tout Morrowind et au-delà ! Ah ! Au fait, vos ingrédients sont là. | || Il ne reste plus qu'une solution à Uraviin Drès, de la maison Drès. Je dois écrire une réfutation contre ce couard de lézard. Dénigrer son livre auprès du grand public, de sorte que nul ne prenne la plein de le lire. Faire de Veesk la risée de tout Morrowind et au-delà ! Ah ! Au fait, vos ingrédients sont là. | ||
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|| Cher client. Étant donné que vous êtes en partenariat avec Uraviin Drès, prenez note de ces changements. D'abord, pour autant que je puisse prévoir, je ne serai pas en mesure de vous envoyer des notes personnalisées. Ce n'est pas ma tasse de flin. Ensuite, vous recevrez vos cargaisons régulièrement, comme d'habitude. Enfin, je me vengerai de Veesk. Après tout, je suis une fille de la maison Drès. | || Cher client. Étant donné que vous êtes en partenariat avec Uraviin Drès, prenez note de ces changements. D'abord, pour autant que je puisse prévoir, je ne serai pas en mesure de vous envoyer des notes personnalisées. Ce n'est pas ma tasse de flin. Ensuite, vous recevrez vos cargaisons régulièrement, comme d'habitude. Enfin, je me vengerai de Veesk. Après tout, je suis une fille de la maison Drès. | ||
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Version du 21 mars 2015 à 21:59
Numéro | Auteur | Texte |
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1 | Madame Firilanya | Madame Firilanya, à votre service. Quel plaisir de devenir votre fournisseuse exclusive. Votre expertise couturière est connue dans tout l'archipel du Couchant. Avec mes nombreuses relations commerciales, je vous fournirai de quoi produire les armures les plus raffinées et les mieux coupées qui soient. Vous trouverez ci-joint la preuve de ce que j'avance. Et vous pouvez compter sur des livraisons régulières ! |
2 | Madame Firilanya | Une fois de plus, une livraison rapide. J'espère que son contenu vous satisfera. Les pluies saisonnières ont failli arracher ces ballots au quai, mais une bonne chaîne altmer vaut plus que son poids en or. Sauf quand on est aux fers, bien sûr. |
3 | Madame Firilanya | Je ne comprends pas pourquoi les noms hauts-elfes peuvent poser tant de problèmes aux autres peuples de Tamriel, mais pour aider à combler ce fossé culturel, vous pouvez m'appeler mademoiselle Firi ou Madame Lanya, en plus de mon nom usuel. Une de mes concurrentes m'a un jour appelée « Poissonnière Firi », aussi ai-je baissé mes prix jusqu'à la chasser de la ville. Tout le monde a ses limites. |
4 | Madame Firilanya | Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens se plaignent tant des voyages maritimes. L'on commence et l'on termine chaque trajet dans un port. Alors, l'on peut trouver d'excellentes affaires, comme celles que je vous ai jointes. Le sel marin devrait partir après quelques trempages. |
5 | Madame Firilanya | Le prix actuel du cuir de sanglier brut est scandaleux. C'est à croire qu'ils sont éteints, au moins à Val-boisé. Sans doute à cause de toute cette histoire de Pacte Vert. Je suis sûr qu'ils les ont tous dévorés. |
6 | Madame Firilanya | Il paraît qu'une sorte d'épidémie règne sur les hautes terres coloviennes. Il faut faire attention, dans ces situations-là. Certes, cela présente de grandes occasions commerciales, mais si c'est une rumeur sans fondement, alors le déplacement ne sert à rien. Je vais rester sur la côte sud tant que je n'en saurai pas davantage. Les prix sont merveilleux, en cette saison, comme doit en témoigner ma dernière livraison. |
7 | Madame Firilanya | J'espère que ma première semaine à votre service vous aura satisfait. Si les aléas de mes voyages devaient un jour me retarder, j'ai donné pour instruction à mon assistant de se charger des livraisons. Ainsi, vous ne manquerez jamais de matières premières pour votre art. |
8 | Madame Firilanya | Ces histoires de guerre ne facilitent pas la vie aux fournisseurs itinérants, mais elles ne la facilitent pas non plus aux autres. Il m'arrive de faire des affaires incroyables. Mais à quoi bon acheter des marchandises à vil prix si elles sont dérobées ou réquisitionnées par des armes en maraude ? |
9 | Madame Firilanya | Voilà une piste prometteuse ! Des rumeurs font état d'un petit mercier du marais noir qui traite lui-même des écailles de wamasu pour en faire des chapeaux saisissants. En théorie, ces mêmes écailles devraient pouvoir servir à des épaulières ou des hauberts. Peut-être seront-elles encore plus impressionnantes que les marchandises que je vous ai adressées ce jour ! |
10 | Madame Firilanya | Mon périple vers le marais noir commence pour de bon, à la recherche d'écailles de wamasu traitées. Si je parviens à convaincre le mercier dont je parlais de me confier la recette de son tanin, je ferai un stock d'écailles de wamasu pour m'emparer de ce marché. |
11 | Madame Firilanya | J'en ai assez de ces maudites mouches à viande ! Pas tant pour ma propre peau que pour le cuir que j'ai acheté. Heureusement, elles n'avaient aucun goût pour le contenu de ma nouvelle livraison. |
12 | Madame Firilanya | Saviez-vous qu'il n'existe aucun mot en jel pour décrire un mercier ? Un autochtone amical m'a conseillé de me rendre dans les villages les plus reculés pour y demander un Kaoc Xuth Waxuthi, ce qui signifierait « Personne crée chapeau ». |
13 | Madame Firilanya | Le mercier du marais noir était une légende. « Traitement des écailles de Wamasu » est une expression du marais pour désigner une tâche impossible. Et il ne faut jamais demander un Kaoc Xuth Waxuthi dans un village argonien. La réaction est… défavorable (ça devait être mal écrit). |
14 | Madame Firilanya | J'ai découvert le plat le plus étonnant aujourd'hui, près de la frontière avec Cyrodiil. L'aubergiste appelait cela un soufflé Eidar. On évide une miche de pain, on fait fondre du fromage eidar, et on le verse dans le pain. On peut tremper le pain à l'intérieur et le manger aussitôt, ou le laisser refroidir et l'emporter avec soi. C'est délicieux ! |
15 | Madame Firilanya | Cyrodiil regorge de bandits. Ils ont tué quatre gardes de la caravane et sont partis avec la moitié de mon bagage. Mais tout n'est pas perdu ! J'ai récupéré la cotte de mailles que portaient les gardes. Une fois rincées et lustrées, j'ai pu les revendre à Bravil pour acheter les marchandises que voici. |
16 | Madame Firilanya | Vous devez avoir entendu parler de la tour d'Or-blanc, au cœur de la cité impériale. Une fois tout ce remue-ménage fini, quand la situation se sera stabilisée, pensez-vous qu'on me laisserait grimper au sommet pour admirer le panorama ? Je suis sûre qu'on voit Auridia, de là. |
17 | Madame Firilanya | Un conjurateur a perdu le contrôle d'un galopin, ce matin. Ce petit être a réussi à se faufiler jusqu'au marché et, sans trop que j'aie compris comment, s'est coincé la tête dans un melon. Il a titubé dans tous les sens, lancé des boules de feu en l'air, jusqu'à tomber sur un tas de purin auquel il a fini par mettre le feu. Je n'ai jamais vu tant de gens rire aussi fort devant un tel danger. |
18 | Madame Firilanya | J'ai perdu un pari avec un marchand d'Elsweyr. Pour le restant de la semaine, chaque fois que je négocie une affaire, je dois porter un masque de senche peint. Je pensais que cela nuirait à mon commerce, et je n'avais pas tort ! La nuit dernière, après avoir fini mes affaires, j'ai entendu quelques habitants du cru parler de l'Elfe Chat aux prix merveilleux. J'ai doublé mon volume ! |
19 | Madame Firilanya | Un jour, j'ai vendu un autel de Zénithar à une noble brétonne. Je ne possédais pas l'autel en question, mais je ne lui pas menti une seule fois pour autant ! C'est un art de jouer sur les certitudes erronées d'autrui, et je voulais simplement voir si je m'y entendais. Bien sûr, j'ai aussitôt versé presque toute la somme gagnée en tribut au temple le plus proche. Il ne fait pas bon se moquer des Huit Divins. |
20 | Madame Firilanya | J'ai appris qu'on avait pendu un prêtre itinérant des Huit Divins dans la cité impériale. Pour trahison. Je n'ai pas de détails, mais les gens sont mal à l'aise. Il est temps de reprendre la route. Après le malaise, la méfiance envers les étrangers n'est jamais loin. |
21 | Madame Firilanya | Il n'y a aucune épidémie dans les hautes terres coloviennes. Mais j'ai de bonnes nouvelles ! Une maladie débilitante a contaminé une bonne partie de la population. Un peu de repos et un bon tonique suffisent à se remettre sur pieds, mais la coutume locale veut que les malades portent une écharpe en lin sur la bouche et le nez. Les bénéfices que je réalise en vendant ces petites étoffes m'ont permis d'acquérir les biens que je vous envoie. |
22 | Madame Firilanya | Accusée d'avoir répandu la maladie avec mes écharpes en lin. La foule est sur mes talons. Pardonnez ma concision. |
23 | Madame Firilanya | La foule en colère a incendié la grange où je me cachais, mais un sorcier au bon cœur m'a aidée à fuir ! Je suis à présent réfugiée dans la caverne où il vit. Presque toute ma marchandise a été détruite dans le feu, mais le sorcier a proposé de remettre cette lettre et les quelques fournitures que j'avais avec moi. Il a l'air vraiment serviable. Remerciez-le pour cette livraison ! |
24 | Madame Firilanya | Le sorcier qui m'a aidée à m'enfuir appartient au Culte du Ver noir. Il voulait mettre la main sur mes « écharpes à épidémie » pour ses recherches. J'ai improvisé un mensonge complexe. Lorsqu'il est parti les chercher, j'ai pillé une caisse marquée « matériau pour le rituel d'infestation zombie » t j'ai pris la fuite. Ne craignez rien, les parties « infestation » et « zombie » n'y étaient pas. |
25 | Madame Firilanya | J'ai entièrement reconstitué mon stock ! Les sorciers du Culte du Ver noir ont tant de choses utiles sous la main. Celui qui m'a aidée à fuir n'était guère enchanté d'apprendre que je n'avais en fait rien à voir dans cette histoire. C'était un pari risqué que de faire s'effondrer une partie du linteau sur lui lorsqu'il est rentré dans sa caverne, mais les sorciers lèvent rarement les yeux. Voici une partie de mon butin ! |
26 | Madame Firilanya | Impossible de trouver du cuir travaillé sur les marchés. Toutes les réserves se sont épuisées en un clin d'œil. Cela m'évoque deux réflexions : soit quelqu'un de riche cherche à faire monter les prix avant d'inonder le marché, soit quelqu'un d'autre compte fabriquer des armures pour une cohorte d'ogrims. Je devrais m'enquérir d'achats de boucles de ceintures énormes ! |
27 | Madame Firilanya | Si l'on vous propose un jour une substance appelée « vin de citrouille », versez-la n'importe où sauf dans votre bouche. Moi, on ne m'avait pas prévenu. |
28 | Madame Firilanya | Si la guilde des mages peut communiquer avec tous ses chapitres partout en Tamriel, pourquoi ne pas s'alerter les uns les autres de la propagation d'une maladie ? C'est un service qui serait fort utile à l'Empire, au royaume ou même au maire. |
29 | Madame Firilanya | Me revoilà repartie en caravane, en quête de prix bas. On finit par apprendre à repousser l'ennui. Sur ces longues routes, après une pluie battante, la puanteur d'un bœuf mouillé suffit à vous réveiller. |
30 | Madame Firilanya | Pardonnez ma livraison précédente. Il semble que je vous aie envoyé les marchandises destinées à un tiers. Voici ce que je comptais vous adresser, mais puisque c'est moi qui suis à l'origine de cette erreur, vous devriez garder ce que vous avez déjà reçu. Cette région regorge de voleurs, aussi ai-je retiré les étiquettes de tous mes ballots. La prochaine fois, je vérifierai trois fois ! |
31 | Madame Firilanya | Me voici enfin arrivée à Cœur-enclume ! Avec son port protégé et ses routes caravanières si fréquentées, je peux envoyer des livraisons dans tout Tamriel ! À part à la Crevasse, bien sûr. Et à Forge-soleil. Ou Solstheim, maintenant que j'y pense. Mais vous comprenez où je veux en venir ! Où que vous vous rendiez, mes livraisons vous trouveront. Même dans ces lieux maudits. |
32 | Madame Firilanya | Je loue un petit entrepôt à Cœur-enclume. À présent, je peux directement acheter à bord des navires, et revendre ce que je désire. Il va me falloir un nom qui convienne pour mon enseigne, bien sûr ! Il m'a fallu un certain temps pour réduire les options, mais je me suis décidée pour « Le Repli soyeux ». |
33 | Madame Firilanya | Ma nouvelle affaire ne s'appelle plus « Le Repli Soyeux ». Hier, une bande de matelots ivres s'est présentée, s'attendant à trouver un établissement de mauvaises moeurs ! Pour éviter toute confusion, je me suis rebaptisée « Soiries à gogo ». |
34 | Madame Firilanya | Je me suis encore trompée pour le nom de mon commerce. « Soiries à gogo » a attiré une troupe de matelots d'un type différent. Le terme « gogo » peut apparemment aussi indiquer un autre type d'établissement douteux. Peu importe, il me reste de nombreuses idées. Pour l'heure, j'ai choisi : « Fourrures délicates ». |
35 | Madame Firilanya | Cela devient ridicule ! Apparemment, « Fourrure délicate » est le nom que donnent les Khajiit à certaines de leurs femmes qui… travaillent la nuit. J'ai appris cela de la bouche des marins copieusement imbibés qui m'ont rendu visite hier soir, très déçus que je ne sois pas « disponible ». Je renonce ! Je baptise mon établissement « À la corde ». J'espère que l'on prendra cela pour le bordel le moins alléchant de tout Tamriel. |
36 | Madame Firilanya | Il y a un danger, lorsqu'on joue à des jeux de taverne qu'on ne connaît pas. Voilà pourquoi je les apprends tous ! Sept tasses, Tape scone, les Osselets, Roule-troll, la Danse du piquet rouge, Gobe-grenouille, Rince-lave et même Tourne-guibole, dont certains Nordique affirment qu'on peut y jouer avec un mammouth. Ne les croyez pas. C'est un test. |
37 | Madame Firilanya | Cœur-enclume est une ville étrange. Tout le monde sait que ce sont les pillards qui entretiennent le commerce. La ville est toujours plus agitée lorsque leurs navires reviennent, mais les autochtones n'y font plus guère attention. Même les chiens les plus hargneux répugnent à s'attaquer à leur propre niche. C'est un équilibre étrange, mais il semble tenir. |
38 | Madame Firilanya | Que sont les lunes, à votre avis ? Les Khajiits les prennent pour des dieux, tandis que la guilde des mages affirme qu'il s'agit d'îles dans le ciel. J'ai entendu des théories encore plus étranges. Un marin m'a dit un jour qu'il s'agit d'immenses atronachs, qui luttent pour l'amusement des princes Daedra. Il affirme que c'est elles qui causent les orages ! Quel idiot. Tout le monde sait que c'est Shéogorath qui les provoque. |
39 | Madame Firilanya | On raconte qu'il se trouve des loups-garous dans les collines voisines, aussi ai-je pris des précautions pour votre nouveau colis. Vous aurez certainement remarqué son odeur ! C'est un remède local, dont on affirme qu'il repousse ces bêtes. Si vous êtes vous-mêmes contaminé par cette maladie, je vous présente toutes mes excuses. Trempez vos mains dans les sels de la bourse jointe pour apaiser toute irritation. |
40 | Madame Firilanya | Certains trouvent étrange que je rechigne à faire affaire les Orques des forteresses. Je n'ai aucun problème à faire commerce avec des Orques, bien sûr ! Mais j'ai appris que ceux qui vivent dans des forteresses sont comme les mages que l'on rencontre dans des cavernes : puissants, isolationnistes et capables de vous ouvrir en deux s'ils sont de mauvaise humeur. |
41 | Madame Firilanya | Je soudoie toujours les gardiens du phare dans un port. Ce sont les premiers à remarquer les navires, et ils peuvent vous envoyer des messagers avec ce qu'ils savent sur les capitaines, leur cargaison attendue et ce genre de détail. La meilleure arme est un esprit acéré, comme le disait toujours ma mère. Et une épée de duel. C'était quelqu'un de spécial. |
42 | Madame Firilanya | J'ai entendu hier au soir une version de Par-delà les mers appelée « Dessus la mère et derrière le tison ». Les paroles avançaient dans la surenchère graveleuse. Vous imaginez, beaucoup d'allusions nautiques comme « grand mât » et « plein la cale » avec un nouveau sens. Les marins se croient si malins. |
43 | Madame Firilanya | Les débardeurs de Cœur-ébène ont précisé très clairement que je dois engager des habitants du cru pour mon affaire. Demain, j'ai deux choix : faire le tri parmi tous les rebuts que personne n'a voulu employer, ou regarder les débardeurs jeter toutes mes marchandises au fond du port. J'hésite encore. C'est vous dire ce que je m'attends à rencontrer. |
44 | Madame Firilanya | J'ai rencontré dix candidats pour trouver un assistant. Tous sont désespérants, mais je dois en engager un, ou les débardeurs renverront mes marchandises à la mer. C'est un peu comme de filtrer des eaux usées avec les dents – malgré le goût, il faut s'efforcer de garder les pires morceaux au dehors. |
45 | Madame Firilanya | Melloy le Chien-des-Quais, un Bréton avec un collier en queue de Khajiit. Bas-Cou, un Argonien qui affirme être le meilleur pour « voler ». Coupe-en-Premier, qui sous ses cicatrices est une Nordique élancée ou une Haute-Elfe courtaude. Je dois en engager un pour apaiser les débardeurs de Coeur-Enclume. Très bien ! Je leur laisse à chacun un jour d'essai pour voir qui vaut le mieux. |
46 | Madame Firilanya | Coupe-en-Premier m'a lancé un couteau lorsque je lui ai demandé de déplacer quelques tonneaux. J'ai trouvé Melloy endormi dans mon bureau, pour se remettre du skouma qu'il avait ingurgité. Bas-Cou et mon livre de comptes ont disparu. Heureusement, j'avais caché la livraison d'aujourd'hui, ou il serait parti avec votre paquet. |
47 | Madame Firilanya | Bas-Cou est revenu ce matin avec mon livre de comptes, et s'est déclaré impressionné par mon chiffre d'affaires. Il a promis de ne détourner qu'une toute petite partie de mon bénéfice. Je préfère un voleur honnête qu'un égorgeur ou un drogué ! Je l'ai engagé sur-le-champ. Si vous recevez ce paquet, cela signifie que mon assistant sait suivre des instructions. |
48 | Madame Firilanya | On m'a raconté une plaisanterie, l'autre jour. Comment présente-t-on un Dwemer talentueux à sa mère ? « Un Dwemer doué, mère. » Je n'ai pas dit que c'était une plaisanterie amusante. |
49 | Madame Firilanya | J'ai regardé une Elfe des bois tuer un de ses compatriotes, aujourd'hui. Elle a tiré une dague, s'est glissée derrière lui et lui a tranché la gorge. Puis elle a crié je ne sais quoi à propos d'une « vengeance pour Sèvenoire ». Sa surprise lorsque les autres ont haussé les épaules sans rien dire ont bien montré qu'elle n'était pas d'ici. Si les gens n'ont pas le temps de parier sur l'issue d'un combat, ils s'en désintéressent. |
50 | Madame Firilanya | Je trouve préférable de louer tous les Divins. Même Akatosh, qui nous demande de « servir l'empereur fidèlement ». Je lui donne un tribut afin qu'il règle ce problème. La reine Ayrenn, Jorunn le Roi-scalde, le haut-roi Émeric. Ou même vous, pouruoi pas ? De toute façon, un empereur, c'est bon pour les affaires. |
51 | Madame Firilanya | Une dizaine de zombies sont sortis de la mer pour attaquer les quais de Cœur-enclume. Tout l'équipage du Tranche-Gésier a détalé en criant ! J'ai entendu parler des superstitions rougegardes concernant les morts-vivants, mais je ne les avais jamais vues en personne. L'équipage khajiiti du Griffes lestes a tué les zombies, puis pillé la cale du Tranche-Gésier. J'avoue que cela m'amuse beaucoup. |
52 | Madame Firilanya | Vous vous demandez peut-être pourquoi je me tiens tant à la fréquente et à la quantité de mes livraisons, pour un prix si modique. Si cela me fait crédit, la nouvelle de notre collaboration m'a apporté de nombreuses occasions commerciales. D'une certaine façon, c'est votre réputation qui finance vos livraisons ! |
53 | Madame Firilanya | Avez-vous déjà entendu l'expression « faire saigner une pierre » ? J'ai rencontré un membre de la guilde des mages qui m'affirme que cela est en rapport avec quelques expériences peu ragoutantes sur les gargouilles. Je ne sais trop si je devrais le croire. Il m'a aussi soutenu que Vanus Galérion était à l'origine un Elfe des neiges. Je lui ai soutenu qu'il avait trop bu. |
54 | Madame Firilanya | Je manque de temps pour vous expliquer, mais je m'embarque pour Alik'r. Voici votre dernière livraison en date. Si je ne parviens pas à vous donner de nouvelles dans l'intervalle, mon assistant Bas-Cou se chargera de vous alimenter pendant la prochaine semaine. |
55 | Madame Firilanya | J'ai débarqué à Khefrem. Je m'attendais à un climat plus sec, mais les eaux occidentales sont assez rafraîchissantes. Et maintenant, la bonne nouvelle ! On m'a rapporté la rumeur d'un mage, dans les landes alikiroises, qui fait commerce de matériaux incroyablement exotiques, mais seulement lorsque les deux lunes sont pleines – donc, dans deux jours. Demain, je pars pour sa tour. |
56 | Madame Firilanya | Je savais que les scorpions pouvaient être gros, mais je ne m'attendais pas à ce qu'ils dépassent la taille d'un cheval ! Heureusement, ils tournent avec toute la grâce d'un canot à rames, et avancent comme des marins ivres, que j'ai depuis longtemps appris à esquiver. Le cheval que j'avais loué savait sans qu'on lui dise qu'il fallait passer au large de la créature. Je continue ma route vers la tour du mage ! |
57 | Madame Firilanya | Mauvaise nouvelle. La tour était entièrement vide, à l'exception d'une table où l'on avait disposé papier, plume et encrier. Le papier s'intitulait « demande d'échange ». D'agacement, j'ai écrit « Le sommeil que vous m'avez fait perdre » avant de me coucher dans la tour. Au matin, j'ai voulu emporter la page en souvenir, mais elle avait dû s'envoler. Alors j'ai pris la plume ! |
58 | Madame Firilanya | Nous rentrons à Cœur-enclume les mains vides. C'était trop beau pour être vrai, malgré les assurances que m'avaient fournies les sources généralement de confiance. Bas-Cou a au moins pu faire des affaires en mon absence, en achetant des tonneaux de poisson séché. Les épices seules suffiront à financer mes arriérés de livraisons… comme celle-ci. |
59 | Madame Firilanya | Il faut toujours payer son tribut à la guilde des voleurs ! Quand on est protégé, ils sont encore plus efficaces que la garde pour trouver ceux qui ont pu chiper un rouleau de soie fine dans un entrepôt. Ils ne veulent surtout pas de concurrence indépendante. |
60 | Madame Firilanya | Un marchand itinérant a essayé de me vendre quelques reliques qu'il affirmait tirées d'une Ancre noire. Il n'avait clairement jamais mis les pieds à Cœur-enclume, car les marins y sont très superstitieux. Lorsqu'ils en ont eu fini avec lui, il a quitté la ville couvert de goudron et de plumes. Voilà pourquoi j'étudie toujours le marcher avant d'ouvrir boutique. |
61 | Madame Firilanya | Les orages de la région sont effroyables ! Je ne sais pas si ce colis vous parviendra. Sinon, je doublerai le volume de ma prochaine livraison. Et si oui, j'espère que vous me pardonnerez son humidité. |
62 | Madame Firilanya | L'apprentie d'un forgeron m'a fait la Cour, l'autre jour. J'ai essayé de ne pas être trop dure avec elle. Les voyages perpétuels et les dangers qui s'en accompagnent sont un poison pour les relations romantiques. Pour l'heure, je n'ai d'yeux que pour mon commerce. Et les chaussons cousus dans des pattes d'ours. C'est si confortable ! Renseignez-vous, si vous arrivez un jour près d'Orsinium. |
63 | Madame Firilanya | Un contrat de la guilde des guerriers a poussé trois imbéciles à massacrer une tribu de gobelins. La tribu même que je payais pour limiter la population des harpies sur le trajet de ma caravane. Si j'étais cynique, je dirais que la guilde des guerriers était à la recherche d'un contrat plus lucratif concernant les harpies. Saviez-vous qu'ils pratiquent des prix vingt fois supérieurs à ceux des gobelins ? C'est scandaleux ! |
64 | Madame Firilanya | Il ne faut jamais demander à une Elfe des mers la « permission de grimper ». C'était à se demander si elles avaient toutes été élevées dans la même foire, à les regarder tirer sur leur ceinture. J'ai fait demi tour. Je n'ai aucune envie de savoir si les Maormers sont faites comme les autres Elfes. |
65 | Madame Firilanya | J'ai reçu aujourd'hui une étrange livraison. Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'un retour, car il était emballé dans le même matériau que j'utilise. Mais à l'intérieur se trouvait une boîte laquée, contenant une étoffe argentée immaculée, de la taille d'un drap de lit. Était-ce un présent de votre part, en remerciement de mes services ? Dans ce cas, soyez-en mille fois remercié ! Les motifs y sont splendides. |
66 | Madame Firilanya | Je me rends compte que l'étoffe argentée ne venait pas de vous – pardonnez ma présomption. Mais c'est un dessus-de-lit somptueux ! J'ai fait un rêve très étrange, la nuit dernière. Je me tenais devant une citadelle. J'entendais une chanson très étonnante, sans en distinguer les paroles. Si je savais chanter, je pourrais l'entonner. Je devrais peut-être essayer… ? Non, je ne lui ferais pas justice. |
67 | Madame Firilanya | Aujourd'hui, je me suis réveillée juste avant l'aube. J'entendais à nouveau la chanson ! Je parviens à la fredonner, mais les paroles restent méconnaissables, alors que je parle quatre langues ! L'ai-je entendue quelque part dans la citadelle ? Sans doute. J'ai rêvé que je frappais à la porte. Quel endroit étrange. Je pense que je vais aller faire la sieste après avoir envoyé ce paquet. Ce drap d'argent est si chaud. |
68 | Madame Firilanya | les paroles j'ai compris les paroles car cette chanson est la clef de la porte elle tourne et se glisse parfaitement je dois partager cette chanson avec vous c'est mon devoir c'est la vérité mais je ne peux pas vous envoyer l'Accord d'Argent je ne dois pas me séparer de la chanson ou elle me quittera la chanson est infinie elle ne doit pas s'arrête ou tout disparaîtra |
69 | Madame Firilanya | aidez-moi la chanson est si forte j'ai mal arrêtez |
70 | Bas-Cou | Je suis l'assistant de mademoiselle Firi, Bas-Cou. Elle est très malade, aussi me chargerai-je de vous envoyer ses livraisons jusqu'à la fin de sa convalescence. C'est une personne très discrète, qui n'aimerait pas étaler les détails de sa maladie. Par respect, je ne mentionnerai pas qu'on la retrouva alors qu'elle hurlait et se griffait les oreilles au petit matin. Ses blessures guériront presque entièrement. |
71 | Bas-Cou | Je suis toujours Bas-Cou, l'assistant de mademoiselle Firi. Elle est très organisée, et a préparé un grand nombre de paquets à votre intention, à vous adresser si elle venait à être retardée par un voyage. Sa convalescence compte comme un retard, j'imagine que vous serez d'accord. Je vous enverrai donc un de ces paquets chaque jour. À moins que son voyage prenne plus de trois semaines, après quoi je n'aurai plus que ses pieds à coulisse à vous envoyer. |
72 | Bas-Cou | Encore une lettre de Bas-Cou. En parcourant les effets personnels de mademoiselle Firi, j'ai trouvé un tissu argenté aux motifs noirs. Il possédait une odeur étrange, comme des œufs pourris. Je l'ai échangé contre un autre objet puant, un tonnelet de poisson salé, que j'ai laissé à son chevet. Elle déteste l'odeur du poisson salé, aussi cela l'aidera-t-il peut-être à s'éveiller. |
73 | Bas-Cou | Encore Bas-Cou. Mademoiselle Firi ne pouvant me payer pendant son sommeil, j'ai pris ma solde dans le coffre où elle range son argent. Celui qui est verrouillé, sous la trappe verrouillée, sous le chariot chargé d'objets encombrants. Celui caché sous les anciennes draperies. Saviez-vous que le coffre qu'elle garde pour berner les voleurs comporte plus de serrures que le vrai coffre ? C'est une femme intelligente. |
74 | Bas-Cou | C'est toujours Bas-Cou qui vous écrit, mais plus pour très longtemps. J'ai le plaisir de vous annoncer que mademoiselle Firi se remet. Elle ne crie plus en me voyant, ce que je prends pour un bon signe. Cela se résume plutôt à un gémissement, avec quelques prières occasionnelles aux Huit Divins. J'ai essayé de porter un chapeau amusant, mais cela ne l'a fait crier que de plus belle. |
75 | Madame Firilanya | Veuillez pardonner ma récente indisposition. J'ai cru comprendre que Bas-Cou avait suivi les instructions que j'avais laissées en cas d'absence. J'ai augmenté son salaire, c'est-à-dire que je l'ai autorisé à prélever d'avantage sur mon chiffre d'affaires. Je reste souffrante, mais je suis enfin à même de reprendre moi-même vos livraisons. |
76 | Madame Firilanya | Mon assistant m'informe que vous connaissez davantage de détails que je le pensais sur ma maladie. Si j'ai tenu des propos peu recommandables, je vous demande de les pardonner. Je ne comprends toujours pas ce qui s'est passé. Je me rappelle avoir écrit une lettre courroucée à la guilde des guerriers à propos de mes harpies, puis plusieurs semaines s'étaient écoulées. Peut-être l'encre était-elle empoisonnée ? Je vais faire vérifier, au cas où. |
77 | Madame Firilanya | la chanson la chanson je l'entends elle ne s'arrête jamais quand va-t-elle s'arrêter |
78 | Madame Firilanya | Je ne trouve plus la livraison d'hier. Bas-Cou me soutient qu'il m'a vue la remettre au facteur, mais je n'en garde aucun souvenir. Avez-vous reçu quoi que ce soit ? Bas-Cou ne m'a jamais menti. Je devrais peut-être me reposer encore un peu. Je vous assure que cela n'affectera en rien mon travail. |
79 | Madame Firilanya | Une grande vague a échoué trois navires sur les quais de Cœur-enclume. L'un d'eux a été enveloppé de grandes flammes bleues. Les deux autres… c'était comme si les navires criaient, comme s'ils ressentaient la douleur, puis tout s'est arrêté. Les trois navires emportaient une partie de mes marchandises, et à présent, les capitaines refusent de lever l'ancre. |
80 | Madame Firilanya | Des dizaines de navires pirates sont revenues à Cœur-enclume aujourd'hui. Il paraît que leur raid fut un échec, ce qui cause une certaine crispation dans les rues. Bas-Cou m'a conseillé de ne pas sortir après la tombée de la nuit, au moins pendant quelques jours. Il semble que quand les pillards perdent un gros combat, ils aiment en chercher de petits. |
81 | Madame Firilanya | Une demi-douzaine d'Impitoyables ont défié des pillards. Un jeu de taverne a dérapé, et ils ont refusé de baisser les yeux. En général, ces choses se soldent par quelques dents cassées, mais pas aujourd'hui. Je n'ai jamais vu quelqu'un se faire pendre à un espar. Aujourd'hui, c'est arrivé six fois. |
82 | Madame Firilanya | J'apporte de tragiques nouvelles. À l'aube, des cavaliers impériaux ont chargé dans la foule des pèlerins qui se rendaient à un autel d'Arkay éloigné. J'ai posé des questions ce matin, mais personne ne connaissait les détails de cette attaque. Ces soldats étaient-ils des cavaliers impériaux, ou de simples bandits portant leur armure ? J'imagine que cela ne change rien pour les dizaines de morts. |
83 | Madame Firilanya | Je n'ai plus le droit de mettre les pieds dans ma taverne préférée. La nouvelle du massacre des pèlerins est arrivée hier au soir en ville. Comment pouvais-je être au courant hier matin ? Cela s'est déroulé pendant que je dormais ! Et lorsqu'on m'a posé la question, je n'ai pas su dire comment je le savais. J'ai bien senti que je leur faisais peur. Peut-être devrais-je m'abstenir de boire. |
84 | Madame Firilanya | Bas-Cou m'a dit que je parlais le Jel dans mon sommeil. Je ne sais pas ce qui m'inquiète le plus : que je parle argonien, langue que je n'ai jamais apprise, ou que mon assistant se soit trouvé dans ma chambre tandis que je dormais ? Il m'a garanti qu'il ne faisait que chercher une ou deux bagues à voler parmi mes bijoux, comme si c'était censé me rassurer. |
85 | Madame Firilanya | Toutes mes excuses si ce chargement vous parvient avec retard. Je n'ai pas réussi à mettre la main sur mon assistant, aussi ai-je dû tout organiser seule. Bas-Cou semble disparaître lorsqu'il y a des problèmes. J'espère qu'il va bien. |
86 | Madame Firilanya | J'ai quitté Cœur-enclume de manière définitive. On dirait que les pillards me croyaient maudite, et craignaient que je répande le mauvais sort sur leurs navires. Avant qu'ils aient pu incendier mon entrepôt, Bas-Cou nous a cachées, mes marchandises et moi-même, sur un navire de commerce Elfe Noir. L'équipage y est très pieux, et ne craint que le courroux de ses trois dieux vivants. Nous en reparlerons. Je pars pour Vvardenfell. |
87 | Madame Firilanya | Le navire Elfe Noir, le Netch gracile, a fait une brève escale à Fendretour. Dans le village de Norsel, on ne parlait que de vampires et de guerre civile. Il se passe apparemment de drôles de choses dans la ville voisine de Pointe-Nord. J'en ignore les détails, mais je vous recommande d'éviter les vampires hostiles, si vous vous y rendez. Pour ma part, je termine mon voyage vers Vvardenfell. |
88 | Madame Firilanya | Nous sommes arrivés dans un port de commerce de la maison Hlaalu dont je ne saurais prononcer le nom. Mes terreurs nocturnes furent particulièrement violentes, la nuit dernière. Le capitaine du Netch gracile m'a conseillé de contacter la maison Telvanni. Il dit qu'ils seront les mieux placés pour m'aider à comprendre mes rêves. |
89 | Madame Firilanya | La maison Telvanni a refusé d'intégrer le Pacte de Cœurébène avec les autres Elfes Noirs, afin de pouvoir poursuivre leur pratique de l'esclavage. Et pourtant, ces isolationnistes sont mon seul espoir de me débarrasser de ces rêves. S'ils décidaient que je serais plus utile avec un collier d'acier au cou, j'ai conclu un arrangement avec la maison Hlaalu pour qu'elle poursuive mes envois. |
90 | Madame Firilanya | Bonne nouvelle ! La maison Telvanni ne m'a pas asservie. On m'y a posé des questions pendant une demi-journée, puis l'on m'a vendu des potions en m'assurant qu'elles feraient disparaître mes rêves. Dans l'ensemble, ce fut une expérience plaisante ! Du moins l'aurait-ce été si je ne m'étais pas trouvé dans une maison pleine de sales esclavagistes mangeurs de boue. Avec un peu de chance, je n'aurai jamais besoin de leur parler. |
91 | Madame Firilanya | Je suis montée sur un bouseux, aujourd'hui. C'était très tranquille. Je ne sais pas si j'apprécie vraiment la façon dont leurs conducteurs piquent continuellement leurs entrailles exposées, mais ces créatures ne semblent pas souffrir. |
92 | Madame Firilanya | Tout est si étrange, ici. Des tours en champignon. Des dieux que l'on peut rencontrer. Cette étrange obsession pour la cendre qui s'invite jusque dans la nourriture, à mon grand regret. Mais l'on retrouve ici assez des caractéristiques de Tamriel pour que je puisse mener mes affaires. Et j'ai déjà un quasi-monopole sur les œufs de kwama ! |
93 | Madame Firilanya | Je n'aime guère l'allure du Mont Écarlate. Il me rappelle mes rêves. |
94 | Madame Firilanya | C'est le cœur lourd que je vous écris cette lettre. Les rêves ne font qu'empirer. Les potions que j'ai achetées à la maison Telvanni ne font aucun effet, et je crains de ne pouvoir rester à votre emploi tant que ces rêves étranges persisteront. Je dois prendre les mesures qui s'imposent. Je vous préviendrai avant d'opérer la moindre modification dans nos arrangements. |
95 | Madame Firilanya | J'ai pris ma décision. Un ami m'a parlé un jour d'un sorcier de Wrothgar qui en sait long sur les rêves. Je vais me rendre chez lui, et voir si ce sorcier peut me guérir. J'espère que l'air vivifiant me fera du bien, car j'espère rester à votre service. J'embarque pour ces climats plus froid dans la soirée. |
96 | Madame Firilanya | Les neiges de Wrothgar sont indescriptibles. Les montagnes y sont d'énormes poings serrés, saupoudrés de montagnes de farine. Les Nordiques de Bordeciel se vantent de leurs sommets, mais ce n'est rien comparé à ceux-ci. Plus que quelques jours, et je parviendrai à Orsinium ! De là, je trouverai le sorcier qui pourra guérir mes rêves. |
97 | Madame Firilanya | Encore un cauchemar, la nuit dernière. Un million de voix, qui scandaient sans cesse le même mot. Je ne l'ai pas compris. J'imagine que cela vaut mieux. |
98 | Madame Firilanya | Je ne me rends plus à Orsinium. Ma bouche s'emplit d'un goût de cuivre à chaque pas que je prends dans cette direction. J'ai demandé à un chaman local de m'aider à dissiper ces rêves. Peu m'importe ce qu'il pensera d'une Haute-Elfe debout devant les murs de sa forteresse. J'espère juste qu'il acceptera mon or. |
99 | Madame Firilanya | Le chaman m'a parlé d'un ermite qui guérit les rêves. Ce pourrait être le sorcier que je cherche. Avant de partir pour les montagnes, je dois vous remercier de votre patience. Cela m'a beaucoup aidé de pouvoir parler de cette épreuve, et bien que nous ne nous soyons jamais rencontrés, je ressens pour vous une camaraderie certaine. Si je peux vous demander un dernier service… souhaitez-moi bonne chance. |
100 | Madame Firilanya | Honorable client ! En raison de circonstances extraordinaires, mademoiselle Firi est pour l'heure incapable de personnaliser votre livraison. Vos expéditions régulières se poursuivront bien sûr. Elle se languit du jour où elle pourra de nouveau apporter la touche personnelle qu'elle se fait une joie d'inclure dans le cadre de son service fiable et régulier. |
101 | Veesk-Olan | Mes écailles rougissent de gratitude à l'idée de vous servir. Je me nomme Veesk-Olan. Vous vous rappelez notre accord ? Je vous donne ma parole d'Argonien que je vous ferai régulièrement parvenir les meilleurs tissus et matériaux qu'il me sera donné d'acquérir. |
102 | Veesk-Olan | Deshaan est magnifique en cette saison. J'ai passé la majeure partie de la journée à lézarder au soleil près du lac Hlaalu en regardant les flammouches voler, laissant la fange de la discorde glisser sur mes écailles lorsque je me suis souvenu d'envoyer ce colis. Faites-en bon usage ! |
103 | Veesk-Olan | C'est encore moi. J'espère que votre rivière intérieure coule des jours paisibles. Tandis que je préparais cette commande, j'ai remarqué combien les matériaux que je vous envoie me rappellent mes écailles scintillantes. Mon estomac s'est tortillé comme une anguille prise dans un filet. Mais n'ayez crainte, ce léger désagrément ne me détournera pas de ma mission. |
104 | Veesk-Olan | Oh, vénérable client, une terrible tempête se déchaîne en moi ! Mes frères de couvée ont de nouveau dénigré ma profession. Enfin, pas exactement. Ils prétendent qu'un Argonien qui tourne de l'œil à la vue du cuir et de la fourrure n'a rien à faire en tant que drapier. Je suis bouleversé ! Je me sens telle une pomme incandescente poussant sur l'arbre de la tourmente. |
105 | Veesk-Olan | Vénérable client merci infiniment de croire en moi et de continuer à me payer pour mes services. Veuillez m'excuser pour le retard pris par cette dernière commande. Cela ne se reproduira plus, mais j'ai une excuse valable. J'ai été malade comme un vasard déshydraté après avoir dépouillé un guar mort dans les plaines de Narsis. Mais je vais mieux maintenant. |
106 | Veesk-Olan | Avez-vous jamais regardé un vasard dans les yeux ? Ils vous transpercent du regard et l'intelligence qu'on y lit… ! Par l'Hist, jamais plus je ne mangerai de tourte au vasard ! À dire vrai, j'ai décidé de prendre cette pauvre bête sans défense avec moi. De l'adopter, en quelque sorte. Je vais l'appeler… Pincette ! Nous allons devenir les meilleurs amis du monde. |
107 | Veesk-Olan | Parfois, je déteste mes frères de couvée. Ils ont hurlé de rire lorsque Pincette m'a coupé le bout du doigt avec ses pinces aiguisées. Pour une raison qui m'échappe, ils ont ri encore plus fort lorsque je leur ai dit qu'il ne faisait que jouer. J'espère que leurs écailles se dessécheront et s'effriteront. Voici votre marchandise. |
108 | Veesk-Olan | Vénérable client, voici votre dernière commande. Il m'est arrivé une fâcheuse mésaventure en collectant des peaux de serpent pour faire du cuir. Les Cendrais de la vallée qui s'étend au sud-est de Longsanglot n'aiment guère que l'on chasse leurs précieux serpents et ces pauvres bêtes m'ont rappelé mes frères de couvée. J'ai pleuré en les dépouillant. |
109 | Veesk-Olan | Vous vous rappelez mon dernier courrier ? Le désarroi dans lequel m'a plongé le dépeçage des serpents de la vallée ? J'ai surmonté cette épreuve. En rentrant chez moi, mes frères de couvée se sont de nouveau ri de moi. Il ne m'en fallut guère plus pour apprendre à vaincre mon aversion. Il m'a suffi de me rappeler à quel point ils peuvent se montrer cruels et de me représenter leurs visages tandis que j'écorchais les serpents. Puissent vos écailles rester humides. |
110 | Veesk-Olan | Pincette, mon vasard, a fait d'énormes progrès. Aujourd'hui, il s'est aiguisé les pinces sur mon sac de voyage en cuir, si bien qu'il l'a réduit en lambeaux en un rien de temps ! Il me regardait avec ses petits yeux en quête d'approbation. Brave petit ! Mais n'ayez crainte, j'ai pu sauver votre commande du jour. J'espère qu'elle vous plaira. |
111 | Veesk-Olan | Si seulement les autres œufs de mon nid avaient pu être vides ! Mes frères de couvée ont profité de mon malaise après avoir dépouillé des guars morts pour cacher Pincette et prétendre qu'ils l'avaient cuisiné dans la tourte du dîner ! Il n'y a pas de mot pour décrire la colère et le désespoir qui ont hérissé mes écailles lorsqu'ils ont posé le plat devant moi. |
112 | Veesk-Olan | Comme mes frères de couvée peuvent se montrer cruels ! Leur mauvaise farce sur la tourte de Pincette ne leur a pas suffi. Il a fallu qu'ils hurlent de rire à la vue de ma mine décomposée. J'ai pris le temps de vous envoyer ce colis, mais il me faut maintenant les obliger à me révéler où se trouve Pincette. |
113 | Veesk-Olan | Bonjour, c'est Veesk. Veesk-Olan, votre serviteur. Je n'ai finalement pas eu à secourir Pincette. Ce brave petit a réussi à découper la caisse qui le retenait prisonnier. Je suis arrivé juste à temps pour le voir chasser mes frères de couvée de la maison en tailladant leurs pieds et leurs queues avec ses pinces remarquablement acérées. Comme je suis fier de lui ! |
114 | Veesk-Olan | Vénérable client, n'ayez crainte. Je n'ai nulle intention de me soustraire à mes obligations, mais j'ai décidé de soigner mon aversion pour tout ce qui me rappelle les parties de mon corps en devenant trameur ! Je pourrai ainsi démontrer ma capacité à entretenir le suspens ! Je vous en dirai plus long dans mon prochain courrier. |
115 | Veesk-Olan | Comme je vous le disais dans ma précédente lettre, j'ai décidé de devenir trameur. J'ai toujours été fasciné par l'histoire de « La femme de chambre argonienne » et les poèmes de Fjokki le barde. Je vais écrire les aventures du Capuchon vert ! N'est-ce pas excitant ? Drapier argonien le jour et héros vengeur la nuit ! L'histoire s'écrit d'elle-même ! |
116 | Veesk-Olan | « Le Capuchon vert et les esclavagistes drès. » Ainsi s'intitulera ma toute première épopée mettant en scène le Capuchon vert. Le héros est un drapier argonien au grand cœur nommé Kseev-Nalo éprouvant une profonde aversion pour la peau des reptiles. Toute ressemblance avec un personnage connu est purement fortuite. |
117 | Veesk-Olan | C'est encore moi. Veesk-Olan, votre dévoué serviteur, écrivain célèbre en devenir. Dans « Le Capuchon vert et les esclavagistes drès. », on apprend très vite que l'affable argonien au vasard apprivoisé mène une double vie. À la nuit tombée, il coiffe son capuchon vert pour combattre le crime ! Mes écailles frémissent d'excitation à l'idée de ma renommée à venir ! |
118 | Veesk-Olan | Voici votre dernière commande. Où en étais-je ? Ah oui, à la création de mon héros, le Capuchon vert. Il passa son enfance dans le marais noir où il fut embrigadé par les Écailles d'ombre, mais lorsque ces derniers l'envoyèrent assassiner un vieil argonien dont le seul crime était d'avoir crié à l'injustice, Kseev-Nalo renonça à sa mission et partit pour Longsanglot. |
119 | Veesk-Olan | Vous devez vous demander comment une ancienne Écaille d'ombre a pu devenir un héros masqué défendant ses semblables ? C'est très simple. Il en avait la carrure et se souciait du bien-être de ses frères et sœurs de couvée. Son histoire est si poignante que même les Nordiques et les Elfes Noirs attendront la suite avec impatience ! |
120 | Veesk-Olan | Ai-je mentionné que le Capuchon vert avait un vasard pour compagnon qui l'aidait à combattre l'injustice, la tyrannie et les suppôts de Molag Bal ? Il se nomme Pectine, car il gonfle au contact de l'eau, projetant un liquide visqueux à l'ennemi ! Quelle idée géniale ! Je dois la noter dans mon calepin. |
121 | Veesk-Olan | L'écriture est un travail fastidieux. Je ne parle pas des lettres que j'envoie avec mes colis, mais du flot créatif qu'il me faut déverser sur les pages de mon épopée, « Le Capuchon vert et les esclavagistes drès. » Cela fait à peine quelques jours que je me prête à l'exercice et ma source d'inspiration s'est tarie. Je dois faire une pause le temps que la nymphe de l'imagination refasse surface. |
122 | Veesk-Olan | Patron, j'espère que ce paquet vous est bien parvenu. Ici, les sables mouvants de la dépression menacent de submerger ce pauvre Pincettes. Je ne vois pas trop ce qui ne va pas, mais il n'a pas même tenté de couper un doigt ou une queue avec ses pinces depuis des jours. Pire, il a même arrêté de pourchasser mes méchants frères de couvée. J'espère que mon vasard n'est pas malade. |
123 | Veesk-Olan | L'état de ce pauvre Pincettes n'a pas évolué. Il ne mange plus. Il ne brisera plus gaiement toute extrémité passant à portée. Il ne vient plus se pelotonner sous mes genoux quand nous allons nous coucher. Je suis si inquiet ! Après avoir consulté un certain nombre d'amis et associés savants, j'ai décidé de partir à la recherche de l'alchimiste Aleeto en Estemarche. Je continuerai bien sûr à vous envoyer des composants. |
124 | Veesk-Olan | J'ai craint que Pincettes ait contracté le fléau de Llodos, mais malgré que mes frères de couvée aient argué le contraire, mon vasard ne s'est jamais transformé en monstre affamé. Il reste cette petite boule pétrie de câlins roucoulants, même s'il semble aussi triste qu'un saule dans un désert. Donc nous voici en route pour Estemarche, pour trouver l'alchimiste Aleeto. |
125 | Veesk-Olan | Patron, veuillez pardonner mon retard. J'ai débarqué à Vendeaume où j'ai été piégé dans les festivités. Je pensais qu'il s'agissait d'une banale beuverie nordique, mais il m'est apparu qu'ils fêtaient en fait la dixième année de règne du roi Jorunn. Chaque fois que je me retournais, quelqu'un me tendait une choppe d'hydromel ! Il m'a fallu trois jours pour me sortir de la joyeuse cité. |
126 | Veesk-Olan | Ma tête tourne encore, comme les nuages d'une tempête en colère par un jour de grand vent. Qui aurait pu dire que l'hydromel nordique recelait autant de puissance ? Moi pas. Je crois que je préfère le goût amer d'une bière bilieuse à ce breuvage doucereux et écœurant. Dès que j'y verrai plus clair et que mes dents ne me feront plus souffrir, nous nous chargerons de trouver quelqu'un pour aider ce pauvre Snips. |
127 | Veesk-Olan | Autre jour, autre expédition. Et autre accès de nausée, j'en ai bien peur. Je ne peux m'empêcher de visualiser mes propres écailles chatoyantes chaque fois que je collecte un nid de lézard ou de serpent. Mais au moins je ne suis pas aussi malade que ce pauvre Pincettes. Mon compagnon vasard est un crustacé malheureux. Mais nous avons un rendez-vous avec l'alchimiste. Bientôt tout ira bien. |
128 | Veesk-Olan | J'espère que cette Aleeto l'alchimiste est aussi bonne qu'on le prétend. Elle a effectivement une échoppe impressionnante à Fort Amol, avec des murs et un plafond et tout. Ce n'est pas juste un étal d'extérieur comme ceux que les petits alchimistes que j'ai rencontrés utilisent. J'espère quelle pourra aider Pincettes. Son état semble avoir encore empiré depuis la dernière fois que je vous ai écrit. |
129 | Veesk-Olan | Bonjour. C'est encore Veesk. Voyez l'épine dorsale hérissée de déception que je darde à votre endroit. L'alchimiste Aleeto a refusé de nous voir. Elle a décrété ne pas avoir de temps à consacrer à un vasard et au crustacé qui traîne avec lui. Que devrais-je faire à présent ? Je ne sais pas si Pincettes pourra tenir encore longtemps dans ce triste état. |
130 | Veesk-Olan | Patron, je réalise que ma description du problème de Pincettes a été négligée. Et je veux être écrivain ! Laissez-moi rectifier. Il a été tranquille et peu réactif, très loin du vasard joueur qu'il était auparavant. Plus récemment, il a commencé à enfler comme une peau gorgée d'eau. Je crains qu'il n'explose ! Si seulement l'alchimiste avait accepté de nous aider. |
131 | Veesk-Olan | Quelle stupide pince de pioche je fais ! Il s'avère que tout va bien chez Pincettes. Il était juste en pleine mue ! Maintenant il a une jolie carapace toute neuve, et il est tellement plus gros qu'avant. Et j'ai cette vieille carapace abandonnée à conserver comme souvenir. Pardon de vous avoir inquiété. Profitez bien de la cargaison . |
132 | Veesk-Olan | J'étais en train d'utiliser l'établi du tailleur à Fort Amol quand l'alchimiste Aleeto est passée par là. Elle a remarqué la détresse qui m'habitait, alors que je travaillais avec des peaux de serpent et de guar fraîches. Je n'y peux rien, ça me fait toujours penser à moi, écorchée vive et exposée au monde sans une écaille sur le dos-- dès que je travaille avec ces composants. Aleeto fronça les sourcils et dit… |
133 | Veesk-Olan | « Tout bien considéré, je pense que je peux vous aider, » dit Aleeto. « Passez à mon magasin à la nuit tombée, j'ai peut-être quelque chose pour nous occuper de votre délicate constitution. » Je dois l'admettre, avec toute la fumée et les explosions émanant habituellement de son magasin, j'éprouve un peu d'anxiété. Mais voici d'autres composants pour vous. Avec un peu de chance, d'autres suivront demain. |
134 | Veesk-Olan | J'ai pénétré dans le magasin d'Aleeto avec précaution. Pincettes, par contre, a débarqué à toute allure et a entrepris d'explorer, tout enjoué, comme à son habitude. « Votre créature s'est-elle essuyée les pinces ? » a demandé Aleeto. « Je ne veux pas de vase partout sur mon joli sol tout propre. » Pincettes fit claquer ses pinces et l'ignora gaiement. Quant à moi, qui ne ressentais pas plus de gaieté que de curiosité, j'étais pétri de peur. |
135 | Veesk-Olan | À nouveau Veesk. Il s'avère que je m'inquiétais pour rien. L'alchimiste Aleeto est peut-être abrupte et un peu folle, mais elle s'y entend quand il s'agit de mélanger des élixirs et des concoctions. Bon, sa potion de pansement gastrique sentait la chaussette de Nordique, et avait le goût du fumier de guar avant qu'elle n'y incorpore quelques gouttes de racine de jute, mais ça a remis mes viscères en ordre. Et elle m'apprend comment la faire ! |
136 | Veesk-Olan | Notre visite de Fort Amol fut un succès. Pincettes est de nouveau lui-même – à présent bien plus gros. J'ai appris à préparer une potion pour tempérer mes petits problèmes de nausées au travail. Et j'ai découvert qu'Aleeto est aussi chantre ! Ses contes sont hautement improbables, mais elle m'a donné un excellent conseil sur la façon de procéder avec « Le Capuchon Vert et les Esclavagistes Drès. » |
137 | Veesk-Olan | Les pétales de la bonne fortune ont éclos dans ma direction ! Aleeto m'a présenté son éditeur, un Elfe Noir de Longsanglot qui publie des récits d'aventure palpitants et est toujours à l'affût du prochain Narsis Dren. Il adore l'idée d'un Argonien masqué et a proposé de publié mon premier roman ! Oh, je me vautre dans la vase de l'allégresse ! |
138 | Veesk-Olan | Patron, ici Veesk-Olan. Je tiens à vous assurer que mon nouveau titre de chantre ne diminuera en aucune façon mes obligations envers vous. Vos cargaisons continueront d'arriver régulièrement. Et je vous laisserai lire les contes du Capuchon Vert en avant-première – et cela au prix d'une modique augmentation de notre accord actuel. |
139 | Veesk-Olan | « Jaillissant de la brume tel un Aedra vengeur, le Capuchon vert frappa avec la précision et la puissance de la foudre. Les esclavagistes Drès furent abattus comme de jeunes arbres dans la tourmente. » Oh ! Les eaux de l'imagination inondent mes rives ! Vous pourrez bientôt lire le manuscrit achevé. En attendant, usez bien de ces ingrédients. |
140 | Uraviin Drès | Cher futur client, veuillez pardonner mon intrusion. Je suis Uraviin Drès, de la maison Drès. Je sais que vous avez un accord avec Veesk-Olan, mais mes relations et mon expérience me permettent de vous proposer une qualité de service que ce lézard puant ne pourrait même pas rêver d'atteindre. Merci de votre attention. J'attends avec impatience votre accord pour un nouveau contrat. |
141 | Uraviin Drès | Cher futur client. Peut-être ma précédente lettre ne vous est-elle pas parvenue. Je suis Uraviin Drès, de la maison Drès. Vous auriez vraiment intérêt à passer un accord avec moi, car la maison Drès fournit des ingrédients de façon ininterrompue pour répondre à tous vos besoins artisanaux. En outre, comment pouvez-vous manipuler des objets touchés par cet horrible lézard ? J'attends votre réponse. |
142 | Veesk-Olan | Honoré client, veuillez ignorer les lettres que cette peau-sèche de Dunmer, Uraviin Drès, a pu vous envoyer. J'ai découvert qu'elle avait pris mon journal pour me voler des clients grâce à de belles paroles et de fausses promesses. Ne lui faites pas confiance ! Elle est mauvaise ! Et de la maison Drès, en plus. Même Pincettes a peur d'elle ! |
143 | Veesk-Olan | Honoré client, c'est encore Veesk. Je vous supplie de ne pas annuler notre accord. Il faut vraiment que je travaille. Cette lettre accompagne votre cargaison. |
144 | Uraviin Drès | Ex-client potentiel, je vous considère comme mort. Je ne comprends pas comment vous avez pu préférer ce lézard dégoûtant à une fille de la maison Drès, mais vous en subirez les conséquences. La maison Drès n'oublie jamais ni ne pardonne. Souvenez-vous-en. Je demeure Uraviin Drès, de la maison Drès, et vous regretterez cette décision malavisée. |
145 | Veesk-Olan | Ici Veesk. J'ai récupéré mon journal et envoyé promener cette affreuse Uraviin Drès. Elle m'a tellement fait peur que mes écailles ont frémi comme si cent nuits m'engloutissaient ! Au moins, j'ai de l'inspiration pour le méchant de mon récit épique, « Le Capuchon vert et les esclavagistes Drès. » Mais écrire à son propos va sûrement me donner des cauchemars. Cette lettre accompagne votre cargaison. |
146 | Veesk-Olan | Oh ! Cher client, j'ai de terribles nouvelles ! Alors que je visitais la Redoute de Jorunn, Pincettes est allé se promener, comme il le fait souvent. Mais cette fois, il s'est trop approché de la cuisine de Fait-plein-de-Soupes. Elle a enfermé le pauvre Pincettes dans un panier et refuse de me le rendre. Mais elle m'assure qu'il sera délicieux. |
147 | Veesk-Olan | Le chef de la Redoute de Jorunn s'appelle Fait-plein-de-Soupes. Heureusement, elle n'a qu'une seule marmite pour cuisiner. Elle ne peut pas faire de nouvelle soupe tant qu'elle n'est pas vide. Pendant que je cherche à libérer Pincettes, je raconte que des gens sont tombés malades après avoir mangé de sa soupe du moment. Ça devrait l'empêcher de vider sa marmite trop vite, et je gagne du temps. |
148 | Veesk-Olan | Ne dénigrez jamais les repas d'une cuisinière, surtout si c'est une Argonienne irascible armée d'une louche pesante ! Elle m'a donné une bosse sur le crâne qui ressemble au pic de l'Étoile du dragon ! Fait-plein-de-Soupes refuse toujours de me rendre Pincettes, et la boue de mes options s'est desséchée en poussière d'indécision. Tout conseil serait le bienvenu. |
149 | Veesk-Olan | Après une autre longue discussion avec Fait-plein-de-Soupes, j'ai appris qu'elle entretient une passion secrète pour les romances sulfureuses et les récits d'aventures. Il s'avère qu'elle est particulièrement friande des histoires de la femme de chambre argonienne. Peut-être que je peux user de son obsession pour sauver Pincettes. Cette lettre accompagne votre cargaison. |
150 | Veesk-Olan | Cette Fait-plein-de-Soupes est vraiment énervante ! Vous ne devinerez jamais ce que j'ai dû lui promettre pour libérer Pincettes. Je ferais n'importe quoi pour sauver mon petit vasard de la marmite. Je dois donc en faire la séduisante héroïne du « Capuchon vert et les esclavagistes Drès » : Fait-bien-l'amour. Ce nom est de son invention. Et je dois l'emmener dîner. |
151 | Veesk-Olan | Pincettes est sauvé ! Fait-plein-de-Soupes a eu quelques jours de congés, alors j'ai accepté de la raccompagner à Vendeaume pour lui offrir le repas que je lui ai promis. Nous avons voyagé sans encombre, et nous en avons profité pour discuter. J'ignorais que la vie d'un chef pouvait être si fascinante. Voici vos ingrédients. |
152 | Veesk-Olan | Cher client, mon repas en compagnie de Fait-plein-de-Soupes fut étonnamment agréable. Nous avons décidé de faire bombance au Nordique sobre, et la nourriture était excellente. Elle était impressionnée. Pourtant, elle est difficile en matière de cuisine. À la fin du repas, l'aubergiste a même servi un parfait aux six-suints, une spécialité argonienne. C'était épatant ! |
153 | Veesk-Olan | Pas grand-chose à dire aujourd'hui. Fait et moi avons pris une chambre à l'auberge et nous… travaillons certaines scènes pour mon récit d'aventures épiques et romantiques, « le Capuchon ver et les esclavagistes Drès ». Voici vos ingrédients. |
154 | Veesk-Olan | Je dresse les écailles du bonheur et de la satisfaction en votre honneur, brave client ! Quelle nuit ! Et quel jour ! Et quelle autre nuit ! Hélas ! Nous devons désormais aller chacun notre route. Fait doit retourner à sa marmite, et j'ai des ingrédients à rassembler. Je suis à la fois triste et heureux. |
155 | Veesk-Olan | Avant de nous séparer, j'ai donné une idée à Fait-plein-de-Soupes pour améliorer sa cuisine. J'ai suggéré qu'elle emploie deux ou trois marmites. Comme ça, elle pourra préparer plus d'une soupe à la fois et donner le choix à ses clients. « Plus d'une soupe à la fois ? », m'a-t-elle dit en caressant ma crête crânienne. « Je dois réfléchir à cette idée révolutionnaire. » |
156 | Veesk-Olan | Par l'Hist, je suis tellement déprimé ! Je n'aurais jamais cru que Fait-plein-de-Soupes me manquerait autant après notre séparation à Vendeaume. Ce doit être de ça dont Fjokki le barde veut parler quand il évoque un cœur brisé. Quoi qu'il en soit, voici votre cargaison. |
157 | Veesk-Olan | Cher client, veuillez me pardonner pour mon dernier message. Je n'avais pas à vous embarrasser avec mes chagrins. Ce n'est pas professionnel. Mais au cas où vous vous inquiéteriez, sachez que Pincettes est de très bonne compagnie, et Fait-plein-de-Soupes me manque à peine. |
158 | Veesk-Olan | « Elle regarda droit dans les yeux ombrageux du Capuchon noir, ses lèvres écailleuses étirées en un sourire provocateur. “Oui, héros, je suis aussi douée que ça”, déclara Fait-bien-l'amour. “À présent, va arrêter ces esclavagistes dunmers !” Comme toujours, bon client, toute suggestion pour améliorer ce passionnant récit est la bienvenue. Vos matériaux sont joints. |
159 | Uraviin Drès | Misérable larve, j'espère que vous êtes malade à en crever. Cet idiot de Veesk était si absorbé par l'écriture qu'il ne m'a pas vu prendre son journal dans son sac. Sa saleté de vasard a tenté de me couper quelques doigts, mais Uraviin Drès est plus rapide qu'un crustacé bouffi. Je vous écris pour vous dire que l'heure de ma vengeance approche ! |
160 | Uraviin Drès | Misérable larve. Les bandits qui vous ont récemment attaqué étaient de ma part. C'était bel et bien une embuscade ! Et ce n'est que le début ! La maison Drès pense que la vengeance est un plat qui se mange poivré, accompagné de flin. Énormément de flin. Mouahahaha ! Mais voici vos ingrédients. Puissiez-vous les gaspiller ! |
161 | Veesk-Olan | Cher client, veuillez pardonner mon intrusion. Il semble que cette sans écaille de Dunmer nommée Uraviin Drès s'est une fois de plus appropriée mon journal et a envoyé des lettres inquiétantes à mes clients. Mes écailles se dressent pour vous implorer pardon. Je vous promets qu'un tel esclandre ne se reproduira plus. L'humidité soit avec vous. |
162 | Veesk-Olan | Mes frères de couvée me rendent visite. J'espère qu'ils sauront se tenir, mais je m'attends à ce qu'ils soient aussi ennuyants et gênants que d'habitude. Ils continuent à se moquer de ma profession (fournisseur en matériel de couture) et de mon brave compagnon (Pincettes, le vasard merveilleux). Pire, ils ont trouvé le manuscrit du « Capuchon vert ». Je suis fichu. |
163 | Veesk-Olan | À ma grande surprise, mes frères de couvée ne se moquent pas de mon récit, « le Capuchon vert et les esclavagistes Drès. » En fait, ils veulent que je le termine, pour connaître la suite. Jamais ils ne s'étaient intéressés à mon travail, auparavant. Mes écailles ondulent de confusion. |
164 | Veesk-Olan | Est-ce possible ? Ai-je vraiment écrit quelque chose qui a de la valeur aux yeux de mes fichus frères de couvée ? Je suis confus. Le Capuchon vert est-il un héros populaire ou une icône de la littérature moderne argonienne ? Peut-être les deux ? Le tourbillon de mon esprit se pare des feuilles mortes de l'indécision ! Mais n'ayez crainte, je n'ai pas oublié vos fournitures. |
165 | Veesk-Olan | Mes frères de couvée dévorent chaque page que j'écris, impatients de savoir ce qu'il adviendra du Capuchon vert et de sa dulcinée, Fait-bien-l'amour. À ce stade du récit, Fait est détenue par les esclavagistes, et Duvariin Drès a envoyé ses créations nécromantiques pour détruire le Capuchon, et tout Longsanglot par la même occasion ! Et c'est tout ce que j'ai… |
166 | Veesk-Olan | Oh ! Quel ennui ! Les eaux turbulentes de la plus profonde confusion emplissent mon esprit, ces jours-ci. Mes frères de couvée veulent la suite du Capuchon vert, mon récit épique, mais je ne l'ai pas encore écrite. Mes clients exigeants (pas vous, bien entendu) veulent plus d'ingrédients artisanaux. Et mes journées sont trop courtes pour tout faire. Que pourrait bien faire un pauvre Argonien ? |
167 | Veesk-Olan | Le débit de ma rivière est bien trop lent, ces jours-ci. J'ai beaucoup écrit pendant les heures les plus sombres de la nuit, mais j'ai brûlé la chandelle par les deux bouts afin de satisfaire l'avidité littéraire de mes frères de couvée. Aux premières lueurs du jour, j'étais debout pour rassembler cette cargaison d'ingrédients. Faites-en bon usage, tyran. |
168 | Veesk-Olan | Les lecteurs ne sont jamais contents ! Ils en veulent plus, encore, et encore, et toujours ! Je me sens piégé, comme un lapin dans un collet, victime de ma propre créativité. Quelle ironie ! J'espérais la célébrité, et je l'ai trouvée. À présent, je prie l'Hist pour qu'elle s'en aille aussi vite qu'elle est venue. Oh ! Sort cruel ! Mais j'ai quand même expédié vos ingrédients. |
169 | Veesk-Olan | J'ai une idée. J'approche au pas de course de la fin de mon récit épique, « le Capuchon vert et les esclavagistes Drès », j'ai décidé que mon héros se sacrifierait pour sauver sa belle, Fait-bien-l'amour. Ce sera une fin héroïque, riche en tension dramatique. Et cela me permettra de prendre mes distances avec le monstre que j'ai créé. |
170 | Veesk-Olan | « “Ne pleure pas, Fait,” dit le Capuchon vert alors que le pont commençait à s'effondrer. “J'ai fait ça pour sauver Longsanglot. Et pour te sauver, mon amour.” Puis le pont s'écroula, l'emportant dans les eaux tumultueuses, loin de la main tendue de Fait. Il était parti, mais les esclavagistes Drès étaient vaincus. Et Longsanglot survivrait. Fin. » |
171 | Veesk-Olan | Maintenant que le conte épique du Capuchon vert est terminé, et que le livre sera bientôt publié, je me sens étrangement vide. Que vais-je pouvoir faire de mon temps libre, maintenant que j'ai fini d'écrire ? Au moins, mes frères de couvée ont aimé l'histoire. Ils m'ont mis une bonne raclée pour avoir tué leur héros, alors ils devaient vraiment l'aimer. |
172 | Veesk-Olan | J'ai décidé de me consacrer entièrement à ma profession et de redoubler d'efforts pour rassembler des ingrédients pour tous mes clients. Puisque vous êtes mon préféré, c'est vous qui profiterez le plus de mon regain d'activité. Tout comme le soleil se lève chaque matin, mes expéditions arriveront intactes et en temps voulu. |
173 | Veesk-Olan | Pincettes a été très mignon, ce matin. Ses pinces sont bien plus aiguisées que ma meilleure paire de ciseaux. Il me regardait tailler des coupons d'un rouleau, puis il m'a imité. À nous deux, le rouleau fut découpé en un rien de temps. Bien entendu, lui apprendre à respecter les mesures est un vrai défi. |
174 | Uraviin Drès | Veuillez pardonner mon intrusion. Ici Uraviin Drès, de la maison Drès. J'ai à nouveau emprunté le journal de ce lézard pour contacter ses clients. Je me pose une question. Comment pouvez-vous continuer à employer un tâcheron qui a calomnié la maison Drès avec son livre rempli de mensonges haineux et de demi-vérités ? Je suis outrée d'indignation. |
175 | Uraviin Drès | Uraviin Drès vous fait à nouveau l'honneur de prendre la plume pour s'adresser à vous. Avez-vous lu la propagande de ce lézard, le Capuchon vert ? C'est de la bave de kwama ! Aucun lézard ne pourrait être aussi héroïque ! Et la façon dont il dépeint la maison Drès ? C'est une mascarade ! Un crime contre les Trois ! Et son prétendu méchant ? Comment a-t-il osé s'emparer ainsi de ma personne ? ! |
176 | Uraviin Drès | Il ne reste plus qu'une solution à Uraviin Drès, de la maison Drès. Je dois écrire une réfutation contre ce couard de lézard. Dénigrer son livre auprès du grand public, de sorte que nul ne prenne la plein de le lire. Faire de Veesk la risée de tout Morrowind et au-delà ! Ah ! Au fait, vos ingrédients sont là. |
177 | Veesk-Olan | Mille pardons, honoré client. Cette pourriture ligneuse nommée Uraviin a une fois de plus dérobé mon journal. J'espère qu'elle ne vous a pas trop importuné. Si seulement elle pouvait se trouver des clients et laisser les miens tranquilles. Merci de votre fidélité. Employez ces ingrédients de façon opportune. |
178 | Veesk-Olan | Me voici de retour dans la grande cité de Vendeaume, afin de trouver les meilleurs ingrédients pour votre usage. Pour faire des économies, je suis descendu cette fois dans une auberge moins onéreuse : la Lunefroide. On dirait que le Capuchon vert est connu dans cette ville nordique, et on fait plus attention à moi que de coutume. |
179 | Veesk-Olan | Une des filles Lunefroide, Innbild, se montre très amicale. Elle me sert avant les autres clients. Elle prend le temps de s'asseoir près de moi et me pose toutes sortes de questions. Elle en est à la moitié du « Capuchon vert et les esclavagistes Drès ». Elle semble sincèrement aimer le lire. Mais je me demande pourquoi elle s'assied si près quand elle me rend visite ? |
180 | Veesk-Olan | Je pense qu'Innbild est fascinée par les Argoniens. J'ai entendu dire qu'elle était très proche d'un palefrenier nommé Queue-fulgurante avant mon arrivée. À présent, elle passe du temps avec moi. Je croyais avoir compris les rites d'accouplement des peaux-sèches, mais les choses qu'Innbild m'a suggérées m'ont rendu confus. Je me demande si sa sœur, Innsold, pourrait me les expliquer ? |
181 | Veesk-Olan | Je ne comprendrai jamais les peaux-sèches. Du moins, les Nordiques. Tout ce que j'ai fait, c'est questionner Innsold à propos des rites d'accouplement nordiques. Pour mieux répondre aux avances de sa sœur, Innbild. Tout ce que j'ai appris, c'est que de telles questions énervent vraiment beaucoup les Nordiques. Ma mâchoire résonne encore du coup de poing qu'elle m'a asséné. Je n'ai pas oublié vos ingrédients. |
182 | Veesk-Olan | Cher client. Innsold est fâchée contre moi, mais elle adore Pincettes, mon vasard de compagnie. Je crois qu'il l'aime bien aussi, parce qu'il n'a pas essayé de lui arracher un seul de ses longs doigts pâles de Nordique. |
183 | Veesk-Olan | La puanteur d'une fosse à poix erre dans Vendeaume, et elle porte un nom : Uraviin Drès ! Je ne serais pas surpris qu'elle m'ait suivi, mais peut-être est-elle simplement venue dans cette cité grouillante d'activité pour affaires, comme moi ? Je crains pourtant qu'elle ait d'autres plans que de garnir les coffres de sa maison. Au passage, voici votre nouvelle cargaison. |
184 | Veesk-Olan | Cette harfreuse de Uraviin a dû avoir accès à mes potions pour me soulager l'estomac. Au lieu de calmer mes nausées pendant que je travaille, celle que j'ai bue n'a fait qu'empirer les choses. Je suis malade comme un guar qui aurait avalé de la bière bilieuse. Je vais tâcher d'endurer ça, mais je ne me sens pas bien du tout. Je vous ai quand même envoyé votre cargaison. |
185 | Veesk-Olan | Mon estomac tourbillonne comme une tornade. Il gronde comme un volcan, et me rend faible comme un nouveau-né. Innbild est passée. Au lieu de m'aider, elle m'a crié dessus. Elle hurlait : « Comment avez-vous pu tuer le Capuchon vert ? ! Je l'aimais tant ! ». Puis elle est partie en tapant des pieds. J'espère qu'elle reviendra avec du thé à la menthe bien apaisant. |
186 | Veesk-Olan | Pas de thé à la menthe pour Veesk, aujourd'hui. Et Innbild n'est jamais revenue. Mais Uraviin Drès m'a rendu visite. Enfin, je crois que c'était elle. C'était peut-être la fièvre. Elle est venue se vanter de m'avoir empoisonné. Pour recevoir l'antidote, je dois renoncer à mon livre. Ou énoncer mon timbre ? Mon esprit nage comme une anguille ivre. |
187 | Veesk-Olan | Ensuite, je me souviens juste de Pincettes. Il a grimpé sur ma poitrine et nous avons eu une longue conversation. Il s'exprime très bien, pour un vasard. Comme un noble Bréton. J'ignore pourquoi je n'ai rien remarqué avant. Il a aussi une belle voix harmonieuse. Il m'a chanté une berceuse du marais noir puis m'a bordé. |
188 | Veesk-Olan | De vilains ragnardeaux me grimpent sur les bras ! Le fromage ! Le fromage sent le violet et goûte le soleil ! Mais n'ayez crainte. Votre cargaison m'a dit que vous lui manquiez et qu'elle voulait être livrée. La voici. Flammouches ! |
189 | Veesk-Olan | Je suis vide et je vois des boules de lumière danser devant moi. Je pense savoir ce que le Capuchon vert a ressenti lorsque le pont s'est lentement écroulé sous ses pieds… |
190 | Veesk-Olan | Honoré client, je me sens bien mieux ! Veuillez me pardonner les étranges rapports récemment envoyés, car l'étrange et malfaisante concoction qu'Uraviin a introduite dans mes potions pour l'estomac a déclenché une série d'hallucinations particulièrement intenses. J'ignore à quel point j'étais proche de rejoindre l'Hist, mais je suis presque certain que les choses auraient été pires sans l'intervention d'Innsold. |
191 | Veesk-Olan | Je ne sais pas ce qu'Innsold m'a donné à boire, mais je me sens presque comme avant. Elle est restée près de moi pendant les heures sombres où mon esprit tour à tour plongeait dans l'inconscience puis en émergeait, et lorsque ma sueur était brûlant un instant, et glaciale le suivante. Quand j'ai ouvert les yeux et que je l'ai enfin vue, elle m'a souri et m'a dit de ne plus jamais lui faire peur de la sorte. |
192 | Veesk-Olan | Aujourd'hui, j'ai été témoin de la force d'une nordique qui défend un ami. Innsold Froidelune a d'abord menacé sa sœur de lui arracher les cheveux jusqu'au dernier si elle n'arrêtait pas de se plaindre de la fin de mon histoire. Puis, elle a pris Uraviin Drès à bras le corps pour la jeter brutalement dans une stalle d'écurie pas tout à fait vide. Je n'ai pas oublié vos ingrédients. |
193 | Veesk-Olan | Quand j'ai demandé à Innsold pourquoi elle m'avait aidé alors qu'elle m'avait frappé quelques jours auparavant, elle m'a dit de me taire. Puis, elle m'a embrassé et m'a demandé si je voulais apprendre à accomplir un rite d'accouplement nordique. Ou sept. Je dois admettre que cette nordique sans écaille, sans queue et sans sac à œufs visible m'a intrigué. |
194 | Veesk-Olan | Cher client, vous ignorez combien ce fut dur pour moi de faire mes adieux à Vendeaume. Innsold Lunefroide va me manquer. Elle a fait progresser mes connaissances des pratiques nordiques d'un grand bond ! Même sa sœur va me manquer, elle a fondu en l'arme et m'a pris dans ses bras quand je lui ai dit que j'allais ramener le Capuchon vert à la vie. |
195 | Veesk-Olan | Cher client, j'ai apprécié le temps passé ensemble autant que le scarabée des marais apprécie le soleil sur sa carapace. Mais bientôt, Pincettes et moi allons devoir passer à autre chose. Vous comprenez, les visions induites par le poison d'Uraviin ont eu du bon. Elles m'ont montré comme ramener le Capuchon vert d'entre les morts. Et l'aventure va être épique ! |
196 | Veesk-Olan | Pour faire ma transition d'écrivain novice à écrivain à plein temps, je dois trouver une personne digne de reprendre mon affaire de recherche d'ingrédients. J'ai quelqu'un en tête, quelqu'un à qui vous ne faites peut-être pas vraiment confiance. Mais rassurez-vous, tous les fruits pourris ne sont pas gâtés des deux côtés. Je n'ai pas oublié vos ingrédients. |
197 | Veesk-Olan | J'ai rattrapé Uraviin sur la route de Fort Amol. J'ai fait mine de rendre visite à mon amie Fait-plein-de-Soupes, mais en réalité c'est bien la fille de la maison Drès que je cherchais. Nous nous sommes salués avec méfiance, redoutant chacun un mauvais tour de l'autre. Mais pour éviter tout problème, j'ai dressé mes écailles en signe d'excuse et j'ai offert de faire amende honorable pour mon histoire. |
198 | Veesk-Olan | Nous avons parlé pendant des heures autour de son feu de camp. J'ai exposé mes idées pour les futures aventures du Capuchon vert, et la façon dont il trouverait une alliée en une fille de la maison Drès, montrant ainsi que tous les Dunmers ne sont pas des méchants. Je lui ai dit que pour pouvoir écrire ces aventures, j'avais besoin de quelqu'un pour fournir mes clients en ingrédients. |
199 | Veesk-Olan | Excellentes nouvelles : je suis désormais écrivain de récits épiques à plein temps ! Je resterai actif dans le domaine des ingrédients artisanaux, mais ma nouvelle partenaire se chargera des affaires quotidiennes : la collecte et de la distribution aux clients. Permettez-moi de vous présenter Uraviin Drès, fournisseur extraordinaire en ingrédients pour tailleurs. Traitez-la avec le même respect que moi, et souhaitez-moi bonne chance ! |
200 | Uraviin Drès | Cher client. Étant donné que vous êtes en partenariat avec Uraviin Drès, prenez note de ces changements. D'abord, pour autant que je puisse prévoir, je ne serai pas en mesure de vous envoyer des notes personnalisées. Ce n'est pas ma tasse de flin. Ensuite, vous recevrez vos cargaisons régulièrement, comme d'habitude. Enfin, je me vengerai de Veesk. Après tout, je suis une fille de la maison Drès. |