La salle du maître : Différence entre versions

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Nous étions jeunes et optimistes en partant, guidés par les rumeurs d'une ruine intacte, perdue dans les falaises et les sommets des [[montagnes de Jérall]], à la frontière entre [[Bordeciel]] et [[Cyrodiil]]. Nos cartes étaient fausses, nos préparatifs insuffisants. Presque morts de faim, perdus et couverts d'engelures, ce n'est que par hasard que nous avons trouvé son entrée, à moitié enterrée sous la glace des sommets.
  
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Je ne me souviens de rien ou presque, en dehors des cris de mes compagnons, de vifs éclairs de lumière et d'une course folle dans l'escalier, qui produisit une cacophonie tandis que le retournais vers la neige. Je compris alors que j'étais seul. Blessé et désolé de la perte de mes compagnons de route, je parvins à un petit village, par la grâce des [[Huit Divins|Divins]]. Je ne parvins plus jamais à trouver l'entrée de ces ruines, mais ses secrets subsistent, cachés dans la neige.
 
Je ne me souviens de rien ou presque, en dehors des cris de mes compagnons, de vifs éclairs de lumière et d'une course folle dans l'escalier, qui produisit une cacophonie tandis que le retournais vers la neige. Je compris alors que j'étais seul. Blessé et désolé de la perte de mes compagnons de route, je parvins à un petit village, par la grâce des [[Huit Divins|Divins]]. Je ne parvins plus jamais à trouver l'entrée de ces ruines, mais ses secrets subsistent, cachés dans la neige.
  
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[[Catégorie:Livres]]
 
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[[Catégorie:Livre : Histoire et Biographies]]
 
[[Catégorie:Livre : Histoire et Biographies]]

Version du 31 août 2014 à 13:00

Média d'origine : TES Online

Par Anonyme



Nous étions jeunes et optimistes en partant, guidés par les rumeurs d'une ruine intacte, perdue dans les falaises et les sommets des montagnes de Jérall, à la frontière entre Bordeciel et Cyrodiil. Nos cartes étaient fausses, nos préparatifs insuffisants. Presque morts de faim, perdus et couverts d'engelures, ce n'est que par hasard que nous avons trouvé son entrée, à moitié enterrée sous la glace des sommets.

Le temps que nous forcions l'entrée, fermée par une combinaison d'appareils mécaniques et arcaniques, nos vivres étaient presque épuisés. Mais ce ne fut pas en vain. Quand la barrière s'ouvrit, le spectacle qui se révéla à nous montrait bien que la rumeur était juste : cet endroit était resté vierge des charognards et des pillards. Qui savait ce que nous pourrions y trouver ?

Nous n'aurions jamais pu le deviner. L'entrée elle-même était très inhabituelle. Elle comportait un escalier de métal étincelant, élégamment moulé et gravé de glyphes étranges et de symboles angulaires. Dès que ma botte toucha la première marche, une note cristalline monta dans l'air glacé, et nous fit sursauter. Chaque pas créait une nouvelle note harmonieuse tandis que nous nous enfoncions dans le sol, impatients d'échapper au froid et revigorés par la perspective de ces découvertes.

Cinquante hommes auraient pu s'allonger les uns à la suite des autres dans la salle circulaire qui s'ouvrait au pied de l'escalier. Son dôme était si haut qu'il en devenait invisible, et treize statues étaient disposées au centre, les bras tendus sur les côtés, les pieds écartés. Chacune portait une armure unique. Chaque armure était façonnée dans un matériau différent, parfois reconnaissable (acier, ébonite et fer), mais d'autres inconnus au premier coup d'œil.

Beaucoup de ces armures comportaient d'étranges plaques de métal ou des pierres précieuses dans les articulations ou au casque, et certaines comportaient des motifs ou des phrases gravées. La construction de cet endroit imposait une sorte de révérence ; la disposition délibérée et la grandeur de l'endroit conférait un air presque sacré. Nous admirâmes les statues, émerveillés par ces armures, et regrettant de ne pas mieux connaître la forge et le travail des métaux.

Au centre se trouvait un monolithe de bronze à treize côtés, gravés du haut en bas de caractères et de diagrammes qui paraissaient en rapport avec les armures que revêtaient les statues. Nous approchâmes du monument mais, perdus dans notre admiration, nous avions oublié que nous étions des intrus, et négligé les précautions nécessaires dans ce genre d'endroits. Je tendis la main pour toucher le métal, et dès que le contact fut établi, ce fut le chaos.

Je ne me souviens de rien ou presque, en dehors des cris de mes compagnons, de vifs éclairs de lumière et d'une course folle dans l'escalier, qui produisit une cacophonie tandis que le retournais vers la neige. Je compris alors que j'étais seul. Blessé et désolé de la perte de mes compagnons de route, je parvins à un petit village, par la grâce des Divins. Je ne parvins plus jamais à trouver l'entrée de ces ruines, mais ses secrets subsistent, cachés dans la neige.