Les monstres des légendes du Nord : Différence entre versions
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Réelles ou imaginaires, ces créatures nous donnent un aperçu fascinant du folklore nordique, et montrent à la perfection comment les histoires de fantômes du passé continuent d'influencer les Nordiques modernes ! | Réelles ou imaginaires, ces créatures nous donnent un aperçu fascinant du folklore nordique, et montrent à la perfection comment les histoires de fantômes du passé continuent d'influencer les Nordiques modernes ! | ||
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Version actuelle datée du 20 août 2020 à 18:25
Média d'origine : TES Online - Greymoor
Par Minerva Calo, chroniqueuse impériale
On en apprend beaucoup sur les gens en se penchant sur leurs superstitions. Les peurs antiques sont profondément ancrées, plus encore que les traditions ou les rancœurs historiques. Peu de Nordiques admettront la moindre peur, mais j'ai trouvé un sujet qui les met systématiquement mal à l'aise : les « fantômes des neiges ». Au début, j'ai cru qu'ils parlaient des spectres des glaces ou des lucereines, mais j'ai appris depuis que ces « fantômes des neiges » n'ont rien de commun avec ces monstres. On les désigne tour à tour par le nom de « riekrien », « babillard » ou « clabardeur », ils harcèlent les bergers et les marchands, volent du bétail, poignardent les marchands dans leur sommeil et gâtent les caves avec des sanies toxiques. J'ai rassemblé les témoignages suivants à Morthal et Solitude. Je vous laisse, cher lecteur, séparer le fait de la fiction. Bonbetta, une poissonnière de Morthal, avait ceci à dire : « Ouaip ! J'en ai vu, de ces vermines, et pas qu'une fois ! Ils traînaient sur les quais. Ils volaient nos poissons et déchiraient nos filets. Ils ne sortaient que par les nuits sans lune, vous savez. Pour qu'on ne les voie pas. Mes yeux ne sont plus ce qu'ils étaient, mais j'ai cru leur voir des oreilles pointues, comme un elfe. Ils étaient bossus comme des gobelins, avec une peau comme le ventre d'une truite morte. Toute blanche, vous voyez ? Mon mari a voulu les faire déguerpir, mais ils étaient rapides comme des rats, et les genoux de mon Ralmig grincent comme un sapin mort. C'est sans doute mieux comme ça. Il paraît qu'ils sont sacrément agressifs, quand ça leur chante. » J'ai rencontré un berger près du Pont du Dragon, qui parvenait à peine à contenir son mépris pour ces créatures. Il secouait le poing aussi souvent qu'il rongeait sa racine de kilnr séchée. Il a demandé à garder l'anonymat. « Qu'ils partent à Sovngarde, ces salauds ! Avant, on ne les entendait qu'une fois ou deux dans sa vie. Et maintenant, ils ont emporté trois de mes meilleures vaches dans les six derniers mois. Je ne ferme plus l'œil. C'est déjà dur de devoir disputer les pâturages à ces maudits mammouths. Mais maintenant, je me fais des nœuds à la barbe nuit et jour, à m'inquiéter que ces clabardeurs viennent chiper mes bêtes. Mon frère me soutient que c'est des voleurs de bétail habillés en cuir noir, mais je les ai vus. Aucun Nordique ne pourrait rester voûté comme eux. Et leurs vêtements… j'ai jamais rien vu de pareil. Comme si c'était taillé dans ces maudits insectes qu'on croise des fois dans les cavernes de Morthal. La prochaine fois que je serai à Solitude, je vais aller m'acheter un bon arc pour leur flanquer une flèche en pleine trogne. » Gilse Tistar, une Elfe noire étrangement aimable au Collège des bardes, a qualifié ces témoignages de simples superstitions locales, et rien de plus. « Vous connaissez ces Nordiques. Honnêtement, ils mettraient tous leurs problèmes sur le dos de créatures bizarres ou des étrangers. Encore l'autre jour, un marchand aux yeux clairs m'a accusée d'avoir mis une « malédiction elfe » à son chien. Vous vous rendez compte ? Qu'est-ce que j'en ai à faire, de son chien ? Ça ne rime à rien. Cela dit, c'est souvent ces histoires-là qui font les poèmes les plus amusants ! La nuit dernière, j'ai écrit une farce sur un troll à cinq yeux. Je vous garantis que ça va faire sensation. » J'ai rencontré un vagabond halluciné au Guet de Karth avec un récit vraiment étrange. Il agitait beaucoup les mains en parlant. « Ce sont des Elfes ! Des Elfes des neiges ! Non mais les gens… ils les traitent de gobelins ! Et de riekrs ! Vous imaginez ? Des riekr. Pff. Je les ai vus, moi, ma p'tite dame. Et bien vus, même. Ils sont plus pâles que les plus pâles des Nordiques, avec des oreilles pointues et un nez de chauve-souris ! Vous allez me répondre « Les Elfes n'ont pas un nez de chauve-souris ! » Et c'est là que vous vous fourrez le doigt dans l'œil, ma p'tite dame. Jusqu'au coude ! Le vieux Ysgramor leur a coupé le tarin pour les reconnaître des autres Elfes, et il les a envoyés vivre sous terre comme des vers. Maintenant, ils sont tout voûtés, et ils plissent les yeux à force de vivre dans des cavernes loin du soleil ! Croyez-moi ! Ils veulent reprendre Bordeciel, comme pendant la Nuit des Larmes. Faites attention à vous, ma p'tite dame. Faites bien attention ! » Réelles ou imaginaires, ces créatures nous donnent un aperçu fascinant du folklore nordique, et montrent à la perfection comment les histoires de fantômes du passé continuent d'influencer les Nordiques modernes ! |