Brève histoire de l'Empire III : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Le règne d'Uriel IV fut long et difficile. Bien qu'il fût un membre légalement adopté de la famille Septim et malgré la haute lignée de la famille Lariat (de lointains cousins des Septim), peu de membres du Conseil des Anciens l'acceptèrent comme un véritable descendant de Tiber. Le Conseil avait assumé de lourdes responsabilités pendant le long règne de Katariah Ière et celui, bien plus court, de Cassyndre. Il fut donc difficile pour un monarque " étranger " doté d'un fort tempérament de se reposer sur la fidélité de cette institution. A maintes reprises, l'empereur et le Conseil s'opposèrent, ce dernier ayant bien souvent le dernier mot. Depuis l'époque de Pélagius II, le Conseil des Anciens était constitué des individus les plus riches de l'empire et le pouvoir dont il disposait était considérable.
 
Le règne d'Uriel IV fut long et difficile. Bien qu'il fût un membre légalement adopté de la famille Septim et malgré la haute lignée de la famille Lariat (de lointains cousins des Septim), peu de membres du Conseil des Anciens l'acceptèrent comme un véritable descendant de Tiber. Le Conseil avait assumé de lourdes responsabilités pendant le long règne de Katariah Ière et celui, bien plus court, de Cassyndre. Il fut donc difficile pour un monarque " étranger " doté d'un fort tempérament de se reposer sur la fidélité de cette institution. A maintes reprises, l'empereur et le Conseil s'opposèrent, ce dernier ayant bien souvent le dernier mot. Depuis l'époque de Pélagius II, le Conseil des Anciens était constitué des individus les plus riches de l'empire et le pouvoir dont il disposait était considérable.
  
La dernière victoire du Conseil sur Uriel IV fut posthume. Andorak, le fils d'Uriel IV, fut déshérité par un vote du Conseil et un cousin plus proche de la lignée des Septim fut proclamé empereur sous le nom de Céphorus II, en 3E 268.
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La dernière victoire du Conseil sur Uriel IV fut posthume. Andorak, le fils d'Uriel IV, fut déshérité par un vote du Conseil et un cousin plus proche de la lignée des Septim fut proclamé empereur sous le nom de Céphorus II, en 3E 247.
  
  

Version actuelle datée du 20 mai 2023 à 15:13

Auteur réel : Ted Peterson
Média d'origine : TES 2 : Daggerfall

Par Stronach k'Thojj III, historien impérial


Le premier volume de cette série racontait brièvement l'histoire des huit premiers empereurs de la dynastie des Septims, de Tiber Ier à Kintyra II. Le second volume décrivait la Guerre du Diamant rouge et les six empereurs qui se succédèrent ensuite, d'Uriel III à Cassyndre Ier. A la fin de ce volume, nous avons vu comment le demi-frère de Cassyndre, Uriel IV, hérita à son tour du trône de l'empire de Tamriel.


On se souviendra qu'Uriel IV n'était pas de la lignée des Septim. Bien qu'ayant régné en tant qu'impératrice pendant de longues années, sa mère était une Elfe noire ayant épousé un empereur de la lignée des Septim, Pélagius III. Le père d'Uriel était le prince consort de Katariah Ière, un noble Bréton nommé Galivère Lariat qu'elle s'était choisi après le décès de Pélagius.

Avant d'accéder au trône de l'empire, Cassyndre Ier régnait sur le royaume de Refuge, mais une mauvaise santé l'avait contraint à abdiquer. Cassyndre n'avait pas d'enfant, aussi adopta-t-il légalement son demi-frère Uriel pour lui offrir son royaume. Sept ans plus tard, Cassyndre hérita de l'empire à la mort de sa mère. Et trois ans après, Uriel hérita à son tour de Cassyndre.


Le règne d'Uriel IV fut long et difficile. Bien qu'il fût un membre légalement adopté de la famille Septim et malgré la haute lignée de la famille Lariat (de lointains cousins des Septim), peu de membres du Conseil des Anciens l'acceptèrent comme un véritable descendant de Tiber. Le Conseil avait assumé de lourdes responsabilités pendant le long règne de Katariah Ière et celui, bien plus court, de Cassyndre. Il fut donc difficile pour un monarque " étranger " doté d'un fort tempérament de se reposer sur la fidélité de cette institution. A maintes reprises, l'empereur et le Conseil s'opposèrent, ce dernier ayant bien souvent le dernier mot. Depuis l'époque de Pélagius II, le Conseil des Anciens était constitué des individus les plus riches de l'empire et le pouvoir dont il disposait était considérable.

La dernière victoire du Conseil sur Uriel IV fut posthume. Andorak, le fils d'Uriel IV, fut déshérité par un vote du Conseil et un cousin plus proche de la lignée des Septim fut proclamé empereur sous le nom de Céphorus II, en 3E 247.


Pendant les neuf premières années du règne de Céphorus, ceux qui étaient fidèles à Andorak affrontèrent les troupes impériales. A la fin de la guerre, le Conseil attribua à Andorak le royaume de Morneheaume, en Hauteroche, ce qui fit dire à Eraintine le sage que le coeur de Tiber avait cessé de battre. (A l'heure actuelle, les descendants d'Andorak continuent de régner sur ce royaume.)

Mais Céphorus II avait des ennemis bien plus terribles qu'Andorak. " Comme issu d'un cauchemar ", pour reprendre la formule d'Eraintine, un homme qui se faisait appeler Camoran l'Usurpateur conduisit une armée de Daedra et de morts-vivants à l'assaut du Val-Boisé, conquérant royaume après royaume. Rares étaient ceux qui pouvaient lui résister, et leur nombre ne fit que diminuer suite aux longs mois de massacres qui jalonnèrent l'année 3E 249. Céphorus II envoya de plus en plus de mercenaires en Martelfell pour mettre un terme à la marche de l'Usurpateur vers le nord. Mais ses hommes furent corrompus, transformés en morts-vivants ou massacrés.


L'histoire de Camoran l'Usurpateur mérite un livre à elle seule (il est recommandé au lecteur de se procurer l'ouvrage de Palaux Illthre, intitulé " La Chute de l'Usurpateur ", pour de plus amples précisions à ce sujet). En résumé, la destruction des troupes de l'Usurpateur n'eut pas grand-chose à voir avec l'intervention de l'empereur. Le résultat fut une grande victoire régionale et un accroissement de l'hostilité vis-à-vis d'un empire impuissant.


Uriel V, le fils et successeur de Céphorus II, retourna l'opinion à l'avantage du pouvoir latent de l'empire. Pour détourner l'attention de Tamriel de ses problèmes internes, il lança une série d'invasions qui commencèrent presque immédiatement après son couronnement en 3E 268. Il envahit Roscréa en 271, la Cathnoquée en 276, Ynesléa en 279 et Esroniet en 284. En 3E 288, il se lança dans sa plus ambitieuse entreprise : l'invasion du royaume-continent d'Akavir, lors de la bataille de Ionith. La réputation d'Uriel V n'est surpassée que par celle de Tiber, il fut l'un des deux plus grands empereurs guerriers de Tamriel.


Les quatre derniers empereurs, en commençant par l'enfant d'Uriel V, sont décrits dans le quatrième et dernier volume de cette série.