Rapport d'observation d'un étranger, journal 3 : Différence entre versions
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Enfin, ce n'est pas sans beauté. Les feuilles de métal des arbres qui scintillent au soleil sont particulièrement belles. Il faudra que je m'habitue, puisque le voyage jusqu'ici est un aller simple. Seul Sotha Sil peut quitter la Cité mécanique. Honnêtement, j'espère être la dernière andouille à échouer ici. Ce n'est pas une vie que je souhaiterais à quelqu'un d'autre. | Enfin, ce n'est pas sans beauté. Les feuilles de métal des arbres qui scintillent au soleil sont particulièrement belles. Il faudra que je m'habitue, puisque le voyage jusqu'ici est un aller simple. Seul Sotha Sil peut quitter la Cité mécanique. Honnêtement, j'espère être la dernière andouille à échouer ici. Ce n'est pas une vie que je souhaiterais à quelqu'un d'autre. | ||
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Version actuelle datée du 3 juillet 2018 à 16:07
Média d'origine : TES Online
Par Rosalind Frenrick, Mage égarée
On m'a signalé que mes observations étaient trop hautes en couleurs ? C'est sans doute comme ça que je dirais. Quand on grandit dans un monde en nuances de marron, la couleur, ça doit perturber. Mais on m'a demandé de noter mes observations, et je ne connais pas cent sept façons de le faire. Alors je vais devoir « analyser » un peu plus. Je pensais écrire sur les autres lieux que j'ai visités dans la Cité mécanique. J'ai déjà parlé de la Forteresse d'airain et du Rayon en général, mais on m'a emmenée ailleurs. Certains lieux sont plus terre-à-terre que d'autres, mais d'un autre côté, je ne sais pas si le Dieu des Mystères et moi avons la même définition de ce qui est « terre-à-terre ». D'abord, on m'a emmenée au planisphère mnémonique. Enfin, je suis passée devant, parce qu'on ne m'a pas laissé entrer. On m'a expliqué que c'était une sorte d'entrepôt pour les souvenirs de Sotha Sil. Oui, vous avez bien lu. Ses souvenirs ! Apparemment, il en a tellement qu'il aime les organiser dans un immense bâtiment. Promis, c'est grand comme un château. Et on dirait des étoiles. Je ne sais pas comment on transforme des souvenirs en étoiles, mais d'un autre côté, je ne suis pas un dieu. L'étape suivante était un lieu bien plus terre à terre, les Salles de régulation. J'avoue que je m'étais demandé d'où venait notre eau potable, puisque les rivières et les lacs sont constitués d'huile ! Apparemment, ce lieu nettoie le tout. Pour sûr, ils ont essayé de m'expliquer comment. Ils ont parlé de cycle de l'eau, d'évaporation, et de plein d'autres choses compliquées. Mais bon, si ça me donne de l'eau potable, je n'ai pas besoin de comprendre pour être reconnaissante. L'intérieur était un peu moins élégant que je ne m'y attendais. Beaucoup de canalisations, de vapeur, et de factotums. Ils me rendent toujours nerveuse. On m'a expliqué qu'ils entretiennent les Salles de la régulation, tout seuls comme des grands. J'étais estomaquée, parce que l'édifice ne paraissait pas simple de conception. Il n'y avait donc pas d'Apôtre avec eux pour vérifier que tout se passait bien ? Alors, ils m'ont parlé de Sotha Sil qui a tout paramétré pour une « régulation parfaite », et là , honnêtement, j'ai arrêté d'écouter. Nous sommes partis vers le nord, vers le Puits perpétuel, qui était mon étape préférée, parce qu'il y avait de la vraie nourriture ! Je n'ai jamais été plus heureuse de manger une pomme. Après des semaines de gruau insipide, c'était ce que j'avais mangé de plus savoureux. Maman avait raison, la faim est le meilleur condiment. Et toutes les plantes étaient vertes ! Je ne pensais pas que le vert me manquerait autant. Mais malgré mon excitation, cet endroit me mettait mal à l'aise. Le mer qui gérait les lieux était plutôt sympathique, mais j'ai vite vu qu'il avait quelques cases vides. Le stress devait l'user. Il doit être sous pression, depuis qu'il a remplacé Sotha Sil sur ce projet parce que ça n'amusait plus le Père des Mystères. Bon, on m'a demandé de conclure ces observations du mieux possible. Je pense qu'ils ne m'en demanderont pas d'autre, alors c'est la fin. Mon impression générale est donc que la Cité mécanique est eh bien, c'est l'un des lieux les plus dangereux que j'aie jamais vus. Je n'arrive pas à croire qu'un dieu laisserait ses adorateurs vivre là . La Cité a davantage été construite pour les machines que pour les êtres vivants. Enfin, ce n'est pas sans beauté. Les feuilles de métal des arbres qui scintillent au soleil sont particulièrement belles. Il faudra que je m'habitue, puisque le voyage jusqu'ici est un aller simple. Seul Sotha Sil peut quitter la Cité mécanique. Honnêtement, j'espère être la dernière andouille à échouer ici. Ce n'est pas une vie que je souhaiterais à quelqu'un d'autre.
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