Nouveau seigneur : Différence entre versions
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− | Aujourd'hui, un vent furieux a battu le fort du Zèle-rouge. J'ai cru que ce n'était qu'une intempérie de plus à s'abattre sur les Terres | + | Aujourd'hui, un vent furieux a battu le fort du Zèle-rouge. J'ai cru que ce n'était qu'une intempérie de plus à s'abattre sur les [[Terres Mortes]], mais une énorme silhouette en émergea, bien plus grande qu'un homme ou un Mer, qui laissait une traînée de cendres derrière elle. Il se tenait dans les airs comme par magie. |
Surgit alors une sorte de procession formée de toutes sortes de créatures, qui se dirigeait vers le fort. Ils marchaient droit à travers des mares de lave. Certains y périrent, mais la procession continua, brûlant et grésillant en chemin, pour finir par se prosterner aux pieds de l'objet céleste. Là, ils s'embrasèrent comme un centaine de petits soleils et disparurent progressivement. Il y a quelques jours, cette vision m'aurait réjoui, mais désormais je pense que ces créatures ne périssent jamais vraiment ; les même visages reviennent se faire écraser, encore et encore. | Surgit alors une sorte de procession formée de toutes sortes de créatures, qui se dirigeait vers le fort. Ils marchaient droit à travers des mares de lave. Certains y périrent, mais la procession continua, brûlant et grésillant en chemin, pour finir par se prosterner aux pieds de l'objet céleste. Là, ils s'embrasèrent comme un centaine de petits soleils et disparurent progressivement. Il y a quelques jours, cette vision m'aurait réjoui, mais désormais je pense que ces créatures ne périssent jamais vraiment ; les même visages reviennent se faire écraser, encore et encore. | ||
− | Puis vint le titan, qui atterrit au sol avec fracas, accompagné d'une pluie de feu si rageuse que je pourrais jurer que l'entrée de la grotte où je me trouvais pour regarder vers le haut s'élargit sous l'effet de la chaleur. Je me retirai dans les ténèbres, désespérément en quête d'un abri car je pensais ma fin arrivée. Mais rien de tel ne se produisit, alors j'émergeai pour voir le titan courbé vers le sol, les verrues de rubis de son cuir étincelant d'un rouge rageur. Il regardait vers le haut, presque d'un air de défi, vers l'être de cendres, de feu et de magma, et une volute de fumée s'échappa des orifices de son crâne. | + | Puis vint le [[titan]], qui atterrit au sol avec fracas, accompagné d'une pluie de feu si rageuse que je pourrais jurer que l'entrée de la grotte où je me trouvais pour regarder vers le haut s'élargit sous l'effet de la chaleur. Je me retirai dans les ténèbres, désespérément en quête d'un abri car je pensais ma fin arrivée. Mais rien de tel ne se produisit, alors j'émergeai pour voir le titan courbé vers le sol, les verrues de [[Pierre précieuse|rubis]] de son [[cuir]] étincelant d'un rouge rageur. Il regardait vers le haut, presque d'un air de défi, vers l'être de cendres, de feu et de magma, et une volute de fumée s'échappa des orifices de son crâne. |
J'ai cru qu'un sort embrasé allait jaillir, mais le titan ne fait que lever la tête pour la baisser à nouveau. Était-ce de la déférence ? Du respect mêlé d'envie ? Ce n'est qu'alors que le dieu en fusion, quoi qu'il fut, toucha le sol. | J'ai cru qu'un sort embrasé allait jaillir, mais le titan ne fait que lever la tête pour la baisser à nouveau. Était-ce de la déférence ? Du respect mêlé d'envie ? Ce n'est qu'alors que le dieu en fusion, quoi qu'il fut, toucha le sol. |
Version actuelle datée du 6 janvier 2019 à 12:12
Média d'origine : TES Online
Aujourd'hui, un vent furieux a battu le fort du Zèle-rouge. J'ai cru que ce n'était qu'une intempérie de plus à s'abattre sur les Terres Mortes, mais une énorme silhouette en émergea, bien plus grande qu'un homme ou un Mer, qui laissait une traînée de cendres derrière elle. Il se tenait dans les airs comme par magie. Surgit alors une sorte de procession formée de toutes sortes de créatures, qui se dirigeait vers le fort. Ils marchaient droit à travers des mares de lave. Certains y périrent, mais la procession continua, brûlant et grésillant en chemin, pour finir par se prosterner aux pieds de l'objet céleste. Là, ils s'embrasèrent comme un centaine de petits soleils et disparurent progressivement. Il y a quelques jours, cette vision m'aurait réjoui, mais désormais je pense que ces créatures ne périssent jamais vraiment ; les même visages reviennent se faire écraser, encore et encore. Puis vint le titan, qui atterrit au sol avec fracas, accompagné d'une pluie de feu si rageuse que je pourrais jurer que l'entrée de la grotte où je me trouvais pour regarder vers le haut s'élargit sous l'effet de la chaleur. Je me retirai dans les ténèbres, désespérément en quête d'un abri car je pensais ma fin arrivée. Mais rien de tel ne se produisit, alors j'émergeai pour voir le titan courbé vers le sol, les verrues de rubis de son cuir étincelant d'un rouge rageur. Il regardait vers le haut, presque d'un air de défi, vers l'être de cendres, de feu et de magma, et une volute de fumée s'échappa des orifices de son crâne. J'ai cru qu'un sort embrasé allait jaillir, mais le titan ne fait que lever la tête pour la baisser à nouveau. Était-ce de la déférence ? Du respect mêlé d'envie ? Ce n'est qu'alors que le dieu en fusion, quoi qu'il fut, toucha le sol. |