L'assassin d'Alik'r : Différence entre versions
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− | J'ai demandé une nouvelle mission, différente de la dernière, en Alik'r. Je sens encore maintenant le goût amer du sel de sa côte désolée, la piqûre du sable dans mes yeux. | + | J'ai demandé une nouvelle mission, différente de la dernière, en [[Désert d'Alik'r|Alik'r]]. Je sens encore maintenant le goût amer du sel de sa côte désolée, la piqûre du sable dans mes yeux. |
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Je tirai ma lame de son fourreau en m'avançant, mais j'entendis le vent changer dans les cieux au-dessus de nous, et je retournai sans bruit dans l'ombre. | Je tirai ma lame de son fourreau en m'avançant, mais j'entendis le vent changer dans les cieux au-dessus de nous, et je retournai sans bruit dans l'ombre. | ||
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− | Ils crièrent lorsque les femmes-bêtes les frappèrent de leurs serres, enfonçant leurs griffes acérées dans la tendre chair | + | Ils crièrent lorsque les femmes-bêtes les frappèrent de leurs serres, enfonçant leurs griffes acérées dans la tendre chair [[dunmer]]i. Les harpies jouèrent avec leurs victimes, se moquant de leurs cris dans le baragouin leur servant de langage. |
J'attendis pour m'assurer de leur trépas avant de partir. Ce n'était pas la fin qui était prévue pour eux, mais quelle importance ? La mort vient pour chacun de nous, sans invitation, à l'impromptu, et quelques fois… d'en haut. | J'attendis pour m'assurer de leur trépas avant de partir. Ce n'était pas la fin qui était prévue pour eux, mais quelle importance ? La mort vient pour chacun de nous, sans invitation, à l'impromptu, et quelques fois… d'en haut. | ||
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Version actuelle datée du 26 juin 2018 à 12:02
Média d'origine : TES Online
Par Anonyme
Une Écaille d'ombre va là où on lui ordonne de faire ce qu'il faut. Nous rendons justice à ceux qui ne peuvent le faire par eux-mêmes. Notre but est une mort rapide, car la torture est généralement mal vue. J'ai demandé une nouvelle mission, différente de la dernière, en Alik'r. Je sens encore maintenant le goût amer du sel de sa côte désolée, la piqûre du sable dans mes yeux. Et j'entends encore les cris Est-on déjà un assassin à la naissance ? Pour moi, c'était prédit, et cette connaissance m'a toujours apporté la force. Tout ce que j'apprenais ou expérimentais me menait vers ma destinée. Tout transgresseur doit être puni. Il y a des lois à faire respecter. La trahison ne peut être pardonnée. Il y a de l'or à gagner. Mais Alik'r a été différent. J'ai observé les condamnés pendant plusieurs jours, les pistant sur ce terrain désolé qu'ils appellent désert, où personne ne laisse normalement de traces. Ma chance est venue sur une crête surplombant la mer. « nous sommes maintenant en sécurité, » dit-elle, la voix remplie d'espoir. « Nous ne serons jamais en sécurité, » répondit-il amèrement. Je tirai ma lame de son fourreau en m'avançant, mais j'entendis le vent changer dans les cieux au-dessus de nous, et je retournai sans bruit dans l'ombre. Des harpies ! Leurs grandes ailes puantes toutes étendues, elles tournoyaient autour du couple inconscient, silhouettes se détachant sur le ciel étoilé. Ils crièrent lorsque les femmes-bêtes les frappèrent de leurs serres, enfonçant leurs griffes acérées dans la tendre chair dunmeri. Les harpies jouèrent avec leurs victimes, se moquant de leurs cris dans le baragouin leur servant de langage. J'attendis pour m'assurer de leur trépas avant de partir. Ce n'était pas la fin qui était prévue pour eux, mais quelle importance ? La mort vient pour chacun de nous, sans invitation, à l'impromptu, et quelques fois… d'en haut. |