TESO:Archives du maître du savoir/Lyranth la Follicide répond à vos questions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Par Lyranth, 2E 582


À lire : Serment d'un clan déshonoré

« Si la double mission d'explorateur et d'érudit impose de longs voyages, elle donne aussi l'occasion de faire des rencontres saisissantes. Lors d'une récente expédition dans la Cité creuse, j'ai fait la connaissance d'une créature intrigante appelée Gibbers. De loin, il eut été aisé de le prendre pour un galopin, mais il portait en fait des cornes comme un portemort et des pointes dans le dos, comme un daedroth. Après plusieurs siècles de contacts rapprochés avec les créatures padomaïques, nous en savons encore si peu sur leur physiologie, leur création et leur disparition. Puisque je tiens en horreur toute forme d'asservissement, l'invocation n'a jamais fait partie de mes méthodes de recherche. Les seules sources fiables auxquelles j'ai accès sont donc des rencontres personnelles, parfois violentes, et les œuvres d'autres explorateurs. Récemment, le docteur Rhythandius nous a fait l'honneur de publier son grand œuvre, Creatium chaotique : le plasme azur. Selon lui, un vestige padomaïque préserve le morphotype de la créature, tandis que le corps est formé de plasme azur qui s'accumule autour de ce vestige. Mais revenons à Gibbers. Si la forme est conservée dans un vestige, comment un tel hybride peut-il exister ? D'avance, merci ! » -- Shuryard, érudit des Explorateurs unis des poursuites érudites
Lyranth la Follicide dit : « Neuf mots sur les dix qui sortent de votre bouche sont pure folie et verbiage. Typique d'un mortel. Les vestiges sont vulnérables. Malléables. Corruptibles. Ne vous fiez pas à votre perception d'un Daedra, car la vision mortelle est aussi faillible qu'elle est temporaire. »


« Lyranth,
Je sais que les Auroriens et Saintes d'or sont des Daedra différents, mais pourriez-vous nous éclairer sur leur point de vue réciproque, au vu de leurs similitudes. Considèrent-ils l'autre comme une copie imparfaite ? Ou font-ils preuve d'une hostilité mutuelle ?
Avec mes remerciements, Jeancey, maître du savoir des Explorateurs unis des poursuites érudites »
Lyranth la Follicide dit : « Les Auroriens ? Ces outils abrutis de la Sorcière étincelante, qui s'est insinuée si indécemment dans le domaine du Maître en Havreglace. Les Saintes d'or du Dieu Fou sont aussi des simples d'esprit, mais au moins elles ont la décence daedrique de se conformer à une hiérarchie compréhensible. Quant à leur opinion respective des autres, puisque chaque ordre a des prétentions bien supérieures à leur rang, je ne doute pas qu'ils n'aient que mépris l'un pour l'autre. Ce qui est, bien sûr, entièrement mérité. »


« J'ai une question pour Votre Atrocité Lyranth, mais je pense qu'elle concerne davantage la relation entre certains types de Daedra mineurs que les grades dont on parle ici. J'espère que la question retiendra tout de même votre attention. Nous reconnaissons tous le féroce daedroth reptilien, mais j'ai aussi entendu parler d'un autre « démon du feu » générique, qui semble physiquement parent du daedroth tout en possédant une intelligence supérieure. J'ai aperçu une créature comparable en rencontrant la terrible « Hantise des falaises ». Un doute analogue subsiste au sujet du cruel portemort et des « homoncules » dont il est question dans « Une trahison hypothétique ». S'agit-il des mêmes créatures ? Existe-t-il un lien entre la Cavale de cauchemar, qui serait la race de Mérunès Dagon, et le légendaire molosse des abysses cracheur de feu ?
Avec votre grâce, j'aimerais enfin mentionner le lien qui existe entre toutes ces créatures, qui partagent une origine commune dans les plans d'Oblivion. » – Shanke-Naar Righthorn
Lyranth la Follicide dit : « Vos mots résument parfaitement votre problème, mortel : « partagent une origine commune dans les plans d'Oblivion. » Il n'y a rien de « commun » à propos, entre ou autour des plans d'Oblivion. Ils sont la définition même du changement et de la variation, manifestant toutes les possibilités et validant toute la compréhension et l'incompréhension. Vous cherchez des similitudes là où ne règne que la différence, une classification du chaos. Vous pensez que la ressemblance superficielle que vous percevez dans l'apparence de la Cavale de cauchemar et le Molosse des abysses entraîne l'existence d'une « relation ». L'esprit mortel se débat sans cesse contre la réalité de ce qu'il ne peut comprendre en imposant une pathétique familiarité sur des entités à la pénible morphologie hyperagonale. Bah. Méditez sur le fait que vous n'avez pas compris un traître mot de mon explication, et cessez de m'importuner avec de telles questions. »


« Outre les Princes Daedra les plus connus (et Jyggalag), existe-t-il des Princes dont les habitants de Tamriel n'ont jamais entendu parler ? Tous les Drémoras sont-ils liés à un Prince, ou en existe-t-il, faute de terme plus approprié, des mercenaires ? Tous les Drémoras sont-ils belliqueux et claniques, ou d'autres sont-ils plus civilisés, faute d'un meilleur terme ? » – Benyamin Soto
Lyranth la Follicide dit : « Les Drémoras sont civilisés PARCE QUE nous sommes des clans guerriers, mortel ignare. En Oblivion, l'ordre et la hiérarchie sont arrachés aux remous du creatium chaotique par l'imposition de la volonté. Ainsi, le grade et l'ordre sont la gloire, car ils prouvent la force de volonté. Telle est donc notre nature, de servir ceux qui affichent une volonté plus forte. Et à leur service, nous gagnons prestige et puissance. Notre serment est donc éternel… mais l'éternité est changement. Quant à ce dont « les habitants de Tamriel n'ont jamais entendu parler », ce sujet est trop vaste pour que je l'aborde ici. »


« Tandis que la Coalescence fait rage sur Tamriel, on rencontre de nombreuses variétés de Drémoras. Les Explorateurs unis possèdent quelques renseignements sur les plus courants, mais il en existe aussi des types plus exotiques, comme les kyngalds, narkynaz, thanataires, hauzkyns, ou harstryls. S'agit-il de simples grades, ou désignent-ils le rôle rempli par qui le porte ? À moins qu'il ne s'agisse de clans distincts ? » – Vordur Masse-d'acier, chroniqueur des Explorateurs unis des poursuites érudites
Lyranth la Follicide dit : « Les Drémoras portent les noms et les titres qui nous conviennent, et pas ceux qui arrangeraient les mortels. Votre existence est si brève qu'il serait stérile de vous expliquer nos nomenclatures, car votre vie éphémère vous empêcherait à jamais d'en saisir les nuances. Grades ? Rôles ? Titres ? Clans ? Ces noms sont tout cela, transformés en galimatias de quelques syllabes par l'esprit incomplet des mortels. »


« Je vous invoque Lyranth Follicide, Wehkehpneht-kamdo, et vous lie à ce paléonyme. Répondez, ou retournez aux fosses d'Oblivion d'où vous venez !
Malgré la hiérarchie infiniment complexe de votre peuple, les mortels de Tamriel ignorent presque tout de vos clans. Les Kyn semblent volontiers apporter des explications sur les différentes strates de votre société impie lorsqu'on les y encourage, mais même les mages de bataille impériaux n'ont su obtenir d'informations fiables sur la structure de vos clans. Le clan le plus connu avant la Coalescence ne s'identifie que comme un « clan de Drémoras », aux ordres du seigneur Imago Storm, vassal de Mérunès Dagon. Pourriez-vous nous éclairer quant aux origines des Follicides et Occideurs, et comment ils en sont venus à prêter allégeance à Molag Bal ? Quels sont les liens entre votre clan et Imago ? » – Legoless, Doyen des Explorateurs unis des poursuites érudites
Lyranth la Follicide dit : « Je réponds, contrainte par l'agaçante coercition de votre invocation grossière, Legoless, mais ne doutez pas que votre nom sera ajouté à mon Oghma d'Inévitable Rétribution. Follicides, Occideurs et même Drémoras ne sont que des termes d'arène, des surnoms à utiliser lors de nos commerces avec les mortels. Les véritables et longs tribunymes des Kyns restent à jamais muets, cachés, de peur qu'ils deviennent des armes retournées contre nous. Et aucun mortel n'a jamais réussi à tisser un sort assez puissant pour nous forcer à les révéler. »


« Lyranth… eh bien, je n'ai guère de plaisir à vous revoir après toutes ces années, mais j'avoue dans le même temps me réjouir que vous n'ayez pas été enfermée et torturée depuis toutes ces années pour les événements qui menèrent à notre départ et qui me placèrent sur la voie de l'érudition. Mais j'élève la crête de la digression, chère Kyn liée à Nirn. J'ai trois questions auxquelles j'aimerais obtenir une réponse de ma vieille compatriote drémora, s'il vous plaît :
L'essence même d'Oblivion est le Changement, et les Daedra sont souvent considérés par les érudits comme des êtres chaotiques. Mais pourtant, ils semblent posséder un système de caste si rigide et parfait qu'il nie toute forme d'altération, et permet au Seconde Vide de fonctionner à un niveau que les esprits mortels ne peuvent imaginer. Par opposition, nos rares textes dignes de confiance sur l'Ætherius semblent indiquer qu'il ne comporte aucun système de caste, et se contente de refluer sans le moindre contrôle. Si les Aedra sont censées être des créatures « Ordonnées » qui aident à stabiliser la vie des mortels, pourquoi affichent-ils des propriétés plus chaotiques que les Daedra, prévisibles et organisés ? » – Eis Vuur Warden, Érudit errant et à louer
Lyranth la Follicide dit : « J'omets vos deuxième et troisième questions car si vous revendiquez le titre de « Vuur, » vous n'avez pas le statut d'Inquisiteur, et ne possédez donc pas un prestige suffisant pour en poser plus d'une. En vérité, la vanité des mortels me dépasse, et seuls de régulières et puissantes rebuffades peuvent la limiter.
« Quant à votre dernière question, elle est d'une stupidité crasse, mais je consens à y répondre. Tout d'abord, je vous renvoie à ma réponse à Benyamin Soto, ci-dessus, concernant la nécessité de l'ordre lorsqu'on baigne dans le chaos. Nous adhérons fièrement à un système de caste rigide parce que nous le voulons ! Ensuite, vous commettez l'erreur mortelle si commune de comparer ces lâches et'Ada qui ont fui la création pour se réfugier en Ætherius et les et'Ada inconscients qui ont sacrifié leur pouvoir pour créer le Mundus, ce cirque qui leur sert de cimetière. Mais fous ou non, ces prétendus Divins qui ont créé le théâtre mortel ont certainement imposé l'ordre au chaos par un grand effort de volonté, qui est une contrainte brutale propre à susciter notre admiration. Ils ne sont sans doute pas arrivés à leurs fins, car les « mortels » et leur monde sont tout à fait ridicule, mais leur folie était noble. »


« Ah, je vois que ma transmission de mémospores a réussi. Vous comprendrez pourquoi j'ai choisi de ne pas me présenter en chair et en os devant une créature comme vous. Je ne suis pas le fou qu'était celui qui vous a valu votre titre. Mais passons aux questions.
Pour commencer, les Kyns reçoivent-ils fréquemment des promotions ? Je comprends que votre peuple opère dans le cadre d'une hiérarchie militaire stricte, et que les guerres sont constantes en Oblivion. Cela signifie certainement que les promotions et rétrogradations s'enchaînent rapidement, sans doute chaque fois qu'un officier est temporairement séparé de son corps lors d'une défaite. Pourriez-vous nous éclairer sur le sujet, terrible guerrier ?
Une dernière chose : vos turbulents cousins les Xivilai. Que pensez-vous d'eux ? Il paraît qu'ils sont physiquement imposants, mais difficiles à entraîner comme soldats, et qu'ils n'opèrent que comme mercenaires et auxiliaires des Princes qu'ils servent. Est-ce la vérité ? En outre, entre vous et un Xivilai, qui remporterait le combat, si vous me permettez cette question ? Elle est fort tentante, d'autant plus que je me trouve dans une dimension différente de la vôtre en ce moment. » Légat Cyclenophus de la Société brétonne pour la restauration impériale
Lyranth la Follicide dit : « Vous n'êtes qu'un méprisable vermisseau, mais je vous répondre à vos deux questions, dans l'espoir de faire enrager Eis Vuur Warden, afin qu'il vous retrouve et vous châtie pour ce favoritisme éhonté de ma part (car après tout, ce c'est ce que je ferais moi-même.) Au sujet des promotions et rétrogradations : une hiérarchie aussi rigide que celle qui fait la fierté des Drémoras définit la relation entre les grades, mais ne dicte pas le grade qu'un individu doit occuper (sauf bien sûr lorsqu'elle le dicte, mais expliquer cette distinction dépasserait le cadre de ce que je suis prête à révéler). Au service d'un grand maître de guerre, la décorporation individuelle est fréquente, mais la hiérarchie doit perdurer ! Dans ces cas-là, un changement de grade est nécessaire afin de conserver la transmission des ordres.
« Ah, les Xivilai. Existe-t-il des Daedra, dans tous les mondes infinis d'Oblivion, plus pompeux et pleins d'une fierté mal placée que ces impertinents et turbulents balourds ? Il est vrai que leur combinaison de force physique et de bêtise en fait des agents efficaces dans certaines situations, mais dans la plupart des cas, ils sont fort peu fiables. Comme vous le savez peut-être, la garde personnelle de notre Maître, les Xivkyn, est le fruit d'expérience en hybridation vestigiale dans le Laboratoire infâme. Ils semblent au premier abord faire des alliés acceptables, mais avant de leur faire totalement confiance, nous allons attendre un archéon ou deux, afin de voir se dessiner une tendance claire. »


« Salutations, Lyranth,
Acceptez mes humbles excuses si cette lettre ne vous parvient pas de la manière adéquate ; je n'ai guère d'expérience dans le commerce avec les Daedra, et tenterai de vous importuner le moins longtemps possible. Je tente en ce moment de reprendre mon âme à Molag Bal, ce monstre trois fois maudit.
Bien que je ne témoigne aucune affiliation personnelle au Seigneur de la Destruction, je ressens une forte fascination pour la garde royale de Mérunès Dagon, les Valkyn. L'un des membres de cette élite m'a posé des questions concernant sa biologie générale, et m'a imposé ainsi de nombreuses heures de recherches et d'interrogation auprès de ceux qui avaient eu le courage de rencontrer en personne le Valkyn Skoria. Voyez-vous, j'avais toujours supposé que les Valkyns (et de fait, tous les Daedra au service de Dagon) étaient des Drémoras, comme vous. Mais à étudier Skoria de plus près, il ne ressemble en rien à un Drémora ; de fait, il semble composé de feu et de souffre, comme un atronach de flamme, mais avec la silhouette d'un soldat daedrique impérial en armure. Ma question sera donc : qu'est donc le Valkyn Skoria ?
Signé, Vulcanos-Draco, de la maison Draco de Tamriel »
Lyranth la Follicide dit : « Une triste mais édifiante histoire. Les Valkyns et leurs alliés sont trop faibles pour servir le puissant Molag Bal, et ont donc dû chercher un maître inférieur en la personne de Mérunès Dagon. Le Prince de l'Ambition n'est jamais satisfait de ses serviteurs et cherche souvent à augmenter leur puissance de destruction par mutation du vestige. Ces expériences ont souvent des effets secondaires indésirables pour ces mutants, comme dans le cas du Valkyn Skoria, un Drémora imprégné de certains attributs des atronachs d'Infourneau. Dagon obtint effectivement des serviteurs plus destructeurs, mais afin de conserver la fusion d son corps, Skoria doit toujours rester proche du magma. Et il souffre d'une immolation perpétuelle, comme si vous, « Vulcanus-Draco, » étiez en permanence rôti à la broche par les flammes de ce Dragon dont vous usurpez si prétentieusement le nom. »


« Puissante Lyranth,
Avec l'espoir d'obtenir une réponse à mes questions, je me sens fortuné de disposer d'un peu de votre temps infini.
Je sais que chaque Prince commande à différentes Daedra et leur accorde des pouvoirs selon ses préférences. Je dirige un groupe d'adorateurs de Sanghin et, malgré le dégoût que cela vous inspirera peut-être, j'aimerais en savoir davantage sur les liens mutuels entre les Daedroths individuels au service de mon maître.
Cette ignorance vient du fait que, si je suis très familier de la Séductrice Trilvath, puisque je me rends souvent au réaume de mon maître en Fangeombre, j'oublie systématiquement toutes les questions que je venais y poser en m'y rendant. Aussi aimerais-je votre aide en cette affaire. Je sais ce qui a été dit dans les Variétés de Daedra sur les grades, mais j'aimerais savoir si ces grades valent aussi pour mon maître.
Certes, ma question peut paraître folle. Elle l'est peut-être tant que je ne retiendrai pas votre attention, si ce n'est pour une réponse à cette lettre.
Malédiction aux Occideurs, Kharas Fortemartello – dirigeant de la secte Rise of Sanguine »
Lyranth la Follicide dit : « Ah, mais Kharas, ce sont les fous qui reçoivent mon attention PARTICULIÈRE, et je vous garantis que votre question en est digne. Mais je vais commencer par vous répondre, avant d'envisager de vous châtier.
« Sanghin est bien sûr l'un des Princes les plus faibles, et comme il se doit servi par des Daedra faibles : galopins, Sombres séductrices et les ogrims qui lui servent de videurs lors de ses fêtes. Et cela respecte l'ordre des choses. Il n'est donc pas étonnant que ses serviteurs mortels soient… comme vous.
« À présent, mortel, fuyez vers le refuge imaginaire que vous pensez trouver dans le réaume de Sanghine, et trouvez-y quelque réconfort, car votre vie touche à sa fin. »


« Salutations, immortelle,
De récentes humeurs font état de votre sagacité et de la victoire que vous avez remportée sur un clan ennemi. Je vous en offre mes félicitations et mon admiration sincères. Puisque vous avez gracieusement consenti à évoquer les grades et la hiérarchie de l'engeance padomaïque, je vous demande humblement vos lumières sur la nature des clans de Drémoras. Les recherches actuelles indiquent que l'on trouve des Drémoras au service d'au moins deux Princes. En trouve-t-on au service d'autres seigneurs ? Des Drémoras d'un même clan peuvent-ils être affiliés à différents seigneurs, et comment la hiérarchie clanique s'accorde-t-elle des grades imposés par les seigneurs eux-mêmes ? Je vous remercie de votre attention, et de la sagesse et du savoir que vous voudrez bien nous communiquer. » – Furoniil Telvanni, magistère de la guilde des magiciens, maison de guilde de Noiréclat
Lyranth la Follicide dit : « Un Telvanni, hein ? Je répondrai à vos questions, car l'orgueil démesuré de votre maison vous mènera à davantage de commerce avec les Daedra, erreur que vous commettrez j'espère une fois de trop. Si les Drémoras trouvent leur gloire au service du puissant Molag Bal, mais tous les Drémoras ne sont pas forcément à même de rejoindre ses rangs, et doivent parfois trouver leur emploi ailleurs. Ces Drémoras moins chanceux peuvent servir Mérunès Dagon, Vaermina, Vil Clavicus et quelques pauvres Caitiffs et Churls servent même Peryite. Tous les membres d'un clan donné servent le même Prince et préservent (dans la mesure du possible) la hiérarchie drémora habituelle. »


« J'ai une nouvelle question pour Lyranth, sur le concept de « demi-prince » tel qu'on le trouve dans les 36 leçons de Vivec :
« Comme vous le savez peut-être, nous autres Rougegardes sommes consacrés à notre épée. Mais certains d'entre nous préfèrent les enseignements des Barons de Bouge-Comme-ça et de Fa-Nuit-Hen plutôt que ceux des Anseï. Les Dunmers que j'ai rencontrés affirment que Fa-Nuit-Hen est un « demi-prince » Daedra. J'ai entendu parler des princes Daedra, mais qu'est-ce qu'un demi-prince ? En existe-t-il d'autres comme Fa-Nuit-Hen ? » – Iszara l'Infatiguable, chanteuse de la guilde des Scénaristes
Lyranth la Follicide dit : « Un demi-prince est un rejeton d'un prince ou seigneur Daedra et d'une entité mineure, voire d'un mortel. Un demi-prince hérite souvent d'aspects de son estimable ascendant, mais peut cruellement manquer de caractéristiques comme la prévoyance, la cruauté, la mémoire ou la force de caractère. Certains acquièrent ou reçoivent des domaines mineurs à diriger, et nombre de ces réalités de poche sont étranges ou excentriques, même pour les habitudes d'Oblivion. Certains demi-princes, comme Fa-Nuit-Hen, se rendent parfois dans le Mundus dans le but express d'interagir avec les mortels. Je vous avais prévenus qu'ils étaient excentriques. »