Journal d'Arondil

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES 5 : Skyrim

Par Arondil



1er jour

Il semble que les crétins d'Aubétoile ne sont pas aussi stupides que je l'avais présumé. Ils ont découvert mes expériences et, inutile de le dire, n'ont guère été enchantés de ce qu'ils ont vu. Peu importe. L'absence de contact avec les barbares qui m'entourent ne peut que profiter à mon travail.

J'ai découvert une grotte, au-delà de la côte nord de Bordeciel, qui sera plus que suffisante pour mes études. Les ruines d'Yngvild devraient me fournir ce dont j'ai besoin pour en savoir plus sur la résurrection et l'asservissement des morts.

D'un point de vue personnel, les jeunes filles d'Aubétoile vont bien sûr me manquer. Leur beauté était une source d'ivresse. Je me suis souvent surpris à m'imaginer en leur compagnie lors de secrètes rencontres...

8e jour

J'ai établi un espace de travail temporaire dans les grottes froides et ai découvert de nombreuses chambres funéraires prises dans la neige et la glace. Dans la première chambre, j'ai exhumé quelques "sujets tests", tous féminins. J'ai été stupéfait de constater que je pensais une nouvelle fois aux femmes d'Aubétoile en examinant mes sujets. Au début, mes pensées m'ont légèrement perturbé, puis j'ai réussi à reprendre le dessus.

9e jour

Les premiers essais se sont merveilleusement déroulés. J'ai réussi à obtenir un degré d'obéissance totale de la part de chacun des sujets ranimés. J'ai ordonné à quelques-uns de mes nouveaux serviteurs de garder l'île, tandis que les autres resteront en permanence près de moi, à ma disposition. Ils surveilleront mon sommeil...

21e jour

Un événement intriguant s'est produit. Ce soir, mes gardes m'ont amené une intruse qu'ils ont trouvée près de la grotte. Je suis d'abord, à juste titre, entré dans une colère noire. Non seulement étais-je dérangé dans un de mes rares moments en compagnie de ma servante préférée, mais j'ai reconnu l'intruse comme étant une fermière d'Aubétoile. Elle aussi s'est souvenue de moi et a affirmé avec aplomb que je rôdais auprès d'elle à longueur de temps. Mensonges ! Il est vrai que je l'avais remarquée à quelques occasions, mais elle était loin d'être la jeune fille la plus marquante de la bourgade. Ses accusations incessantes, ajoutées à ma peur de recevoir d'autres visites inattendues, m'ont amené à conclure qu'il ne fallait en aucun cas qu'elle retourne à Aubétoile. Mes serviteurs ont eu tôt fait d'appliquer ma sentence.

Son corps est à côté de moi alors que j'écris ses lignes. C'est drôle, ses yeux sont encore pleins de vie. J'essaierai peut-être une nouvelle expérience ce soir, avec ce matériau plus frais.

28e jour

La nouvelle expérience a été couronnée de succès ! La fermière (dont le nom m'échappe encore) a été ramenée à la vie et obéit aux ordres comme les autres, avec une petite chose en plus. Elle s'est reconstituée de façon presque immatérielle, plus fantomatique que réelle morte-vivante. Alors que son visage se tenait devant moi, j'ai senti ma main se tendre pour la toucher. Mes doigts l'ont traversée et j'ai éprouvé une sensation à nulle autre pareille, comme si son essence vivifiait mon âme et me faisait rejoindre un plan que jamais une femme de chair et de sang ne m'avait fait atteindre. Cette découverte bouleverse ma vie !

35e jour

J'ai ordonné à mes serviteurs d'aller chercher d'éventuels autres sujets qui se seraient perdus. La découverte du sanctuaire intérieur d'Yngvild me permet de disposer d'assez de place pour stocker mes nouveaux matériaux avant d'en faire des esclaves dévoués. Je repense maintenant à mes rêvasseries d'Aubétoile comme de véritables prémonitions sur l'avenir...