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De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Commentaire : Le texte original est disponible ici. Traduction communautaire

Par Michael Kirkbride, 01/01/2012


D
e toutes les Provinces Impériales décrites dans ce guide, Cathnoquey est la plus récente à avoir rejoint leur rang. Avant d'être formellement reconnue sous les termes du Veto de la Charte et du Décret des Nouvelles Seigneuries [3E307], l'archipel a d'abord été reconnue comme un Territoire du Troisième Empire en 3E276 sous l'Empereur Uriel V, "Le Diamant Combattif".

Avant cette époque, le "Royaume" de Cathnoquey était une impressionnante société égalitaire de deux cultures opposées, les tribus de flotilles-de-pêcheurmer des Chimeri-quey, une puissance côtière faiblement organisée des khans-des-rivages, et les "chefs sans titre" des Hommes-de-Keptu-quey, qui sont principalement installés le long d'une ligne de forts militaires frontaliers. Il n'y a pas de rois à qui parler, pas sous la forme où nous les connaissons du moins, mais par égard à l'histoire et à l'établissement Impérial, on leur a donné cette royauté.

Il semblerait que le schisme racial qui trouble encore Tamriel n'a jamais été un problème à Cathnoquey. Les archives témoignent d'un gouvernement qui se rassemble rarement, et quand il le fait, il le fait si passivement, structuré autour d'un système Shezzarlectoral dont la principale préoccupation est "l'abnégation de la fonte des glaces".

Nous ne saurons jamais comment un tel système ait pu fonctionner, si ce n'est qu'il a pu être définitivement démantelé par les Légions de la Bannière Rouge. Avec Roscrea assujettie, et les Yeux de l'Empereur tournés vers les autres îles indépendantes entre lui et Akavir, Uriel V a opéré une série de courtes campagnes qui ont brutalement décentralisé le corps dirigeant de Cathnoquey en l'espace de quinze jours. À la mi-été 3E276, l'annexion de la totalité de l'archipel était terminée. L'Empereur n'était même pas là pour signer les missives qui devaient être retournées en Cyrodiil afin de valider son acquisition, il a utilisé une plume par proxy depuis sa flotte qui faisait voile vers les côtes Ynesléennes.

Tiré de “Pouvoir Fugace, la Futilité de la Flotte Orientale”, par le Commandant Hung-tat Torpal, du Collège de Guerre Impérial, présent à Roscrea et Cathnoquey, blessé en chemin vers les ports de Ynesléa, déposé juste après sa brûlure, pour guérir. Retourné à Cyrodiil après le désastre de Ionith ; retiré de son commandement à Anvil, 3E298.

“Au sujet de la conquête de Cathnoquey notoirement rapide, mes avis que nous aurions pu accomplir tout cela au coucher du soleil de notre premier débarquement, évitant neuf autres massacres déments. Les Quey, hommes comme mer, nous ont remit leurs logis, qu'ils soient fortifiés ou marins sans qu'on ait eu à le leur demander, et ont commencé à réapprovisionner nos réserves, alchimiques et militaires comme si nous avions toujours habité ici ; et ils l'ont fait avec le sourire, à tel point que l'Impérator en fut offensé, il nous a ordonné de ne rien prendre des natifs sauf par la force, et il fit comprendre que le Régime des Septim n'acceptera jamais une ruse aussi évidente.”

J'ai été ravi d'apprendre que le Cmd. Hung-tat Torpal a réellement existé : il n'est pas un autre fantasme de la SGI --si ce n'est qu'il ne s'est pas retiré à Anvil, comme mentionné dans les archives officielles, mais a en fait été passé à la court martiale pour son livre, sous le jugement de la Régence Thonicienne, et que lui et toute sa lignée ont été condamnés à un antécécide dans les basfonds de la Terrible-Inconstance.

La culture de Cathnoquey est, au mieux, abstraite dans son traitement. Cela est bien entendu gênant à la fois pour le lecteur et l'auteur. Pour cela, nous ne pouvons qu'en être tous les deux désolés. Mais nous devons continuer, et nous continuons, comme le prouve l’existence du paragraphe suivant.

Les contacts entre les Chimeri-quey et les Hommes-de-Keptu-quey ont de tout temps été flottants et extrêmement ritualisés. Le meilleur exemple de cela est probablement l'arrivée des Chimers sur le marché. Quelques instants avant le crépuscule qui signale l'aube, les énormes canton-flottilles apparaissent en vue, telles un nombre incalculables de tortues marines ; une vaste ombre informe sur la surface de la mer ; des sources de lumières cristallines clignotent depuis le haut des mats de la flottille, faisant apparaitre brièvement à la lumière les navires qui semblent tout autant délabrés que robustes, et peu après commence un incroyable ballet qui transforme l'eau en d'énormes sémaphores.

Ce message manifeste de “l'arrivée du commerce” frappe l'observateur étranger de façon totalement négligeable par rapport à un tel spectacle. En effet, il arrive parfois qu'aucune partie, homme comme mer, ne commerce quoi que se soit, pas même des marchandises immatérielles comme peuvent l'être l'échange d'information. Mais même lorsque ce "non-commerce" a lieu, à la fois les marchands des flottilles que des forteresses rentrent chez eux avec un grand sourire satisfait.

Lorsque nous les interrogeons sur leurs pratiques commerciales --et plus globalement sur leurs coutumes en général--, leur seule réponse est formulée à la façon des Quey “tel que et ainsi soit”. Cette acceptation d'étranges rituels et ce refus de divulguer des informations a propos de choses manifestement si courantes à Cathnoquey a donné à son peuple la réputation d'être, au mieux, hautain, au pire, implicitement fourbe. Cela est totalement contradictoire avec leur hospitalité éprouvée, ce qui apparait pour certain comme une offense.

Les marchands de Quey

"Les successeurs d'Uriel V moins zélés que lui ont, globalement, choisit de seulement observer ce mercantilisme inexplicable au sein des Queys plutôt que de tenter de le réguler. Et pour satisfaire les cyniques : oui, l'Empire sait qu'il peut obtenir tout ce qu'il veut de ses nouveaux sujets, mais ce n'est pas à ce pamphlet de traiter cette question."

Alors pourquoi en parler ?

Maintenant nous nous tournons vers... désolé, l'enveloppe-rêve a de nouvelles clés, quelles sont-elles ? Je fais de mon mieux, je vous le jure ! Mais ne me regarde pas comme ça ! Accroche-toi à quelque chose au moins, sinon ça va s'enfler, et ce n'est pas du tout ce qui est prévu ! Où en étions-nous ? La tarte est délicieuse, merci. Généralement je n'accorde pas d'importance au vin, mais quoi que se puisse être, ça l'est. Ai-je raison ? Oh, oui, comme toujours : Cathnoquey.

Le peu que l'on peut savoir sur les Chimeri-quey est limité à ces rencontres pré-arrangées avec les Hommes-de-Keptu, ou à ces cantons industriels qui parsèment les rivages de Cathnoquey, qui parfois se lancent dans des luttes armées afin de déterminer lequel possède les meilleurs armes et outils. Ces théâtralités sont tellement ritualisées qu'il n'y a jamais aucune victime ou dommage infligé pendant ces combats, et que de façon incroyable les Chimers parviennent à déterminer un vainqueur. Après la visite de leurs villes côtières, on en retire l'impression que ces villages suivent un modèle horlogé, comme si ces colonies, si l'on peut réellement les appeler comme cela, semblent exister dans le seul but de supporter leurs cantons-flottille, qui partent en mer des semaines durant, à la recherche d'on ne sait quoi. Leur équipage ne semble jamais quitter les navires, sauf pour se ré-approvisionner ou pour commercer de la façon sus-décrite.

La chasse de Véloth

"Les sénéchaux des Lames ont un jour détaché un émissaire, Ellison Voa, auprès des khans-des-rivages afin de vérifier s'ils suivaient, ou du moins cherchaient, le Prophète Véloth, le progéniteur des Chimers. À son retour en Cyrodiil, Voa était énervé ou confus, et ne parlait pas des réponses qu'ont pu lui donner les khans-des-rivages, s'ils lui en avaient donné une. Dans son rapport final pour le trône dédié au dessein des Chimeri-quey (pour lequel il a dû être escorté, puisqu'il avait manifesté oublié son rendez-vous), Voa a refusé d'en dire plus que "J'ai changé mon opinion à propos de Tamriel". Il a été relevé de son rang et de ses fonctions au Temple d'Havreciel, réchappant à une exécution que par la grâce de ses relations dans la Vieille Hégathe.

J'ai visité la Vieille Hégathe et ai rencontré lors d'une audience le Conseil des Anciens des Fantômes du Chœur des Lames, et n'ai trouvé aucune preuve de l'existence de ce prétendu "Ellison Voa". J'ai par contre découvert que ce nom est en fait un managramme pour "Nous croyons véritablement en la violence" -- un ancien slogan de la Société Géographique Impériale (!).

To the modern Cyrodilic citizen, the Men-of-Keptu-quey may strike them as a relic of a bygone age. Their imposing fortresses and antiquated weaponry (typically blunt or stylized to the point of being unrecognizable as an instrument of war) is at odds with their unimpeachable hospitality and ready smiles. One detects in them a stalwartness, an anxiety, a preparedness for battle. If it is for the Akaviri, then it is for an enemy they have not seen in centuries; if it is for any other, it is one of those things they refuse to disclose to outsiders, even to the Provincial Governor who now presides there, and whose inquiries into the loyalties of these inscrutable men who have for so long associated with mer have yet to be adequately answered.

It can be conjectured that the Men-of-Keptu are the long-lost Nedic keptulets of Ald Cyrod, but, when asked to explain their origins, they only make drawings of bulls. Then again, they draw bulls to explain nearly everything, even when queried about their abovementioned apprehension, and it is not uncommon for the Chimeri-quey to receive "payments" in large amounts of these bull sketches, even some drawn only in the sand in front of their flotillas.

These "long-lost" keptulets have only ever appeared in heretical portrayals of the Alessian Revolution, as proof of some theory that the Nedes were indigenous to Tamriel. I believe this might mark the first time that the IGS has slipped back into its commissioned duty- to whit, a document of our unified Empire- only to fail immediately. Every educated citizen knows that the Nedes came from Atmora.

I rescind my earlier comment about the IGS actually doing the will of the Throne. I have just read the section on Cyrodiil and the Survey's agenda is clear, and clearly the work of historians of the Refayjian vein.

Early on, this strange obsession with drawing bulls even resulted in violence. During the annexation of Cathnoquey, the Admirality assumed that the Men-of-Keptu were hiding a cattle reserve somewhere in the archipelago. Desperate to replenish the Navy's beefstock before the final push into Akavir, more torture and execution was visited upon the natives that yielded no answer regarding this imagined location. When Imperial outrunners found no cattle anywhere in the island chain, the bull drawings of the Men-of-Keptu were relegated to just one more entry into the Eastern Inscrutability.

It should be noted here that after this persecution ended, missionaries of Stendarr tried drawing images from the Ayleid Hegemony for the Quey, to see if they were reminded of anything. Whether this was an attempt at mercy or distaste is up for the reader to decide; for their part, the Men-of-Keptu merely took those images from the missionaries and drew bulls on top of them.

After. After? An after? And now I have just heard the sounding of many horns. And now (ah, there we are) the stamp of hooves, but they are fashioned so that I can’t adequately count their true sum number. I think I have documented all I need to in regards to Cathnoquey, and yet fear that it will never truly be enough, even if some other might take the pen. For that, I am wait no that’s me writing what I’m thinking. No, not right now, not yet. I have only ever served what I knew to be there. I knew it: a knock at your door.

Lieux Visages à visiter :

Le Flot de Wasabi

Après le Désastre de Ionith et la retraite de la marine cyrodilienne vers Tamriel, il n'y avait pas de raison à ce que l'Empire conserve des stations de ravitaillement ou des garnisons impériales sur Cathnoquey. Mais cela a changé suite à la découverte du “Flot de Wasabi”, un cours d'eau constitué de hauts-fonds et d'îlots dont toute la surface a été cultivée sous forme de champs-mouvants de tibrols à wasabi. Le commerce de wasabi en Bordeciel est aussi lucratif que ne l'est celui du surelune dans les arrières-pays du sud et de l'est, avec l'avantage de sa légalité. La retraite des forces d'occupations de Cathnoquey a été gelée en 3E306, afin de laisser le temps aux agents de la Trésorerie des Possessions Étrangères de subrepticement évaluer le retour annuel en drake de l'exploitation de ces jardins à wasabi. À peine un an plus tard, l'investiture provinciale a été totalement approuvée par véto de la Tour d'Or Blanc, qui n'a reçu pour seule opposition que celle de la puissante et corrompue “Comtes de la Bouchenoire” du district Cheydanien.

Pendant les investigations de la Trésorerie, les Quey ont tout naturellement nié avoir créé ces jardins dans leurs étranges et insouciantes façons, en haussant les épaules comme si le mystère était à ce point évident. À leur crédit, les Quey n'ont jamais été vus en train de commercer du wasabi tout au long des trente années de l'occupation impériale. Lorsque leurs “chefs sans titre” ont été questionnés pour savoir comment le wasabi est arrivé là dans de tels jardins, ils ont simplement répondus aux Impériaux que “c'est apparu en même temps que vous”. Sous la torture, l'origine du Flot de Wasabi et de sa culture méticuleuse est devenue encore plus floue, avec pour unique réponse : “vous aviez besoin de quelque chose de Cathnoquey, alors elle vous l'a donné. Vous êtes des Quey maintenant, donc arrêtez de vous violenter vous-même.”