Utilisatrice:Shadow she-wolf/Bac à sable/Return False : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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{{book|style=SK|developpeur=1|auteur=[[Michael Kirkbride]]|date=01/01/2012|commentaire=Le texte original est disponible [http://forums.bethsoft.com/topic/1327126-towards-a-dragond-sea-cathnoquey/ ici]. Traduction communautaire}}
 
{{book|style=SK|developpeur=1|auteur=[[Michael Kirkbride]]|date=01/01/2012|commentaire=Le texte original est disponible [http://forums.bethsoft.com/topic/1327126-towards-a-dragond-sea-cathnoquey/ ici]. Traduction communautaire}}
  
{{Lettrine|D}}e toutes les Provinces Impériales décrites dans ce guide, Cathnoquey est la plus récente à avoir rejoint leur rang. Avant d'être formellement reconnue sous les termes du ''Veto de la Charte et du Décret des Nouvelles Seigneuries [3E307]'', l'archipel a d'abord été reconnue comme un Territoire du Troisième Empire en 3E276 sous l'Empereur Uriel V, "Le Diamant Combattif".
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{{Titre PGE1|Le rêve de l'insecte myriope : Morrowind}}
  
Avant cette époque, le "Royaume" de Cathnoquey était une impressionnante société égalitaire de deux cultures opposées, les tribus de flotilles-de-pêcheurmer des Chimeri-quey, une puissance côtière faiblement organisée des khans-des-rivages, et les "chefs sans titre" des Hommes-de-Keptu-quey, qui sont principalement installés le long d'une ligne de forts militaires frontaliers. Il n'y a pas de rois à qui parler, pas sous la forme où nous les connaissons du moins, mais par égard à l'histoire et à l'établissement Impérial, on leur a donné cette royauté.
 
  
Il semblerait que le schisme racial qui trouble encore Tamriel n'a jamais été un problème à Cathnoquey. Les archives témoignent d'un gouvernement qui se rassemble rarement, et quand il le fait, il le fait si passivement, structuré autour d'un système Shezzarlectoral dont la principale préoccupation est "l'abnégation de la fonte des glaces".
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{{Lettrine|D}}ans le Niben, les vents se limitent aux habituels blagues -harceler les infidèles et dérouter les voyageurs-, mais dans l'est, au-delà des montagnes Cheydannes, les vents commencent à changer. Dans cette contrée, ils prennent de nouvelles formes, devenant d'immenses titans et perturbateurs noirs, ils ravagent le paysage et terrorisent les collines qui tentent désespérément de s'accrocher à ces canyons et mesas maudits. Voici les vents de morrow qui se déversent depuis les ravins de feu-figés de Balúr la montagne écarlate, ils portent des cendres éternelles et mémorables hautement instables. Tirées de leur sommeils par le feu ardent de Lorkhan, ces cendres sont saturées des vestiges des béhémoths qui résidaient là avant la venue des Dragons et de l'éclat de l'Aube. Cet étrange paysage infernal est Véloth, l'impénétrable vallée des cendres, qui sévit contre les nouveaux maîtres de Mundus telle une plaie béante sur la surface de Tamriel.
  
Nous ne saurons jamais comment un tel système ait pu fonctionner, si ce n'est qu'il a pu être définitivement démantelé par les Légions de la Bannière Rouge. Avec Roscrea assujettie, et les Yeux de l'Empereur tournés vers les autres îles indépendantes entre lui et Akavir, Uriel V a opéré une série de courtes campagnes qui ont brutalement décentralisé le corps dirigeant de Cathnoquey en l'espace de quinze jours. À la mi-été 3E276, l'annexion de la totalité de l'archipel était terminée. L'Empereur n'était même pas là pour signer les missives qui devaient être retournées en Cyrodiil afin de valider son acquisition, il a utilisé une plume par proxy depuis sa flotte qui faisait voile vers les côtes Ynesléennes.
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Malgré tout cela, c'est dans cette vallée infernale que mena l'exode des Chimers, et c'est ici que les nations de leurs descendants, les insaisissables Elfes Noirs, continuent d'endurer cette rude tyrannie. Lors des premiers jours des schismes elfiques, leur prophète Véloth (qui a donné son nom à cette horrible contrée) a entendu les sermons de Boéthiah prononcés par le fourbe orifice-dédoublé du Roi-Menteur d'Alinor et qui ont été modifiés en exultations hétérodoxes. Depuis lors il est connu sur ces terres sous le nom de Vellos, l'évangile des fous. Pour son hérésie, les petits tyrans de la jungle ont séparés sa bouche de son visage à l'aide de rituels cabalistiques sanglants. Après cela les fidèles migrèrent vers l'est au-delà des montagnes, suivants le chemin tracé dans le ciel par le cœur sanglant du monde, jusqu'à son lieu de chute. Les fidèles de Véloth sont dévots, et depuis ce jour, ils voyagent sur les terres-cendres, un peuple nomade même en ces temps modernes.
  
{{Cadre PGE2
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Les Elfes Noirs sont un peuple contemplatif et ne parlent que rarement. Ils sont hostiles et se méfient des étrangers. Leurs anciennes lois sont inflexibles, et leur hiérarchie est rigide : Même les petits criminels sont punis de mort ou d'exil. Peu choisissent l'exil, et ceux qui le font sont des étrangers et expatriés sur leur propre terres, incapables de s'intégrer. Même si Véloth appartient à l'Empire, son peuple ne semble pas être au courant de l’existence du moindre empire, ou que cet empire possède leur nation ; Ou du moins ils ne le reconnaisse pas formellement, comme ils ne prononcent aucun mot à son sujet. Lorsque des émissaires du Trône de Rubis approche les sages-femmes pour discuter avec elles, même sur un pied d'égalité, elles ne répondent pas et continuent leur travail en silence, à broyer les shalks, à collecter les cendres, ou à tailler des masques et boucliers à partir de carapaces de chitines de quelqu'insecte monstrueux. Mais même ainsi, les Elfes Noirs ne sont pas un peuple séditieux et ne se rebellent jamais contre les Cyrodiils.
|texte=''Tiré de “Pouvoir Fugace, la Futilité de la Flotte Orientale”, par le Commandant Hung-tat Torpal, du Collège de Guerre Impérial, présent à Roscrea et Cathnoquey, blessé en chemin vers les ports de Ynesléa, déposé juste après sa brûlure, pour guérir. Retourné à Cyrodiil après le désastre de Ionith ; retiré de son commandement à Anvil, 3E298.''
 
  
“Au sujet de la conquête de Cathnoquey notoirement rapide, mes avis que nous aurions pu accomplir tout cela au coucher du soleil de notre premier débarquement, évitant neuf autres massacres déments. Les Quey, hommes comme mer, nous ont remit leurs logis, qu'ils soient fortifiés ou marins sans qu'on ait eu à le leur demander, et ont commencé à réapprovisionner nos réserves, alchimiques et militaires comme si nous avions toujours habité ici ; et ils l'ont fait avec le sourire, à tel point que l'Impérator en fut offensé, il nous a ordonné de ne rien prendre des natifs sauf par la force, et il fit comprendre que le Régime des Septim n'acceptera jamais une ruse aussi grossière.
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Comme la poussière de phalène, la cendre vélothi peut produire des visions lorsqu'elle est manipulée avec soin. Les chamanes elfiques appliques de petites marques de cendre sur une ou deux de leurs tempes, ce qui brûle et cloque leur cuir chevelu, mais qui leur permet aussi de voyager dans le monde numineux des rêves et des mémoires oubliées. Les rêves des cendres peuvent prendre différentes formes, parfois ils sont des apparitions caléidoscopiques devant les yeux éveillés, et parfois ils font tomber l'utilisatrice dans un royaume hypnotique qui ne possède aucun angle droit. Les plus grandes consommatrices de cendres sont les mabrigashs, des femmes elfiques qui ont créé un visage de cendre, un masque qu'elles portent lorsqu'elles rêvent (c'est à dire tout le temps), comme la chair de leur crâne a frit. Les mabrigashs sont régulièrement consultées par les elfes en recherche de sagesse, car les visages de cendre dévoilent des vérités qu'aucun mortel ne peut connaître sans aide. De fait, les cendres possèdent un esprit, et la chamane qui les utilise n'a aucun contrôle sur ce qui peut en sortir ; qui est généralement sans lien avec cauchemars tordus de la rêveuse.
  
{{PGE1YR|J'ai été ravi d'apprendre que le Cmd. Hung-tat Torpal a réellement existé : il n'est pas un autre fantasme de la SGI --si ce n'est qu'il ne s'est pas retiré à Anvil, comme mentionné dans les archives officielles, mais a en fait été passé à la court martiale pour son livre, sous le jugement de la Régence Thonicienne, et que lui et toute sa lignée ont été condamnés à un antécécide dans les basfonds de la Terrible-Inconstance.}}
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Though the Dark Elves augment their visions with ritual scarification and the rhythmic beating of guarskin drums, the dreams are independent spirits from overturned kalpas - and they are not entirely friendly to their Mundane visitors. Ever present are the nix-beasts, which can travel between the waking and unwaking worlds and are the devourers of ghosts and spirits; these hideous, writhing vermin seethe with rage and insatiable hunger. For protection, a host of ancestral guides must escort the mabrigash and lesser shamans through the visions. Although their memories are as long as ash, death drains on their identity, and as they ebb into lost time they adopt the image of their living kin such that the cloud of spirits becomes a refraction of their immersant charge. The nix-hounds, which scavenge for food at the incorporeal edges of the Dark Elves' daylight camps, are ruthlessly slaughtered in defense of these ancestors, though nix-handlers have bred some into mighty mounts which they ride in battle and ritual along the twilight margins.
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La culture de Cathnoquey est, au mieux, abstraite dans son traitement. Cela est bien entendu gênant à la fois pour le lecteur et l'auteur. Pour cela, nous ne pouvons qu'en être tous les deux désolés. Mais nous devons continuer, et nous continuons, comme le prouve l’existence du paragraphe suivant.
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However, there are some among the Dark Elves that do not heed the ash dreams and have betrayed their ancestors. Insanely, they have chosen to forgo nomadism and abandon the Walking Paths in a province incapable of sustaining agriculture. This cultural shift is reflected in their linguistic preference for sedentary architecture: no longer do they organize themselves into 'nations,' but instead into 'houses.' Though the so-called House Elves have always been a small minority in Véloth, the present Empire chooses (unsurprisingly, in light of their shared decadence) to deal with them exclusively. With the sole exception of the Dagoth-Sharmat, they have fallen into the worship of the shapeshifter demon Almsivi. Once mortal, this hermaphroditous monster takes the form of three persons, each a caricature of one of the higher Daedra. The Almsivi first emerged as an dreamborn doppelganger of Sul-Alandro, the shieldbearer to the ancient hortator Nerevar.
  
Les contacts entre les Chimeri-quey et les Hommes-de-Keptu-quey ont de tout temps été flottants et extrêmement ritualisés. Le meilleur exemple de cela est probablement l'arrivée des Chimers sur le marché. Quelques instants avant le crépuscule qui signale l'aube, les énormes cantons-flottilles apparaissent en vue, telles un nombre incalculables de tortues marines ; une vaste ombre informe sur la surface de la mer ; des sources de lumières cristallines clignotent depuis le haut des mats de la flottille, faisant apparaitre brièvement à la lumière les navires qui semblent tout autant délabrés que robustes, et peu après commence un incroyable ballet qui transforme l'eau en d'énormes sémaphores.
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In the middle of the first era, the demon chased that saintly pair, known throughout Tamriel for their tragedy, into the heart of Balúr, where the Doom-Drum was lost under a blazing inferno of ash and flame. The murder of Nerevar was quick and without warning (to this day the House Elves mock his memory with a false sainthood; he is depicted among them as a skeleton hung up by the feet). Alandro witnessed this crime, and at the gates of the pit where the greatest leviathan ghosts of the once-dawned reside, the son of clan Sul stood against his double, clad in chitin and ancestors' ash. His thoughts were blasted from his skull by Almsivi, and the things he had witnessed were forever splayed across his chain hood, the Wraithmail. Over time this hood was broken into links, and the links into ringlets, and the ringlets were crafted into piercings, so that now every ashkhan and mabrigash of even the most provincial gathering of netchleather yurts hears the holy whispers of Sul Alandro in their ears.
  
Ce message manifeste de “l'arrivée du commerce” frappe l'observateur étranger de façon totalement négligeable par rapport à un tel spectacle. En effet, il arrive parfois qu'aucune partie, homme comme mer, ne commerce quoi que se soit, pas même des marchandises immatérielles comme peuvent l'être l'échange d'information. Mais même lorsque ce "non-commerce" a lieu, à la fois les marchands des flottilles que des forteresses rentrent chez eux avec un grand sourire satisfait.
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What occurred then needs no explication, as the geological consequences of the Red Moment are recorded in the annals of all Tamriel's lettered cultures. Traveling through dreamtime, the demon Almsivi kidnapped and enchained the ancient prophet Véloth. That unspeakable monster put false doubts in his mind and seduced him by stoking these doubts. The voice of Trinimac the Liar-King now instilled fear in him, for it spoke the words of Almsivi, not Boethiah. False apparitions appeared before his eyes, his life became a ceaseless tempest of agony and torment, and, in a moment beyond draconian time, Véloth's soul was shattered. The normally stoic and resolute prophet so convulsed with fury and anguish that he rent the flesh from his throat so that he could scream aloud. In this moment of weakness, Véloth was ensnared by the repulsive tendrils of Almsivi and taken to a dreamscape of malevolent demons that have not walked the earth in ages uncountable.
  
Lorsque nous les interrogeons sur leurs pratiques commerciales --et plus globalement sur leurs coutumes en général--, leur seule réponse est formulée à la façon des Quey “tel que et ainsi soit”. Cette acceptation d'étranges rituels et ce refus de divulguer des informations a propos de choses manifestement si courantes à Cathnoquey a donné à son peuple la réputation d'être, au mieux, hautain, au pire, implicitement fourbe. Cela est totalement contradictoire avec leur hospitalité éprouvée, ce qui apparait pour certain comme une offense.
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Where Véloth's jailers hid him was the inner chamber of Lie Rock, a heavy stone wreathed in madness which lies at the heart of Vivec, the greatest city of the House Elves. During the interregnum, the pious mabrigash Bar-Ziah Sul, whose name is Queen Cinders of the clans Sul and Hlathoom, made it her unyielding mission to free Véloth and restore him to his righteousness. For centuries she sought in vain, her sooted face babbling the names of unreal arteries for her betrothed and indentured ashkhans to explore. But there are no apertures in the mundial membrane which lies between our world and Lie Rock, the recondite keystone of deceit, for it is a chasm within chasms. However, in a moment of clarity, as the Cyrodiil armies gathered against broken borders, the wraithwhispers of her ancestor Alandro advised Bar-Ziah to wait at a particular crossing of phantasmal planes across a tangential series of moments.
  
{{Cadre PGE2
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The ashface of Bar-Ziah Sul has since spoken only of jumbled, distressing woes, so what then occurred would be lost were it not for the register of her nix companion, a million-eyed insect dreaming. Waiting for her at that transdimensional point, the hound records, was an apparition of the Emperor, who greeted her despite her obvious protestation. With the uneasy approval of her ancestors (and consequently all the nomadic nations of the nearer East), Bar-Ziah Sul gave over Véloth to save Véloth, sacrificing history and honor for the one the Dark Elves loved more dearly than them both. With this sorry betrayal Mundus moved in an unseemly manner, Lie Rock was opened to them, and Bar-Ziah and her host stepped into the prison of the prophet to free him at last. But once beyond the gateway they found only golden footprints, impossibly facing east in a world without orients, until at last they dissipated into images of chitin-clad nix-mongrels.  
|titre=Les marchands de Quey
 
|texte="Les successeurs d'Uriel V moins zélés que lui ont, globalement, choisit de seulement observer ce mercantilisme inexplicable au sein des Queys plutôt que de tenter de le réguler. Et pour satisfaire les cyniques : oui, l'Empire sait qu'il peut obtenir tout ce qu'il veut de ses nouveaux sujets, mais ce n'est pas à ce pamphlet de traiter cette question."
 
  
{{PGE1YR|Alors pourquoi en parler ?}}
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[[en:Pocket Guide to the Empire, Second Edition/Morrowind]]
}}
 
 
 
Maintenant nous nous tournons vers... désolé, l'enveloppe-rêve a de nouvelles clés, quelles sont-elles ? Je fais de mon mieux, je vous le jure ! Mais ne me regarde pas comme ça ! Accroche-toi à quelque chose au moins, sinon ça va s'enfler, et ce n'est pas du tout ce qui est prévu ! Où en étions-nous ? La tarte est délicieuse, merci. Généralement je n'accorde pas d'importance au vin, mais quoi que se puisse être, ça l'est. Ai-je raison ? Oh, oui, comme toujours : Cathnoquey.
 
 
 
Le peu que l'on peut savoir sur les Chimeri-quey est limité à ces rencontres pré-arrangées avec les Hommes-de-Keptu, ou à ces cantons industriels qui parsèment les rivages de Cathnoquey, qui parfois se lancent dans des luttes armées afin de déterminer lequel possède les meilleurs armes et outils. Ces théâtralités sont tellement ritualisées qu'il n'y a jamais aucune victime ou dommage infligé pendant ces combats, et que de façon incroyable les Chimers parviennent à déterminer un vainqueur. Après la visite de leurs villes côtières, on en retire l'impression que ces villages suivent un modèle horlogé, comme si ces colonies, si l'on peut réellement les appeler comme cela, semblent exister dans le seul but de supporter leurs cantons-flottilles, qui partent en mer des semaines durant, à la recherche d'on ne sait quoi. Leur équipage ne semble jamais quitter les navires, sauf pour se ré-approvisionner ou pour commercer de la façon sus-décrite.
 
 
 
{{Cadre PGE2
 
|titre=''La chasse de Véloth''
 
|texte="Les sénéchaux des Lames ont un jour détaché un émissaire, Ellison Voa, auprès des khans-des-rivages afin de vérifier s'ils suivaient, ou du moins cherchaient, le Prophète Véloth, le progéniteur des Chimers. À son retour en Cyrodiil, Voa était énervé ou confus, et ne parlait pas des réponses qu'ont pu lui donner les khans-des-rivages, s'ils lui en avaient donné une. Dans son rapport final pour le trône dédié au dessein des Chimeri-quey (pour lequel il a dû être escorté, puisqu'il avait manifesté oublié son rendez-vous), Voa a refusé d'en dire plus que "J'ai changé mon opinion à propos de Tamriel". Il a été relevé de son rang et de ses fonctions au Temple d'Havreciel, réchappant à une exécution que par la grâce de ses relations dans la Vieille Hégathe.
 
 
 
{{PGE1YR|J'ai visité la Vieille Hégathe et ai rencontré lors d'une audience le Conseil des Anciens des Fantômes du Chœur des Lames, et n'ai trouvé aucune preuve de l'existence de ce prétendu "Ellison Voa". J'ai par contre découvert que ce nom est en fait un managramme pour "Nous croyons véritablement en la violence" -- un ancien slogan de la Société Géographique Impériale (!).}}
 
}}
 
 
 
Pour le citoyen cyrodilien moderne, les Hommes-de-Keptu-quey semblent provenir d'une époque dépassée. Leurs imposantes forteresses et leurs antiques armes (généralement émoussées, ou au contrairement tellement stylisées qu'elles ne ressemblent plus du tout à des instruments de guerre) sont totalement dépareillées par rapport à leur irréprochable hospitalité et leur sourire à l'avenant. Certains peuvent y voir une constante et anxieuse préparation à la guerre. Si cela est du aux Akavirois, alors c'est un ennemi qu'ils n'ont pas vu depuis des siècles ; si c'est pour une autre menace, celle-ci refuse de se montrer aux étrangers, même pour le Gouverneur Provincial actuel, qui n'a de cesse d'enquêter sur la loyauté de ces hommes illisibles qui ont depuis longtemps fricoté avec les mer.
 
 
 
L'on peut présumer que ces Hommes-de-Keptu soient les Nédiques keptulets perdus d'Ald Cyrod, mais, lorsque nous leur demandons de nous expliquer leurs origines, ils se contentent de dessiner des taureaux. Et encore, ils dessinent des taureaux pour expliquer pratiquement n'importe quoi, même pour nous expliquer leur appréhension sus-mentionnée. Et il n'est pas rare que les Chimeri-quey reçoivent comme "paiement" de grandes quantité de ces représentations de taureaux, et même certains sont dessinés directement dans le sable face aux flottilles.
 
 
 
{{PGE1YR|Ces keptulets "perdus" n'apparaissent que dans les portraits hérétiques de la Révolution Alessienne, comme preuve que les Nèdes sont des indigènes de Tamriel. Je pense que c'est la première fois que la SGI s'engage '''dans''' son réel devoir -rédiger un document pour notre empire unifié-, seulement pour échouer immédiatement après ; N'importe quel citoyen cultivé sait bien que les Nèdes sont originaires d'Atmora.}}
 
 
 
{{PGE1YR|Je retire mon précédent commentaire comme quoi la SGI applique la volonté du Trône. Je viens tout juste de lire le chapitre sur Cyrodiil, et le but de la Société est limpide ; c'est clairement le travail d'historiens Refayjians.}}
 
 
 
Attendez, cette étrange obsession pour les taureaux a même provoqué des violences. Pendant l'annexion de Cathnoquey, l'amirauté en a déduit que les Hommes-de-Keptu cachaient une réserve de bétail quelque part sur l'archipel. Désespérés par le besoin de renflouer les stocks de viande de la marine impériale avant l'assaut final vers Akavir, d'autres tortures et exécutions ont été pratiquées sur les natifs qui ne possédaient aucune réponse à propos de cette réserve fantasmée. Comme les Impériaux ne trouvèrent aucun bétail sur l'ensemble de l'archipel, les dessins de taureaux furent relégués au rang des nombreuses Insondabilités Orientales.
 
 
 
Il doit être aussi noté qu'après la fin des persécutions, des missionnaires de Stendarr ont essayés représenter l'Hégémonie Ayléide aux Quey, pour savoir si cela leur remémorait des souvenirs. Je laisse au lecteur le choix de décider si cela a été œuvre de compassion ou de dédains ; pour leur part, les Hommes-de-Keptu ont juste dessiné d'autres taureaux par-dessus les dessins des missionnaires.
 
 
 
Après. Après ? Un après ? Et maintenant je viens d'entendre le son de nombreuses cornes. Et maintenant (ah, nous y sommes) vient le bruit des sabots, mais ils sont modulés de telle façon que je ne peux pas compter leur réel nombre additionnel. Je pense que j'ai documenté tout ce dont j'avais besoin à propos de Cathnoquey, et pourtant je crains que cela ne sera jamais assez, même si d'autres prendront la relève. Pour cela, je suis non attendez c'est moi qui écrit ce que je pense ! Non, pas maintenant, pas encore ! Je n'ai jamais servit que ce que je savais exister ici. Je le savais : un toc à votre porte.
 
 
 
=== <s>Lieux</s> Visages à visiter : ===
 
 
 
==== Le Flot de Wasabi ====
 
Après le Désastre de Ionith et la retraite de la marine cyrodilienne vers Tamriel, il n'y avait pas de raison à ce que l'Empire conserve des stations de ravitaillement ou des garnisons impériales sur Cathnoquey. Mais cela a changé suite à la découverte du “Flot de Wasabi”, un cours d'eau constitué de hauts-fonds et d'îlots dont toute la surface a été cultivée sous forme de champs-mouvants de tibrols à wasabi. Le commerce de wasabi en Bordeciel est aussi lucratif que ne l'est celui du surelune dans les arrières-pays du sud et de l'est, avec l'avantage de sa légalité. La retraite des forces d'occupations de Cathnoquey a été gelée en 3E306, afin de laisser le temps aux agents de la Trésorerie des Possessions Étrangères de subrepticement évaluer le retour annuel en drake de l'exploitation de ces jardins à wasabi. À peine un an plus tard, l'investiture provinciale a été totalement approuvée par Veto de la Tour d'Or Blanc, qui n'a reçu pour seule opposition que celle de la puissante et corrompue “Comtes de la Bouchenoire” du district Cheydanien.
 
 
 
Pendant les investigations de la Trésorerie, les Quey ont tout naturellement nié avoir créé ces jardins dans leurs étranges et insouciantes façons, en haussant les épaules comme si le mystère était à ce point évident. À leur crédit, les Quey n'ont jamais été vus en train de commercer du wasabi tout au long des trente années de l'occupation impériale. Lorsque leurs “chefs sans titre” ont été questionnés pour savoir comment le wasabi est arrivé là dans de tels jardins, ils ont simplement répondus aux Impériaux que “c'est apparu en même temps que vous”. Sous la torture, l'origine du Flot de Wasabi et de sa culture méticuleuse est devenue encore plus floue, avec pour unique réponse : “vous aviez besoin de quelque chose de Cathnoquey, alors elle vous l'a donné. Vous êtes des Quey maintenant, donc arrêtez de vous violenter vous-même.”
 
 
 
[[en:Pocket Guide to the Empire, Second Edition/Cathnoquey]]
 

Version du 25 février 2015 à 15:11

Texte de développeur
Commentaire : Le texte original est disponible ici. Traduction communautaire

Par Michael Kirkbride, 01/01/2012


Le rêve de l'insecte myriope : Morrowind


D
ans le Niben, les vents se limitent aux habituels blagues -harceler les infidèles et dérouter les voyageurs-, mais dans l'est, au-delà des montagnes Cheydannes, les vents commencent à changer. Dans cette contrée, ils prennent de nouvelles formes, devenant d'immenses titans et perturbateurs noirs, ils ravagent le paysage et terrorisent les collines qui tentent désespérément de s'accrocher à ces canyons et mesas maudits. Voici les vents de morrow qui se déversent depuis les ravins de feu-figés de Balúr la montagne écarlate, ils portent des cendres éternelles et mémorables hautement instables. Tirées de leur sommeils par le feu ardent de Lorkhan, ces cendres sont saturées des vestiges des béhémoths qui résidaient là avant la venue des Dragons et de l'éclat de l'Aube. Cet étrange paysage infernal est Véloth, l'impénétrable vallée des cendres, qui sévit contre les nouveaux maîtres de Mundus telle une plaie béante sur la surface de Tamriel.

Malgré tout cela, c'est dans cette vallée infernale que mena l'exode des Chimers, et c'est ici que les nations de leurs descendants, les insaisissables Elfes Noirs, continuent d'endurer cette rude tyrannie. Lors des premiers jours des schismes elfiques, leur prophète Véloth (qui a donné son nom à cette horrible contrée) a entendu les sermons de Boéthiah prononcés par le fourbe orifice-dédoublé du Roi-Menteur d'Alinor et qui ont été modifiés en exultations hétérodoxes. Depuis lors il est connu sur ces terres sous le nom de Vellos, l'évangile des fous. Pour son hérésie, les petits tyrans de la jungle ont séparés sa bouche de son visage à l'aide de rituels cabalistiques sanglants. Après cela les fidèles migrèrent vers l'est au-delà des montagnes, suivants le chemin tracé dans le ciel par le cœur sanglant du monde, jusqu'à son lieu de chute. Les fidèles de Véloth sont dévots, et depuis ce jour, ils voyagent sur les terres-cendres, un peuple nomade même en ces temps modernes.

Les Elfes Noirs sont un peuple contemplatif et ne parlent que rarement. Ils sont hostiles et se méfient des étrangers. Leurs anciennes lois sont inflexibles, et leur hiérarchie est rigide : Même les petits criminels sont punis de mort ou d'exil. Peu choisissent l'exil, et ceux qui le font sont des étrangers et expatriés sur leur propre terres, incapables de s'intégrer. Même si Véloth appartient à l'Empire, son peuple ne semble pas être au courant de l’existence du moindre empire, ou que cet empire possède leur nation ; Ou du moins ils ne le reconnaisse pas formellement, comme ils ne prononcent aucun mot à son sujet. Lorsque des émissaires du Trône de Rubis approche les sages-femmes pour discuter avec elles, même sur un pied d'égalité, elles ne répondent pas et continuent leur travail en silence, à broyer les shalks, à collecter les cendres, ou à tailler des masques et boucliers à partir de carapaces de chitines de quelqu'insecte monstrueux. Mais même ainsi, les Elfes Noirs ne sont pas un peuple séditieux et ne se rebellent jamais contre les Cyrodiils.

Comme la poussière de phalène, la cendre vélothi peut produire des visions lorsqu'elle est manipulée avec soin. Les chamanes elfiques appliques de petites marques de cendre sur une ou deux de leurs tempes, ce qui brûle et cloque leur cuir chevelu, mais qui leur permet aussi de voyager dans le monde numineux des rêves et des mémoires oubliées. Les rêves des cendres peuvent prendre différentes formes, parfois ils sont des apparitions caléidoscopiques devant les yeux éveillés, et parfois ils font tomber l'utilisatrice dans un royaume hypnotique qui ne possède aucun angle droit. Les plus grandes consommatrices de cendres sont les mabrigashs, des femmes elfiques qui ont créé un visage de cendre, un masque qu'elles portent lorsqu'elles rêvent (c'est à dire tout le temps), comme la chair de leur crâne a frit. Les mabrigashs sont régulièrement consultées par les elfes en recherche de sagesse, car les visages de cendre dévoilent des vérités qu'aucun mortel ne peut connaître sans aide. De fait, les cendres possèdent un esprit, et la chamane qui les utilise n'a aucun contrôle sur ce qui peut en sortir ; qui est généralement sans lien avec cauchemars tordus de la rêveuse.

Though the Dark Elves augment their visions with ritual scarification and the rhythmic beating of guarskin drums, the dreams are independent spirits from overturned kalpas - and they are not entirely friendly to their Mundane visitors. Ever present are the nix-beasts, which can travel between the waking and unwaking worlds and are the devourers of ghosts and spirits; these hideous, writhing vermin seethe with rage and insatiable hunger. For protection, a host of ancestral guides must escort the mabrigash and lesser shamans through the visions. Although their memories are as long as ash, death drains on their identity, and as they ebb into lost time they adopt the image of their living kin such that the cloud of spirits becomes a refraction of their immersant charge. The nix-hounds, which scavenge for food at the incorporeal edges of the Dark Elves' daylight camps, are ruthlessly slaughtered in defense of these ancestors, though nix-handlers have bred some into mighty mounts which they ride in battle and ritual along the twilight margins.

However, there are some among the Dark Elves that do not heed the ash dreams and have betrayed their ancestors. Insanely, they have chosen to forgo nomadism and abandon the Walking Paths in a province incapable of sustaining agriculture. This cultural shift is reflected in their linguistic preference for sedentary architecture: no longer do they organize themselves into 'nations,' but instead into 'houses.' Though the so-called House Elves have always been a small minority in Véloth, the present Empire chooses (unsurprisingly, in light of their shared decadence) to deal with them exclusively. With the sole exception of the Dagoth-Sharmat, they have fallen into the worship of the shapeshifter demon Almsivi. Once mortal, this hermaphroditous monster takes the form of three persons, each a caricature of one of the higher Daedra. The Almsivi first emerged as an dreamborn doppelganger of Sul-Alandro, the shieldbearer to the ancient hortator Nerevar.

In the middle of the first era, the demon chased that saintly pair, known throughout Tamriel for their tragedy, into the heart of Balúr, where the Doom-Drum was lost under a blazing inferno of ash and flame. The murder of Nerevar was quick and without warning (to this day the House Elves mock his memory with a false sainthood; he is depicted among them as a skeleton hung up by the feet). Alandro witnessed this crime, and at the gates of the pit where the greatest leviathan ghosts of the once-dawned reside, the son of clan Sul stood against his double, clad in chitin and ancestors' ash. His thoughts were blasted from his skull by Almsivi, and the things he had witnessed were forever splayed across his chain hood, the Wraithmail. Over time this hood was broken into links, and the links into ringlets, and the ringlets were crafted into piercings, so that now every ashkhan and mabrigash of even the most provincial gathering of netchleather yurts hears the holy whispers of Sul Alandro in their ears.

What occurred then needs no explication, as the geological consequences of the Red Moment are recorded in the annals of all Tamriel's lettered cultures. Traveling through dreamtime, the demon Almsivi kidnapped and enchained the ancient prophet Véloth. That unspeakable monster put false doubts in his mind and seduced him by stoking these doubts. The voice of Trinimac the Liar-King now instilled fear in him, for it spoke the words of Almsivi, not Boethiah. False apparitions appeared before his eyes, his life became a ceaseless tempest of agony and torment, and, in a moment beyond draconian time, Véloth's soul was shattered. The normally stoic and resolute prophet so convulsed with fury and anguish that he rent the flesh from his throat so that he could scream aloud. In this moment of weakness, Véloth was ensnared by the repulsive tendrils of Almsivi and taken to a dreamscape of malevolent demons that have not walked the earth in ages uncountable.

Where Véloth's jailers hid him was the inner chamber of Lie Rock, a heavy stone wreathed in madness which lies at the heart of Vivec, the greatest city of the House Elves. During the interregnum, the pious mabrigash Bar-Ziah Sul, whose name is Queen Cinders of the clans Sul and Hlathoom, made it her unyielding mission to free Véloth and restore him to his righteousness. For centuries she sought in vain, her sooted face babbling the names of unreal arteries for her betrothed and indentured ashkhans to explore. But there are no apertures in the mundial membrane which lies between our world and Lie Rock, the recondite keystone of deceit, for it is a chasm within chasms. However, in a moment of clarity, as the Cyrodiil armies gathered against broken borders, the wraithwhispers of her ancestor Alandro advised Bar-Ziah to wait at a particular crossing of phantasmal planes across a tangential series of moments.

The ashface of Bar-Ziah Sul has since spoken only of jumbled, distressing woes, so what then occurred would be lost were it not for the register of her nix companion, a million-eyed insect dreaming. Waiting for her at that transdimensional point, the hound records, was an apparition of the Emperor, who greeted her despite her obvious protestation. With the uneasy approval of her ancestors (and consequently all the nomadic nations of the nearer East), Bar-Ziah Sul gave over Véloth to save Véloth, sacrificing history and honor for the one the Dark Elves loved more dearly than them both. With this sorry betrayal Mundus moved in an unseemly manner, Lie Rock was opened to them, and Bar-Ziah and her host stepped into the prison of the prophet to free him at last. But once beyond the gateway they found only golden footprints, impossibly facing east in a world without orients, until at last they dissipated into images of chitin-clad nix-mongrels.