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De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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{{book|style=SK|developpeur=1|auteur=[[Michael Kirkbride]]|date=01/01/2012|commentaire=Le texte original est disponible [http://forums.bethsoft.com/topic/1327126-towards-a-dragond-sea-cathnoquey/ ici]. Traduction communautaire}}
 
  
{{Titre PGE1|Le rêve de l'insecte myriope : Morrowind}}
 
 
 
{{Lettrine|D}}ans le Niben, les vents se limitent aux habituels blagues -harceler les infidèles et dérouter les voyageurs-, mais dans l'est, au-delà des montagnes Cheydannes, les vents commencent à changer. Dans cette contrée, ils prennent de nouvelles formes, devenant d'immenses titans et perturbateurs noirs, ils ravagent le paysage et terrorisent les collines qui tentent désespérément de s'accrocher à ces canyons et mesas maudits. Voici les vents de morrow qui se déversent depuis les ravins de feu-figés de Balúr la montagne écarlate, ils portent des cendres éternelles et mémorables hautement instables. Tirées de leur sommeils par le feu ardent de Lorkhan, ces cendres sont saturées des vestiges des béhémoths qui résidaient là avant la venue des Dragons et de l'éclat de l'Aube. Cet étrange paysage infernal est Véloth, l'impénétrable vallée des cendres, qui sévit contre les nouveaux maîtres de Mundus telle une plaie béante sur la surface de Tamriel.
 
 
Malgré tout cela, c'est dans cette vallée infernale que mena l'exode des Chimers, et c'est ici que les nations de leurs descendants, les insaisissables Elfes Noirs, continuent d'endurer cette rude tyrannie. Lors des premiers jours des schismes elfiques, leur prophète Véloth (qui a donné son nom à cette horrible contrée) a entendu les sermons de Boéthiah prononcés par le fourbe orifice-dédoublé du Roi-Menteur d'Alinor et qui ont été modifiés en exultations hétérodoxes. Depuis lors il est connu sur ces terres sous le nom de Vellos, l'évangile des fous. Pour son hérésie, les petits tyrans de la jungle ont séparés sa bouche de son visage à l'aide de rituels cabalistiques sanglants. Après cela les fidèles migrèrent vers l'est au-delà des montagnes, suivants le chemin tracé dans le ciel par le cœur sanglant du monde, jusqu'à son lieu de chute. Les fidèles de Véloth sont dévots, et depuis ce jour, ils voyagent sur les terres-cendres, un peuple nomade même en ces temps modernes.
 
 
Les Elfes Noirs sont un peuple contemplatif et ne parlent que rarement. Ils sont hostiles et se méfient des étrangers. Leurs anciennes lois sont inflexibles, et leur hiérarchie est rigide : Même les petits criminels sont punis de mort ou d'exil. Peu choisissent l'exil, et ceux qui le font sont des étrangers et expatriés sur leur propre terres, incapables de s'intégrer. Même si Véloth appartient à l'Empire, son peuple ne semble pas être au courant de l’existence du moindre empire, ou que cet empire possède leur nation ; Ou du moins ils ne le reconnaisse pas formellement, comme ils ne prononcent aucun mot à son sujet. Lorsque des émissaires du Trône de Rubis approche les sages-femmes pour discuter avec elles, même sur un pied d'égalité, elles ne répondent pas et continuent leur travail en silence, à broyer les shalks, à collecter les cendres, ou à tailler des masques et boucliers à partir de carapaces de chitines de quelqu'insecte monstrueux. Mais même ainsi, les Elfes Noirs ne sont pas un peuple séditieux et ne se rebellent jamais contre les Cyrodiils.
 
 
Comme la poussière de phalène, la cendre vélothi peut produire des visions lorsqu'elle est manipulée avec soin. Les chamanes elfiques appliques de petites marques de cendre sur une ou deux de leurs tempes, ce qui brûle et cloque leur cuir chevelu, mais qui leur permet aussi de voyager dans le monde numineux des rêves et des mémoires oubliées. Les rêves des cendres peuvent prendre différentes formes, parfois ils sont des apparitions caléidoscopiques devant les yeux éveillés, et parfois ils font tomber l'utilisatrice dans un royaume hypnotique qui ne possède aucun angle droit. Les plus grandes consommatrices de cendres sont les mabrigashs, des femmes elfiques qui ont créé un visage de cendre, un masque qu'elles portent lorsqu'elles rêvent (c'est à dire tout le temps), comme la chair de leur crâne a frit. Les mabrigashs sont régulièrement consultées par les elfes en recherche de sagesse, car les visages de cendre dévoilent des vérités qu'aucun mortel ne peut connaître sans aide. De fait, les cendres possèdent un esprit, et la chamane qui les utilise n'a aucun contrôle sur ce qui peut en sortir ; qui est généralement sans lien avec cauchemars tordus de la rêveuse.
 
 
Bien que les Elfes Noirs augmentent leurs visions à l'aide de scarification rituelles et par les battements de tambour à peau de guar, les rêves sont des esprit indépendants originaires de kalpas renversés -et ils ne sont pas tous amicaux envers leurs visiteurs mortels. Les bêtes de nix sont toujours là, elles peuvent voyager entre les mondes réels et irréels et dévorent les esprits et fantômes ; ces vermines affreuses et tortueuses bouillonnent de rage et possèdent une faim insatiable. Les mabrigashs et jeunes chamanes doivent être escortées par une multitudes de guides ancestraux afin de les protéger pendant leurs voyages parmi les visions. Même si leur mémoire est telle la cendre, morte et privée de toute identité, et comme ils refluent dans le temps oublié, les guides adoptent une image semblable aux mortels de façon à ce que le nuage d'esprits devienne une réfraction de leur charge immersante. Les chiens de nix, qui cherchent de la nourriture dans la frontière incorporelle de la lumière du jour des campements des Elfes Noirs, sont impitoyablement massacrés afin de protéger ces ancêtres, même si les dresseurs de nix ont en élevés certains pour en faire de puissantes montures qu'ils chevauchent lors de batailles ou de rituels le long de la frontière du crépuscule.
 
 
Toutefois, il existe parmi les Elfes Noirs des personnes qui n'écoutent pas les rêves des cendres et qui ont trahis leurs ancêtres. De façon insensée, ils ont choisit de renoncer au nomadisme et d'abandonné les Voies de Marche dans une province incompatible avec l'agriculture. Cette déviation culturelle se reflète dans leurs préférences linguistiques pour l'architecture sédentaire : Ils ne s'organisent plus sous la forme de 'nations', mais sous celle de 'maisons'. Même si ces prétendus Elfes des Maisons ont toujours été une petite minorité en Véloth, l'Empire a choisit (sans surprise, car ils partagent la même décadence) de traité exclusivement avec eux. À l'exception du Dagoth-Sharmat, ils ont sombré dans le culte des démons métamorphes d'Almsivi. Anciens mortels, ces monstres hermaphroditeux prennent la forme de trois personnes, chacun étant une caricature de l'un des Daedra supérieurs. Almsivi est rêve-né en tant que doppelganger de Sul-Alandro, le porteur de bouclier de l'ancien hortator Nérévar.
 
 
Vers la mi-première ère, les démons ont chassé cette paire sainte, connus à travers Tamriel pour leur tragédie qui s'est déroulée dans le cœur de Balúr, où le Tambour du Destin a été perdu dans le brasier infernal de cendres et de feu. Le meurtre de Nérévar a été rapide et inattendu (depuis ce jour, les Elfes des Maisons ridiculisent sa mémoire avec une fausse sainteté ; il est dépeint comme un squelette pendu par les pieds). Alandro a assisté au meurtre, et aux portes du puits où l'immense colosse spectral de l'Aube réside, le fils du clan Sul, revêtu de chitine et de cendres ancestrales, se leva pour affronter son double. Son esprit a été soufflé de son crâne par Almsivi, et les choses qu'il a pu voir se sont à jamais imprégnées dans sa capuche de maille de l'Armure Spectrale. Avec le temps, cette capuche a été disloquées en petites boucles. Ces boucles sont devenues des piercings, et aujourd'hui chaque khan des cendres et mabrigash de la province portent la parole sacrée de Sul Alandro à leur oreilles.
 
 
What occurred then needs no explication, as the geological consequences of the Red Moment are recorded in the annals of all Tamriel's lettered cultures. Traveling through dreamtime, the demon Almsivi kidnapped and enchained the ancient prophet Véloth. That unspeakable monster put false doubts in his mind and seduced him by stoking these doubts. The voice of Trinimac the Liar-King now instilled fear in him, for it spoke the words of Almsivi, not Boethiah. False apparitions appeared before his eyes, his life became a ceaseless tempest of agony and torment, and, in a moment beyond draconian time, Véloth's soul was shattered. The normally stoic and resolute prophet so convulsed with fury and anguish that he rent the flesh from his throat so that he could scream aloud. In this moment of weakness, Véloth was ensnared by the repulsive tendrils of Almsivi and taken to a dreamscape of malevolent demons that have not walked the earth in ages uncountable.
 
 
Where Véloth's jailers hid him was the inner chamber of Lie Rock, a heavy stone wreathed in madness which lies at the heart of Vivec, the greatest city of the House Elves. During the interregnum, the pious mabrigash Bar-Ziah Sul, whose name is Queen Cinders of the clans Sul and Hlathoom, made it her unyielding mission to free Véloth and restore him to his righteousness. For centuries she sought in vain, her sooted face babbling the names of unreal arteries for her betrothed and indentured ashkhans to explore. But there are no apertures in the mundial membrane which lies between our world and Lie Rock, the recondite keystone of deceit, for it is a chasm within chasms. However, in a moment of clarity, as the Cyrodiil armies gathered against broken borders, the wraithwhispers of her ancestor Alandro advised Bar-Ziah to wait at a particular crossing of phantasmal planes across a tangential series of moments.
 
 
The ashface of Bar-Ziah Sul has since spoken only of jumbled, distressing woes, so what then occurred would be lost were it not for the register of her nix companion, a million-eyed insect dreaming. Waiting for her at that transdimensional point, the hound records, was an apparition of the Emperor, who greeted her despite her obvious protestation. With the uneasy approval of her ancestors (and consequently all the nomadic nations of the nearer East), Bar-Ziah Sul gave over Véloth to save Véloth, sacrificing history and honor for the one the Dark Elves loved more dearly than them both. With this sorry betrayal Mundus moved in an unseemly manner, Lie Rock was opened to them, and Bar-Ziah and her host stepped into the prison of the prophet to free him at last. But once beyond the gateway they found only golden footprints, impossibly facing east in a world without orients, until at last they dissipated into images of chitin-clad nix-mongrels.
 
 
[[en:Pocket Guide to the Empire, Second Edition/Morrowind]]
 

Version actuelle datée du 21 septembre 2018 à 09:25