TESO:Présentation d'un personnage/Griffe-d'argent : Différence entre versions

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Date de publication : 05/05/2016



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Un cadeau et quelques soucis

Très chère Velsa,

C'est moi, votre ami, le ô combien humble et magnanime Griffe-d'argent ! J'espère que vous ne vous sentez pas trop seule dans votre retraite bien méritée. Malgré votre réticence à recevoir des cadeaux, j'ai joint à cette lettre un petit paquet importé directement de Val-boisé. Je n'ai aucune idée de ce que sont les « graines étrangleuses », mais elles semblent assez exotique pour prendre place dans votre jardin. Malheureusement, les instructions doivent être erronées, car elles mentionnent une « saignée trois fois par jour » afin que la plante « assimile votre odeur de manière définitive ». Je dois avouer que les métaphores bosmers me sont totalement étrangères.

Si vous n'avez pas quitté votre jardin récemment, je vous assure que la vie au débarcadère d'Abah poursuit sa croissance soutenue. La Roue de Fer ne patrouille plus les rues, les seigneurs marchands les ayant priés de quitter la ville prestement. La rumeur dit que le palace de Hubalajad avait trouvé nouvel occupant (la rumeur dira surement, la semaine prochaine, qu'un pauvre seigneur marchand en fut expulsé). Oh, avez-vous eu vent du nouveau commodore pirate exigeant un tribut de ses capitaines ? Si vous veniez à voyager dans un futur proche, je vous conseille d'emprunter les routes intérieures en attendant qu'elle soit complètement calmée.

Même si je sais que vous êtes bien trop polie pour demander, et que je suis bien sûr embarrassé de vous en informer, je ne vous écrit pas pour simplement échanger des amabilités. Pour être franc, j'ai de graves préoccupations concernant mes affaires.

Comme vous le savez déjà, les Denrées intactes ont toujours été la plume imaginaire de mon proverbial chapeau. Il est vrai que je ne porte pas de chapeau en raison de ma crinière luxuriante, et que je suis particulière allergique aux plumes, mais je digresse. J'ai fait prospérer les Denrées intactes, les faisant passer d'un étal marchand dans une allée à un hangar ayant vue sur le port. J'ai fait de mes rivaux des amis, car je n'ai jamais aspiré à devenir le meilleur marchand du débarcadère d'Abah – je voulais simplement me faire une place à table. Comme vous le savez, j'ai toujours consciencieusement payé les bonnes personnes, qu'ils soient seigneurs marchands ou vos anciens associés véreux.

Quand bien même, les ombres sont exceptionnellement calmes depuis l'arrivée de la Roue de Fer. Même les seigneurs marchands murmurent en parlant des envahisseurs de Taneth. J'ai peur que le délicat équilibre de cette ville que j'aime tant ait été perturbé. Enlevez trop de rayons à une roue, et le chariot se brise.

Mais tout cela n'est rien. Comment dites-vous déjà ? Que j'ai tendance à « marcher sur ma propre queue et affirmer que c'est la faute d'un mammouth » ?

Et pourtant je vois mes contremaîtres, jusqu'à présent irréprochables, chuchoter dans la pénombre des entrepôts quand ils me croient parti. J'ai remarqué que je suis plus rarement invité aux sauteries, comme si mes compagnons de marchandage chercher à se distancier. Mais de quoi ? Je ne puis le prédire. Depuis votre retraite, je ne peux plus échanger faveurs contre paroles dans les ombres – et avec les activités récentes de la Roue de Fer, je me fiche d'attirer leur attention. Ma situation est bien plus préoccupante.

C'est pourquoi il m'est douloureux de vous rappeler la faveur que vous me devez. Une douleur plus forte qu'une fraiche épilation des vibrisses, je vous le garantis ! Si je ne me préoccupais pas autant du futur des denrées intactes, jamais je ne serais aussi cavalier.

Mais si je trouvais un mammouth marchant sur ma queue, j'ai bien peur que vous soyez la seule personne de tout le débarcadère d'Abah qui puisse l'en déloger.

Avec toute mon amitié,

—Griffe-d'argent