TESO:Présentation d'un personnage/Mère Ciannait
Date de publication : 06/02/2020
 Mémorandum à l’attention du Haut commandement de la Deuxième légion Résumé de la bataille, tel que dicté par Optio Cornelia Midara Sombreciel, le 26, 2E 577 C'est avec le plus grand regret que je me dois d'informer le Légat de notre échec face aux sorcières de Crève-Nève. Les récentes batailles au nord et à l'ouest d'Épervine ont causé de lourdes pertes, affaiblissant à la fois nos effectifs de combat et le moral des troupes. À la lumière de ces récents développements, j'ai ordonné le retrait immédiat des légionnaires restants et leur regroupement aux monts Jerall pour y attendre de nouvelles directives. Je recommande vivement au Légat de retarder tout déploiement supplémentaire au-delà de ces montagnes jusqu'à ce que la menace des sorcières se déplace plus au nord. Les premiers rapports indiquaient que le groupe de Crève-Nève assistant avant tout l'Empereur Léovic en qualité de conseil. Leur chef, une sorcière du nom de Mère Ciannait, a démenti cette idée d'une manière des plus atroces. Lors de notre premier assaut contre elles, nous ne nous attendions qu'à une modeste résistance. Nous les avions harcelées pendant plus d'une semaine dans les hauteurs et les montagnes de Jerall. Entre nos actions et les chutes de neige abondantes, nous nous attendions à trouver dans Épervine un ennemi épuisé. Ce qui nous attendait en réalité fut un massacre. Mère Ciannait et sa cohorte de sorcières s'étaient réfugiées parmi les tombes à l'ouest de la ville, ranimant des hordes de Nordiques desséchés et les dotant des plus vils enchantements. À travers les pins, la voix de Ciannait dominait les hurlements du vent, un timbre étrangement chaleureux, mais teinté d'obscures menaces. De nombreux légionnaires tombèrent sous son influence et s'enfuirent à toutes jambes en arrachant leur armure, comme poursuivis par un essaim d'insectes voraces. D'autres hurlèrent de douleur quand les sorcières chauffèrent à blanc leur cuirasse, comme le métal en fusion sur la forge. Je ne l'ai aperçue qu'un fugace instant, éclairé par une explosion de flammes et de foudre. Elle portait un tortueux masque en osier tressé et les éléments dansaient et rugissaient avec furie autour d'elle. Je la vois encore lorsque je ferme les yeux. Je prie le Légat de bien vouloir excuser le mauvais goût de ces descriptions. Mon seul but est de restituer au mieux ce dont nous avons été témoins afin de poursuivre notre campagne avec toute la prudence nécessaire. Si tel est le désir du Légat, je rassemblerai mes troupes et poursuivrai notre traque. Mais je crains que Mère Ciannait ne nous le fasse payer encore plus cher si nos chemins se croisent de nouveau. Je prie le Légat de nous autoriser à rentrer en Cyrodiil au plus vite. Il serait plus prudent de laisser les Nordiques s'occuper eux-mêmes des sorcières de Crève-Nève. |
