Motifs culturels 13 : les Primitifs
Média d'origine : TES Online
Par Seif-ij Hidja
On pourrait regarder la panoplie d'un chef de guerre gobelin et penser : « quel ramassis de bric-à-brac primitif ». Ce serait une erreur. Les objets portés par ce chef ont été soigneusement choisis : ils ont fait la preuve de leur utilité et représentent des millénaires de tradition. C'est le style d'armes et d'armures que nous, ethnographes, appelons « primal », et il est aussi distinct et reconnaissable que n'importe quel autre style culturel. Le gobelins et les autres peuples qui ont adopté le style primal sont d'excellents pillards et récupérateurs, Ils semblent avoir un don pour trouver des objets jetés alors qu'ils sont encore utilisables, voire en très bon état et qui s'accordent à leurs goûts. Et ils sont aussi fiers de leur allure que le premier centurion impérial venu. Une récente étude du docteur Intricatus de l'université de Gwylim le confirme, et apporte de nouvelles informations qui montrent que le terme « primal » est la meilleure façon de nommer ce style. Son étude des cinquante-sept tenues primales portées par la tribu de gobelins des mordeurs de couteaux a montré que de nombreux objets trouvés sur les corps étaient vieux de centaines, voire de milliers d'années. Certaines jambières et cuirasses remontent à la Première Ère et présentent des techniques de forge anciennes qui ont depuis été oubliées. Les ont-ils pillées dans d'antiques ruines cyrodiliques, comme ils sont réputés le faire ? Ou se les sont-ils passées de génération en génération depuis des temps immémoriaux ? Oui, professeur, c'est AINSI qu'on épèle « immémoriaux. » Minute... Hein ? Professeur ? C'est votre voix ?
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